15 Jan

Côté Châteaux spécial Cognac, c’est en janvier sur NoA, la chaîne 100% terroirs de Nouvelle-Aquitaine

 Cognac. Un nom mythique, un nom magique en terre charentaise. Ce terroir de 76 000 hectares a produit 204 millions de bouteilles en 2018, soit une hausse pour la 4e année consécutive de 3% en volume après les 8% de l’an dernier. Entre Pierre Vaudon, petit vigneron-distillateur-bouilleur de cru et les grandes maisons Hennessy et Courvoisier, Côté Châteaux vous dévoile l’univers étonnant de ces vieilles eaux-de-vie ainsi que leur histoire sur NoA en ce mois de janvier.

Pierre Vaudon, vigneron-distillateur et bouilleur de cru à Echallat © JPS

PIERRE VAUDON, L’ART DE LA DISTILLATION

Bienvenue au pays des distillateurs et des bouilleurs de cru. Côté châteaux débute chez Pierre Vaudon, à Echallat. Un domaine qui s’étend sur 60 hectarespartagés entre le terroir de la Grande Champagne et celui des Fins Bois.

Pierre Vaudon nous dépeint les 6 crus qui font Cognac entre la Grande Champagne, la Petite Champagne, les Borderies, Fins Bois, les Bons Bois et les Bois Ordinaires, ainsi que les arômes qui s’en dégagent. Un terroir délicat, tout comme l’opération de double distillation, de double chauffe qui caractérise la production de Cognac. Pierre Vaudon, c’est cette première belle rencontre de ce magazine de 18 minutes.

Portrait en pied du fondateur Richard @ Hennessy dans son uniforme militaire rouge et or (jaune). Tenue d’apparat.

L’histoire de Cognac est aussi intimement liée à des personnages célèbres comme Richard Hennessy, un officier irlandais engagé dans l’armée de Louis XV,  qui a créé la distillerie Hennessy en 1765. Au 17e siècle, pour faire face à la mévente des vins de la région et aux problèmes de transport, les vignerons charentais eurent l’idée de « brûler » leurs vins, c’est à dire de les distiller. Son histoire, ainsi que celle de la Maison Hennessy est contée à travers les visites « de la Vigne au Cognac » proposées par la Maison Hennessy.

La distillerie du Peu de la Maison Hennessy © JPS

« DE LA VIGNE AU COGNAC » CHEZ HENNESSY

Ce leader du Cognac, qui a lui tout seul totalise la moitié de la production de Cognac, nous emmène dans une expérience multi-sensorielle au sein du Chai de la Faïencerie. Vous allez tout connaître de la saga familiale Hennessy de Richard le fondateur à  Maurice Hennessy, son arrière-petit-fils qui va avoir l’idée d’attribuer des étoiles en fonction de la qualité du cognac. Il va ainsi  donner naissance au Cognac Hennessy Trois Étoiles, connu aujourd’hui sous l’appellation VS (Very Special).

En 1817, le Prince de Galles, futur George IV de Grande-Bretagne, grand connaisseur de cognac demanda à Hennessy de créer une eau de vie « very superior old pale » ce qui deviendra le VSOP. Puis fut créé le XO (eXtra Old) en 1870 par Maurice Hennessy, initialement réservée à sa famille et ses amis, devenue une référence internationale pour les cognacs.

Les distillateurs de la Maison Hennessy © JPS

Hennessy offre au visiteur une palette d’expériences à vivre en 4 formules au choix, sans ou avec réservation:  « signature » (18€, 1h30 avec dégusattion du VS et VSOP)), « X.O symbole » (33€, 1h30 avec dégustation du VSOP et du XO), « exception » (70€ 2h, dégusattion XO et Paradis), et cette fameuse « de la vigne au cognac » pour percer les secrets les mieux gardés où après cette visite en images est prévu une visite des vignes, de la distillerie du Peu avec sa dizaine de vieux alambics en cuivre : vous pourrez y apprécier et déguster les différents stades de la coupe, de cette double distillation depuis le brouilli (qui titre à 30°) obtenu lors de la première distillation, puis le coeur lors de la seconde, la tête et la queue étant remélangés au brouilli.

380000 barriques chez Hennessy © JPS

La suite de la visite se poursuit à nouveau sur le site de la Faïencerie où sont élevées ces eux de vie. C’est l’étape du vieillissement en barriques de chêne. Ici comme dans les autres chais de la Maison, on dénombre 380 000 barriques. L‘eau de vie, qui titre au maximum 72%, est mise dans des fûts de chêne neufs. Au cours de cette période, le volume d’alcool baisse pour arriver aux 45° obligatoires pour la commercialisation.

Une immersion au sien du Paradis où sont entreposées les plus vieilles dame-jeannes de la Maison dont la plus ancienne remonte à 1800, une compréhension de l’étape d’assemblage également des différentes eaux de vie selon les années, les cépages et crus mélangés. Le tout se terminant par une fabuleuse dégustation des eaux de vie en élevage, d’Hennessy X.O et de Paradis. (250€ cette fameuse visite)

Tanguy Bougeard et Benoît de Sutter de  la Maison Courvoisier © JPS

COURVOISIER ET SON HISTOIRE INTIMEMENT LIEE A NAPOLEON

Cognac est riche en amateurs et en histoire. Celle de Courvoisier est très certainement l’une des plus étonnante également. Courvoisier, basé à Jarnac, offre également 4 visites à la hauteur des attentes du public de novices ou d’amateurs :  de la visite classique, à la visite premium, en passant par « embouteillez-vous même » et « essence » (un assemblage d’une centaine d’eaux-de-vie de Grande Champagne et Borderies, élaborées depuis le début du XXe siècle.

Le bicorne de Napoléon datant de 1807 chez Courvoisier © JPS

Mais ce qui fait l’attrait de Courvoisier, créé en 1809 près de Paris à Bercy, c’est son histoire commune avec celle de Napoléon 1er. L’Empereur avait visité Courvoisier à Bercy dont la notoriété était déjà très importante en 1811.

Il avait décidé d’offrir à ses hommes qui partaient au combat le soir un verre de vin et le matin un cognac. Par la suite la légende veut qu’il ait emporté avec lui des barriques de Courvoisier sur l’île de Sainte-Hélène, qu’il aurait aussi dégusté avec ses geoliers anglais et l’auraient qualifié de « Napoleon’s Brandy ». Tanguy Bougeard, responsable des visites au château Courvoisier, et Benoît de Sutter, Maitre Distillateur, nous parlent de cette histoire et nous font découvrir l’un des bicorne de Napoléon et l’une de ses redingotes exposées au château Courvoisier à Jarnac.

Basé depuis 1828 à Jarnac, Courvoisier a poursuivi sa belle histoire avec la famille Curlier. Une histoire qui va rejoindre celle de la Tour Eiffel car ce Cognac sera choisi comme Cognac officiel dégusté lors de l’exposition universelle de 1889, d’où Couvoisier va tirer de cette expérience le « Toast de Paris ». La Belle Epoque sera aussi l’occasion de célébrer de nombreuses fêtes et événements avec Courvoisier. Une richesse de l’histoire qui se poursuit au sein du chai et du Paradis où sont encore entreposées des eux-de-ie de 1769 réservées pour le roi d’Angleterre Edouard VII amoureux de la France et de ses cognacs.

 De cet Age d’Or, l’ensemble du monde va s’en imprégner et ces cognacs vont être surtout dégustés à l’étranger. « Aujourd’hui Courvoisier produit 18 millions de bouteilles, dont plus de 99% sont exportés vers les USA, la Grande-Bretagne, la Russie, la Chine et l’Afrique du Sud », selon son PDG patrice Pinet.

Patrick Raguenaud, le président du BNIC, au bar Louise à Cognac © JPS

Notre road-trip en pays cognaçais se poursuit au fameux bar Louise, bar à Cognac, bar à cocktails avec Patrick Raguenaud, le Président du BNIC, le Bureau National Interprofessionnel du Cognac.

Celui-ci nous dépeint la bonne santé du Cognac qui a connu 8% de hausse en volume sur l’exercice précédent et 3% encore en 2018. 204 millions de bouteilles ont été expédiées cette année ; les principaux marchés sont 1° les USA 87,4 millions de bouteilles 2° Singapour 27,2 3° Chine 24,2 4° le Royaume Uni 9,7 et la France 4,6 millions (selon les chiffres réactualisés, pour 2018).

La sommelière Oriane Chambon et le chef Cédric Coulaut, avec Pierre Vaudon © JPS

Enfin, comme à chaque numéro de Côté Châteaux nous vous proposons un association mets et cognacs proposés par Expérience Sur Mesure, avec la chef sommellière Oriane Chambon et le chef Cédric Coulaut, au sein de la maison de cognac de Pierre Vaudon. Un moment exquis et riche en arômes et saveurs.

Côté Châteaux spécial Cognac est à regarder sur NoA :

  • lundi 21 janvier à 20h15 et à 22h30
  • mercredi 23 à 11h15 et à 23h30
  • jeudi 24 à 17h50
  • vendredi 25 à 8h50, puis 20h15 et à 23h25.
  • d’autres diffusions à voir également sur la semaine 5.

Regardez Côté Châteaux n°3 spécial Cognac, réalisé par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot :

14 Jan

Comment fêter son anniversaire de façon originale ? En tonneau, au beau milieu de l’Atlantique…

Bon anniversaire à Jean-Jacques Savin, ce Girondin du Bassin qui fête aujourd’hui ses 72 ans, à bord de son tonneau, se laissant dériver. Il a entamé sa traversée le décembre et déjà parcouru environ 500 kilomètres.

© Jean-Jacques Savin à bord de son tonneau

Bon que ce soit clair ce n’est pas pour éviter des amis qui viendraient à s’incruster  qu’il a pris place à bord de son tonneau, duquel il ne peut pas sortir en ce jour anniversaire.

Non, Jean-Jacques Savin est en passe de réaliser un exploit que peu d’hommes ont réalisé à ce jour. Se laisser dériver sciemment pour rejoindre les Caraïbes sans doute dans quelques mois.

Nous lui souhaitons en tout cas un joyeux anniversaire, là où il est, avec ce foie gras et un petit verre de vin qu’il a emportés avec lui. A Jean-Jacques, on lui tire notre chapeau et surtout n’hésitez pas à chanter à tue-tête, pas de souci de voisins mal embouchés. On pense bien fort à vous.

Voici ce qu’il a publié hier  sur sa page TESA :

« 18ème journée – Dimanche 13 Janvier 2019 :

Je me traîne vers le Nord, accompagné par un temps pluvieux. Il m’est donc impossible de monter à la passerelle, avec une houle de 2 mètres.

La capsule (tonneau) accélère pour partir en surf, puis se couche à 25° sur le côté, ensuite il pivote pour se coucher autant sur l’autre côté et finalement se redresse pour reprendre une série de vagues dans le bon sens. Là, une grande vague arrive et c’est reparti pour de nouveaux pas de danse et j’apprécie d’être dans mon siège baquet face au hublot où sur la crête je domine l’horizon.

Sur le lit, je me ceinture afin de ne pas être éjecter et mon sommeil est bercé, ce qui fait que j’accepte très bien cette situation.

Certains doivent se poser la question des déchets :
Avant d’embarqué, j’avais fait un tri au préalable : tous les cartons d’emballage sont restés à terre.
Tous mes déchets (emballages, sachets alimentaires, revues plastifiées, etc…) sont soigneusement pliés, pressés et déposés à l’intérieur d’une nourrice vide d’eau et seront triés et recyclés à mon arrivée.
J’ai 5 bidons de 10 litres d’eau complétés par mon dessalinisateur à main, je vous détaillerai cet appareil dans un prochain compte-rendu.
Pour éviter encore trop de déchets, j’ai transvasé 10 bouteilles bio d’huile d’olive dans un bidon de 5 litres (d’où le pompage). Ce bidon, une fois vidé, sera rempli d’eau pour ballaster l’équilibre du tonneau.

Concernant ma santé et mon moral, tout va bien, mes doigts se remettent de leur mésaventure, ils restent un peu bleu mais les bains de mer tous les jours les soignent. »

11 Jan

Guillaume Deglise : un nouveau challenge pour l’ancien directeur de Vinexpo, à la tête de la Maison Albert Bichot

C’est un nouveau départ. Un rebond pour l’ancien directeur général de Vinexpo. Guillaume Deglise prend la direction générale de la Maison Albert Bichot à Beaune.

© Guillaume Deglise, le nouveau DG de la Maison Albert Bichot

Guillaume Deglise a retrouvé une nouvelle chapelle : la maison Albert Bichot, une grande maison de Bourgogne, familiale fondée en 1831. Albert Bichot, ce sont 105 hectares de vignes, réparties sur 6 domaines dans les plus belles appellations de Bourgogne, mais également une expertise en tant que négociant-vivificateur et éleveur. Guillaume Deglise succède ainsi à Benoit de Charrette, qui dirigeait cette Maison depuis 27 ans, aux côtés d’Albéric Bichot président du Directoire.

C’est une chance d’intégrer la Maison Albert Bichot, au moment où l’entreprise connaît une croissance dynamique de ses activités opérationnelles et commerciales. Je suis impatient de relever de nouveaux défis aux côtés des équipes de la Maison », Guillaume Deglise.

Originaire de Lorraine, Guillaume Deglise revient sur des terres bourguignonnes qui ne lui sont pas étrangères; en effet, il a fait ses premières armes là-bas, diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce de Dijon. Sa première partie de carrière était effervescente, en Champagne, chez Bollinger puis Laurent-Perrier.

Guillaume Deglise s’est fait une stature internationale à la tête de Vinexpo en tant que directeur général de 2013 à 2018, réussissant un virage plus moderne pour ce salon mondial du vin et des spiritueux, dont la création par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux remonte à 1981 et qui manquait commençait à manquer de souffle.

Guillaume Deglise, DG de Vinexpo, de 2013 à 2018 © Jean-Pierre Stahl

Il a su impulser un nouvel élan, avec des rencontres plus professionnelles, remodeler le salon de Bordeaux, booster celui de Hong-Kong et mettre en place Tokyo, New-York, et Vinexpo Expoler qui sillonne les grandes régions viticoles mondiales. Lors du dernier Vinexpo 2017, il avait avec ses équipes tiré les enseignements (notamment face à la canicule) en avançant la date du prochain salon au mois de mai (le prochain est prévu à Bordeaux du 13 au 16 mai ), en créant un deuxième salon en France à Paris (en alternance avec celui de Bordeaux) en janvier 2020 pour contrer ProWein en Allemagne. ProWein, cet ogre allemand qui continue à attirer toujours de plus en plus de monde, 60 000 visiteurs l’an dernier, alors que Vinexpo a vu sa fréquentation s’effriter quelque peu à 40 000 visiteurs lors de l’édition 2017.

Pour Alberic Bichot : « en ce début d’année 2019, nous écrivons un nouveau chapitre pour notre entreprise. Je rends hommage à Benoît de Charrette avec lequel j’ai formé un tandem efficace et complice pendant toutes ces années.Je me réjouis d’accueillir Guillaume Deglise dans notre maison familiale. Sa vision internationale sera essentielle pour la poursuite du développement de l’entreprise. »

Félicitations à Guillaume Deglise pour ce nouveau défi qu’il va sans nul doute réussir à relever et comme on dit « good luck ».

08 Jan

La mobilisation de parents d’élèves contre le projet de collège en face de vignes pourrait infléchir la décision du Conseil Départemental

C’est une affaire qui commence à faire du bruit. Le projet de collège à Parempuyre qui devrait s’implanter en face d’un domaine viticole pourrait être revu. Une délégation a été reçue au Conseil Départemental qui a écouté leurs craintes, par ailleurs le député Benoït Simian prône une autre solution.

 Ludovic Coutant et Jean-Alain Charrier, deux parents d’élèves, qui ont souhaité créer un collectif contre le projet de collège en face de vignes © JPS

Ils sont 4 à avoir été reçus ce mardi au Conseil Départemental de la Gironde. Une délégation de 4 seulement mais avec derrière eux beaucoup de voix qui s’élèvent et notamment à travers une pétition en ligne qui a déjà recueilli plus de 72000 signatures.

A sa tête Ludovic Coutant et Jean-Alain Charrier, deux parents d’élèves,  que Côté Châteaux avait déjà rencontrés en septembre dernier. A l’époque ce n’était que les prémices de ce mouvement et du collectif qu’ils venaient de créer.

Pour nous, c’est impossible de laisser passer une telle décision qui est à nos yeux irresponsable, à la connaissance de tous les problèmes de pesticides et les problèmes que peuvent causer les pesticides sur la santé de nos enfants », Ludovic Coutant.

Le collège actuel de Parempuyre pourrait être étendu © JPS

En cause, le fait que le collège de Parempuyre doivent absorber 150 élèves supplémentaires du secteur, ce qui nécessiterait vu l’exiguïté des locaux actuels de nouveaux aménagements, la construction de ce nouveau collège ou encore une solution toute autre la construction d’un collège plus petit sur une autre commune à l’entrée du Médoc.

Jusqu’à présent la solution retenue par la Maire de la Commune Béatrice de François en concertation avec le Département était celle de la construction d’un plus grand collège :

Madame le Maire de Parempuyre, Béatrice de François © JPS

« Concernant la proximité des vignes, je ne vais pas dire le contraire, il est en face des vignes, mais par rapport à l’entrée actuelle du collège, il n’est à même pas 500 mètres… », selon Béatrice de François.« Ce qu’il faut savoir, c’est que le château est aujourd’hui en raisonné, nous avons 4 ans pour travailler, pour regarder comment on peut faire, nous avons aussi cet arrêté préfectoral qui est très strict sur les façons d’épandre et les produits à épandre, et puis quelque part j’espère que le gouvernement va interdire certains produits, ce qui aidera aussi les communes viticoles comme Parempuyre à avoir des équipements scolaires, sportifs qui soient le plus « sécure » possible ». De même Christine Bost, vice-présidente du Conseil Départemental disait que le problème n’était pas tant le collège mais ce qu’il faut c’est aider les agriculteurs ou viticulteurs à transformer leurs pratiques. » Les analyses de poussières aspirées dans ces 2 habitations ont révélé la présence de 8 et 18 pesticides (salon et garage). Une analyse réalisée pour l’Oeil du 20 Heures sur France 2 qui pourrait être discutée par de brillants avocats mais qui laisse tout de même à réfléchir…

Cette mobilisation des parents, accompagnés de Sylvie Pérez de « Préservons notre Paysage Urbain » et Sylvie Nony de l’association « Alerte Pesticides Haute-Gironde » semble avoir porté ses fruits ce mardi. L’hypothèse d’étendre le collège actuel semble se faire jour… Seul un gymnase serait construit en face des vignes.

« Nous n’avons pas d’alternative, nous n’avons pas d’autre foncier sur la commune de 18000 à 20000 m2, d’un seul tenant, qui nous permet de construire l’ensemble des équipements dédiés à l’enseignement dans un collège, » selon Christine Bost, vice-présidente du Conseil Départemental.

Le Député de la Circonscription Benoït Simian regrette de ne pas avoir été associé à la réflexion, il propose de créer un autre collège plus petit ailleurs :« on pourrait garder ce collège là et en créer un autre à 400 ou 500 élèves sur les communes voisines, soit Macau, soit Ludon, qui permettrait de regrouper les collègiens du Pian, Ludon et Macau… »

La délégation reçue ce mardi au Conseil Départemental © France 3 Aquitaine

En tout cas le Conseil Départemental va étudier la proposition des parents de trouver une solution autour de l’aménagement ou extansion de l’actuel collège. Le collectif a pour sa part prévu une réunion publique d’information le 18 janvier prochain.

07 Jan

Côté châteaux en Castillon…silence, ça tourne !

C’est un nouvel épisode de « Côté Châteaux », l’émission sur les terroirs de Nouvelle-Aquitaine, qui a été tourné ce jour en Castillon, Côtes de Bordeaux. Ce 4e numéro sera diffusé en février. En attendant, le numéro 3 sur le vignoble de Cognac arrive très bientôt sur NoA…

Tout commence non loin de la bataille de Castillon, au château la Brande © L.A.

C’est un peu le teasing, histoire de vous mettre l’eau ou le vin à la bouche. Le number 4 oder Nummer Vier is coming soon, but va falloir patienter jusqu’en février.

Avec Sébastien Delalot et votre serviteur, nous sommes allés sur les coteaux de Castillon en Côtes de Bordeaux faire un focus sur cette belle appellation au terroir remarquable, non loin de Saint-Emilion plus connu.

Jean-Pierre Stahl, Yann et Karl Todeschini, Sébastien Delalot © L.A.

L’émission va débuter à deux pas du champs de bataille, au château la Brande à Belvès-de-Castillon, où sont rejouées chaque année les reconstitutions de la Bataille de Castillon remportée par les Français sur les Anglais en 1453, dans le vignoble des frères Todeschini, Karl et Yann. Ceux-ci vous dévoileront tout de leur histoire familiale et de leurs racines profondément ancrées sur ce terroir, expliqueront leur choix du bio, la taille de la vigne et leur travail au chai.

Au passage, puisque nous parlerons taille de la vigne, un reportage sur l’initiative de Philippe Carille, qui utilise au château Poupille ses sarments comme bois de chauffage pour chauffer sa maison et son domaine, sera mis en avant.

Christine et Stéphane Derenoncourt au Domaine de l’A© JPS

Non loin de là, le tournage se poursuit au Domaine de l’A, dans l’antre de Stéphane et Christine Derenoncourt. C’est l’une des figures de l’appellation, qui s’est faite toute seule, comme le raconte le livre Wine On Tour.

Stéphane Derenoncourt, l’un des consultants les plus courus de la planète vin © JPS

Outre sa casquette de vigneron et ce domaine qu’il a acheté avec Christine en 1999, aujourd’hui il conseille pas loin de 140 domaines dans le monde (75 à Bordeaux) avec une équipe de 20 personnes au sein de Derenoncourt Consulting.

Il nous parlera de sa passion pour magnifier le terroir, révéler ce qui fait l’identité d’un vin.

Au château de Pitray avec Jean de Boigne © L.A.

L’histoire avec un grand H sera contée également au château de Pitray, avec Jean de Boigne. Un Comte à la tête de l’un des plus beaux ou le plus bel édifice même de l’appellation: le château de Pitray qui totalise 600 ans d’histoire. Un château où on a toujours cultivé le raisin et qui produit aujourd’hui plus de 400000 bouteilles.

Les déjeuners créateurs d’accords » organisés une fois par mois dans un château de Castillon © JPS

Castillon, c’est aussi de belles initiatives pour mieux faire connaître l’appellation comme « j’irai déguster chez vous », une opération où un couple de vignerons vient à domicile parler de leur savoir-faire en terre castillonnaise. Et ce sont également « les déjeuners créateurs d’accords » organisés une fois par mois dans un château de l’appellation avec le chef Jean-Christophe Loste. Un déjeuner organisé cette fois-ci au château Lescaneaut chez Malika et Pascal Boueix, également producteurs de vins de Castillon.

Voilà en substance ce qui vous attend en février, il va falloir patienter un peu, mais réjouissez-vous car le numéro 3 de Côté Châteaux sur Cognac arrive dès la mi-janvier, je vais tout vous raconter d’ici peu.

DIFFUSIONS SUR NOA : 

  • lundi 11 février à 20h15 et 22h30,
  • le 13 à 11h15, et 23h15,
  • le 14 à 18h,
  • le 15 à 17h30, 20h15,
  • le 16 à 0h30, 4h du mat, et 9H45,
  • le 18 à 19h30,
  • le 20 à 11h30…

NoA c’est la chaîne de France 3 Nouvelle Aquitaine (339 sur box orange, 455 Sfr, 326 Free et 337 Bouygues).

Regardez Côté Châteaux N°4 sur Castillon en Côtes de Bordeaux réalisé par Jean-Pierre Stahl avec Sébastien Delalot : 

04 Jan

10ème route des Vins en Chine pour les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac

10 ans que cela dure… Fin 2018, les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac ont effectué leur route des vins en Chine, mais cette fois-ci  ils se sont concentrés sur trois villes secondaires, à l’est de la Chine, en bord de mer : Xiamen, Hangzhou et Dalian.

OBJECTIFS XIAMEN, HANGZHOU ET DALIAN

A force, ils vont parler couramment le mandarin… Après avoir sillonné de nombreuses villes en Chine, comme Pékin, Shanghai,  les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac ont voulu travailler d’autres régions et ainsi  développer des relations avec des villes tout aussi importantes:

  • Xiamen, centre touristique très attractif, 5e ville pour la consommation de vins et spiritueux derrière Shanghai, Beijing, Shenzhen et Guangzhou.
  • Hangzhou, siège d’Alibaba, représente 1/3 de la consommation nationale de vin, une conso qui augmente de plus de 80% chaque année.
  • Dalian: 3e port le plus important de Chine ; ses ventes annuelles de vin atteignent 1 milliard de RMB, ce qui les maintient parmi les dix meilleures de Chine.

L’ECOLE DU VIN DE BORDEAUX EN FORMATION SERREE

  • 150 personnes ont assisté dans chaque ville citée à une masterclass animée par Noel QI, formateur, auteur, journaliste et oenologue, accrédité à l’école du vin de Bordeaux.
  • 6 vins présentés par une délégation de viticulteurs et négociants suivis d’une dégustation de deux thés de Pu’Er préparés par une master of tea, lors d’une cérémonie traditionnelle. (Les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac et les thés de Pu’Er sont jumelés depuis 2012 et célèbrent régulièrement leurs liens et leurs similarités. Fin 2016, une exposition sur les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac a été inaugurée dans un espace de 300m² au sein du musée national des thés de Pu’Er. En deux ans, plus de 220 000 visiteurs ont pu découvrir l’élaboration et la culture des vins de la rive droite de Bordeaux au sein de ce centre culturel situé au coeur du Yunnan.

UNE DELEGATION DE SAINT-EMILION SUR PLACE

  •  Une trentaine de distributeurs et d’importateurs présentaient leurs vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac à plus de 250 professionnels dans chaque ville.
  •  500 personnes ont été formées en 3 jours, 750 qui ont pu échanger lors de la dégustation entre professionnels et 25 journalistes ont rencontré la délégation.

Avec Vins de Saint-Emilion.

03 Jan

La formule « j’irai déguster chez vous » des Vins de Castillon s’exporte en Bretagne

Elle ne cesse de plaire et de faire des petits. Après Paris, Bordeaux et Lille, l’opération « j’irai déguster chez vous » lancée en 2016 par l’appellation Castillon Côtes de Bordeaux va être organisée à Rennes les 8 et 9 février. Le concept est original: invitez des amis et deux vignerons des Côtes de Castillon viendront vous parler de l’appellation et faire déguster leur production… le tout chez vous !

Florence Lavau du château Tuque Bel-Air et Yann Todeschini de La Brande lors de l’édition 2018 © JPS

DANS 4 GRANDES METROPOLES

Les vendredi 8 et samedi 9, ce sera la 8e édition, et pas n’importe où chez les Bretons à Rennes. Après Paris, Bordeaux et Lille, « J’irai déguster chez vous » va tester un nouveau terrain de jeu : le pays des crêpes et du cidre, mais pas que…

Il y a même un concours de photos à poster sur Instagram pour gagner un wee-end dans un château en Castillon © JPS

Lancé par l’appellation Castillon Côtes de Bordeaux en 2016, cette formule a connu un immense succès. Le concept est des plus orignaux : de vrais vignerons viennent faire déguster leurs vins gratuitement à la maison. Une expérience unique à vivre en famille ou entre amis, avec un point commun un esprit d’échanges et de partage.

Cette opération se déroule le temps d’un week-end, avec des sessions le vendredi soir, le samedi midi et le samedi soir, des vignerons viendront gratuitement au domicile des amateurs rennais. Pour participer rien de plus simple : inviter ses amis (8 personnes minimum) et s’inscrire en sélectionnant son duo de vignerons sur www.jiraidegusterchezvous.com.

Les retours sont très positifs : Marie, étudiante parisienne de 26 ans, n’a pas boudé son plaisir : « Après avoir réservé mon duo de vignerons sur le site, j’ai invité une dizaine d’amis chez moi. Ils n’en revenaient pas de voir d’authentiques vignerons nous servir leur production tout en répondant à la moindre de nos interrogations ! ». Catherine a participé à la dernière édition à Bordeaux, et a réuni ses proches : « Un immense merci à Elisabeth et Jérôme, ils sont formidables, passionnés et passionnants. Ils nous ont appris tellement de choses, j’adore le concept ! Nous avons passé une soirée formidable ».

Céline Loste Lydoire, à la tête du château Bellevue à Belvès de Castillon est l’une des vigneronnes très prisée de « J’irai déguster chez vous », ici à Bordeaux en 2017 © Jean-Pierre Stahl

Alors au choix vous pourrez avoir chez vous à Rennes : des vignerons audacieux, gourmands, globetrotteurs, têtus, sportifs, passionnés d’histoire ou de voitures, cuisiniers…ça ne manque pas en Castillon Côtes de Bordeaux.

PLUS DE 5000 AMATEURS RENCONTRES LORS DE 240 DEGUSTATIONS

« J’irai déguster chez vous » enregistre un succès dont les chiffres enregistrés par les organisateurs sont remarquables :

  • 5 077 amateurs rencontrés lors des dégustations
  • 240 dégustations chez les particuliers,
  • plus de 26 000 visites sur le site internet et 1,2 millions de vues sur les réseaux sociaux !
  • Le 15 novembre dernier, l’événement a d’ailleurs remporté le premier prix des Trophées de la Com. Sud-Ouest à Bordeaux dans la catégorie « Evénementiel / Relations publiques ».

Rennes sera donc la 4e métropole à accueillir les vignerons de Castillon;  « nous avons choisi Rennes car c’est une ville dynamique et attractive, avec une population jeune, et surtout des consommateurs de vins chaleureux et conviviaux à l’image de l’appellation » explique Maïwenn Brabant, directrice des Castillon Côtes de Bordeaux.  Autre rendez-vous à Paris pour la 4ème année consécutive vendredi 12 et samedi 13 avril, et à Bordeaux vendredi 6 et samedi 7 décembre.

01 Jan

Artcurial termine l’année 2018 par un feu d’artifice d’enchères de grandes bouteilles

Le département Vins fins & Spiritueux d’Artcurial a clôturé l’année 2018 par une exceptionnelle session de 3 jours de ventes, les 18,19 et 20 décembre. Composée de 1555 lots, ces enchères dépassent largement  l’estimation à 2 242 651 €…

2 556 622 $ avec 70% de lots vendus. Une collection de près de 80 grands crus prestigieux provenant de la cave d’un amateur ouvrait ces 3 journées de vente. Elle a ainsi enregistré les plus hauts prix à l’image de 6 bouteilles de Romanée Conti 2007 (lot 17) adjugées 78 864 € / 89 904 $ frais inclus et d’un jéroboam Romanée Conti 2004 (lot 16) vendu 60 264 € / 68 700 $, doublant chacun leur estimation.

« Nous finissons l’année sur une note très positive. La vente des vins de Bordeaux a été très dynamique notamment pour les 1ers crus classés et Pétrus dans les millésimes 2000 et plus jeunes. Quant aux vins de Bourgogne, leur côte est forte et ne cesse de monter pour les vins du domaine de la Romanée Conti. » Laurie Matheson et Luc Dabadie, spécialistes Département Vins fins & Spiritueux, Artcurial.

30 Déc

Bonne Année 2019 à tous : amateurs, connaisseurs et collectionneurs de vin et de pépites

Côté Châteaux vous souhaite de passer un joyeux réveillon et une bonne année 2019, en famille et/ou entre amis. Sans oublier de déguster les vins qu’il vous plaira, il y en a tellement de bons sur la planète Bordeaux et même ailleurs. 

Et si nous parlions vin jaune pour ce réveillon ? ® Michel Bouilliez

En cette fin d’année où le mouvement des gilets jaunes a occupé l’actualité, quels sont ceux qui pour être raccord ont pensé au vin…jaune ! Un vin qui rassemblerait tout le monde au final, les occupants des rond-points, les cavistes qui n’ont pas fait d’affaire les samedis, et autres amateurs de vin.

Car ce vin jaune est finalement le roi des vins. Alors je sais, ce n’est pas bien de faire en ce moment des métaphores avec les monarques, mais si on dit que c’est le roi c’est parce qu’il est élevé 6 ans et trois mois en barrique dans le Jura, qu’au final au terme de l’élevage il ne demeure que 62 centilitres sur un litre à la base (la bouteille est spécifique et s’appelle le clavelin), avec cette fameuse taxe ou la part des anges qui s’évapore dans la nature… Mais qu’est ce que c’est bon. Voilà un nouveau symbole qui peut faire l’unanimité le vin jaune, bon sang !

Allez trêve de plaisanterie, que vous soyez nanti, ou petit, propriétaire de domaine, négociant, caviste, ou petites mains de la vigne, connaisseur ou amateur de vin, Côté Châteaux vous souhaite indifféremment de passer un agréable réveillon en cette fin d’année 2018. Puisse 2019 ramener davantage de sérénité, une plus grande justice en ce bas monde et davantage d’équité. Surtout que la valeur travail soit mise sur un pied d’estale et reconnue, que les efforts soient récompensés à leur juste valeur, que l’Homme soit au centre du jeu et au coeur des préoccupations de tous. Que tous puissent regarder l’échelle sociale, en se disant moi-aussi je pourrai la gravir… Car finalement le vin jaune, vu le travail dans cette bouteille, n’est pas si cher que cela, accessible tant en arômes de fruits secs, de noix et de sous-bois, qu’en prix…pour tous. A partir de 15-20 euros dans les supermarchés, mais comptez plutôt 30 auprès des vignerons indépendants ou chez les cavistes. Et si on le rapporte au nombre d’années : 5 euros par an…

Pour les passionnés, je leur conseille de vivre ces journées portes ouvertes les 2 et 3 février prochains et la fameuse Percée du Vin Jaune qui aura lieu le dimanche 3 février cette année à Poligny, capitale aussi du Comté…jaune lui aussi. Carpe Diem mais pas trop d’excès, attention à l’abus d’alcool…hips.

Bonne année à tous, santé, bonheur, réussite et prospérité.

28 Déc

L’image du jour : Jean-Jacques Savin « tout va bien »

A bord de son tonneau, Jean-Jacques Savin est en passe de devenir un héros. Il compte traverser l’Atlantique dans cet espace réduit de 6m2. Son exploit est très suivi sur internet et dans les journaux.

Jean-Jacques Savin à bord de son tonneau

Parti le 26 décembre du sud de l île de Hierro, le septuagénaire d’Arès en Gironde a pu communiquer, au démarrage, avec pas mal de médias et a envoyé ce message le 27 décembre :

« Bonjour à tous et à toutes !
Aujourd’hui tout va bien
Position avec coordonnées GPS : ll=27.54615,-18.23749″

Depuis il se laisse porter au gré des courants et s’apprête à fêter seul le réveillon de Nouvel An avec du foie gras et du Sauternes.

Je ne ferai pas preuve d’originalité en relayant combien cet exploit est salué par l’ensemble des réseaux sociaux… Toutefois si dans son tonneau il est bel et bien connecté, je lui dis que Côté Châteaux est tout aussi admiratif et lui souhaite de réussir. Bonne année 2019 Jean-Jacques, on vous envoie nos meilleurs voeux de bonheur et de réussite.