A CARAFER

Rien de plus porteur que d’apparaître dans un James Bond. C’est le show assuré sur la planète entière. Angelus réitère l’exploit de faire figurer une bouteille de 2005 de son 1er cru classé de Saint-Emilion dans « Spectre », le dernier et 24e James Bond. Sortie prévue le 11 novembre.

Décidément, on dirait presque une lune de miel entre les producteurs de James Bond et le château Angelus, et ce dans des trains qui ne manquent pas de charme. Il faut dire que l’agent 007 et le propriétaire ont comme point commun de commencer leur nom patronymique par un B… comme Boüard. (Hubert de Boüard de Laforest pour être exact). Depuis, la célèbre musique de la série des James Bond figure aussi en bonne place aussi sur le message d’attente du numéro (007) de téléphone d’Angelus.

La famille, Stéphanie et son père Hubert de Boûard, et à gauche Jean-Bernard Grenier avec l’équipe du © château Angelus

Un deuxième coup de maître

Château Angelus avait réussi un premier exploit en 2006 d’apparaître dans Casino Royal avec déjà Daniel Craig et également dans un train, voici donc le coup de maître réitéré. Château Angélus apparait dans le nouveau James Bond, Spectre, qui sortira sur les écrans le 11 novembre 2015. C’est une bouteille de Château Angélus 2005 qui figure dans cette scène se déroulant à bord d’un train avec James Bond (Daniel Craig) qui essaie de charmer Madeleine Swann (Léa Seydoux).

Un exploit sans forcément être un scoop car le culte de James Bond se cultive depuis des années entre les magnifiques et légendaires voitures comme l’Aston Martin DB 5, les montres et autres produits de luxe…et notamment le célèbre champagne Bollinger qui sort une bouteille en édition limitée. Ce 24e James Bond ne déroge donc pas à la règle.

L’histoire de Spectre:

Un message énigmatique surgi du passé entraîne James Bond (Daniel Craig)dans une mission très personnelle à Mexico City puis à Rome, où il rencontre Lucia Sciarra (Monica Bellucci), la magnifique et inaccessible veuve d’un célèbre criminel. Bond réussit à infiltrer une réunion secrète révélant l’existence d’une redoutable organisation baptisée SPECTRE.

Pendant ce temps, à Londres, Max Denbigh (Andrew Scott), le nouveau directeur du Centre de la Sécurité Nationale, remet en cause les actions de Bond et l’existence même du MI6, dirigé par M (Ralph Fiennes). Bond persuade Moneypenny (Naomie Harris) et Q (Ben Whishaw) de l’aider secrètement à localiser Madeleine Swann (Léa Seydoux), la fille de son vieil ennemi, Mr White (Jesper Christensen), qui pourrait détenir le moyen de détruire SPECTRE. Fille de tueur, Madeleine comprend Bond mieux que personne…

En s’approchant du cœur de SPECTRE, Bond va découvrir qu’il existe peut-être un terrible lien entre lui et le mystérieux ennemi (Christoph Waltz) qu’il traque…

Et pour les fans de James…voici un extrait de Spectre:

Le changement s’est opéré dans la discrétion à la mi-octobre. Il a été confirmé le 27 : Philippe Laquèche est nommé Directeur général de Mestrezat Grands Crus. Il succède à David Bolzan qui a été DG de Cordier-Mestreztat durant 10 ans.

Les 200 ans de Mestrezat fêtés en juin dernier quai de Bacalan à Bordeaux : Stéphan Delaux,Virginie Calmels, Martin Buygues, Hervé Berland, avec David Bolzan © Jean-Pierre Stahl

Un changement en deux temps. D’abord la dissociation de Cordier et Mestrezat Grands Crus, puis finalement le départ de David Bolzan, ancien DG. (Lire : La maison de négoce Cordier-Mestrézat passe sous le contrôle d’In Vivo)

David Bolzan a été pionnier à Bordeaux dans la mise en valeur des grands crus de Bordeaux avec un packaging original, créant des caisses de 4 bouteilles (la 4box) gainées de cuir, dorées à l’or fin (l’unique 1893: la caisse or de Cordier-Mestrezat avec 4 châteaux d’Yquem et un lingot d’or) ou encore avec le chêne de Marie-Antoinette à Versailles, destinées à une clientèle internationale à fort budget; un travail d’orfèvre où il faisait travailler des artisans locaux et prônait le made in Bordeaux. Avec ses équipes, Vincent Bonhur et Benoît Lesueur, directeur marketing et directeur commercial, il savait aussi rester à la porter d’une clientèle française de cadres moyens et supérieurs, et dénicher des pépites dans les différentes appelations de Bordeaux. Ils avaient aussi inventé un concept de bagages en cuir étonnants contenant tous les formats existants à Bordeaux de la bouteille de 75 cl au melchior de 18 l…

A la mi-octobre, le DG et ses deux adjoints, qui n’ont pas démérité et porté le savoir-faire français dans l’hexagone et à Vinexpo Hong-Kong notamment, ont laissé leur place à une nouvelle équipe emmenée par Philippe Laquèche, ex-directeur général d’Yvon Mau, la filiale française du groupe espagnol Freixenet.

Philippe Laquèche © LinkedIn.com

Agé de 51 ans, diplômé de l’EDHEC Business School, Philippe Laquèche affiche une grande expérience de direction générale dans des entreprises des secteurs alimentaires, du vin et du Champagne: il est passé chez Danone, CVBG Dourthe Kressmann ou encore chez Michelin. Dans ses responsabilités antérieures, il a su exprimer toutes ses compétences dans les domaines de la gestion des marques et de la distribution multi-canal, en France et à l’international.

Ce changement s’accompagne de « la volonté d’investir dans de nouveaux talents commerciaux et managériaux qui s’engagent pleinement dans une nouvelle phase de croissance de la société« , selon InVivo.

Le ministère de l’Agriculture a revu à la hausse jeudi ses prévisions pour les vendanges 2015, encore plus abondantes qu’annoncé début octobre, essentiellement grâce à la production de vins pour le cognac.

Le vignoble de Cognac © cognac.fr

La récolte nationale de vin devrait finalement approcher 47,9 millions d’hectolitres, selon les estimations arrêtées au 1er novembre du service statistique du ministère, Agreste, contre près de 47,7 Mhl prédits un mois plus tôt et 46,5 Mhl mi-août.

Le surplus de 220.000 hl correspond au redressement de la production de cognac, déjà relevée d’un million d’hectolitres début octobre, après des pluies de fin d’été prolifique pour le vignoble charentais.

Le poids des grappes atteint l’une des valeurs les plus élevées de la décennie », indique Agreste.

Dans les autres régions, la récolte est revue en légère hausse dans le Languedoc-Roussillon et le Sud-Est, ainsi qu’en Bourgogne et dans le Beaujolais, en particulier dans l’Yonne où la production « serait supérieure à celle de l’an dernier », alors que les vendanges ont été durement affectées par des épisodes de sécheresse et de canicule durant l’été.

Dans le Bordelais, la récolte est révisée à la baisse et « s’annonce à peine supérieure à celle de 2014″, en raison notamment de pluies « trop tardives pour les vins blancs ».

Dans le Val de Loire, la production augmente également moins que prévu, la sécheresse estivale ayant eu un effet « perceptible dans le Cher ».

Cette nouvelle estimation de la récolte viticole ne permet pas à la France de conserver son rang de premier producteur mondial, qu’elle va perdre cette année au profit de l’Italie, dont la production bondit de 10% à 48,9 Mhl selon les prévisions publiées la semaine dernière par l’Organisation internationale du vin.

Avec AFP