24 Déc

Finale du Prix Ragueneau 2019 : rencontre au sommet entre la truffe de Sainte Alvère et les Vins de Bergerac-Duras

Le 14 Janvier 2019 se tiendra la 6 ème édition de ce prix culinaire, au lycée Jean Capelle à Bergerac. Pour l’occasion, l’Interprofession des Vins de Bergerac Duras, en partenariat avec la Mairie de Sainte Alvère, invite les professionnels de la restauration à laisser s’exprimer leur créativité autour de l’emblématique truffe du Périgord et à imaginer les plus beaux accords avec les Vins de Bergerac-Duras.

UN MARIAGE SUBTIL ENTRE LA TRUFFE NOIRE DU PERIGORD ET LES VINS DE BERGERAC-DURAS

Le prix Ragueneau , c’est avant tout un prix alliance mets-vins né de la volonté de mettre à l’honneur le Périgord et son terroir. Quoi de mieux que la truffe, ingrédient le plus magique de la gastronomie et ses vins, qui se déclinent en pas moins de 17 appellations, pour porter ses couleurs ? L’idée d’associer vins de Bergerac-Duras et truffe de Sainte-Alvère est ainsi née. Pour aller plus loin, chaque année, d’autres produits sous signe de qualité sont invités en « guest star » pour illustrer la richesse et les atouts uniques de ce terroir.

Cette année, ce sont le chapon fermier et le foie Gras IGP Périgord qui rejoindront la truffe de Sainte Alvère sous le feu des projecteurs

UN JURY DE PROFESSIONNELS

La rencontre de ces produits avec les Vins de Bergerac-Duras sera jugée par un comité de sélection prestigieux : Patrick Jeffroy, chef de l’Hôtel de Carantec (2 macarons Michelin, Danièle Mazet Delpeuch, cuisinière périgourdine et auteur (Carnets de cuisine : du Périgord à l’Elysée), Martin Walker* et Julia Watson, co-auteurs de deux livres de cuisine autour de leurs coups de cœur gastronomiques en Périgord, Aymone Viguière d’Anval, chroniqueuse vins pour le magazine Saveurs, Elisabeth de Meurville, journaliste spécialiste vins et gastronomie et auteur du Guide des Gourmands, Laure Goy, journaliste vins (Terre de Vins) Antonio Mafra, chroniqueur art de vivre au journal le Progrès.page1image24759488page1image24764672

VOICI LES 5 EQUIPES EN FINALE : 

  • Rémy Le Charpentier (chef) et Mikela Lura (sommelière), La Chartreuse du Bignac à Saint- Nexans
  • Charlie Ray (chef) et Mélanie Legrand (responsable de salle), le Vin’quatre à Bergerac
  • Nicolas Aujoux (chef) et Cécile Guérin (Maître d’hôtel), O Moulin à Carsac Aillac
  • Mickaël Gallas (chef) et Johann Bourbon (responsable de salle), « Manger sur la Plage » à Marennes
  • Hassan Nidhsain (chef) et Laetitia M’Baye (responsable de salle), la Brasserie « Le Passage » à Paris.

FINALE LE 14 JANVIER :

Les cinq équipes disputeront la finale du prix Ragueneau, le 14 Janvier 2019 au Lycée Jean Capelle.  5 binômes seront en compétition: les chefs réaliseront les recettes d’amuse-bouche et de plat et les responsables « vins » devront argumenter les accords mets-vins devant le jury.

La remise des prix aura lieu à la Tour des Vents le soir même. Un chèque de 3000€ sera attribué à l’équipe lauréate, et un chèque de 1000€ sera remis à l’équipe arrivée en deuxième. Toutes les équipes se verront remettre 12 magnums et 24 bouteilles de vins de Bergerac et de Duras.

Avec Vins de Bergerac-Duras

22 Déc

La Maison Hennessy vous ouvre ses portes les 22 et 23 décembre

Profitez de ce week-end pluvieux pour vous offrir un voyage immersion au pays du Cognac et plus précisément à la Maison Hennessy, l’une des plus vieilles maison de plus de 250 ans. Celle-ci propose tout ce week-end ses visites Hennessy Signature et des dégustation de Cognac et de chocolats…

La visite multi-sensorielle sur le site de la Faïencerie à Cognac chez © Hennessy – Julia Hasse

C’est vraiment un dépaysement et un voyage multi-sensoriel hors du commun que vous propose Hennessy et qui fera partie de la prochaine émission Côté Châteaux vers la mi-janvier sur NoA. Une spéciale Cognac réalisée avec mon compère Sébastien Delalot. En attendant si vous êtes en recherche d’histoire et de savoir faire autour du Cognac, voici des idées de visite et d’achats de cadeaux pour des proches :

La distillerie du Peu avec sa dizaine de vieux alambics en cuivre © JPS

UNE SELECTION POUR TOUS LES AMATEURS 

La boutique, seul espace au monde à réunir autant de collections Hennessy jusqu’aux éditions limitées, parfois non commercialisées en France, s’organise sur 250m² autour d’un écrin ajouré qui accueille les pièces les plus exceptionnelles.

Les 22 & 23 décembre, la boutique ouvrira exceptionnellement de 10h à 19h et proposera des animations comme la dégustation de chocolats, la dégustation de X.O on a rock et un atelier cocktail Sazerac.

Parmi les pièces rares, les amateurs d’art et de design pourront retrouver l’édition limitée Hennessy X.O par Marc Newson ou encore les séries limitées Hennessy Very Special revues par Ryan Mc Ginness, Scott Campbell et JonOne. Chacune est le fruit de réinterprétations artistiques que la Maison tisse de longue date avec ces acteurs avantgardistes en quête d’excellence.
Sont également proposées des offres qui permettent de découvrir la maison sous differentes facettes, en accompagnant une bouteille Hennessy d’un ouvrage, de verres Thomas Bastide ou encore du matériel à cocktail.

LES VISITES HENNESSY 

Les Visites Hennessy offrent une immersion complète au sein même du berceau de la Maison, à Cognac. Sur les bords de la Charente, le visiteur pénètre dans les coulisses de la Maison et plonge dans les secrets d’un environnement multi-facettes, résolument contemporain. Guidés par des experts, les curieux et amateurs vivent une expérience multi-sensorielle, entre surprises et tradition.

Les distillateurs de chez Hennessy à la distillerie du Peu © JPS

Trois programmes sont proposés, rythmés par les temps du cognac, pour dévoiler à 360° l’univers de la Maison Hennessy.

  • Hennessy Signature : Une découverte de l’univers du cognac Hennessy
    Une découverte multi-sensorielle de l’histoire, des savoir-faire et des secrets de la Maison Hennessy. Ultime étape de la visite : l’expérience de la dégustation des cognacs
  • Hennessy V.S et V.S.O.P, guidée par un expert de la Maison. Durée : 1h30. Tarif : 18€ par personne
  • Hennessy X.O Symbole : Une expérience sensorielle des secrets du cognac Hennessy X.O Produit emblématique de la Maison créé en 1870, Hennessy X.O vous révèle ses subtilités au terme d’une expérience inédite dans les univers et les savoir-faire de la Maison Hennessy. Dégustation Hennessy V.S.O.P et X.O. Durée : 1h30. Tarif : 33€ par personne.
  • Hennessy Exception : Une visite exclusive dans les coulisses des cognacs d’exception
  • Le privilège d’une visite guidée en petit comité pour découvrir les facettes de Hennessy et percer les secrets de ses cognacs d’exception dans le chai du Paradis, et jusque dans un salon privé où vous découvrirez un rituel de dégustation raffiné. Visite uniquement sur
    réservation. Dégustation Hennessy X.O et Paradis. Durée : 2h. Tarif : 75€

Pour tout renseignement : Les Visites Hennessy

21 Déc

Un contexte difficile pour les vins de Bordeaux

Suite à l’assemblée générale lundi du CIVB, les réactions des cavistes, vignerons et négociants confirment des baisses de ventes et des retards de  livraison voire des commandes non honorées du fait du contexte social qui dure depuis plus d’un mois. Tour d’horizon dans un contexte à l’internationale qui n’est aussi actuellement pas favorable aux vins de Bordeaux.

Les touristes étrangers ont aussi été moins présent © JPS

D’un côté une situation difficile pour de nombreux Français qui depuis le 17 novembre manifestent avec leur gilet jaune (pour lesquels le Président Macron a reconnu (sur le site de leur pétition en ligne contre les hausses de taxes sur le carburant) qu’ils avaient raison), de l’autre des acteurs économiques qui enregistrent quelques baisses de ventes. En première ligne les cavistes, des bars à vins et d’autres acteurs du monde du vin ne sont pas épargnés.

Situé en plein coeur de Bordeaux, la Vinothèque a connu une terrible baisse de fréquentation sur l’ensemble des samedis lorsqu’il y a eu les manifestations de gilets jaunes. La boutique a fermé samedi dernier à 18 h, mais dès 13 heures avec l’arrêt des tramways il n’y avait plus grand monde : bilan 73 clients au lieu de 220 l’an dernier à la même époque.

Le PDG Guillaume Cottin et le directeur de la Vinothèque Alexandre Mina

« On a perdu 60% de notre fréquentation habituelle pour un samedi, on a perdu 50% de notre chiffre d’affaire et en fait ça s’est vraiment bloqué à partir de la fermeture des trams à 14h ou 13h, cela dépend des samedis, et c’est jamais revenu » (le samedi), commente Guillaume Cottin le PDG qui espère malgré tout compenser avec les quelques jours qui restent avant Noël. Pour pallier cette situation, il a un service de livraison à domicile en vélo qui marche bien et il compte sur la gratuité du parking place des Quinconces durant ces 3 jours à venir.

Vigneron à Saillans avec le château Barbey (AOC Fronsac), mais aussi à la tête d’une petite maison de négoce SAS Wine Ressource, Benoît Manuel Trocard a subi de nombreux retards pour l’enlèvement de ses palettes et de ses caisses de vin : « 

Nos vins qui partaient sur le Nord Pas-de-Calais, sur la région parisienne ou sur la Suisse ont été impactés et bloqué également, et donc aujourd’hui on estime entre 3 et quatre semaines de retard globalement pour les livraisons pour nos clients » Benoît Manuel Trocard Wine Ressource.

Certains ont pu être livrés pour les fêtes, d’autres le seront après ou pas (si annulation des commandes).

Confirmation auprès de Paul Tesson de Dartess, spécialiste dans l’envoi de bouteilles, de cartons et de caisses bois en France et à l’étranger :  « oui, on a été impacté, mais de manière disparate: si la plupart des sites ont poursuivi leur activité, nous avons eu 2 entrepôts pour lesquels il y a eu pas mal de complication à Lormont et Saint-André-de-Cubzac.  Entre les activités de transport, plus l’accès, on a accumulé un retard dans les ordres d’enlèvement et les commandes, certaines qu’on n’a pas pu satisfaire, mais à l’heure actuelle tout est rentré dans l’ordre. »

Chez HMS, on réalise quasiment l’essentiel des ventes de crus classés à l’export © JPS

Un retard parfois rattrapé, parfois non, en tout cas le marché des vins de Bordeaux avait selon le CIVB déjà accusé une baisse au niveau des exportations de 7% sur les 12 derniers mois : « on a senti ces effets qui ont plombé un contexte déjà pas évident en ce moment », selon Philippe Tapie de la maison de négoce HMS:

Philippe Tapie le PDG de Haut Médoc Sélection célèbre Maison de Négoce à Bordeaux © JPS

« la locomotive qui est la Chine tousse un peu aujourd’hui par rapport à un contexte politique compliqué qui ne favorise pas les échanges (faut-il rappeler la Chine représente 25% des exportations de vins de Bordeaux), un marché américain très protectionniste de son côté (avec le président Trump qui a laissé entendre de nouvelles taxes sur les vins français…), et un marché européen en attente de voir ce qu’il va se passer avec le Brexit, donc beaucoup d’interrogations, beaucoup de questionnement… »

Suite au mouvement des gilets jaunes, ce patron a décidé de verser la prime à ses salariés

Pour autant ces négociants qui ont vu d’autres soubresauts par le passé misent sur un rebond avec un millésime 2018 à venir qui devrait relancer les ventes à partir d’avril 2019 avec la semaine des primeurs. Philippe Tapie lui s’est déjà dit favorable à appliquer la prime de 1000€ dans son entreprise de 8 salariés, si elle est exonérée de charges comme promis par le gouvernement. A suivre…

Reportage de Jp Stahl, JM Litvine, K Jbali, B Chargue, A Arliguié :

20 Déc

Franck Dubourdieu, pour Noël : « 250 Grands Bordeaux Abordables, de 5 à 35€ »

En voilà une bonne idée de cadeau… Le livre sorti début décembre de Franck Dubourdieu ingénieur agronome et oenologue : il vous propose sa sélection de 250 Grands Bordeaux Abordables, de 5 à 35€.

Ce nouveau guide permettra aux amateurs de découvrir une source inépuisable de vins authentiques, sérieux, véritables témoins de leur Terroir, à des prix abordables – loin des coûts exorbitants des plus grandes étiquettes. Ils pourront faire ainsi un choix judicieux chez le caviste, lors des foires aux vins, sur Internet ou, mieux encore, directement chez les vignerons concernés en se recommandant de l’auteur !

Vous pouvez acquérir les 250 Grands Bordeaux Abordables :

Bonnes fêtes…avec du Bordeaux.

Franck Dubourdieu, 250 Grands Bordeaux Abordables, de 5 à 35€ Editions Confluences, 354 pages, 15€.

18 Déc

Focus sur le Pacherenc du Vic-Bilh, un moelleux de fête

C’est une petite appellation de 300 hectares, mais avec une sacré savoir-faire. Le Pacherenc vaut le détour au pied des Pyrénées, une idée de moelleux (et de blanc sec) à servir sur les tables de fêtes.

Clément Bousquet en pleine récolte du petit manseng © Jean-Pierre Stahl

A Arroses, petit village aux 145 âmes du Béarn, près de Madiran, la famille Bousquet cultive depuis 1745 au pied des Pyrénées ces raisins dorés : petit manseng, gros manseng, arruffiac et petit courbu, qui vont donner un vin moelleux sur un terroir d’argile graveleuse.

Ce n’est pas le botrytis qui est recherché ici mais le passerillage, des grains séchés par le vent, le soleil et le gel © JPS

Le but, c’est d’avoir des raisins qui soient mûris à la fois par le vent, le gel et le soleil…ce que l’on recherche, c’est non pas un goût de botrytis dans le raisin et le vin, mais un goût de fruits, les grains clairs ont un goût d’agrume et ceux qui ont une couleur plus foncée un goût de fruits confits », Clément Bousquet

Si les vendanges sont aussi tardives ici, c’est depuis un événement climatique : le gel de 1991 qui a repoussé les différentes tries. Depuis l’appellation, comme celle de Plaimont, a trouvé là son secret. Des vendanges quasiment en hiver pour les dernières tries.

Nathalie Bousquet, Roland Podenas, Denis Degache, Clément et Pierre Bousquet © JPS

« Il y a un contre-bourgeon qui s’est développé avec du retard, avec un cycle un peu plus long qui allait jusqu’à le fin novembre, et donc ils ont tenté le coup d’aller jusqu’au 31 décembre quand ils ont vu qu’au 1er décembre, le raisin était encore beau et joli », me raconte Roland Podenas président de la Cave de Crouseilles.

Le maître de chai Loïc Dubourdieu à la Cave de Crouseilles © JPS

Pacherenc, comme Madiran, est à cheval sur 37 villages et 3 départements et 2 régions. On produit ici sur ces 300 hectares 200 000 bouteilles de blanc sec et  650 000 de blanc doux ou moelleux. « On a ce côté mangue, de côté fruit mûrs ce côté abricot qui ressort », commente Loïc Dubourdieu maître de chai de la Cave de Crouseilles.

Chaque année, l’appellation le concours des Barriques d’Or où chaque vigneron sélectionne sa meilleure cuvée de Pacherenc blanc ou moelleux.

Au mois de juin, après élevage on organise une dégustation à l’aveugle et on va sélectionner parmi ces 30 à 40 barriques les meilleures, les mieux notées ; cela se traduit ensuite par la vente aux enchères de nos barriques d’or du Pacherenc sec et moelleux le 1er lundi du mois de novembre », Denis Degache directeur de la Cave coopérative de Crouseilles.

Le chef Daniel Martineau du restaurant Le Terroir au Prieuré de Madiran © JPS

Et en décembre, le Pacherenc n’est pas oublié sur les tables de fêtes comme ici au restaurant le Terroir au sein du Prieuré à Madiran :

« J’ai préparé un petit carpaccio de courgettes et saint-jacques, c’est vraiment un accord qui va bien ensemble, cela fait partie du terroir… »selon le chef Daniel Martineau. 

« En bouche, on retrouve cette fraîcheur que l’on a au nez, beaucoup de vivacité, » complète Loïc Dubourdieu.

 

Un accord foie gras, figue, radis noir, pain d’épice avec un Pacherenc 2015 © JPS

« C’est très concentré au nez, très concentré en bouche, on a des arômes de mangue, de fruits très mûrs… », commente Rolland Podenas sur sa cuvée spéciale « Barriques d’Or » réalisée au lieu dit le Paradis sur le village d’Aydie.

Roland Podenas et sa cuvée des Barriques d’Or réalisée au lieu-dit « le Paradis »…on y est © JPS

« Le vin de Pacherenc continue de bien s’associer avec du foie gras et avec un plat qui est un petit peu épicé, donc cela va donner encore plus de saveur à l’assortiment met-vin. »

Bonnes Fêtes à tous.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Christophe Brousseau et Olivier Pallas :

17 Déc

Monbazillac à la fête… pour le deuxième numéro de Côté Châteaux

Le Monbazillac est ce fameux vin liquoreux qui va sans doute agrémenter les tables de fêtes en cette fin d’année 2018. « Côté Châteaux », l’émission sur les terroirs sur NoA, vous propose de mieux faire connaissance avec cette appellation créée en 1936, à travers une émission de 14 minutes. Nous irons à la rencontre de jeunes vignerons, de la cave coopérative, et vous proposeront une alliance met et vin digne d’un repas de fête . 

Guillaume Barou, la nouvelle génération des vignerons de Monbazillac © Jean-Pierre Stahl

C’est un peu un cadeau de Noël que vous fait Côté Châteaux. Un peu comme ce don de Dieu aux moines Bénédictins. Présents depuis le XIe siècle à Bergerac, ils avaient oublier de vendanger sur ces coteaux de Monbazillac et c’est ainsi qu‘ils découvrirent la pourriture noble, le Botrytis Cinerea, qui fait toujours la fierté des vignerons de Monbazillac.

 

L’équipe de choc, Sébastien Delalot et Jean-Pierre Stahl en plein coeur de l’appellation Monbazillac © GB

Dans ce second numéro de Côté Châteaux, je vous emmène en pleine récolte de ces grappes de raisins atteintes de botrytis cinerea, ce champignon synonyme de pourriture noble, avec les gens du cru, mais aussi avec le directeur de la cave coopérative Gilles Bartoszek et la présidente de la cave Sylvie Alem.

Des vendanges par tries successives (3 à 4), réalisées de septembre à novembre, plus tardives cette année sur ce domaine et emblème de l’appellation, le château de Monbazillac, acheté en 1960 par la cave coopérative.

Nous irons à la rencontre également de Guillaume Barou, 39 ans, qui incarne la nouvelle génération de vignerons : il s’est installé grâce à la cave coopérative et il  nous dira tout sur sa passion du botrytis et sur ce vin liquoreux : « quand on est Périgourdin et qu’on cultive le terroir, on découvre ce champignon qui est unique, exceptionnel. Et c’est tout aussi unique d’amener ce champignon à se développer pour faire les meilleurs vins, c’est passionnant »

Guillaume Barou et Gilles Bartoszek dans le cuvier inox de la cave coopérative © JPS

Pour être un bon vigneron, il faut être passionné, parce que c’est un métier de patience, il faut observer, travailler rigoureusement, c’est avant tout un métier de passion », Guillaume Barou vigneron.

Nous évoquerons également avec lui cette baisse de consommation, car après guerre quelque 100 000 hectolitres étaient produits et aujourd’hui c’est quasiment moitié moins, 63 000 hectolitres (8 400 000 bouteilles) en 2016.

 Avec mon collègue Sébastien Delalot, nous continuerons notre découverte par la cave coopérative qui représente 750 hectares sur les 2200 de l’appellation, et une production de 4 millions de bouteilles dont 3 millions de vin liquoreux de Monbazillac. Nous arpenterons les cuviers avec ses gigantesques cuves inox de 300 à 1000 hectolitres, mais aussi le chai à barriques.

Avec Gilles Bartoszek, le directeur de la cave coopérative, nous évoquerons les marchés qui se développent notamment à l’export : « nous avons des marchés traditionnels que sont les pays voisins comme la Grande-Bretagne, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, mais aussi le marché nord-américain et le marché asiatique qui se développe. »

Des vins de Monbazillac qui ont connu un essor dès le XVIIe siècle avec la Hollande, car avec la révocation de l’Edit de Nantes, de nombreux protestants avaient trouvé refuge en Hollande et avaient contribué à vendre leurs vins sur ces marchés-là. Une page d’histoire que nous contera Elena Lipatova, guide au château de Monbazillac.

Sylvie Alem, présidente de la cave coopérative de Monbazillac © JPS

Ce château c’est le fleuron de l’appellation, il domine la vallée de la Dordogne et où que vous vous trouviez en France, les Français vous diront qu’ils connaissent Monbazillac, non seulement à travers le vin mais aussi son château » Sylvie Alem présidente de la cave coopérative.

Le chef étoilé Damien Fragette et Romain Claveille du château Haut Bernasse © JPS

Après un petit détour par la Maison du Vin et du Tourisme où la production de 24 vignerons indépendants de Monbazillac est exposée, nous parlerons avec Romain Claveille du château Haut Bernasse de la question de sucrosité dans le vin : « nous sommes à la recherche du nouveau consommateur, nous cherchons aussi à avoir moins de sucre et à composer avec les cépages (que sont le sémillon, le sauvignon blanc et gris et la muscadelle) des vins plus appréciables et moins chargé en sucre ».

Enfin, nous vous mettrons l’eau à la bouche avec Damien Fagette le chef étoilé de la Tour des Vents qui proposera un accord met et vin avec le château Haut Bernasse. Des moments riches en générosité, en humain et en rencontres.

C’est ça Côté Châteaux, l’accent mis sur le terroir et l’humain. Carpe Diem et Bonnes Fêtes à tous.

LES DATES DE DIFFUSION SUR NOA (339 sur Orange, 455 sur SFR, 326 sur Free et 337 sur Bouygues) :

  • 22/12 à 14H30
  • 23/12 à 18h45
  • 24/12 à 9h45
  • 26/12 à 19h30
  • 28/12 à 17h30
  • 29/12 à 20h30
  • 30/12 0 7h45, puis 12h00, 19h45
  • 31/12 à 00h15 et 10h40
  • 03/01/19 à 9h15 et 20h45
  • 04/01/19 à 17h45

Regardez Côté Châteaux sur Monbazillac, réalisé par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot, ci-dessous :

« Gilets jaunes »: une baisse des ventes de vin prévue à Bordeaux

Les ventes de vins de Bordeaux devraient être en partie impacté du fait du mouvement des « gilets jaunes », alors qu’elles diminuaient déjà en septembre, selon le CIVB. Surtout touchés ces derniers temps restaurateurs et commerce de proximité. Réactions recueillies auprès du monde du vin par Côté Châteaux.

« Cette période de fêtes est habituellement très active pour la filière, elle est cette année exceptionnellement impactée par la crise sociale que nous traversons. Nous n’aurons pas le coup de fouet de fin d’année », a déclaré Allan Sichel, président du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) lors de son assemblée générale cet après-midi.

« L’indice de consommation est en forte baisse et le vin n’est pas un produit de première nécessité. On s’attend à ce qu’il soit plus impacté que le reste », a-t-il précisé.

DES BAISSES DE VENTES CHEZ LES CAVISTES

Confirmation auprès de Christophe Château, directeur de la communication du CIVB:  « c’est surtout le commerce de proximité restaurateurs et cavistes qui souffrira, ça c’est une évidence », tout comme on a vu ces dernières semaines les autres commerçants de détail être impactés à des degrés divers ainsi que les grandes surfaces. « Cela ne va pas aider à la dynamisation des ventes de fin d’année », continue Christophe Chateau, alors que la période est généralement propice à de fortes ventes. Il n’y a pour autant pas eu d’effet très direct, mais ce ressenti et les dégâts collatéraux vont avoir forcément une traduction en chiffres prochainement.

Guillaume Cottin de la Vinothèque, grand caviste à Bordeaux centre, témoigne : « on a été impacté samedi, obligé de fermer à 18h. Mais déjà avant il n’y avait plus un client, à partir du moment où les tramways ont été coupés, c’était fortement ralenti. On a fait 73 clients ce samedi au lieu de 220 l’an dernier (soit un tiers seulement de la clientèle habituellement). Par contre, un bon vendredi, un dimanche normal et lundi pas mauvais ». Et de se réjouir qu’Alain Juppé ait annoncé hier la gratuité du parking pour le week-end prochain sur la place des Quinconces, histoire de rattraper ce retard.

Pour Paul Tesson de l’entreprise Dartess, spécialisée dans les livraisons de vin : « oui, on a été impacté, mais de manière disparate: si la plupart des sites ont poursuivi leur activité, nous avons eu 2 entrepôts pour lesquels il y a eu pas mal de complication à Lormont et Saint-André-de-Cubzac.  Entre les activités de transport, plus l’accès, on a accumulé un retard dans les ordres d’enlèvement et les commandes, certaines qu’on n’a pas pu satisfaire, mais à l’heure actuelle tout est rentré dans l’ordre. »

Confirmation auprès de Benoît-Manuel Trocard à la tête de Wine Ressource : « Nous avons enregistré pour les régions Paca, Nord et Somme 15 jours à 3 semaines de retard. En prime les gens commandent de plus en plus tard à Noël. »

Philippe Tapie négociant de HMS reconnaît qu’en sa qualité de négociant qui vend 90% à l’export, il n’a « pas été impacté en direct, mais le problème a été une question de retard dans les livraisons et retard avec l’enlèvement avec nos prestataires. » Concernant les mesures avancées par le Président Macron, et notamment une prime de 1000 € exonérée de toute charge, il se dit favorable à la mesure.

UNE FAIBLE RECOLTE EN 2017 QUI SE FAIT RESSENTIR

Cela s’ajoute aux baisses ressenties précédemment :  en septembre, par rapport au même mois de l’an dernier, la vente des vins de Bordeaux étaient déjà en baisse de 9%. « La commercialisation des vins de Bordeaux a été directement impactée par cette faible récolte de 2017. Le marché actuel est donc peu animé », a souligné M. Sichel.

L’export connaît donc une baisse de 7% des exportations bordelaises sur les douze derniers mois, mais une augmentation en valeur de 6% par rapport à septembre 2017.  Cette baisse des ventes est due à l’étranger au ralentissement de l’économie chinoise et « la montée en puissance de nos concurrents australiens et chiliens, avantagés par des accords de libre-échange », et en France au manque de performance de la grande distribution, selon le CIVB.

La grande distribution, qui représente la moitié du marché français, a accusé fin août une baisse de 5% des ventes sur un an. Des pertes liées à une baisse de la promotion de l’offre en magasin », a précisé M. Sichel.

Yann Schyler commente pour Côté Châteaux : « le marché des vins de Bordeaux a dévissé. Depuis l’été les transactions, les exportations ont marqué le pas, la Chine est en chute cette année et il y a aussi une baisse de 5% de la grande distribution. Ca plus ça plus le Brexit, cela crée une mauvaise ambiance, de la morosité, les gens n’ont pas envie de consommer…Cela crée une psychose et les gens n’y vont pas… »

Mais pour le président du CIVB : la situation pourrait se débloquer en avril avec « l’arrivée du nouveau millésime qui s’accompagnera certainement d’un ajustement de prix », a-t-il ajouté.

Le millésime 2017, victime d’un gel historique, accusait une chute en volume de 39% sur 2016, à 3,5 millions d’hectolitres. La récolte 2018, avec « une qualité exceptionnelle » selon l’interprofession, devrait être proche de la moyenne décennale, c’est-à-dire 5,1 millions d’hectolitres.

Avec AFP

La nouvelle étiquette de Mouton-Rothschild, signée par l’artiste sud-africain William Kentridge

C’est une tradition depuis 1945 : un artiste dessine l’étiquette du nouveau millésime de Mouton-Rothschild. Pour le 2016, Philippe Sereys de Rothschild, Camille Sereys de Rothschild et Julien de Beaumarchais de Rothschild ont sollicité le peintre-sculpteur sud-africain William Kentridge. C’est le 1er artiste du continent africain à illustrer une étiquette de Mouton.

William Kentridge ©

C’est le baron Philippe qui avait eu cette idée.  Après un premier coup d’essai avec l’affichiste Jean Carlu en 1924, il a relancé le concept en 1945, qui depuis a été érigé comme une règle à Mouton. C’est donc une cette carte blanche qui est donnée aux artistes internationaux pour illustrer le nouveau millésime mis en bouteille, règle qui  n’a jamais été remise en question.

Les étiquettes de Mouton sur les 8 derniers millésimes (à retrouver ci-dessous et sur leur site) © château Mouton-Rothschild

Chaque année depuis 1945, un grand artiste crée une œuvre originale et spécifique pour l’étiquette de Château Mouton Rothschild. Les plus grands peintres des XXe et XXIe siècles se sont succédés parmi lesquels Miró, Chagall, Braque, Picasso, Tàpies, Francis Bacon, Dali, Balthus, Jeff Koons, et même le Prince Charles d’Angleterre.

Julien de Beaumarchais de Rothschild, Philippe Sereys de Rothschild et Camille Sereys de Rothschild © Stefano Scata pour Mouton-Rothschild

Pour le millésime 2016, Philippe Sereys de Rothschild, Camille Sereys de Rothschild et Julien de Beaumarchais de Rothschild, les co-propriétaires de Mouton-Rothschild  ont sollicité le peintre, sculpteur, vidéaste et metteur en scène William Kentridge. C’ est le premier grand artiste international issu du continent africain à illustrer une étiquette de Mouton. Accueilli dans les plus grands musées, lauréat de prix prestigieux,  William Kentridge, né en 1955 à Johannesburg en Afrique du Sud, revendique un « art politique » qui ne s’interdit ni l’humour, ni la poésie.

Dans cette nouvelle étiquette, l’artiste a dessiné « Les Triomphes de Bacchus » : des silhouettes réunies en un joyeux cortège, s’inspirant de personnages bachiques de tableaux de maîtres, du Titien à Matisse. Un vrai chef d’oeuvre, pour Mouton Rothschild 2016; « Mouton ne change » aussi dans sa passion pour l’art.

Pour visualiser toutes les étiquettes de Mouton-Rothschild, c’est ici

Regardez ce magazine réalisé en 2015 sur les Rothschild à château Mouton-Rothschild par Jean-Pierre Stahl, Thierry Julien et  Sylvie Tuscq-Mounet :

16 Déc

7e Bordeaux Tasting : un peu moins de monde que l’an dernier, mais avec toujours autant d’engouement des amateurs de vin

La 7e édition de Bordeaux Tasting va refermer ses portes sur un bilan toujours aussi positif, malgré une légère baisse de fréquentation estimée à 15%, avec 6500 visiteurs. Les 200 châteaux et domaines ont tous répondu présent, à l’exception d’un, dans le contexte social que l’on connaît. Une offre de découverte de 700 vins d’un très grand niveau a fait de ce festival de la dégustation d’avant les fêtes un événement réussi.

Lionel et Carole Peyrout du château Lafargue © JPS

 « Les châteaux ont montré leur présence et leur fidélité à Bordeaux Tasting »… Par ce premier commentaire, Rodolphe Wartel a été d’emblée rassuré quant au succès à nouveau espéré. « Sur les 200 propriétés inscrites, il n’y a eu qu’un seul désistement, dans le contexte de mouvements sociaux actuels ». Bordeaux Tasting n’aura pas fermé ses portes, comme redouté la veille, avec la manifestation de gilets jaunes partie de la place de la Bourse. Les acteurs ont été à la hauteur, tant au niveau du « réacteur (les grands Bordeaux et pépites) au Palais de la Bourse, que des ambassadeurs et des champagnes à l’espace Saint-Rémi ». « Le spectacle a eu lieu, pour nous c’est l’essentiel »,me confiait Rodolphe Wartel à 13 heures, s’attendant encore cet après-midi à de nombreux dégustateurs. « Le visitorat en baisse de 15% par rapport à l’an dernier où nous avions enregistré 7600 personnes, mais c’était beaucoup ». Cette année on revient à un nombre normal. « On a vu aujourd’hui pas mal de professionnels, en plus du public d’amateurs : des cavistes et restaurateurs. Pour la 1ère année, on avait investi la maison Darnauzan pour présenter les bio, entre 800 à 1000 personnes y sont passées. En tout cas on est très content d’avoir réussi à monter Bordeaux Tasting avant tout. »

Comme à chaque édition, il y avait  de nouveaux venus, comme le château Lafargue en Pessac-Léognan. Carole et Lionel Peyrout s’estiment « contents, on a eu du monde notamment hier, plus que ce à quoi nous nous attendions. Les gens sont en recherche d’histoire de la propriété, ils viennent chercher une relation avec le viticulteur, pas que pour la dégustation et pour nous c’est appréciable. Ils sont ainsi la 5e génération à avoir repris le château Lafargue, c’est l’arrière-arrière grand père de Carole, Pierre Benjamin qui avait créé la propriété en 1920 on va bientôt fêter le centenaire… »

Arnaud Thomassin du château de France et Shanaelle, future oenologue © JPS

Autre château de Pessac-Léognan qui a retrouvé des couleurs et le sourire : le château de France qui faisait déguster son blanc 2016, et en rouge Coquillas 2016 et château de France 2015. Cette année 2018 on a eu une belle récolte sur les 2 couleurs. On est content, après 2 années 2016 et 2017 où on avit subi le gel (70% de récolte en moins en 2017), commente Arnaud Thomassin. « On a fort heureusement échappé au mildiou, dans une année compliquée entre maladie et sécheresse, on a bien géré. » « Notre actualité, c’est surtout d’avoir obtenu la certification HVE niveau 3 : on fait attention à la biodiversité et à l’environnement au niveau des pratiques vitcoles et culturales, par le biais du système SME de Bordeaux. »

Guy Charneau et Bernard Magrez © JPS

Autre pilier et grand Monsieur de Bordeaux, Bernard Magrez qui se fait un point d’honneur chaque année à présenter ses 4 crus classés Pape-Clément, Fombrauge, la Tour Carnet et Clos Haut-Peyraguey, avec les Chênes verts en prime. Bernard Magrez curieux de nature a pu aussi découvrir des pépites : « il y a des choses magnifiques ici, de belles découvertes, comme un Pic Saint-Loup que j’ai goûté à l’étage (Château de la Salade), c’est très très bon. »

Jean-Marie, Pascalline et Pauline Villier sur le stand du château d’Arche © JPS

Le public, cette année encore était ravi des vins proposés et des découvertes, comme Jean-Marie de Bègles venu avec une amie Pascaline. C’est pour lui la 3e édition, « c’est très très bien, on peut déguster beaucoup de vin qu’on n’a pas forcément l’habitude de boire », me précise-t-il en face du château d’Arche qui faisait déguster ses 1997, 2013 et 2015 avec Pauline Villier.

Une chose est sûre, ce Bordeaux Tasting avait une autre saveur que celui de 2017 qui s’inscrivait après un gel conséquent qui a fait perdre 40% de récolte à Bordeaux. « Ce millésime 2018 est très bon, un très grand millésime pour ceux qui ont du vin (c’est vrai que certains ont été pas mal impacté par le mildiou), commente Jean-François Quenin du château de Pressac à Saint-Emilion. « La floraison a été rapide chez nous, en une semaine, ce qui s’est traduit par du qualitatif. On a eu un peu de mildiou comme tout le monde, mais les vendanges étaient idéales. On est très optimiste sur le résultat. »

Frédérique Bouyer et Jean-Charles Trocard du Clos Dubreuil, et des vignobles JL Trocard © JPS

Parmi les pépites dégustées, il y avait aussi le Clos Dubreuil. Un vignoble de 6,5 hectares sur le plateau calcaire de Saint-Emilion à Saint-Christophe -des-Bardes, propriété de Benoît et Jean-Charles Trocard. Une propriété travaaillée au chzeval, on cherche à réduire nos impacts avec les traitements, on y fait des vendanges manuelles avec table de tri. L’encuvage se fait également par gravité. On réalise des rendements de 35 à 40 hectares, pas plus.On vend nos 15000 bouteilles 70% à l’étranger et le reste en ente directe à destination des CHR et cavistes », commentait Jean-Charles Trocard.

Bordeaux Tasting : un chèque de 11565 € remis à l’Institut Bergonié

C’est de tradition, une appellation fait preuve de générosité à l’occasion de chaque Bordeaux Tasting et organise avec iDealWine une vente aux enchères afin de remettre un chèque à une bonne oeuvre, en l’occurrence au profit de l’Institut de soins et de recherche sur le cancer de Bordeaux. Bravo à Saint-Julien pour son élan du coeur.

Rodolphe Wartel,  François-Xavier Maroteaux, François-Xavier Mahon , Angélique de Lencquesaing © Jean-Pierre Stahl

Tous les producteurs de Saint-Julien se sont réunis et ont répondu comme un seul homme à Rodolphe Wartel, le directeur de Terre de Vins : « on le fera avec grand plaisir » ; l’objectif était de « donner l’équivalent d’une caisse de 12 bouteilles ou d’un gros flacon comme un impériale de Bordeaux. « On connaît la qualité de l’Institut Bergonié et on aimait bien l’idée de travailler pour une cause locale, même si Bergonié a une dimension régionale », m’explique François-Xavier Maroteaux président du château Branaire-Ducru et représentant l’appellation.

C’est grâce à la vente aux enchères de ces bouteilles remises par 15 grands châteaux qu’IdealWine a pu recueillir cette somme de 11565 €, un beau et gros chèque remis vers 13h au Palais de la Bourse, en plein Bordeaux Tasting.

En tant que directeur général de l’Institut Begonié, c’est François-Xavier Mahon qui a reçu le chèque : « cela fait vraiment plaisir, l’Institut Bergonié est un centre dédié avant tout aux soins mais aussi à la recherche sur le cancer. Il faut que l’on arrive aussi à développer l’innovation, être capables de proposer des traitements de demain : ce financement va servir à identifier les anomalies moléculaires et aussi à des traitements spécifiques des tumeurs et des traitements de plus en plus personnalisés. Le but recherché aussi est de permettre au système immunitaire des patients de reconnaître leur tumeur. »

Un coup de chapeau de Côté Châteaux à Saint-Julien, Terre de Vins et iDealWine pour ce beau geste envers l’Institut Bergonié.