22 Sep

Vin…solite: devenez vendangeur d’un jour en Graves et Sauternes

Le temps d’une matinée, les Graves et Sauternes, associés aux offices de tourisme de ces territoires, proposent de vivre une expérience de vendangeur à l’occasion d’ateliers jusqu’au 16 octobre.

Attention de ne pas se couper les doigts… Non, vous croyez que coupeur c’est facile, eh bien pâs forcément, mais pour cela il faut y avoir goûté au moins une fois dans sa vie. Alors enfilez bottes ou baskets, prenez un sécateur et en route pour les rangs de vigne pour récolter des raisins de châteaux du bordelais…

Une belle occasion de voir l’envers du décor, de manger un pêu de cailloux ou de graves, et de participer in situ au labeur du vigneron dans les vignes et de voir la réception de vendange au chai.

Réservation & informations : http://www.bordeaux-graves-sauternes.com/fr/pages/12-ateliers-vendanges/

Quelques dates à venir:

Samedi 25 septembre au Château Quincarnon

Samedi 2 octobre au Château Sigalas Rabaud

Samedi 9 octobre au Château Haut-Claverie

Au programme :

– 9:30 : Accueil autour d’un café avec présentation de la propriété et des techniques de vendanges par minimum 1 encadrant vigneron.

– 10h00 : Accompagnement par un professionnel dans une parcelle de vigne pour 1h à 1h30 de vendanges. Selon la météo et la maturité des raisins, l’atelier pourra être concentré uniquement sur le travail au chai, également passionnant à cette période de l’année.

– 11h30 : Visite de la propriété & dégustation.

– 12h30 : En option, déjeuner convivial partagé avec les vignerons.

Conditions :

– Pour des raisons de sécurité, les ateliers vendanges sont ouverts aux participants ayant 14 ans minimum.

– Pour garantir un moment privilégié, 10 personnes maximum par atelier vendanges sont autorisées. Pas de minimum de participants requis.

– Merci de réserver minimum 48 heures à l’avance.

Tarifs :

– Atelier classique : 39€ par personne

– Atelier avec déjeuner et verre de vin inclus : 59€ par personne. Repas sous format pique-nique avec produits du terroir.

21 Sep

Affaire du classement de Saint-Emilion :100 000 euros d’amende requis assortie en partie de sursis lors du procès de prise illégale d’intérêts

L’affaire de la prise illégale d’intérêts est en partie retombée devant le tribunal correctionnel de Bordeaux. Le procureur a requis 100 000 € d’amende assortie partiellement de sursis pour Hubert de Bouard et considère Mr Castéjà a été très en retrait. Les parties civiles se réjouissent  de leur côté. Délibéré le 25 octobre.

Comme l’a rappelé le procureur à la fin de son réquisitoire, « le trafic d’influence est puni au maximum de 5 ans et 500 000 € d’amende, or s’il y avait eu des agissements dans les décisions, s’il y avait eu des malversations et agissements dans les délibérations, je n’aurais pas hésité », affirme le procureur. Mais le dossier semble  être bien retombé par rapport à l’instruction et aux différents rebondissements, notamment devant la chambre de l’instruction:

« A l’examen du dossier, de nos débats, je n’ai pas su trouver de trace d’agissements de Mr de Bouard et Casteja, d’actes positifs… »  confie d’emblée dans son réquisitoire Jean-Luc Puyo le procureur de la République. D’où cette « peine d’amende de 100 000 euros partiellement assortie en partie du sursis, » réclamée pour Hubert de Boüard.

Toutefois le procureur retient « des participations parfois dynamiques à ce long processus d’élaboration, où souligne t il Mr de Bouard est le président de l’ODG qui a eu influence à la mise en place de ce classement...Mr de Bouard rentre dans le cadre de la prise illégale d’intérêt ».

De son côté, l’avocat d’Hubert de Bouard, Antoine Vey a réitéré les affirmations de son client devant le tribunal concernant son rôle à l’INAO : « j’étais présent, mais je n’ai pas voté et pas participé »

« S’il a été choisi personnae intuitu pour siéger à l’INAO par le ministère, c’est parce qu’il était dynamique, c’est pour cela qu’on choisit les membres de l’INAO. Quel pouvoir il avait sur les autres membres de l’INAO : zéro. »

Et Me Vey de confier à la sortie de l’audience :« Rien n’a été démontré quant à la participation de Mr de Bouard dans une décision, qui aurait pu influencer le classement. Le tribunal va rendre sa décision je ne suis pas là pour anticiper la décision du tribunal… Je rappelle simplement que déjà ces réquisitions sont à des années lumières de ce dont Mr de Bouard est accusé dans la presse depuis des années et que rien dans ce dossier encore une fois remet en cause son intégrité, donc on a demandé au tribunal de prononcer une relaxe. »

Dans sa plaidoirie, le matin Me Eric Morain, avocat des châteaux déclassés:  « même s’ils n’ont pas pris part au vote, ils auraient du se retirer de l’intégralité des débats, à Nuit Saint-Georges un propriétaire l’a fait pour ne pas être juge et partie… »

« C’est un ressenti positif, bien sûr, le fait que le procureur de la République qui défend l’intérêt général, ait demandé une peine pour Hubert de Bouard, est une conclusion favorable et qui va dans notre sens« , confie Pierre Carle propriétaire de Croque-Michotte.

« D’abord rendons hommage aux parties civiles qui ont porté ce combat pendant 9 ans, à leur dignité, à leur sérénité et à leur colère qu’ils ont exprimé mais avec beaucoup beaucoup de retenue hier…à leur douleur également. C’était un réquisitoire qui a considérablement réconforté les parties civiles avec la justice, on a des réquisitions de condamnation et de culpabilité à l’égard de Mr Hubert de Bouard, c’est un énorme pas… », selon Eric Morain.

Concernant Philippe Castéja, le Procureur Puyo a considéré qu’il « était bien plus en retrait » durant ces 5 réunions auxquelles il a participé. « Je dois dire que pour Mr Casteja je m’interroge, je ne trouve pas d’agissement frauduleux, je ne trouve pas de preuve déterminante de culpabilité », laissant son sort « à l’appréciation du tribunal ». 

Des poursuites qui semblent bien retomber comme le laisse entendre également  Me Jean-Yves Le Borgne qui a pu faire une plaidoirie aux intonations envolées concernant la discussion sur les tickets de métro qui justifient les heures de départ de son client des réunions de l’INAO, (tickets dont le dossier lors de l’instruction laissait supposer qu’il les auraient ramassés par terre, ironise-t-il), argumentant qu’il a bien payé ses billets de RER et billets d’avion et que ses justificatifs le prouvent et prouvent les heures de départ…

 « Il n’y a aucune preuve que mon client ait participé aux travaux de l’INAO, préparatoires et aux votes concernant le classement de Saint-Emilion…A partir de là on peut avoir tous les soupçons du monde, un soupçon ne constitue pas une charge solide, c’est la raison pour laquelle je n’ai fait que reprendre la position de l’accusation, du ministère public, qui avait lui même constaté la défaillance, la pauvreté d’éléments susceptibles d’accuser Philippe Castéja. … Je ne veux pas faire quelque pari que ce soit sur la décision du tribunal mais je regarde la suite avec confiance, ce ne sera que le reflet de ce que le Procureur de la République et moi avons évoqué ce matin ».

Les avocats de la défense ont donc demandé la relaxe de leur client. Le jugement a été mis en délibéré au 25 octobre.

20 Sep

Classement des vins de Saint-Emilion : Hubert de Boüard et Philippe Casteja s’expliquent sur leur rôle au sein de l’INAO

Ce sont deux grandes figures de Bordeaux et de Saint-Emilion, qui comparaissent depuis aujourd’hui devant le tribunal de Bordeaux pour prise illégale d’intérêts. Ils ont pu s’exprimer longuement et ont réfuté avoir participé et voté concernant le nouveau règlement du classement de Saint-Emilion au sein de l’INAO. Des échanges parfois tendus avec le président. Les châteaux parties civiles qui ont été déclassés ont été entendus cet après-midi et  souhaitent que justice leur soit rendue.

Ce matin, à la barre du tribunal, Hubert de Boüard reconnaît ses différentes fonctions dans le monde du vin, et notamment dans les syndicat viticoles qu’il a pris très jeune. Co-propriétaire d’Angélus, président de l’ODG Saint-Emilion, président régional (2004-2017) et membre de l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (anciennement Institut National des Appellation d’Origine). Pour autant, concernant ce classement, il déclare : « je me suis toujours mis comme ligne rouge de ne pas participer et de ne pas voter…C’était un traumatisme ce classement cassé en 2006, nous avons tout fait pour sécuriser un classement, et dans le cadre de l’INAO j’ai respecté les règles. »

Pour Antoine Vey avocat d’Hubert de Boüard: « très clairement durant toute cette procédure, rien n’a démontré une quelconque influence de Mr de Boüard donc on espère que ce sera vu par le tribunal et jugé ainsi… »

Toutefois au cours des échanges avec le président Roucou, le Président de l’ODG a reconnu à ce titre avoir échanger avec l’INAO par le biais d’e-mailS, « c’était des avis (consultatifs) dans le cadre de l’ODG qui sont donnés  par rapport à un cahier des charges. On me demande un avis alors je donne un avis, si on m’avait dit mR de Bouard vous êtes à l’INAO vous ne pouvez pas donner d’avis , je ne l’aurait pas fait…. Je n’établis pas les critères. J’ai participé et voté dans le cadre de l’ODG et ai voulu mettre plus de dégustation. »

Le fait d’avoir été à l’ODG et participé aux délibérations où siège de nombreux vignerons de Saint-Emilion: « on ne m’a jamais interdit de le faire… »

Philippe Casteja, propriétaire du château Trotte Vieille 1er cru classé B affirme lui aussi s’être mis en retrait lors des décisions de l’INAO concernant Saint-Emilion, démontrant qu’il avait pris un taxi puis un avion avec Hubert de Bouard quand le dossier était exposé… Le matin même son avocat avait avancé aussi pour sa défense une question prioritaire de constitutionnalité… « Le conflit d’intérêts est une situation inopportune, ce n’est pas pour autant qu’elle est une situation de culpabilité, on verra si un jour ou l’autre le législateur ou le conseil constitutionnel s’en préoccupe… », selon Jean-Yves Le Borgne avocat de Philippe Casteja.

Cet après-midi, les propriétaires des châteaux déclassés ont pu exprimer leur désarroi face à ce nouveau classement de 2012, dont les règles définitives sont tombés après leur candidature…

« Les classements depuis 1955, le seul critère c’était celui de la dégustation, et c’est ce qu’attend le client et pas autre chose… A partir de 2012, on a descendu la dégusattion à seulement la moitié de la note », selon Pierre Carle du château Croque-Michotte.

« Le préjudice est énorme, d’abord humain, nous sommes toujours dans l’incompréhension, pourquoi nous a-t-on exclu, nous sommes persuadés qu’il y a eu des irrégularités et de la malveillance… » commente Isabelle Boidron-Degrange du château Corbin-Michotte.

Ces châteaux qui avaient toujours été classés depuis 1955 vivent depuis 9 ans un calvaire, avec des conséquences financières sur les vins et le prix des propriétés, « l’assiette foncière a été divisée par 2 ou par 3 » selon Isabelle Boidron-Degrange.

Demain place aux différentes plaidoiries des avocats parties civiles, aux réquisitions du procureur de le République et aux plaidoiries des avocats de la défense. Affaire à suivre.

17 Sep

Pontet Canet : la famille Tesseron fête les 10 ans de certification du domaine en biodynamie

Voilà près de 17 ans que Pontet Canet (5e cru classé 1855) a fait le choix de la biodynamie. Alfred Tesseron (dont le père Guy avait acheté le domaine à Pauillac en 1975) a décidé dès 2004 de s’orienter vers une viticulture plus propre, plus proche de la nature, avec Jean-Michel Comme son directeur technique qui l’a suivi durant plusieurs années. Ses 81 hectares sont désormais certifiés en biodynamie depuis le millésime 2010.

Alfred et Justine Tesseron © JPS

Il y a des arômes merveilleux, c’est l’expression vraiment d’un terroir, l’expression la plus pure et ça c’est quelque chose de merveilleux », Alfred Tesseron propriétaire du château Pontet Canet

Pour célébrer l’événement,  la famille Tesseron a invité 3 meilleurs sommeliers du monde (Philippe Faure-Brac 1992, Olivier Poussier 2000 et Andreas Larsson en 2007), les plus grands commentateurs en vin et journalistes spécialistes de la presse viticole de France et anglo-saxonne. L’occasion est trop belle de leur montrer leur nouvelle tisanerie, là où ils fabriquent leur préparation a base de plantes telles l’osier, l’ortie, la camomille…

 

Philippe Faure Brac Meilleur sommelier du Monde 1992 © JPS

Si la nature a mis des plantes autour du vignoble, ce n’est pas le fait du hasard, il y a juste une sorte d’auto-protection,  les plantes communiquent, parlent entre elles, rien n’est fait au hasard… » Philippe Faure Brac Meilleur sommelier du Monde 1992

Si aujourd’hui les 81 hectares sont en biodynamie, c’est aussi une réalité dans la bouteille. Les 10 millésimes réalisés depuis 2010 sont ainsi dégustés par les plus grands critiques en vin, comme Michel Bettane :

 

Michel Bettane du Magazine Bettane + Desseauve © JPS

« C’est un vin plein ! C’est un vin plein qui est encore relativement discret, il est pur, il est net, il n’est pas encore complétement épanoui, il y a encore de la réserve, c’est la règle du jeu avec les grands Médocs, il faut du temps…. » (à propos du 2010)

Michel Rolland l’oenologue conseil avec Alfred Tesseron © JPS

Et pourtant le choix du bio ou de la biodynamie n’est pas toujours évident sous un climat océanique comme en Gironde… « C’est plus risqué et surtout à Bordeaux. A Bordeaux, on a une influence océanique très forte… », commente Michel Rolland l’oenologue du château depuis 22 ans. « On est toujours sur la corde raide à cause du climat, c’est la que le bio qui a moins d’action sur le mildiou devient un petit peu dangereux, maintenant les vignes c’est sûr deviennent résistantes avec le temps ».

Aujourd’hui, les sommeliers et cavistes de la nouvelle génération sont aussi très tournés vers les vins en biodynamie…

 

Olivier Poussier, meilleur sommelier du monde 2000 © JPS

« Moi mes plus grandes émotions que j’ai eues sont issues de travail biodynamique, mais dans un travail soigné et  un élevage soigné, cependant il m’arrive de trouver des vins bio ou biodynamiques qui ne soient pas à la hauteur de mes espérances, on ne peut pas faire de généralité comme cela. Par contre, il est évident que la proportion de vins issus de ces cultures est plus importante sur la carte des vins et dans la mouvance des consommateurs », selon Olivier Poussier, meilleur sommelier du monde 2000.

Justine, Alfred et Noé Tesseron © JPS

La biodynamie s’accélère, elle n’en est encore qu’à ses débuts mais déjà les superficies en bio en Gironde ont doublé en 10 ans

13 Sep

Le Week-End des Grands Crus arrive ! Un événement à ne pas manquer du 17 au 19 septembre à Bordeaux

C’est à partir de vendredi et jusqu’à dimanche que vont démarrer les festivités… Avec la fameuse grande dégustation au Hangar 14 avec plus de 100 châteaux à déguster, et puis il y a aussi ces dîners pour passionnés dans les châteaux sans parler d’un traditionnel tournoi de golf…

SAMEDI 18 SEPTEMBRE : PLUS DE 100 CHATEAUX A DEGUSTER AU HANGAR 14

C’est devenu au fil des ans un rendez-vous incontournable, attendu de tous les amateurs et connaisseurs de vin de Nouvelle-Aquitaine, de France et du monde entier: le Week-End des Grands Crus de Bordeaux. Le temps d’un week-end, ce sera un tour d’horizon pour les amateurs et connaisseurs des plus grandes appellations du bordelais et de leurs propriétaires.

Ce sont ainsi une bonne centaine de châteaux, propriétaires et responsables des domaines, qui vont vous faire découvrir le fameux millésime 2018, ainsi qu’un autre millésime de leur choix au Hangar 14 à Bordeaux.

Le Hangar 14 sera transformé en Halles du Sud-Ouest, avec des producteurs et artisans locaux qui proposeront des spécialités locales en plus des dégustations de ces grands vins du Bordelais. Un week-end rythmée par des animations et des dégustations thématiques.

(Samedi 18 septembre: dégustation au H14
Prévente : 65€/personne ; sur place : 80€/personne. Professionnels du vin et étudiants : 30€/personne ; sur place : 40€/personne)

VENDREDI 17 ET SAMEDI 18 SEPTEMBRE: DES DINERS PASSION DANS LES CHATEAUX

Pour les grands fans de ce week-end et pour un budget un petit peu plus important, il y aura des dîners passion dans les châteaux. L’occasion de réaliser dans ces châteaux mythiques du bordelais des accords mets et vin fabuleux. (Vendredi 17 et samedi 18 septembre – 140€/personne)

DIMANCHE 19 SEPTEMBRE : GOLF ATTITUDE

Pour ceux qui souhaite découvrir les châteaux: un circuit à la découverte des grandes appellations bordelaises.

Enfin, pour les férus de golf. Ce Week-End ne dérogera pas à la tradition avec le traditionnel tournoi de golf au Grand Saint-Emilionnais Golf Club le dimanche 19 septembre : au programme coupe de l’Union à gagner, dégustations et déjeuner.

(Dimanche 19 septembre : circuits dans le vignoble – 99€/personne / Tournoi de Golf Coupe de l’Union 105€/personne)

Programme et réservations à retrouver à ce lien : www.ugcb.net/fr/le weekend des grands crus 2021

12 Sep

Château Haut-Bergey : sa guinguette, elle est très chouette…

Ce vendredi soir, Paul Garcin propriétaire du château Haut-Bergey à Léognan en Gironde était très fier de lancer sa « Guinguette de l’automne », avec le restaurant Sabada, derrière les chais du château avec une vue magnifique sur ses vignes. Des canons à boire, des planches d’anti pasti et de pizzas, le tout sous des voiles illuminées, ambiance assurée.

Paul Garcin, le propriétaire du château Haut-Bergey à Léognan avec sa guinguette de l’automne © JPS

C’est à coup sûr « the place to be » à Bordeaux. Une guinguette des bords de Marne, au bord des Merlots. C’est Paul Garcin, le « jeune » et bio propriétaire du château Haut-Bergey qui en a eu l’idée…

Cela faisait quelques temps que je réfléchissais comment s’amuser autour du vignoble, avec l’idée de se retrouver, l’idée du partage… » Paul Garcin propriétaire du château Haut-Bergey.

 

« En fait, un monsieur avec qui je travaille m’a dit j’ai une connaissance qui cherche un lieu pour faire un truc un peu festif, et c’est ainsi qu’on a discuté et on s’est dit qu’on allait faire un truc durant 2 mois avec un airstream (cette caravane mythique américaine tout en chrome) », c’est ainsi qu’est née la Guinguette de l’Automne du château Haut-Bergey et du restaurant Sabada…

Tout tourne autour de la convivialité, de la simplicité et du plaisir, c’est une envie de décomplexer un peu l’accès au vignoble, de reprendre possession des territoires », Paul Garcin

Cette guinguette éphémère a pris place derrière les chais du château Haut-Bergey, une pépite de l’appellation  Pessac-Léognan, 41 hectares en agriculture bio depuis 2015 et conduit en biodynamie depuis le millésime 2016…

La guinguette propose à la dégustation des vins de la propriété et notamment la cuvée Paul, en blanc (millésime 2020, 95% sauvignon, 5%sémillon) et en rouge (40%merlot, 40% cabernet sauvignon,13% cabernet franc et 7% petit verdot6e le verre, 35 la bouteille), mais aussi deux autres cuvées en rouge Jardin et Tuilerie en parcellaire 100% merlot pour le 1er et 100% cabernet sauvignon pour le 2… « Tout est canon, pour les pizzas réalisées par Audace BP, ils font leur propre pâte avec de la farine de blé bio qui vient du Médoc, il y a aussi des antiparti… C’est aussi cette envie de décontraction pour les grands crus et avoir des choses de qualité, » complète Paul Garcin.

Une idée originale avec également Thomas Labarrede, créateur du Sabada, qui manquait au plein coeur des vignobles de Pessac-Léognan, après les afterworks qui ont été lancés il y a 4 ans l’été un jeudi par semaine dans les châteaux du Médoc… Là cette soirée était animée par les chefs Benjamin Avila et Pierre Martel (Audace), des chefs qui aiment les bons produits, en circuits courts.

Cette guinguette va se tenir les jeudis, vendredi et samedis soirs de 18h à minuit au château Haut-Bergey, 69 Cours Gambetta à Léognan en Gironde, Paul Garcin réfléchit déjà à dupliquer le modèle pour les déjeuners de fin de semaine également.

11 Sep

Le comité champagne lève la suspension des exportations vers la Russie

Le Comité interprofessionnel du vin de Champagne s’est prononcé vendredi pour la reprise à partir du 15 septembre des expéditions vers la Russie, sur fond de controverse franco-russe sur l’appellation « Champagne », a indiqué samedi sa direction, confirmant une information du magazine Terre de Vins.

Image d’illustration de champagne © JPS

Le Comité (CIVC) avait conseillé début juillet aux producteurs de suspendre temporairement les exportations, en réaction à une nouvelle loi russe. Signée le 2 juillet, cette loi viti-vinicole oblige les distributeurs de champagne à troquer le titre prestigieux de « champagne » contre celui de « vin pétillant » sur la contre-étiquette des bouteilles écrite en cyrillique, réservant la dénomination « champanskoïe » aux producteurs russes de vins pétillants.

La levée de la suspension des exportations est une mesure d’apaisement qui s’ajoute à notre désir de ne pas saisir l’Organisation Mondiale du Commerce. Nous respecterons la nouvelle loi »  Jean-Marie Barillère, co-président du CIVC et président de l’Union des Maisons de Champagne (UMC)

Le CIVC a décidé cette levée alors que les autorités russes n’ont toujours pas répondu, selon lui, à une lettre commune envoyée en juillet par trois ministres français à leurs homologues russes. Le courrier émanait du ministre délégué au Commerce extérieur Franck Riester et des ministres de l’Economie, Bruno Le Maire, et de l’Agriculture, Julien Denormandie.

La Russie est, avec les États-Unis ou Haïti, un des Etats à ne pas reconnaître l’appellation d’origine contrôlée (AOC) « champagne » malgré une vingtaine d’années de discussions.« On multiplie les discussions avec détermination. On ne lâchera rien. Le seul champagne est français », avait réaffirmé le 3 septembre le ministre de l’Agriculture, en visite à la foire agricole de Châlons-en-Champagne.

« Nous avons informé M Riester de notre décision. Il comprend notre position », a affirmé Jean-Marie Barillère. « Il s’agit aussi de ne plus pénaliser davantage les clients et les consommateurs russes alors que s’approchent les fêtes de fin d’année » a-t-il précisé.

Selon lui, la suspension des expéditions vers la Russie « a été suivie par au moins 95% des maisons ».

« La filière champenoise vend environ 1,5 million de bouteilles sur le marché russe, soit 0,5% du marché total. Mais c’est un marché d’image où le champagne se vend assez cher », a-t-il souligné.

AFP

« Onu » du vin: la candidature de Dijon « très bien accueillie »

François Rebsamen, maire PS de Dijon (itw du 16/6/21) © France 3 Bourgogne-Christophe Gaillard

 La candidature de Dijon pour accueillir l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), sorte d' »Onu » du vin, a reçu un « très bel accueil », a assuré vendredi le secrétaire d’État au Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne.

« Il y a eu un très bel accueil » de la quarantaine des représentants des États-membres de l’OIV venus visiter, vendredi, l’hôtel particulier proposé pour abriter l’organisation, a déclaré à la presse M. Lemoyne.
La France, qui est l’État-hôte de l’OIV depuis sa création en 1924, propose de déménager son siège de Paris, où ses locaux sont trop exigus, et de l’installer en région. Le gouvernement français a choisi pour ce faire Dijon, au détriment des deux autres candidates, Bordeaux et Reims.
Ce choix doit encore être entériné lors d’une assemblée générale de l’OIV qui se tiendra le 25 octobre à Dijon justement, et de manière exceptionnelle.  La décision doit être prise à l’unanimité des 48 États-membres de l’OIV mais M. Lemoyne a assuré que la visite du probable nouveau siège dijonnais avait « permis de convaincre ceux qui avaient encore un questionnement ».
 « La France a fait un effort extraordinaire. J’ai été surpris par la beauté de cet immeuble », a déclaré le président de l’OIV, l’Italien Luigi Moio, qui a travaillé et étudié à Dijon pendant plusieurs années. « Dans le futur, l’OIV doit se développer et on a besoin de bureaux. J’espère que l’OIV trouvera sa destination pérenne »,
a-t-il ajouté.  L’installation à Dijon doit coïncider avec le centenaire de l’organisation en 2024.
L’hôtel d’Esterno, édifice du XVIIe siècle choisi pour le probable nouveau siège, subira des travaux de 8 millions d’euros pour accueillir l’OIV, a indiqué le maire socialiste de Dijon, François Rebsamen.
 L’hôtel est situé à quelques centaines de mètres de la future Cité de la gastronomie et du vin, qui doit ouvrir en avril prochain.

L’OIV est l’organisme intergouvernemental à caractère scientifique et technique de compétence reconnue dans le domaine de la vigne et du vin.

 

AFP

09 Sep

Plusieurs châteaux du Bordelais consacrés dans le Guide Vert de la Revue du Vin de FRance

Le Guide Vert sort aujourd’hui le 9 septembre. Cette année, le Guide Vert de la Revue du Vin de France fait la part belle à la viticulture bio et biodynamique. 4 nouveaux promus  à 1 étoile sur la rive droite et le château Haut-Bailly qui décroche 3 étoiles. 

Véronique Sanders devant le nouveau chai jardin de Haut-Bailly © JPS

Cette année, la viticulture bio et biodynamique est mise en avant avec l’entrée dans le Guide Vert de Clos Louie en Castillon Côtes de Bordeaux, La Clotte-Cazalis en Sauternes, Fleur de Lisse en Saint-Emilion, le Clos de Jaugueyron à Margaux et Haut-Bergey en Pessac-Léognan.

Côté rive droite, 4 domaines raflent cette année une étoile : les châteaux Dalem (Fronsac), Marsau (Francs Côtes de Bordeaux), Saint-Pierre (Pomerol) et Jean Faux (Bordeaux).

Enfin, le château Haut-Bailly qui s’est vu livrer un magnifique chai enterré se voit décerner 3 étoiles et rejoint ainsi les châteaux La Mission Haut-Brion et Haut-Brion dans le club des trois étoiles.

L’édition 2022 du Guide des Meilleurs Vins de France, recense 7 000 vins, issus de 1 200 domaines français, parmi lesquels :

  • 6 nouveaux domaines distingués de la prestigieuse 3e étoile
  • 22 domaines passent à 2 étoiles
  • 42 domaines intègrent le club fermé des propriétés étoilées avec leur première distinction.
  • 50 domaines intègrent le Guide de la Revue du Vin de France pour la première fois
  • Une part belle faite aux vins bios et en biodynamie avec plus de 3 000 vins distingués;

Voir ou revoir Côté Châteaux spécial nouveaux chais du bordelais avec le château Haut-Bailly tournage JP Stahl avec Alexandre Berne :

08 Sep

Vin: la production française devrait chuter de 29% en 2021 à un niveau « historiquement bas » 

La production française de vin devrait chuter de 29% par rapport à 2020, pour s’établir à 33,3 millions d’hectolitres, en raison d’un épisode sévère de gel printanier et de la pression des maladies de la vigne durant l’été, selon une nouvelle estimation du ministère de l’Agriculture.

Début août, Agreste, le service statistique du ministère, avait prédit une récolte en baisse de 24% à 30% en 2021 (entre 32,6 millions et 35,6 millions d’hectolitres).
Au 1er septembre, il confirme que la production sera « historiquement basse, inférieure à celles de 1991 et 2017 affectées elles-aussi par un gel sévère au printemps ». Elle devrait être de 25% inférieure à la moyenne des récoltes des cinq dernières années.

La météo estivale humide dans une partie de la France a favorisé le développement de maladies (mildiou et oïdium), ce qui accentué les pertes.

Les vendanges seront plus tardives qu’en 2020, qui avait été une année précoce, souligne Agreste.

Dans la première quinzaine d’avril, la quasi-totalité des bassins viticoles français avaient subi plusieurs nuits consécutives de gel sévère, alors que la vigne avait
déjà commencé à bourgeonner en raison d’un hiver clément.

En 2021, le rendement devrait être proche de celui de 1977, année où la récolte viticole avait été réduite par un gel destructeur et des précipitations estivales. La France est le deuxième pays producteur de vin au monde derrière l’Italie et le premier pays exportateur.

AFP