France 3 Aquitaine, partenaire du marathon du Médoc, sera en immersion totale dans cette 30e édition du Matrathon du Médoc. Fabrice Bidault et Jean-Michel Litvine vous feront vivre l’événement de l’intérieur.
Un dispositif au coeur de la manifestation est mis en place pour vivre la course comme si on y était !
Dès vendredi 12 septembre, les équipes de France 3 Aquitaine seront sur place pour filmer les préparatifs. A 19H dans le journal régional, Fabrice Bidault interviendra dans l’édition, en direct de Pauillac.
Samedi 13 septembre, de 8H30 à 16H30, sur le site internet de France 3 Aquitaine, la course pourra être vécue en direct, au milieu des participants. Fabrice Bidault, rédacteur en chef de la locale de France 3 Périgords, et surtout en tant que marathonien, participera à la course aux couleurs de France 3, en étant filmé en continu par Jean-Michel Litvine, journaliste reporter d’images, en moto. Au coeur de l’événement, les images de la course seront ponctuées d’interviews et de commentaires. Une captation d’ensemble de l’événement alimentera également en images la retransmission sur le site de France 3 Aquitaine. Samedi 13 septembre, à 12H, l’édition du 12/13 sera largement consacrée au marathon, en direct de Pauillac également.
Des vendanges spectaculaires, juste avant le lever du jour, à la fraîcheur du matin. Les machines à vendanger s’activent en Bergerac dans un balais encore nocturne.
Le jour n’est pas encore levé…des phares des machines à vendanger percent cette fin de nuit dans le Bergeracois. Avec ces températures chaudes de l’après-midi, c’est « à la fraîche » au petit matin qu’il faut vendanger.
La machine s’attaque à une petite parcelle de sauvignon blanc plantée il y a cinq ans, sous le regard attentif du maître de chai.
« Comme c’est une jeune plante, il faut choisir le bon battement, ne pas trop taper les bois de taille… »
Ces vendanges ont 10 jours d’avance par rapport à l’an passé, du fait du retour du soleil et de la chaleur.
« En retour aromatique, c’est très intéressant, très riche avec une bonne acidité et une bonne fraîcheur » selon l’oenologue consultant du domaine. Il s’est déplacé sur la domaine pour mieux juger sur place car « la machine n’arrive encore pas à retranscrire la capacité aromatique de ces raisins »
Regardez le reportage de Bruno Ardouin et Pascal Tinon
En Bourgogne, la tradition, ça a du bon ! Une vingtaine de viticulteurs du village de Gevrey-Chambertin se sont mobilisés pour empêcher le démontage de 2 panneaux viticoles. Car ils font partie du patrimoine !
Après les raisins, voici les panneaux de la colère. Ce mardi matin, les employés communaux de Gevrey-Chambertin en Côte-d’Or devaient procéder au démontage de deux panneaux viticoles qui bornent le plus grand cru de la commune : « Chambertin – Clos de Bèze ». Mais une vingtaine de viticulteurs du village les en ont empêchés.
Pour ces vignerons, ces panneaux sont informatifs et beaucoup de touristes viennent se prendre en photo devant. Certes, ils ne sont plus très esthétiques mais ils y sont attachés. Situés sur la route des Grands Crus, on y voit « Ici commence et Ici finit le chambertin ».
Mais si ce grand nettoyage se déroule dans la Côte viticole, c’est pour harmoniser celle-ci dans le cadre de la candidature au patrimoine de l’Unesco des Climats de Bourgogne. C’est donc une injonction de la Préfecture qui donne jusqu’au 15 septembre pour réaliser ces travaux. Plusieurs autres villages ont déjà vu leur panneaux déboulonnés. Y compris à… Gevrey, où 3 autres panneaux ont été arrachés. On pouvait y lire : « Gevrey vous invite au plaisir ».
Aubert de Villaine, qui préside la candidature des Climats, était également sur place ce matin. Il regrette que ces opérations se déroulent en pleine vendanges, il n’est pas contre remplacer ce pan culturel par des panneaux plus modernes, mais explique qu’il faut harmoniser le paysage. Le maire de Gevrey assure de son coté que ces deux panneaux seraient tout de même enlevés prochainement.
Christophe Tarrisse – France 3 Bourgogne
Regardez le reportage de Maryline Barate et Romain Liboz de France 3 Bourgogne
Intervenants: -Philippe Drouhin (Président de l’Organisme de la Défense des Grands Crus de Gevrey-Chambertin) -Aubert de Villaine (Président de la candidature des Climats de Bourgogne à l’Unesco)
C’est parti pour les foires aux vins et le manège devant les rayons de supermarchés. Lecture attentive de catalogues, de guides, avec parfois les téléphones portables vissés à l’oreille: conseil à un ami ou 50-50…Non c’est plutôt 71 % qui avouent ne pas s’y connaître selon Terre de Vins. D’où les conseils avisés des « sommeliers », cavistes et des journalistes spécialisés. Si les hypermarchés sont sur le pont pour conseiller les clients perdus, les cavistes ne sont pas en reste.
Les foires aux vins, c’est un peu comme l’angoisse de la page blanche pour l’écrivain…Pour le consommateur, difficile de s’y retrouver parmi l’offre pléthorique de vins, de cépages, d’appellations et de régions viticoles. Le client est aussi angoissé devant son caddy que l’écrivain devant son poème. Osons la métaphore, certes il ne subira pas les foudres de ses lecteurs (quoiqu’il y aura bien les lecteurs d’étiquettes) mais les critiques de ses amis avec lesquelles il aura ouvert une bouteille dénichée en foire aux vins: « pas terrible ! », « tu l’as achetée où ? », « pas mauvais, mais manque de longueur en bouche »…bref la douche si le choix n’est pas bon ! D’où le réflexe de bon nombre d’acheter des vins chers ou des grands crus classés, ce qui est généralement gage d’une certaine qualité (mais pas toujours) alors que certains petits vins peuvent se révéler être de véritables petites pépites.
Le constat est sévère, c’est Terre de Vins qui l’a sorti dans son numéro spécial la semaine dernière: « 71% des Français ne s’y connaissent pas » en vin. 43% « pas du tout », contre 3% disant s’y connaître « beaucoup » et 26% « assez ». 43% des cadres et professions libérales disent connaître le vin, contre seulement 30% des professions intermédiaires, 20% des employés et 16% des ouvriers (selon Viavoice pour Terre de Vins).
Ce matin au lancement de la foire aux vins d’Auchan Bordeaux-Lac, les avis divergeaient: Micheline de Bordeaux nous certifie qu’elle n’est « pas du tout perdue », qu’elle « connaît les étiquettes » car elle a « fait un petit peu des cours d’oenologie et a « travaillé dans le milieu du vin ». Un peu plus, loin un client nous confie « bon connaisseur, je sais pas mais j’aime le bon vin avec les bonnes choses car on mange de bonnes choses sur la région de Bordeaux, tout ce qui est fromages, viandes rouges, on a les bons vins qui vont avec. »
« Je ne bois pas beaucoup de vin, mais quand j’ouvre une bouteille j’aime qu’elle soit bonne, et de ce fait j’aime les vins assez charpentés qui ont une belle couleur de telle manière que quand on les verse dans des jolis verres, ça met en valeur le vin ! C’est pour le plaisir. « , nous confie Gérard d’Artigues-près-Bordeaux. Toutefois, il avoue que c’est trop vaste pour être connaisseur, » j’ai une petite idée mais c’est vraiment humble par rapport à tout ce que l’on peut voir ici. »
Pour David de Villenave d’Ornon: « j’ai eu le catalogue en arrivant, je vais regarder, Monsieur m’a bien conseillé, je vais voir si il y a de bonnes affaires. Je suis un petit amateur. Je fonctionne surtout aux coups de coeur, aux notations, aux vins médaillés, je suis rarement déçu. »
Durant ces quinze jours à Bordeaux-Lac, ce sont ainsi 50 000 bouteilles qui seront mises en rayons, 600 références que le consommateur pourra étudier tranquillement parmi les 64 pages du catalogue chez lui ou en rayons. Avec l’aide des conseillers, mais aussi en téléphonant à un ami pour se faire confirmer une information, ou en comparant les notes et critiques des hebdomadaires et de la presse spécialisée. Dans les rayons des supermarchés, 44% des linéaires sont occupés par les vins de Bordeaux durant ces foires aux vins.
Pour Virginie Thibault-De Paz, chef du rayon liquides d’Auchan:« Même si c’est un achat plaisir, par manque de connaissances, on peut passer à côté de petits vins qui sont très bons, donc ces conseillers qui ont eu des formations vont pouvoir transmettre leur savoir par rapport aux demandes du clients. »Effectivement, c’est compliqué, mais chaque AOC a un terroir différent, et ce terroir va apporter des arômes différents. Pour moi, il n’y en a pas trop. Par exemple, on peut s’y retrouver aujourd’hui plus facilement dans les Côtes de Bordeaux, on a allégé et après on peut aller rechercher des spécificités entre Blaye, Cadillac, Castillon, Francs. »
Certains cavistes viennent de recevoir leurs caisses car eux aussi réalisent à leur niveau leur propre foire aux vins, un peu plus tard. A la Maison Désiré à Bordeaux, c’est l’effervescence. On commence à remplir les rayonnages. Cette année en prime, une recrue de poids est venue gonfler les effectifs: Guillemette de Castelbajac, tout juste diplômée d’un Magister Sommelier de Worldsom.
Nicolas Désiré qui a repris l’affaire fondée par son père Alain Désiré en 1992, reconnaît l’utilité des petits cavistes:« il y a une majorité de clients qui nous disent: « il me me faut du vin, aidez-moi, conseillez moi », la plupart du temps ils nous font confiance ». »Parfois le client a une idée bien précise, on lui pose des questions, pour quel événement; c’est tellement compliqué suivant les appellations et les millésimes, on passe du temps avec le client pour le conseiller au mieux, c’est notre métier de caviste. »Il y a de plus en plus d’apéritifs aux vins, il est nécessaire d’aiguiller le client. »
On l’aura compris, cette période des foires aux vins est un moment où il ne faut pas se louper: et pour l’hypermarché qui va réaliser 10% de son chiffre d’affaire annuel en vins et champagnes, et pour le petit consommateur, une fois bien conseillé et éclairé, qui va refaire les niveaux…de sa cave !
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Didier Bonnet
C’est le grand coup d’envoi des foires aux vins dans les plus gros hypermarchés et supermarchés…Sur internet quelques-uns avaient déjà ouvert le bal, ainsi que quelques enseignes, mais la guerre de la grande distribution démarre vraiment…cette semaine. Ne vous emballez pas, fixez vous un budget, étudiez les avis pour dénicher les petites perles en 2011 et 2012.
C’est toujours la course à l’échalotte…Qui commencera le premier…En tout cas, ça ne fait jamais changer Leclerc qui ferme toujours cette route des vins et termine toujours en dernier avec la voiture balai. Sans doute qu’il s’y retrouve également. Les grosses machines comme Géant, Auchan, Carrefour sont déjà dans les starting-blocs, certains qui affichaient une ouverture en milieu de semaine étaient déjà installés hier, c’est dire les enjeux et la guerre qui se jouent entre eux. Grande distribution , hard discounters, et magasins franchisés vont désormais se déchirer la clientèle et inonder nos boîtes aux lettres de petits fascicules et de gros catalogues.
Remarquez, mieux vaut étudier ces catalogues à votre disposition, avant de partir avec la fleur au bout du caddy, car dans cette jungle, pas facile de s’y retrouver. Les coups de coeur sont en général de bons indicateurs, après recoupez l’information avec des vendeurs « sommeliers » dans les enseignes et surtout, surtout n’hésitez pas à lire les différents articles des critiques et confrères en bas à gauche (sur Côté Châteaux) sur les bons plans ou bonnes affaires. Vous pouvez aussi vous référer aux guides qui sortent généralement une semaine ou deux avant le début des foires aux vins et que vous retrouvez aussi dans les rayons des supermarchés. Car comme le rappelait encore cette semaine Terre de Vins: 71% des Français avouent ne pas s’y connaître…
Le prix moyen d’une bouteille dans ces foires aux vins est bien plus important que le reste de l’année : environ 8 euros contre 3 euros en moyenne. Les enseignes n’hésitent pas à baisser leurs marges et achètent de gros volumes, ce qui permet d’avoir le meilleur prix. Entre elles elles s’observent, se marquent à la culotte et se réalignent les unes sur les autres, pour le plus grand bien du consommateur.
Pour quelques privilégiés ou plutôt des clients qui ont déjà acheté chez elles, il y a aussi les soirées avant-premières ou inaugurales qui permettent de mettre la main sur quelques flacons intéressants, et surtout de déguster et de discuter aussi avec le propriétaire du château ou ses employés. Ces soirées même si elles sont sur invitations, ne sont pas forcément très fermées, il suffit de se renseigner auprès des enseignes pour pouvoir y participer. Alors à vos catalogues, à votre caddy, prêt ? Partez !
Cora : du 20 août au 4 octobre 2014
Intercaves : du 25 août au 18 octobre 2014
Netto : du 2 au 14 septembre 2014
Lidl : du 3 au 17 septembre 2014
Le Repaire de Bacchus : du 4 septembre au 2 octobre 2014
Casino (supermarchés et Géant) : du 8 au 20 septembre 2014
Auchan : du 9 au 21 septembre 2014
Intermarché : du 10 au 21 septembre 2014
Leader Price : du 10 au 21 septembre 2014
Carrefour : du 10 au 22 septembre 2014
Monoprix : du 10 au 28 septembre
Nicolas : du 10 septembre au 7 octobre 2014
Franprix : du 11 au 21 septembre 2014
Carrefour Market : du 19 septembre au 5 octobre 2014
Hyper U (et Système U, Magasins U…) : du 23 septembre au 11 octobre 2014
Simply market : du 26 septembre au 7 octobre 2014
Centres Leclerc : du 1er au 15 octobre 2014.
A lire et écouter les Conseils de notre ami et confrère Jacques Dupont dans Le Point
Acteur majeur de la filière vins et spiritueux, le salon professionnel Vinexpo accueille deux nouveaux directeurs : Mathieu Vanhalst, à la tête du service commercial et Richard Guyon, nommé à la direction marketing.
Mathieu Vanhalst prend la direction du département commercial, après une expérience de sept ans au sein de TFWA (Tax Free World Association) qui organise les salons dédiés au Duty Free et Travel Retail de Cannes et de Singapour. A 33 ans, Mathieu Vanhalst possède une grande connaissance du secteur de l’événementiel ainsi que des vins et spiritueux. Fort de son expérience, il pilotera le développement commercial de Vinexpo, en France et à l’international.
Richard Guyon rejoint Vinexpo en tant que Directeur Marketing. Agé de 35 ans, il apporte au salon Vinexpo son expérience du réceptif haut de gamme acquise au sein de la célèbre association Relais & Châteaux. Diplômé de l’Ecole Hôtelière de Lausanne, Richard Guyon arrive à Vinexpo avec une solide expérience dans le secteur du luxe. Il sera en charge de la promotion de nos salons vers les visiteurs, du renfort de leur accueil, de la mise en place de partenariats stratégiques ainsi que de l’organisation des soirées Vinexpo.
Ces nominations interviennent dans une phase de développement du salon Vinexpo, en France et à l’international. La 1ère édition de Vinexpo Nippon aura lieu à Tokyo les 1 et 2 novembre 2014. La prochaine édition de Vinexpo Bordeaux est prévue du 14 au 18 juin 2015 et promet de nombreuses nouveautés.
La Cité des Civilisations du Vin à Bordeaux continue son ascension. Désormais le parcours permanent au second étage dévoile une nef digne d’une cathédrale, une voûte en bois magistrale. Fin du gros oeuvre fin novembre.
A Bordeaux-Bacalan, sur l’ancien site des Forges, la métamorphose continue…Le « Guggenheim bordelais » se fait jour. La Cité des Civilisations du Vin avance à grands pas et n’arrête pas de monter: 10 mètres, 3 niveaux de plus depuis la fameuse livraison des arches en lamellé-collés dont nous nous faisions l’écho fin juillet.
Philippe Massol nous guide au second étage dans ce qui ressemble actuellement à une nef digne d’une église érigée lors de la grande époque de construction de nos cathédrales. En fait, c’est la cathédrale du vin. Le site dépositaire de la culture du vin et aussi du culte de ce breuvage au cours des siècles, depuis l’époque des pharaons jusqu’à celle des milliardaires possesseurs de châteaux (aujourd’hui parmi les plus grands mécènes de la Cité).
Bien plus qu’un mausolée, ce sera un endroit dédié à la connaissance, à la culture mais aussi un lieu ludique, sensoriel, interactif…Sous cette voûte magistrale du parcours permanent, on va arriver à la présentation du vignoble de Bordeaux avec un grand écran qui projettera l’histoire de Bordeaux. Cette partie est bien avancée car elle doit être hors d’eau, hors d’air pour l’hiver. Les équipes d’artisans et de décorateurs vont travailler en intérieur dès la fin de l’année 2014.
La tour, qui sera visible depuis l’ensemble des quais de Bordeaux, en est au 5 ème étage. Il en reste 5 à construire. Plus de 25 mètres sont sortis de terre à ce jour, d’ici fin novembre le gros oeuvre sera terminé avec une tour en béton haute de 47 mètres, la flèche culminera ensuite à 55 mètres, soit 5 mètres plus haut que l’Arc de Triomphe.
Quant aux plaques de verre et d’aluminium qui vont recouvrir l’édifice: les architectes ont a priori arrêté leur choix sur les plaques en métal mais testent encore les plaques en verre: des versions transparentes et dorées, les architectes vont choisir en fonction des reflets du ciel, en fonction du rendu lors des jours ensoleillés et lors de journées pluvieuses. La Cité des Civilisations du vin devrait être achevée en mars 2016. (Photos Jean-Pierre Stahl).
Les agences XTU et Casson Mann sont en charge du projet: « une équipe internationale franco-anglaise pour réaliser la Cité des civilisations du vin »
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Dominique Mazères
Après l’affaire du ministre qui oubliait de déclarer ses revenus au fisc, Michel-Jack Chasseuil risque, de son côté, de payer cher sa passion du vin. Lui aussi ne serait pas en règle. Il devrait s’acquitter de 2 millions d’euros de redressement fiscal…
2014: annus horibilis pour ce pauvre Michel-Jack Chasseuil. Non seulement il a été séquestré en juin par d’affreux malfrats qui en voulaient à sa collection, mais voici maintenant le fisc qui lui réclame 2 millions d’euros. Pas de chance.
C’est qu’il a construit une véritable cathédrale du vin: son « sanctuaire », comme aime à le dire Michel-Jack Chasseuil. Un lieu unique qu’il voudrait ériger en « Louvre du Vin » dans les Deux-Sèvres.
Tout au bout d’un tunnel obscur, derrière une porte blindée, ce sont pas moins de 40000 bouteilles qui constituent sa petite cave enterrée. Ce n’est certes pas la cave de « monsieur tout le monde », mais il l’a construite, montée, bichonnée seul, comme un grand, au terme de quelques sacrifices. Mais aujourd’hui elle est tellement belle, unique qu’elle regorge de trésors.
Cette collection, elle n’a pas de prix ! Elle représente les 2500 cépages du monde entier, dans les meilleurs millésimes depuis 3 siècles, des plus grands producteurs du monde, des plus grands vins. C’est pas une question d’argent, ça n’existe plus, c’est ce qui fait la rareté, on peut considérer que c’est un musée. » Michel-Jack Chasseuil.
En 44 ans, il a constitué la plus grande et la plus précieuse collection de vins du monde, reconnu par tous les experts. Estimation de son trésor: 40 millions d’euros.
Ces bouteilles, ce n’est pas une cave! Elles ne seront jamais bues ni vendues! C’est une collection et les collections ne sont pas imposables» Michel Jack Chasseuil
Celui-ci serait imposé sur la fortune, il devrait s’acquitter de l’ISF et de ces 2 millions d’euros, ce qui l’obligerait à vendre une bonne partie de sa collection, ce qu’il ne veut pas admettre: il avance que la Chine lui aurait proposé 50 millions pour acquérir et faire partir là-bas sa collection, il serait aussi en pour-parlers avec la Russie. Le syndrome Depardieu ? Peut-être ou la volonté de négocier ou de faire monter les enchères avec l’Etat. Lui ne souhaite pas voir partir ce patrimoine de la France.
Avec France 3 Poitou-Charentes et La Charente Libre.
Regardez le reportage de Gauthier Cazassus et de Stéphane Hamon de France 3 Poutou-Charentes.
C’est parti pour ces vendanges toujours précoces des grappes de sémillon pour la production de crémants de Bordeaux. Un marché dynamique en France et surtout à l’export. Gros plan sur la cave coopérative de Rauzan-Grangeneuve.
Ils sont 20 vignerons de la cave coopératives de Rauzan-Grangeneuve dans l’entre-Deux-Mers à produire du crémant de Bordeaux. 20 sur 280 alors qu’ il n’étaient qu’une poignée il y a 10 ans.
C’était en ce milieu de semaine le coup d’envoi de la récolte des grappes de sémillon avec Maxime, étudiant de Bouliac. Une récolte plus précoce de 10 jours par rapport aux sémillons ramassés pour les vins blancs secs car c’est la fraîcheur et l’acidité qui est recherchée pour l’élaboration des crémants. Des crémants qui ne doivent pas dépasser les 11,5° à 12° d’alcool au final.
On a besoin d’un équilibre acide sucre avec une acidité un peu plus marquée que pour les blancs secs pour faire des vins de base crémant » Denis Baro, Président de la Cave de Rauzan-Grangeneuve.
« La demande est en hausse régulière depuis 5 à 10 ans et elle encore plus marquée cette année », précise le directeur de la cave de Rauzan, Philippe Hébrard. »45 à 50 hectares sont dédiés en bases crémants, on est obligé de limiter car c’est quand même toute une organisation », renchérit Denis Baro président de la cave coopératrive.
Si le crémant connaît un réel engouement, c’est parce qu’il est soumis à un cahier des charges important: vendanges à la main (comme pour le champagne), ramassage en cagettes ajourées pour éviter toute macération, et un ratio de vinification: « c’est 100 litres de mou pour 150 litres de raisins » confirme Lionel Lateyron, Président des élaborateurs de Crémants en Gironde.
70 à 75 millions d’hectolitres sont désormais produits dans les 7 régions viticoles qui font du crémant.
Une attention et un élevage spécifique se fait à l’bri de la lumière: « une prise de mousse qui s’effectue dans nos caves souterraines, où le vin est stocké pendant un an à l’abri de la lumière à une température constante de 11-12°. Après cette étape de vieillissement, il y a ce procédé de dégorgement où le dépôt est expédié du goulot de la bouteille. Et on dose le vin en brut et en demi-sec, on le bouche et on el fait encore vieillir 3 mois pour le consommateur final. Le consommateur choisit le crémant car il est informé de ces exigences et le prix est très compétitif et la qualité est au rendez-vous, d’où cette demande croissante ».
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Michel Vouzelaud
A vos tablettes: Bruxelles se met à l’heure de « Bordeaux Fête le Vin », ou nautrement dit on boira du Bordeaux, rien que du Bordeaux lors de « Eat Brssels! Drink Bordeaux ! » du 11 au 14 septembre.
1ÈRE ÉDITION DU JEUDI 11 AU DIMANCHE 14 SEPTEMBRE 2014
En 2014, Bordeaux fêtera le vin dans la capitale belge renforçant l’entente cordiale entre la Belgique et les vins de Bordeaux et les liens déjà très étroits entre consommateurs belges et producteurs et négociants bordelais.
Les Belges consomment en moyenne une trentaine de litres de vin par an. La prépondérance des vins hexagonaux est plus marquée à Bruxelles et en Wallonie. La Belgique représente le 3e marché à l’exportation pour les vins de Bordeaux avec une croissance de 5% en volume et de 20% en valeur en 2012.
RENDEZ-VOUS AU BOIS DE LA CAMBRE À BRUXELLES
Plus de 50 viticulteurs et négociants bordelais animeront donc du 11 au 14 septembre 8 pavillons de dégustation (Bordeaux & Bordeaux supérieur, Côtes de Bordeaux, Médoc & Graves, Saint-Emilion-Pomerol-Fronsac, Sweet Bordeaux, Crémants de Bordeaux, Vins d’Aquitaine, Blancs secs et rosés de Bordeaux) disséminés dans le magnifique Bois de la Cambre au coeur de Bruxelles qui accueille depuis 2012 eat ! BRUSSELS.
Comme à Bordeaux différentes formules de dégustation seront proposées au public sous forme de passeports : pass-dégustation, ateliers de dégustation de l’Ecole du Vin de Bordeaux.
On retrouvera également l’esprit Bordeaux Fête le Vin à travers des cours de cuisine, dégustations de produits du terroir aquitain et animations gastronomiques.
Au terme de la visite à Bordeaux des organisateurs bruxellois, une convention de partenariat a été signée entre VISITBRUSSELS (l’agence de promotion du tourisme et de la culture de la Région de Bruxelles-Capitale, de la Ville de Bruxelles et des 19 communes) représentée par Alain Hutchinson, Président du Conseil d’Administration et BORDEAUX GRANDS EVÉNEMENTS, représenté par son Président Stéphan Delaux en présence des partenaires fondateurs de Bordeaux Fête le Vin, le Conseil Interprofessionnel du vin de Bordeaux et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux.
BORDEAUX REJOINT BRUXELLES DANS LE RÉSEAU DES VILLES GOURMANDES DU MONDE !
Sur proposition de Bruxelles déjà membre, Bordeaux fait partie depuis quelques jours du réseau « Délice », créé en 2007, rassemblant des villes des quatre continents qui, par leur patrimoine culinaire et leur expertise constituent les meilleures destinations gastronomiques (Montréal, Chicago, Osaka, Lausanne…). Une reconnaissance pour Bordeaux qui souligne une diversité de produits locaux, des actions municipales axées sur l’équilibre alimentaire, l’utilisation de la gastronomie comme outil de promotion urbaine, des établissements d’enseignement culinaire…