22 Déc

« Bordeaux, une histoire de cépages » : un joli ouvrage signé Jean-Baptiste Duquesne, qui remet les cépages oubliés et historiques de Bordeaux au goût du jour

C’est un travail de fourmi que mène depuis des années Jean-Baptiste Duquesne le roi des Pirates de Bordeaux du côté de Saint-Pierre-de-Mons, à travers ce livre à offrir pour Noël il réhabilite le patrimoine ampélographique bordelais. Il réintroduit les cépages anciens de Bordeaux avec son château Cazebonne… Une jolie démarche puriste.

Jean-Baptiste Duquesne, vigneron au château Cazebonne © JPS

Jean-Baptiste Duquesne, son nom ne vous dit rien ? Et pourtant Côté Châteaux vous l’avait présenté il y a 6 mois et dressé son portrait que vous pouvez relire ici : « Jean-Baptiste Duquesne, la patte du vigneron en biodynamie au château Cazebonne »

Ce vigneron qui sait faire du vin est à la tête du château Cazebonne à Saint-Pierre-de-Mons dans les Graves, un domaine qu’il cultive en biodynamie (certifié Demeter). Non seulement, il fait du vin au plus proche du respect de la nature et du terroir, mais aussi il s’est mis à replanter des cépages oubliés historiques de Bordeaux, un peu comme Loïc Pasquet l’a fait depuis 2006, histoire de revoir le goût du vin de Bordeaux, en retravaillant l’essence même et les fondamentaux…

Comme il l’écrit dans son ouvrage « Bordeaux, une histoire de cépages », la construction et la réputation du vin de Bordeaux actuelles sont plutôt « récentes » et remontent à la mise en place de l’AOC, l’appellation d’origine contrôlée à partir de 1935. Aujourd’hui, ce sont essentiellement 5 cépages rouges et 3 blancs qui sont mis en avant.

Depuis son rachat de Cazebonne en 2016, Jean-Baptiste Duquesne s’est penché sur la question et redérouler le fil de l’histoire, recherchant ce qui s’était passé et comprendre les raisons qui ont présidé au choix de ces cépages.

Ce fut une recherche historique sur l’histoire du vignoble de Bordeaux, confronté depuis le milieu du XIXe siècle à des crises successives, à savoir bien sûr le phylloxéra, mais aussi l’oïdium, le mildiou, la surproduction, la première guerre mondiale, etc… Et donc il considère que « le vignoble est passé d’une logique libérale à une logique interventionniste de l’Etat », d’où la « mise en place des AOC, un système figé et des tentatives de réintroductions timides ».

Jean-Baptiste Duquesne, un savoir-faire à Saint-Pierre de Mons © JPS

Mais comme le dit Jean-Baptiste Duquesne et d’autres vignerons qui ont exploré ces cépages oubliés, qui font partie de l’histoire de Bordeaux, il va bien falloir répondre aux défis à venir « réchauffement climatique, refus des pesticides de la part du consommateur et baisse de la consommation dans les pays occidentaux ».

Un livre qui pourra intéresser les puristes, novices et amoureux des vins de Bordeaux pour Noël: « Bordeaux, une histoire de cépages » par Jean-Baptiste Duquesne, vigneron au château Cazebonne, aux éditions BBD, 208 âges, 19€

Revoir le portrait de Jean-Baptiste Duquesne que j’ai réalisé dans Côté Châteaux n°24 spécial bio en mai dernier à 15’45 : 

18 Déc

Les Grands jours de Bourgogne du 21 au 25 mars

A vos tablettes, les prochains « Grands jours de Bourgogne » auront lieu en mars, du 21 au 25 mars 2022, si la crise sanitaire le permet. Notez le dans vos agendas.

Les prochains Grands Jours de Bourgogne auront lieu du 21 au 25 mars 2022. Après une interruption l’an dernier pour cause de Covid-19, vignerons et négociants donnent de nouveaux rendez-vous aux prescripteurs et journalistes du monde entier pour découvrir les derniers millésimes des 84 appellations de Bourgogne. 5 jours, 12 dégustations dans 10 lieux différents, de Chablis à Mercurey, 1.000 exposants et près de 6.000 vins.

Depuis 1992, soit 30 ans en 2022, les Grands Jours de Bourgogne réunissent, tous les 2 ans, les professionnels du vin et les acteurs du marché au coeur du vignoble bourguignon. De Chablis à la Côte Chalonnaise (pour des raisons pratiques, les vins du Mâconnais s’exposent à Beaune), en passant par la Côte de Nuits et la Côte de Beaune, les visiteurs parcourent les terroirs via 10 sites de dégustation.

Avec AFP

Pour en savoir plus, c’est ici

16 Déc

Bordeaux : les touristes sont-ils dans les starting-blocs pour venir goûter à la magie de Noël ?

A Bordeaux, le vin attire les touristes de l’hexagone et étrangers, cette année en prime les illuminations pourraient aussi les décider… Seront-ils présents pour les vacances ? Les hôteliers ont pour certains quelques bonnes réservations, pour d’autres ils sont dans l’attente de résas de dernière minute. Eléments de réponse. Mi-figue, mi raisin…

  Proche du marché de Noël, l’hôtel de Sèze sur les allées de Tourny a déjà des clients anglais venus profiter de la ville et de cette ambiance de fêtes de fin d’année...« Bordeaux est vraiment une ville très connue en Grande-Bretagne pour son vin et sa nourriture, c’est une très belle ville… », commente Jonathan Twentyman anglais résident au Portugal venu pour 2 jours à Bordeaux.

Ici les réservations sont plutôt bonnes pour la fin de semaine prochaine : « on a une bonne occupation sur le 24 et 25 décembre, en même temps au restaurant ce qui est assez surprenant car les gens dînent de plus en plus facilement au restaurant pour le réveillon de Noël et en hébergement actuellement on est pas loin des 80%… », pour Cédric Janvier directeur de l’Hôtel de Sèze.

Si Bordeaux attire toujours beaucoup de touristes français et espagnols en cette période de Noël, il manque pas la d’autres touristes étrangers notamment américains. Le taux d’occupation prévisionnel des hôtels n’est que de 50% en décembre.

On attend, on espère de nombreuses réservations de dernière minute, avec toutes ces activités, toutes ces illuminations que l’on a à Bordeaux sur cette fin d’année… » selon Olivier Occelli de l’Office de Tourisme de Bordeaux Métropole.

Entre les illuminations du grand théâtre, du parc bordelais et le fameux de la place Pey Berland, Bordeaux a de quoi séduire. Toutefois le contexte sanitaire a refroidi les ardeurs.

Les annonces sont plutôt pessimistes avec effectivement des restrictions de voyage, on demande aux gens de ne pas bouger, je pense qu’on aura toujours des réservations de dernière minute avec des gens qui diront on y va quand même,mais on enregistre tous les jours des annulations et je pense qu’on va finir la dernière quinzaine de décembre aux alentours de 30%, pas plus, et ca ne va pas aller en s’arrangeant donc c’est très préoccupant… » selon Jean-Philippe Burgeat président du club hôtelier de Bordeaux Métropole et directeur de l’Hôtel de Tourny.

Ces réservations restent en effet suspendues aux prochaines annonces du gouvernement. A suivre, en croisant les doigts.

 

15 Déc

Une autre dimension de Bordeaux Fête le Vin avec la « Bordeaux Wine Week »

Vous connaissiez Bordeaux Fête le Vin, la fête du vin sur les quais durant 4 jours à Bordeaux, voici la Bordeaux Wine Week. Une fête du vin plus longue du 16 au 26 juin prochain, en associant le grand public, les cavistes et restaurateurs et les professionnels du monde du vin. Présentation en cette fin de matinée par le maire Pierre Hurmic et tous les acteurs de la filière.

Bernard Farges, Patrick Seguin, Lydia Héraud, Pierre Hurmic, Brigitte Bloch et Rodolphe Lameyse © JPS

Pierre Hurmic : « mis en avant de l’engagement du vignoble…Le changement est en cours »

« Je suis heureux de vous accueillir pour la Bordeaux Wine Week », ces premiers mots du maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, donnent le ton de ce qui s’annonce comme une première, 10 jours de festivités, de culture et de rencontre autour du vin de Bordeaux. « C’est un nouveau temps fort issu d’un travail collectif. La ville de Bordeaux a beaucoup d’atouts, l’histoire, l’économie, la géographie et le vin est à la croisée des chemins, la Garonne a sculpté le bordelais ». C’est donc pour fêter ce « lien indéfectible entre Bordeaux et le monde du vin, vin élément capital de notre économie, un atout majeur de notre art de vivre, que sera lancée du 16 au 26 juin « la Bordeaux Wine Week ». Et le maire écologiste de Bordeaux de souligner que « sera mis en avant l’engagement du vignoble avec de nombreuses certifications bio et éco-responsables, avec une volonté de réduire les produits phytosanitaires et préserver des ressources comme l’eau et la biodiversité »…Bref, « le changement est en cours ».

Rodolphe Lameyse : « un rendez-vous ouvert aux amateurs et aux professionnels du vin et des spiritueux, un événement culturel »

Rodolphe Lameyse, directeur général de Vinexposium, a dévoilé ce que seront les rendez-vous de la Bordeaux Wine Week:

  • dès avril lancement d’une exposition « Picasso et l’effervescence des formes », « ce sera la 1ère fois que l’ont met en avant Picasso et le vin »
  • du 16 au 19 juin, « le week-end des grands amateurs » avec le week-end des grands crus de Bordeaux avec 120 grands crus. Avec le 19 juin, la soirée de la Jurade de Saint-Emilion
  • à partir du 16 juin, la Bordeaux Wine Week se vivra en avant première  dans la Métropole chez les cavistes et dans les restaurants, avec des guinguettes également…
  • les 20 et 21 juin le Symposium « Act for Change » à la Cité du Vin: un cycle de « conférences sur les grands enjeux de la filière à l’horizon 2030, avec notamment les conséquences du dérèglement climatique », sur la production, la commercialisation et la consommation.
  • les 22 et 23 juin: « 2 jours de rendez-vous d’affaires avec des professionnels » les WOW! Meetings, dédiés aux vins bio et certifiés avec une démarche environnementale.
  • du 23 au 26 juin, Bordeaux Fête le Vin revient et se réinvente, cet événement est co organisé par l’Office du Tourisme et le CIVB.

Bernard Farges : « il est indispensable de revenir vers nos clients, vers nos consommateurs »

Le président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux a bien conscience que cet événement festif et culturel doit être aussi un événement festif et de business aussi pour les restaurateurs et cavistes , en plus de la fête sur les quais. « Il fait beau aujourd’hui, c’est un signe qu’il fera beau au mois de juin, et un peu plus Chad, et on espère qu’on n’aura plus les masques. Nous voulons faire la promotion de tous les vins, mais aussi de ceux qui ont progressé en matière environnementale. »

Brigitte Bloch : « la fête du vin se renouvelle. On s’est appuyé sur le réseau des cavistes et des restaurateurs. »

« Cette fête du vin ne sera pas qu’une fête des quais, mais aussi une fête de la totalité du territoire »,commente Brigitte Bloch, présidente de l’Office de Tourisme de Bordeaux Métropole. Cette année au mois de juin les enseignements ont été tiré de ce Bordeaux Fête le Vin un peu spécial, chez les restaurateurs et cavistes, « cela a bien marché, cela a plu aux gens, le public a pu faire des dégustations avec des viticulteurs, il y a eu une synergie… »

Ce n’est donc pas qu’un seul week-end mais « deux week-ends de fête avec du 16 au 19 juin, les restaurateurs avec des menus spéciaux, mais aussi des guinguettes extérieures avec  des animations musicales…

« Sur les quais du 23 au 26 juin, on retrouvera les pavillons des appellations avec une vie de village et des jeux pour enfants… »La venue des bateaux est aussi maintenue, se référant à l’histoire du vin qui au démarrage a été commercialisé partout dans le monde grâce à ces bateaux… Une fête qui sera sous le signe d’un événementiel durable, labellisé ISO20121, avec des contenants éco responsables et mis en avant de produits régionaux pour manger… »

Et Pierre Hurmic de conclure et jouer le capitaine d’une équipe qui gagne: « nous sommes tous la filière, c’est un éco système où tout le monde a un rôle à jouer. Nous devons apporter les uns et les autres notre soutien à la filière. »

14 Déc

Vins de Bordeaux : rebond à l’export mais des « difficultés » persistantes

Les vins de Bordeaux ont souffert en 2021 de « difficultés commerciales » liées à des volumes de vente et des prix « trop faibles », malgré un fort rebond des ventes à l’export, a indiqué l’interprofession, réunie en Assemblée générale à Bordeaux lundi.

Vendanges en septembre 2021 © JPS

« Parmi les éléments douloureux, rappelons nos difficultés commerciales et notre niveau de vente en volumes de vins toujours trop faible, particulièrement en France, tout comme des prix en rayon ou sur le marché du vrac, indignes pour notre filière », a déclaré le président du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) Bernard Farges, en introduction de l’AG.

L’année 2021 a été « marquée par des soubresauts, (…) et des chocs parfois brutaux » comme le gel tardif en avril, qui a entraîné une récolte « presque nulle » sur de nombreuses exploitations du vignoble, a relevé M. Farges, sans toutefois donner d’estimations sur la production de la campagne actuelle, qui sera évaluée en début d’année prochaine.

Selon le CIVB, en 2020-21, l’indicateur commercial des sorties de propriété avait atteint 4,2 millions d’hectolitres (Mhl), en hausse de 9% par rapport à la campagne précédente.

A l’export, avec 1,94 Mhl expédiés d’octobre 2020 à octobre 2021, les ventes des vins de Bordeaux ont progressé en volumes de 15% par rapport à la même période l’an passé. Ce dynamisme est porté par les marchés chinois (+35% en Chine continentale et +13% à Hong Kong) et américains (+29%), après la levée par Washington des taxes contre les vins français, a précisé le CIVB. « Nous avons rebondi partout, sur nos marchés traditionnels comme sur des marchés mineurs », s’est félicité M. Farges, évaluant à 2,3 milliards d’euros l’ensemble des exportations cette année, soit une hausse de 36% en valeur.

Côté millésime, il s’attend à un cru 2021 « de bien meilleure qualité à celle déjà envisagée » avant les vendanges, qui viendra s’ajouter aux « stocks » des « deux belles
années » 2019 et 2020, « utiles pour alimenter les marchés ».

M. Farges s’est également satisfait de la labellisation RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) de 13 viticulteurs et négociants du Bordelais début décembre, en profitant pour critiquer une filière parfois « incapable » d’empêcher « des actes de dumping de telle ou telle de nos entreprises ». La démarche, s’appuyant sur la norme internationale de référence ISO 26.000, vise à commercialiser, d’ici 2030, 30% des volumes du Bordelais avec un label RSE ad hoc, « Bordeaux cultivons demain ».
AFP

13 Déc

Un joli succès populaire pour Bordeaux Tasting avec près de 6000 dégustateurs sur le week-end

Pour cette 10e édition, Bordeaux Tasting a une fois de plus rencontré son public avec près de 6000 participants venus déguster les 200 pépites de vins de Bordeaux. La 10e édition festive a donc tenu ses promesses avec de nombreux gestes de sécurité sanitaire respectés. 

Mélanie Cisnéros du château de Rouillac avec de jeunes amateurs de vin © JPS

Bordeaux Tasting a refermé ses portes hier soir sur une note très positive. Déjà ce salon de la dégustation a pu se tenir, ce qui n’était pas gagné d’avance, vu le contexte de crise sanitaire, et la 5e vague de l’épidémie qui est toujours importante. Ce qui était notoire également, c’est que les gens ont dans l’ensemble respecté les consignes de sécurité en présentant tous un passe sanitaire, en se lavant régulièrement les mains avec du gel hydroalcoolique et en remettant leur masque entre chaque dégustation, ne le retirant vraiment qu’au moment de déguster.

Ce Bordeaux Tasting, s’il n’a pas battu le record de fréquentation qui était de 8000 personnes, avec 5 lieux, aura en tout cas été une 10e édition de haut vol, avec près de 6000 participants qui ont pu déguster sur 3 sites (Palais de la Bourse, Musée des Douanes et Espace Saint-Rémi).

L’espace St Rémi pour une dégustation de champagne © JPS

Une 10e édition qui avait fait la part belle aux grands Bordeaux cette année au Palais de la Bourse (200 propriétés) : « c’est un événement incontournable à Bordeaux, installé dans un lieu emblématique », selon Léa Rodrigues-Lalande du château de Castres et Pont-Saint-Martin, qui poursuit « pour nous vignerons, c’est une valeur sûre, pour tester nos vins et voir les attentes du consommateur… »

 

Les préparatifs de la master class avec Hervé Berland de château Montrose © JPS

Un Bordeaux Tasting qui a aussi  mis l’accent sur la pédagogie avec 19 ateliers ludiques de 30 minutes assurés par l’Ecole du Vin de Bordeaux, mais aussi permis aux plus connaisseurs de se faire plaisir et de rencontrer de grands propriétaires lors des 5 master classes dispensées au 2e étage du Palais de la Bourse dans un cadre un peu plus cosy.

A l’Ecole du Vin de Bordeaux, 19 ateliers étaient proposés © JPS

Bordeaux Tasting aura aussi permis aux visiteurs de mieux connaître de grands invités comme Christophe Urios, le manager de l’Union Bordeaux Bègles, propriétaire d’un domaine dans le Minervois, le meilleur sommelier de France 2020 Mathieu Potin ou encore le maire vert de Bordeaux, Pierre Hurmic qui a confié avoir commencé à boire du rouge en étant étudiant à Bordeaux et au fil des années, car chez lui,  son père ne buvait pas de vin du tout. Il a reconnu aussi le travail considérable accompli par Terre de Vins et la place que continue d’occuper Bordeaux avec son sobriquet de capitale mondiale et culturelle du vin  : « « Je salue le travail de transmission et de pédagogie qui est accompli, notamment dans le cadre d’un événement comme Bordeaux Tasting avec les ateliers animés par l’École du Vin »

11 Déc

Joyeux anniversaire à Bordeaux Tasting : 10 ans de succès en photos

C’est un sacré anniversaire, les 10 ans, la 10e édition de cet événement Terre de Vins réussi chaque année. Même si cette année la crise sanitaire reste présente, les conditions de dégustations et les gestes barrières sont optimums. Voici en 10 photos le résumé de ces 10 ans, une fête qui sera également prochainement en video avec un magazine Côté Châteaux spécial Bordeaux Tasting.

Bernard Magrez, le monument, le pilier présent à tous les Bordeaux Tasting © JPS

5 master classes de haut vol avec pour ouvrir le bal une verticale d’années en 9 du château Montrose © JPS

Hervé Berland, directeur de château Montrose, avant la master class goûtant les bouteilles tout juste ouvertes © Jps

Les élèves sommeliers du lycée hôtelier de Talence, toujours sur le pont pour servir les master classes © JPS

Une pépite de Bordeaux Tasting, le château des Annereaux de Benjamin Hessel, l’Elysée en a commandé 500 bouteilles sur le millésime 2018 © JPS

Le maire Pierre Hurmic, l’un des grands invités de Bordeaux Tasting, dégustant Grand Corbin Despagne en bio © JPS

Saint-Emilion très prisé aussi de Bordeaux Tasting avec Jean-François Quenin de Pressac © JPS

A l’espace Saint-Rémi, 23 maisons de champagne se font déguster © JPS

A Bordeaux Tasting, on y vient souvent entre copains © JPS

Côté Châteaux spécial Bordeaux Tasting tourné par JPS et Alex Berne, à voir prochainement sur France 3 NOA

09 Déc

Bordeaux Tasting : « on n’a pas tous les jours 10 ans ! »

Ce week-end, c’est le fameux Bordeaux Tasting qui revient place de la Bourse. Un événement qui fête ses 10 ans et qui est un véritable succès tant pour les grands crus et pépites qui y sont dégustés, que pour les amateurs et connaisseurs de vins. Une formule qui a donc trouvé son public et qui va le retrouver avec plaisir ce week-end.

Bordeaux Tasting revient en force, malgré l’absence de 2020 année du vin, en 2021, c’est l’année des 10…ans. Pour cette nouvelle édition, les amateurs seront une fois de plus gâtés avec 200 propriétés présentes au Palais de la Bourse, entièrement dédiées au vin de Bordeaux cette année, 31 propriétés grands invités et étrangers se retrouveront au Musée des Douanes, et 23 maisons de champagne seront à l’Espace Saint-Rémi.

Et puis, il y aura de nombreux artistes -chanteurs, musiciens, danseurs, plasticiens, dessinateurs- qui animeront ces 2 jours de fête au Palais de la Bourse. 10 ans ça mérite bien ça, une fête !

VOICI LE PROGRAMME CONCOCTE PAR TERRE DE VINS:

19 ATELIERS ANIMES PAR L’ECOLE DU VIN DE BORDEAUX

Comme chaque année depuis la première édition de Bordeaux Tasting, l’École du  Vin de Bordeaux est au rendez-vous pour organiser et animer une série d’ateliers, invitant les participants à vivre une expérience décomplexée du vin. Au programme, les ateliers incontournables seront au rendez-vous : “Les accords de fête”, “le vin et le fromage” et “Choco’Bordeaux”, pour les amoureux du chocolat.

Parmi les nouveautés de cette année, trois ateliers font leur apparition avec des formules ludiques proposées :

  • L’atelier Bordeaux Tonic, consacré à la découverte des assemblages insolites, invite à découvrir des cocktails à base de vins de Bordeaux
  • L’atelier Bordeaux playlist, qui propose une dégustation associant musique et vin
  • L’atelier Wine’s up, où les participants sont attendus pour se défier en équipe sur le thème du vin.

Notre message est toujours un message de curiosité, avec l’envie de proposer à chaque fois de vivre une expérience différente, renouvelée. » Stéphanie Barral, directrice de l’École du Vin de Bordeaux

QUATRE ATELIERS AUTOUR DU CHAMPAGNE

Fidèle partenaire du festival Bordeaux Tasting, le Syndicat Général des Vignerons de Champagne propose quatre sessions d’ateliers de dégustation. Animés par Geoffrey Orban, oenologue et expert en dégustation géo-sensorielle, ces ateliers seront l’occasion de redécouvrir les plaisirs de la dégustation du Champagne à travers la découverte des cépages qui font sa renommée, et la dégustation d’accords mets et vins.

Durée des ateliers : 30 min (ateliers de l’École du vin de Bordeaux) – 45 min (ateliers du SGV Champagne) Gratuits – sur réservation au moment de l’achat d’un billet d’entrée au salon

CINQ MASTER CLASSES D’ANTHOLOGIE
Le programme complet des master classes est à retrouver dans le programme du festival en cliquant ici.
Durée des master classes : 1h30
Prix : entre 35€ et 100€ en fonction des master classes*
* L’achat d’un billet “Master class” comprend le pass journée, l’accès à la Master class, un verre Riedel 66,7 cl et un abonnement au magazine Terre de vins (6 mois – 3 numéros).

DES INVITES DE RENOM AU CAFE DE LA BOURSE POUR PARLER VIN  

Le Café de la Bourse, café éphémère du festival, prend ses quartiers dans l’enceinte du Palais de la Bourse et devient un lieu vivant, de partage et d’échange. Une série de personnalités animées par le monde du vin y sont attendues. Parmi les invités, Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, Émile Coddens, vigneron star de la plateforme TikTok et Christophe Urios, manager du club de rugby de l’UBB et propriétaire du Château Pépusque, ont répondu présents pour venir dialoguer autour de leur passion commune.

Bordeaux Tasting, samedi de 10h à 18h30 et dimanche de 10h à 18h. Pour en savoir plus et acheter vos billets, c’est ici

08 Déc

La filière champagne prévoit un chiffre d’affaires record en 2021

 La filière champagne prévoit un chiffre d’affaires record en 2021, grâce à la reconstitution des stocks des professionnels après des mois de crise sanitaire et à la demande des particuliers, mais s’inquiète du nouveau variant Omicron, a-t-on appris vendredi auprès d’un de ses représentants.

Image d’illustration © JPS

Le chiffre d’affaires de la filière devrait dépasser 5,5 milliards d’euros pour 2021 pour 315 millions de bouteilles, surpassant le record de 5 milliards atteint en 2019, a expliqué à l’AFP Jean-Marie Barillère, co-président du Comité interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC) et président de l’Union des Maisons de Champagne (UMC), confirmant une information du journal l’Union.

M. Barillère constate un double phénomène de reconstitution des stocks des professionnels et de demande forte des consommateurs, ainsi que de bonnes tendances à l’export, notamment dans les pays anglo-saxons.

« La pandémie a entraîné de nouveaux modes de consommation et tout ce qui est liéà la convivialité à la maison, comme le champagne, connaît une tendance très positive« , souligne-t-il.

S’il se dit confiant sur le dépassement des 5,5 milliards d’euros, ce montant constitue à ce stade une estimation, avant la période cruciale des fêtes de fin d’année.

« Il y a 15 jours, je vous aurait dit que les perspectives étaient excellentes pour les fêtes mais maintenant avec le nouveau variant, je pense que cela va tempérernotre optimisme », a-t-il ajouté, prévoyant « un coup d’arrêt terrible » pour les domaines de l’événementiel et de la restauration, sans savoir s’il aurait lieu avant ou après les fêtes.

AFP

06 Déc

Ce bel hommage à Christian Roche vainqueur du 26e concours des crus de Monbazillac avec son Domaine de l’Ancienne Cure

« Le vainqueur, c’est l’Extase de l’Ancienne Cure de Christian Roche », une salve d’applaudissements retentit à Ludon-Médoc pour ce vigneron qui savait faire de subtils crus de  Monbazillac, un vigneron disparu il y a 9 jours. Un concours où 32 crus étaient en compétition. 

« Je voulais avoir une pensée pour Christian Roche, que beaucoup d’entre vous connaissent, et qui est parti le week-end dernier », commente son ami de toujours Paul Charron, originaire de Dordogne et responsable commercial au sein de la tonnellerie Nadalié, qui accueille cette année le 26e concours à Ludon-Médoc…

Un concours dédié cette année à ce grand vigneron de Monbazillac, déjà lauréat en 2016 sur son millésime 2015… Un concours qu’il aimait bien où cette année 32 crus se disputent le titre de meilleur liquoreux, le tout sous forme d’un tournoi de tennis en dégustation un contre un, depuis les 32e de finale…

Un tournoi assez ludique avec de fins dégustateurs, des sommeliers, des oenologues, vignerons, cavistes et restaurateurs, ayant un goût affirmé en matière de vins liquoreux… « J’aime beaucoup l’acidité et la fraîcheur, c’est pour moi un point important », commente Mélanie Legrand gérante du restaurant le Vin Quatre à Bergerac.

Il y a énormément d’aromatique cette année sur Monbazillac, on aime aussi la fraîcheur et l’acidité, on a ce côté boisé qui commence à revenir et à chaque fois on monte en gamme et là on va passer en 1/4 de finale et ça va être explosif »,   Benoît-Manuel Trocard, vigneron et formateur-animateur à l’Ecole du Vin de Bordeaux.

Un moment important pour l’appellation et ses 144 vignerons qui produisent quelques 9 millions de bouteilles de vins liquoreux sur 2360 hectares.

 C’est le coup de coeur, c’est ce qui plaît, , c’est ce qui fait le charme, pour nous c’est important de mettre en avant les vins de Monbazillac si importants avec leur richesse en sucre issue du botrytis », selon Eric Chadourne, président de l’IVBD (Interprofession des Vins de Bergerac et de Duras)

Et en finale, c’est Christian Roche avec son équipe qui l’emportent avec l’Extase de l’Ancienne Cure devant Fanny Monbouché de Teulet Marsalet, sous les applaudissements de toute l’assistance et de ces professionnels du monde du vin.

Christian a toujours été un grand vigneron, il a toujours été dans les duels au niveau de ce concours et cette année qu’il réussisse cela fait chaud au coeur, »Joël Lajonie responsable du concours des vins de Monbazillac.

Un grand millésime 2020 en bio, à déguster jeune ou à garder quelques années, pour les repas de fêtes, mais pas seulement. A déguster avec modération.

Photos Jean-Pierre Stahl.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Ludovic Cagnato et Logan Pennes :