240 Polonais ont été découverts logeant dans des conditions insalubres en Champagne. Une enquête est en cours.
Les gendarmes, accompagnés par les agents de la Mutualité sociale agricole, des services de l’hygiène et des douanes ont été surpris vendredi dernier par une situation qui ne devrait plus avoir cours au XXIe siècle, lorsqu’ils se sont rendus dans une maison de Fleury-la-Rivière.
Extrait de l’Union-L’Ardennais du 23 septembre
Ils ont ainsi découvert que 240 Polonais vendangeurs logeaient dans des conditions insalubres: jusqu’à 12 personnes dans une pièce prévue pour seulement 4. Par ailleurs, ils auraient été nourris avec des aliments périmés.
Alertée, la Croix-Rouge a aussitôt pris en charge une centaine d’entre eux et les ont relogés à la salle des fêtes de Damery. Les autres auraient été hébergés chez des vignerons du secteur.
L’enquête de flagrance a été diligentée par les gendarmes d’Épernay. La situation des uns et des autres va être vérifiée et chaque administration va établir ses conclusions. En attendant, le parquet pourrait décider très prochainement de poursuites si la maltraitance est avérée
Ce vendredi 19 septembre était présenté la sélection officielle des Crus Bourgeois du Médoc: 267 ont ainsi été reconnus et labellisés.
Chaque année, il y a une nouvelle liste, une tache ardue, et une démarche à souligner car cette remise en question annuelle est plutôt rare, surtout au regard du classement presque immuable des grands crus classés 1855, également dans le Médoc.
C’est une solution courageuse qui avait été trouvée à la suite de l’annulation en 2007 du précédent classement. Mais désormais pour ne pas froisser, ce n’est plus un classement mais une reconnaissance. Donc depuis 2010, la nouvelle liste est rendue publique et consultable sur internet.
Toutefois, il pourrait y avoir prochainement quelques changements: on réfléchit à remettre un classement en vigueur avec une reconnaissance non plus annuelle mais pluriannuelle selon les voeux du négoce bordelais; et puis peut-être remettre une sorte de hiérarchie: avant il y avait crus bourgeois « exceptionnel », « supérieur » et la seule mention « Cru Bourgeois » tout court. Bref, ça a la couleur du classement, l’odeur du classement (qui a dit « canada dry » ? Sortez, je vous prie !) mais pour le moment on ne dit pas encore classement. C’est classe, non ?
L’alcool au travail: fléau ou pas ? En tous cas, l’Observatoire Ireb 2014 met les pieds dans le plat ! Un quart des « travailleurs, travailleuses » boit occasionnellement au travail.
L’Observatoire Ireb 2014, « Les Français et l’alcool », s’est intéressé particulièrement aux habitudes de consommation de boissons alcoolisées au travail. Les résultats montrent que très peu de Français (7 %) consomment habituellement de l’alcool pendant le déjeuner les jours où ils travaillent. En revanche, un quart des actifs déclare qu’il lui arrive de consommer, hors repas, des boissons alcoolisées sur le lieu de travail.
La pratique des pots (avec ou sans alcool) avec les collègues est largement répandue : près de 75 % des actifs sont concernés et participent à 3 pots par an en moyenne.
Tous âges confondus, 7 % des Français interrogés déclarent consommer habituellement de l’alcool au déjeuner les jours où ils travaillent. Cette pratique est plus fréquente parmi les hommes (10 % contre 5 % chez les femmes), notamment chez les plus jeunes (14 % des hommes de 25-34 ans et 15 % de 35-49 ans contre 4 et 6 % respectivement chez les jeunes femmes). Dans neuf cas sur dix, ceux qui consomment lors du déjeuner les jours où ils travaillent déclarent boire jusqu’à deux verres au maximum (dont 20 % déclarent moins d’un verre et 48 % un seul verre).
Un quart des répondants (24 %) déclare qu’il lui arrive de consommer des boissons alcoolisées au travail hors repas, dont 1 % souvent, 5 % de temps en temps et 18 % rarement. Les plus concernés sont les hommes (29 % contre 20 % de femmes), en particulier ceux de 25-34 ans (34 % contre 28 % des femmes au même âge).
Enfin, plus de 7 personnes interrogées sur 10 déclarent participer à des pots au travail, sans préciser s’ils y consomment des boissons alcoolisées ou sans alcool. Environ la moitié (47 %) participe à un maximum de trois pots par an et 26 % à quatre pots et plus. En moyenne, les interviewés participent à 3 pots par an avec leur collègues.
Les autres résultats de l’Observatoire Ireb 2014 montrent notamment que l’alcool au volant reste de loin le « problème alcool n°1 » pour les Français. Les connaissances pratiques essentielles à la maîtrise de sa consommation restent encore mal connues (équivalence entre les boissons, repères de consommation à moindre risque). Toutefois, pour certaines situations à risque, les Français semblent adopter un comportement de prudence : la pratique du conducteur désigné est adoptée systématiquement par 6 personnes sur 10 lors des sorties et plus de 7 personnes sur 10 recommanderaient à une femme enceinte de ne pas boire du tout.
Source: Institut de Recherches Scientifiques sur les Boissons
Ségolène Royal, le ministre de l’Ecologie, vient d’annoncer la fin de l’épandage aérien de pesticides. Voici son communiqué. Qui a dit déjà: « un petit pas pour l’homme, et un grand pas pour l’humanité »?
Photo tirée de maplanete.blogs.sudouest.fr
« Je me félicite de la publication au Journal Officiel de l’arrêté interdisant définitivement l’épandage aérien de pesticides comme je l’avais annoncé avant l’été. » déclare Ségolène Royal.
Je sais que cela répond à une forte demande citoyenne : cet arrêté a été soumis au public et 17 700 contributions ont été reçues. » Ségolène Royal
« Convaincue que cette étape permettra aux producteurs de mieux valoriser leur production, j’ai pu constater sur le terrain que les agriculteurs sont déjà prêts : en 5 ans, on a enregistré une baisse de 77 % des surfaces traitées par épandage aérien. »
« Lors de mon déplacement en Martinique le 1er septembre dernier, j’ai salué les efforts des producteurs de bananes qui sont les premiers bananiers au monde à cesser cette pratique d’épandage aérien. »
« Afin de tenir compte de la nécessité pour certaines cultures de trouver des solutions alternatives, les seules productions de riz en Camargue et certains vignobles pourront déposer une dernière demande de dérogation temporaire avant le 31 mars 2015, de manière strictement encadrée et pour quelques mois. » dixit le Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie.
Un programme d’enfer… En 15 mois, Grand Angle Productions avec Moving Stars vont tourner des images de vignobles à travers 25 pays du monde…Un road show mondial qui va servir de banque d’images pour les dispositifs scénographiques de la Cité des Civilisations du Vin. Dans l’objectif: Bordeaux vu d’en haut !
C’est parti ! Le tournage des images de deux des 21 dispositifs scénographiques a débuté en mai 2014. Des dispositifs scénographiques hautement innovants, immersifs et sensoriels du parcours permanent de la Cité des civilisations du vin.
Le planning prévoit 25 pays en 15 mois. Pour des raisons de climat trop doux, le tournage des vignobles enneigés du Lavaux a été décalé par manque de neige. Les équipes de Grand Angle Productions en collaboration avec Moving Stars ont du coup commencé par tourner des images de Château-Neuf-du-Pape.
Cette semaine destination le Bordelais, l’équipe embarquée de Grand Angle Productions effectuera des tournages «Vus du Ciel » en Médoc et à Saint-Emilion, en Sauternais, et jusqu’au Phare de Cordouan, en passant par l’Entre-deux-Mers, les Graves, le Blayais.
Ces images sont destinées au tour du monde des vignobles se poursuivront aussi par un survol du Roussillon, de la Champagne et de l’Alsace.
En complément, des interviews de vignerons et de professionnels du monde du vin, ainsi que des images au sol ont déjà été mises en boîte en bordelais et serviront au module « la table des terroirs ».
Les autres vues remarquables se feront en Italie (Chianti), en Bourgogne, enGéorgie et en Argentine avec le concours des interprofessions internationales.
(La société bordelaise Grand Angle Productions a été choisie pour réaliser les vidéos destinées à l’animation du « Tour du monde des vignobles » et de « La table des terroirs », au terme d’un appel d’offre ciblant l’attribution des premiers lots « productions audiovisuelles et multimédia »)
Le Liban, petit pays producteur de vin, compte une quarantaine de producteurs et commercialise 9 millions de bouteilles. Des perspectives pour les années à venir…
« Le vin libanais : actualités et perspectives », une conférence qui s’est tenue le mardi 16 septembre 2014 au campus principal de l’USEK. / KASLIK à Beyrouth au Liban, organisée par le ministère libanais de l’Agriculture en collaboration avec la Faculté des Sciences Agronomiques et Alimentaires de l’Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK).
L’occasion de faire le point sur l’industrie vinicole du pays, en présence des plus hautes instances comme le représentant du patriarche maronite Béchara Boutros Rahi,Mgr Salim Mazloum ,les ministres des Affaires étrangères, de l’Agriculture, et de l’Economie et du Commerce, respectivement Gebran Bassil, Akram Chehayeb et Alain Hakim, l’ambassadeur de France Mr Patrice Paoli, le directeur de L’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV), Jean-Marie Auran, le président de l’Union vinicole du Liban (UVL), Zafer Chaoui ou encore le président de l’Institut national de la vigne et du vin (INVV) , Serge Hochar…
Les participants ont ainsi salué la vitalité de l’industrie vinicole libanaise. Il existe aujourd’hui près d’une quarantaine de producteurs et quelque 9 millions de bouteilles de vin sont produites annuellement.
« Notre vin est notre meilleur ambassadeur…et son exportation est celle de l’identité authentique du Liban » a souligné Mr Bassil, expliquant l’intérêt que le Liban accordait à son vin constituait une stratégie de la politique économique et assurant que les portes des ambassades libanaises dans le monde entier étaient ouvertes devant les producteurs de cette boisson.
Pour sa part, M. Chehayeb a indiqué que la production du vin pouvait être développée au Liban et que la demande croissante poussait à encourager les investissements dans ce secteur.
Le Liban est parmi les premiers pays producteurs historiques de vin dans le monde. Depuis des siècles, la région de Zahlé, au centre de la plaine de la Bekaa, est renommée pour la qualité de son raisin.
Avec le concours de Noel Wehbe, sommelier consultant au Liban, fondateur de V-Clubs, et ancien élève de Worldsom, école de sommellerie de Bordeaux.
La Jurade de Saint-Emilion célèbre son Ban des Vendanges et accueille de nombreux invités pour célébrer la vendange nouvelle en ce dimanche ensoleillé.
C’est une coutume à Saint-Emilion, pour souligner que le temps des vendanges est arrivé, après une longue année de travail dans la vigne.
La Jurade de Saint-Emilion s’est rassemblée une nouvelle fois pour célébrer le Ban des Vendanges. Toute occasion est bonne pour faire la fête…L’occasion pour introniser une fois de plus de nouveaux convives pour devenir ambassadeur des vins de Saint-Emilion.
L’ensemble des jurats ont cette fois encore revêtu leur célèbre robe rouge et blanche, la petite histoire ne dit pas s’ils se sont montrés solidaires des écossais qui certes n’ont pas gagné leur indépendance par référendum mais sont restés sans rien sous leur kilt…Quelle est la tradition, nul doute qu’on nous réponde que des « grands crus de Saint-Emilion » !
Pour ce ban des vendanges, en tout cas un service de vins d’exception est proposé et dégusté au cours d’un repas tout aussi extraordinaire spécialement élaboré pour l’événement.
730 viticulteurs bio en Aquitaine…Un nombre encore jamais atteint. En France, plus des 3/4 des surfaces de vignes Bio et en conversion sont concentrées dans 4 grandes régions: Languedoc-Roussillon, PACA, Aquitaine et Rhône-Alpes.
Patrick Boudon, président des vignerons Bio d’Aquitaine, Michel Garat gérant du château Saint-Robert et Philippe Aubertin, directeur d’exploitation goûtent la toute première presse de sauvignon.
Philippe Aubertin, directeur d’exploitation, nous reçoit en cette période de vendanges au château Saint-Robert à Pujols-sur- Ciron en Gironde. Une propriété tout juste reprise par les familles Moulin et Cathiard.
Château Saint-Robert, c’est 35 ha en blanc et en rouge: 6 ha de blanc, 29 de rouge. Les blancs sont plantés à 75% de sauvignon, 24% de sémillon et 1% de muscadelle. Pour les rouges: 50% merlot, 40% de cabernet sauvignon et 10% de cabernet franc.
C’est toutefois la 1ère année que le château va sortir son 1er millésime en blanc, car la conversion a commencé en 2010. Entre 2008 et 2012, il y a eu un grand boom des conversions, depuis le rythme diminue un petit peu. Ainsi, on compte désormais 730 viticulteurs Bio en Aquitaine répartis sur 9642 ha de vignes dont 2593 en conversion (Source Agence Bio 2013), ce qui représente 7% du vignoble.
On voit des vignes qui réagissent différemment, des sols qui sont couverts d’herbes. Des sols qui sont vivants, où il y a des animaux, de la végétation..et la vigne, on a des arômes au niveau des grappes de raisin qui sont différents de ce qu’on avait avant. » selon Philippe Aubertin, directeur d’exploitation château Saint-Robert.
Bien que ce soit l’appelation d’Irouleguy qui soit la première de la classe: 40% du vignoble est là-bas en Bio, la Gironde commence à prendre conscience aux traitements plus respectueux de la terre et de l’environnement. Pas de pesticides, mais plutôt des traitements préventifs à base de bouillie bordelaise, les viticulteurs se targuent aussi d’avoir « 30 à 50% de sulfites en moins dans leurs bouteilles… », selon Philippe Aubertin.
Xavier Planty, gérant de château Guiraud, 1er cru classé de Sauternes, certifié Bio depuis 2011;
Chez les grands crus classés, château Palmer vient tout juste de rejoindre les vignobles estampillés Bio. Mais, il y a eu des démarches de précurseurs comme à château Guiraud, 1er cru classé de Sauternes, qui s’y est mis progressivement depuis 1996 et a été certifié Bio en 2011;
C’est le seul des 1ers crus classés certifiés en Bio ! C’est toute une démarche. Comment recréer les conditions d’un équilibre écologique. Nous avions avant 200 insectes resencés sur le domaine, depuis que nous sommes en Bio, on en a 600 ! » Xavier Planty, gérant du château Guiraud.
Et d’ajouter: « la lisière naturelle est ici très forte avec chênes et chataigniers. Nous sommes riches en biodiversité, et nous avons recréé une zone humide et des haies. On recrée des éléments écologiques qui nous aident. »
« Depuis, on obtient des vins plus puissants, plus forts, plus minéraux, plus tendus ! » La charte des Bio, c’est de ne pas mettre de desherbants. C’est un enherbement naturel. On travaille avec des compostes liquides, on permet au sol de recréer sa microflore. »
Et Xavier Planty continue d’enfoncer le clou: « l’hiver on est toujours enherbé, on est gagnant à 100%, il y a zéro érosion… »
A la dégustation, ces Sauternes sont effectivement exceptionnels, surtout ce 2001, un millésime à marquer dans les annales. Les Chinois, s’ils ne boivent quasiement tous que du rouge, comment à s’ouvrir également à ces vins liquoreux. Xavier Planty a réalisé pour eux un coffret de collection avec des estampettes de chevaux (c’est l’année du cheval en Chine) réalisé par Xu Beihong, un « Picasso » chinois: un coffret extraordinaire composé par des Hongkongais à partir de six millésimes de château Guiraud.
500 caisses ont été ainsi été éditées vendues dans des clubs privés à 9 000 € pièce. Et comment dit-on vive le bio en Chinois ?
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Didier Bonnet, suivi de l’analyse de Frédéric Lot expert en vins
C’est un record ! La 9e Part des Anges organisée jeudi soir à l’Abbaye de Bassac a permis de récolter 237600 euros, en présence de 650 personnes, au profit de deux associations caritatives.
La Part des anges, cette soirée de gala et de charité était organisée en présence de la duchesse d’York Sarah Ferguson et de Veronique Colucci, des Restos du cœur. La vente aux enchères de bouteilles de Cognac de prestiges a battu tous les records.
Ainsi 237 600 euros ont été récupérés pour la vente des 25 bouteilles et flacons offerts par les grandes maisons de négoce.
Les fonds récoltés lors de la vente de ces flacons d’exception sont destinés à deux associations caritatives :Children in Crisis dont la marraine est Sarah Duchesse d’York et les Restos du Cœur Charente que Véronique Colucci représentait.
Extrait de la Charente Libre du 19 septembre 2014
L’enchère la plus importante a été réalisée par un riche collectionneur londonien d’origine indienne: Sukhinder Sing. Il s’est offert la carafe proposée par Rémy Martin pour 39.000 euros.
Grézillac, petite commune de Gironde, à côté de Rauzan, a à nouveau été touchée par la grêle. Un drame pour les vignerons et notamment ceux qui l’an passé avaient déjà été victimes. Les vendanges en rouge ont du être lancées en urgence car les baies ont éclaté.
Ce jeudi dans l’Entre-deux-Mers, en Gironde, les vignerons ont été surpris par un intense orage de grêle. C’est à Grézillac que l’orage est passé, comme l’an dernier où un couloir de gros grêlons avait ravagé les villages de Grézillac et Guillac, et notamment l’an dernier les vignobles d’André Lurton, propriétaire du château Bonnet. (Lire l’article de Sud Ouest de 2013)
Si cette fois, les grelons étaient moins gros, ils ont causé des dégâts importants avec des baies éclatées d’où l’urgence de la situation: les viticulteurs ont été obligés de sortir plus tôt que prévu leur machine à vendanger. Ces grêlons ont fouetté la vigne à cause des fortes rafales de vent et de la pluie.
Un gros orage arrivé vers 6h, avec beaucoup de vent, 20mm en 20 minutes, et des grêlons, pas très gros mais la force du vent a fait un sablage dont on voit les conséquences », un vigneron de Grézillac.
Et ce vigneron d’ajouter « la maturité n’est pas atteinte,il manque encore de sucre et les polyphénols ne sont pas à leur optimum. Il y a un déficit de maturité ! »
Regardez le reportage de Marie-Pierre d’Abrigeon et de Guillaume Decaix