Entre ciel et terre: c’est le nom en afrikaans de cette vallée nichée entre montagnes arides et fraîcheur de l’océan, où des pionniers produisent des vins différents, inspirés de cette nature généreuse. Ils ne cherchent pas à imiter les grands frères européens, référence omniprésente, un peu écrasante. Mais à présenter des vins à l’identité fermement sud-africaine, qui racontent leur lieu de naissance au bout du monde, avec ce qu’ils portent d’héritage des premières plantations des huguenots.
« Nous ne sommes ni du Nouveau monde ni de l’Ancien », résume Emul Ross, maître de chai de 35 ans, aux côtés de son patron Anthony Hamilton Russell qui a racheté 52 ha à sa propre famille au début des années 1990. Le domaine produit un rouge et un blanc, issus de cépages bourguignons (centre-Est de la France).
Les sols contiennent de forts pourcentages d’argile, comme ceux de Côte de Nuits, un vignoble de Bourgogne, « et lors de dégustations à l’aveugle, il arrive qu’on nous confonde ». En dépit d’un climat maritime bien différent.
Au bout de ses vignes, quelques fynbos, broussaille typique, puis une falaise et l’Atlantique, tout près de sa jonction avec l’Océan Indien. « C’est un climatiseur gratuit, le vent souffle en permanence », explique Anthony Hamilton Russell. « L’air est d’une propreté rare. J’aime me dire qu’il n’y a rien entre nous et l’Antarctique », à des milliers de km.
Au milieu de vignes de raisin chardonnay, au vert doré, des dizaines d’ouvriers en bleu de travail avancent, coupant les grappes, tendant leurs caisses pleines vers le tracteur, des herbes folles entre les pieds. « Pas d’herbicides. Une terre nue est une terre morte« , opine l’élégant patron de 58 ans, coiffé d’un chapeau à grands rebords crème à la Indiana Jones, ruban en crocodile.
Les vendanges sont tardives en ce début d’automne austral. L’opportunité de reprendre son souffle à l’issue d’une terrible année marquée par le coronavirus et les interdictions d’alcool imposées pour désengorger les services d’urgences du pays.
Les vignerons de Hemel en Aarde, englobés dans l’appellation Walker Bay, ont moins souffert que d’autres. Grâce à leur réputation de qualité, désormais établie à l’étranger, et leurs volumes plus modestes que ceux des domaines traditionnels.
Le « succès fulgurant » de leurs vins « frais, fins, moins sur l’exubérance et la puissance » que leurs concurrents grand public, s’explique par leur choix de respecter l’environnement et limiter les additifs, clé pour « rendre l’éclat du terroir », explique Pascaline Lepeltier, sommelière française installée à New York.
Chris Alheit, facétieux vigneron de 39 ans, en T-shirt et bermuda sombre, rencontré au petit matin, est une autre gloire locale. Lui aussi évoque « un ADN sud-africain, une identité liée au Cap ». « Nous n’essayons pas de copier un vin français », sourit-il, glissant quelques mots dans cette langue, glanés lors de vendanges sur le Vieux Continent.
Ses chenins ciselés – cépage blanc caractéristique des vins de Loire (Ouest de la France) -, sont d’une grande pureté. Sa cuvée Cartology, demandée à l’export, se boit comme une évidence.
A 18H00, le ciel rosit. Chris apporte des caisses aux vendangeurs. Pour les charger, pleines, dans son camion réfrigéré. Les oiseaux pépient, apportant une légèreté joyeuse au bruit répétitif des sécateurs.
« Le gros sprint des vendanges est passé », dit-il. « Jusqu’ici j’ai surtout récolté de l’acidité vive. Maintenant il me faut un peu de « sex appeal », quelques courbes voluptueuses » grâce à des raisins légèrement plus mûrs.
Le chenin exprime une vaste palette, du très sec au tropical. « Je veux du fruit mais pas une bombe d’ananas », résume dans un éclat de rire le vigneron énergique à la blondeur enfantine.
Chez lui pas d’irrigation, pas de chimie, pas de triche. Son vin est « nature » même s’il rechigne à cette classification, comme toutes les autres. « Pour qu’un vin accroche ton imagination, il doit être pur. Dès que tu soupçonnes une malhonnêteté, tu décroches », dit-il, toujours à la recherche de justesse, d’équilibre – « c’est subjectif » -, de l’expression d’un lieu.
Son ambition, apparemment modeste, est ultra-exigeante. Il veut de la puissance aussi, mais en dentelle, « celle du gymnaste, pas celle du sumo ».
C’est une belle idée. Si les restos ne sont pas ouverts, ils ont décidé de s’ouvrir au monde et d’aller à la rencontre des consommateurs. A partir de dimanche, on va retrouver sur chaque marché de Bordeaux un restaurateur dans un food-truck associé à un vigneron de Bordeaux qui vont faire revivre ce lien social qui nous manque tant.
« Place aux restos », c’est une opération nationale qui va être déclinée localement à partir de dimanche 28 février à Bordeaux. Vous avez rendez-vous à partir de 11h30 sur le marché des Chartrons avec un restaurateur du quartier, El Nacional, qui aura pris place dans un food-truck aux couleurs de l’opération. Il sera associé à un vigneron de Bordeaux.
Cette opération sera déclinée tous les jours de la semaine, sur chaque marché de Bordeaux, ainsi lundi ce sera Place Meynard à Saint-Michel avec la Tupina, mardi place Pey-Berland, mercredi le marché des Pins Francs à Caudéran, jeudi le marché bio du marché des Chartrons, vendredi place Tourny et samedi place Gavinies.
C’est un événement traité sur le plan national entre Métro et l’UMIH (Union des Métiers de l’Industrie Hotellière) pour mettre en avant les restos sur les marchés, pour montrer qu’on est encore là, qu’on est encore en vie ! « , Laurent Tournier président de l’UMIH Gironde
« Tous les jours et ce jusqu’au 4 avril, on aura un restaurateur et un vigneron différent, on a quasiment rempli l’agenda du mois », poursuit Laurent Tournier interrogé par Côté Châteaux.
« Les restaurateurs remettent la main à la pâte et sortent de leur canapé, ne nous oubliez pas, on est toujours là et on va mettre en avant les produits du quartier. C’est totalement locavore ! », conclue Laurent Tournier.
Cette opération est menée avec Métro, l’UMIH, la Mairie de Bordeaux, le CIVB, les Vins de Bordeaux, la CCI de Bordeaux Gironde, la chambre des Métiers et Détritivore.
L’audience en décembre avait vu l’ensemble de la filière tirer à boulets rouge sur Valérie Murat et l’association Alerte aux Toxiques. Le jugement ce matin condamne in solidum la lanceuse d’alerte et l’association à verser 100 000 € au CIVB et d’autres milliers d’euros de dommages et intérêts aux châteaux, ODG et négociant. Valérie Murat commente en disant « sale temps pour les lanceurs d’alerte » et maintient son opinion face au label HVE qu’elle et l’association avaient remis en question avec des résidus de pesticides retrouvés dans des bouteilles analysées. Elle a déjà annoncé qu’elle allait faire appel du jugement.
9 heures ce matin, l’ancien bâtonnier de Libourne et spécialiste des affaires lié au monde du vin vient de prendre connaissance du jugement et appelle dans un algeco devant le palais de justice de Libourne le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux pour l’avertir du délibéré…
« SALE TEMPS POUR LES LANCEURS D’ALERTE »
Le tribunal condamne Valérie Murat et Alerte aux Toxiques à verser 100 000 € in solidum au titre du préjudice moral d’atteinte à l’image des vins du bordelais et par ailleurs 25 000 € à 5 châteaux et 1 € symbolique à 2 autres domaines.
L’article visé était intitulé « Analyse de résidus de pesticides dans les vins, résultats : la HVE(Haute Valeur Environnementale) encore gourmande en pesticides », cet article est jugé « dénigrant et constitue une faute de la part de Madame Valérie Murat et de l’Association Alerte aux Toxiques ».
Jointe par téléphone, la première réaction de Valérie Murat a été « sale temps pour les lanceurs d’alerte« , un premier commentaire qu’elle a relayé sur son compte Twitter tout en annonçant qu’elle allait faire appel.
En interview en milieu de matinée, Valérie Murat, assaillie de demandes d’interviews, commentait :
C’est une très mauvaise décision dans un mauvais procès, c’est un très mauvais signal aussi pour les lanceurs d’alerte. Jamais une procédure baillon n’aura aussi bien porté son nom que celle-ci. Je trouve que la plus grande appellation de France et la justice donnent raison à ce qu’il y a de pire dans le vin », Valérie Murat
C’est du jamais vu, et ca se passe à Libourne, on est venu écraser avec une énorme masse une petite fourmi, Valérie Murat, et une association, qui se bat pour un vin plus sain », Eric Morain, avocat de Valérie Murat et d’Alerte aux Toxiques
125 000 € DE DOMMAGES ET INTERETS
Pour Me Magret, interviewé au palais de justice de Libourne : « C’est une grande satisfaction parce que le CIVB et mes confrères parisiens ont bien travaillé, pour sauver la viticulture girondine des attaques totalement inconsidérées de la part de Madame Murat et de son association. »
Le jugement relève que l’article qui a été publié est dénigrant et constitue une faute, et il sanctionne Madame Murat et son association très lourdement par la condamnation à des dommages et intérêts » Jean-Philippe Magret avocat du CIVB
L’avocat poursuit : le tribunal impose « l’obligation de supprimer la diffusion de tout document intitulé « Analyse de résidus de pesticides dans les vins, résultats : la HVE encore gourmande en pesticides » et ce sous astreinte de 500€ passé le délai de 15 jours. »
Pour Me Constance Duval-Véron également présente ce matin, avocate de la Maison Sichel, du Gaec l’Enclos, Scea Vignobles Jean-Marie Carille, et Earl Jullion : « Il y a la reconnaissance du dénigrement qui signifie que les analyses qui avaient été publiées de manière un petit peu violente j’allais dire par Madame Murat et Alerte aux Toxiques constitue un discrédit de toute la filière vin. Je pense que c’est une bonne nouvelle pour la filière vin et les différentes propriétés que je représentais pour ma part, et qui s’étaient très largement ému de ces analyses qui encore une fois avaient été publiées de manière très brute, sans aucune analyse… »
Pour Valérie Murat, au contraire, le combat continue : « ce ne sont pas les doses que je dénonce, c’est la présence de résidus de pesticides de synthèse parmi les plus dangereux dans des vins qui sont labellisés, avec un label (HVE) qui se voudrait équivalent, voire mieux que le bio, c’est cela que je dénonce et qui reste pour moi trompeur pour le consommateur. »
Eric Morain précise en outre : « le tribunal fait une comparaison avec des produits étiquetés, la grande différence avec des produits alimentaires, c’est que le vin est le seul produit alimentaire sur lequel ne figure pas la composition…Qui ment à qui…? Valérie Murat, à travers cette communication, elle a mis un focus. Elle a fait un zoom, quand vous faites un zoom sur quelque chose vous ne travestissez pas la réalité, vous attirez l’attention, vous alertez… »
Le CIVB au vu du jugement a pris la parole cet après-midi et a envoyé dès la fin de matinée aux rédactions un communiqué de presse, soulignant que le « tribunal relève que l’association Alerte aux Toxiques et Madame Murat sont clairement sortis de leur rôle et de leur objectivité « en communiquant un rapport volontairement tronqué et dénigrant qui ne peut être considéré comme mesuré. »
Dire que des vins sont dangereux pour la santé, c’est forcément anxiogène…Ces vins ne sont pas dangereux pour la santé, ils sont forcément conformes, donc c’était normal que le dénigrement soit constaté et jugé comme tel », Bernard Farges, président du CIVB
Le tribunal souligne dans ses motifs que : « il ressort de l’étude de l’article contesté que les vins analysés y sont classés en fonction du nombre de substances dangereuses ou toxiques constatées. Pour chaque vin est est associé le risque lié à la substance détectée : mortel en cas d’ingestion, mortel par contact cutané, mortel par inhalation et susceptible de nuire au foetus. A aucun moment, ils n’ont décrypté et analysé les chiffres qu’ils ont indiqué malgré les commentaires indiqué dans le rapport d’analyses qu’ils ont diligenté. » Et de souligné ce commentaire du laboratoire Dubernet : « les teneurs retrouvées sont très largement inférieures aux LMR respectives. « Ce dénigrement a porté nécessairement préjudice au vignoble bordelais qui tend à modifier ses pratiques » que « cet article a eu des répercussions générales »
Dans son jugement, le tribunal ordonne par ailleurs de publier cette décision sur la page d’accueil du site alerte aux toxiques.com pendant un délai de 3 mois, passé le délai de 15 jours après signification du jugement et sous peine d’astreinte de 500€ par jour de retard…
De son côté, Valérie Murat conclue: « bien entendu, on fait appel de cette décision, et ce n’est pas fini, ce n’est pas fini… » Affaire à suivre donc prochainement devant la Cour d’Appel de Bordeaux.
On vous en avait parlé, une vieille bouteille de cognac de 1777 était proposée aux enchères. Elle a finalement été adjugée 40500 livres soit 46 800 euros.
Un cognac de 1777 a été adjugé à 40.500 livres britanniques (environ 46.000 euros) sur le site Whisky.Auction, faisant de cette bouteille l’une des plus chères du monde pour du cognac d’après ce site.
Distillé à l’époque de Louis XVI par la propriété Yvon, près de Cognac, en grande champagne (la zone de l’AOC qui produit les eaux-de-vie les plus fines), ce cognac faisait partie de la collection de Jacques Hardy, décédé en 2006 après avoir dirigé la maison Hardy, en Charente, pendant près de 50 ans.
Selon le site de vente, ce flacon d' »histoire liquide » a été conservé en fûts de chêne pendant plus de 100 ans puis transféré en dame-jeanne avant d’être embouteillé
en 1936.
Cinq autres bouteilles de cognac de l’ancienne collection de Jacques Hardy, datées de 1802, 1812, 1856, 1906 et 1914, ont été vendues à l’unité lors cette vente, pour un total de 49.600 livres (environ 56.500 euros), selon Whisky.Auction.
Je vous propose un numéro spécial Femmes du Vin à l’aube de la Journée Internationale du Droit des Femmes le 8 mars. Vous allez faire connaissance de jeunes vigneronnes, pour certaines fraîchement installées comme Noémie Tanneau à Lussac, ou à la tête de châteaux comme Céline Lannoye qui dirige Ambe Tour Pourret à Saint-Emilion et aussi les Crémants Célène à Bordeaux. Vous ferez la connaissance aussi de winemakers comme Axelle Courdurié à Croix de Labrie et d’Anne le Naour qui dirige CA Grands Crus. Un très joli numéro où Côté Châteaux vous fera découvrir Juliette Bécot à la tête du 1er cru classé Beau-Séjour Bécot. Côté Châteaux à 20h05 le 22/2 et le 8 mars, à 17h30 et 20h, sur France 3 NOA, réalisé par Jean-Pierre Stahl avec Alexandre Berne.
Les femmes du vin, Côté Châteaux vous avait proposé un premier numéro spécial il y a 2 ans. Eh bien, ce magazine va réitérer ce focus sur les femmes avec d’autres personnalités: de jeunes vigneronnes, winemakers, oenologues et propriétaires de châteaux et crémants sur Saint-Emilion, le Médoc et à Bordeaux.
Vous ne la connaissez peut-être pas et pourtant Noémie Tanneau, 33 ans, incarne la nouvelle génération de vigneronnes.Elle a repris le château Saint-Ferdinand à Lussac en Gironde, un château qui compte 6,5 hectares. « C’est une propriété que j’ai reprise après une reconversion du secteur social vers le domaine de la viticulture et de l’oenologie… » Noémie m’accueille en pleine période de taille de la vigne, un art pour lequel « il faut être rapide et aussi se projeter vers les années futures. Ce travail-là va impacter directement notre récolte et donc il faut être vigilant sur ce que l’on fait. Là, moi je fait du guyot simple donc je laisse un cot d’un côté et une aste de l’autre côté… Ce que l’on dit c’est que chaque taille est propre à son vigneron en fait… »
Dans son chai à barrique est élevé son « premier millésime qui est 2020, j’ai vinifié une partie en cuve et une partie en barrique, avec des barriques de 400 litres de chêne français mais aussi de chêne américain, et puis des barriques qui ont déjà eu un vin et d’autres deux vins, car quand on s’installe, il faut savoir prendre des barriques qui ont déjà été dans d’autres exploitations… »
Et Noémie Tanneau de déguster des échantillons de chaque barrique « l’idée de la dégustation est de bien noter chaque lot et de faire en sorte que la barrique donne de la rondeur, de la souplesse aux tannins en peu plus qu’en, cuve…. » Noémie donne un aperçu de ce qu’elle conçoit de son métier de vigneronne et vinificatrice :
Je suis quelqu’un d’épicurienne, je suis une hédoniste, donc du coup j’aime bien quand c’est fruité, gourmand, c’est ce que je recherche avant tout dans mes vins » Noémie Tanneau vigneronne château Saint-Ferdinand.
La suite de ce Côté Châteaux nous amène à un entretien avec Céline Lannoye, 33 ans également, un autre profil, qui dirige le château Ambe Tour Pourret à l’entrée de Saint-Emilion: un château de 5 hectares acquis en 2007 avec sa mère Françoise Lannoye : « cette passion du vin me vient de ma mère qui a commencé son aventure viticole en 2001, son rêve était de devenir vigneronne, elle avait un autre métier avant…Aujourd’hui c’est une propriété où on a passé l’agrément agriculture biologique depuis quelques années, on est certifié depuis le millésime 2014. »
Ambe Tour Pourret, c’est une propriété où l’on a développé énormément l’oenotourisme où l’on organise des visites, dégustations traditionnelles, mais aussi des cours de cuisine car on a ouvert notre école de cuisine, il y a maintenant 7 ans. Une propriété assez dynamique, on reçoit 15000 visiteurs par an » Céline Lannoye du château Ambe Tour Pourret.
La touche féminine se décline également par « ces vins assez fins, élégants produits ici, on ne surboise pas, on ne recherche pas des vins forcément bodybuildés mais plus dans l’élégance et la finesse. On fait des vins assez jeunes qui ont une bonne buvabilité, qu’on n’a pas besoin d’attendre 25 ans pour boire. On est plutôt sur le côté plaisir, nous c’est ce qui nous intéresse dans le vin »
« Des femmes aujourd’hui on en trouve dans tous les domaines, à la vigne, au chai, en marketing, à tous les stades de la production du vin et aussi pour la partie oenotouristique…Je trouve qu’aujourd’hui, il n’y a plus du tout de métier réservé, bien sûr il y a des métiers un peu plus physiques, mais on trouve des femmes à tous les postes », confie Céline Lannoye.
Et parmi ces femmes qui ont véritablement marqué de leur empreinte le vignoble de Saint-Emilion, il y a aussi Axelle Coudurié, qui a acquis il y a 7 ans avec son mari Pierre le château Croix de Labrie, sur la commune de Saint-Christophe-des-Bardes sur le plateau de Saint-Emilion : « on a démarré notre aventure en 2013 avec mon mari, on avait un peu plus de 2,5 hectares et aujourd’hui on a un peu plus de 5 hectares. On s’occupe des vignes en bio et biodynamie, on travaille les sols à cheval…On est planté majoritairement en merlot, un petit peu de cabernet franc et un tout petit peu de cabernet sauvignon. »
Et alors que je la retrouve également en pleine taille de la vigne, selon le « cordon de royat;, un taille un peu plus à la bourguignonne », on la suit également dans son chai à barrique sur la dégustation de merlot de 2020 « les merlot de chaque parcelle sont entonnés et vinifiés séparément…Là on est sur le fruit, c’est puissant, on a une longueur de bouche extraordinaire, moi j’adore avec ce type de barriques avec un grain extra-fin on a toujours l’impression que le vin n’est pas passé en barrique…On apporte juste ce qu’il faut de tannins, c’est-à-dire des tannins soyeux… »
« C’est une véritable vigneronne, elle travaille son vignoble tous les jours, elle est vraiment au contact de la matière… », commente son mari Pierre Courdurié. »Définitivement elle amène sa patte, quand on pige à Croix de Labrie, on fait des pigeages manuels et quand c’est Axelle qui le fait ou moi qui le faut, quand on goûte les jus après, on voit des différence au niveau des grains et du toucher de bouche, etc, définitivement elle amène beaucoup à Croix de Labrie, elle prend le temps, elle n’est pas pressée dans le travail dans le chai, elle a ce côté artiste qui fait q’elle a un toucher qui est une signature dans les vins… »
Des femmes, dans le monde du vin, historiquement il y en a toujours eu, notamment lors des transmissions de propriété. Aujourd’hui c’est le cas encore mais avec un pouvoir décisionnaire sans doute plus marqué que par le passé. Nous avons rencontré une personnalité Juliette Bécot à la tête d’un 1er cru classé de Saint-Emilion château Beau-Séjhour Bécot : « c’est une propriété familiale qui a été achetée par mon grand-père, au départ mon arrière grand-père Pierre Bécot et Georgette son épouse avaient le château le Châtelet qui est à proximité et dans les années 50 ils ont acquis le château la Carte et c’est mon grand-père qui a pris la suite avec ses fils Gérard et Dominique. Avant d’être une femme, je considère que je suis une petite fille, une fille, une collaboratrice puisqu’avant tout c’est une équipe qui travaille au sein d’un vignoble et cela c’est extrêmement stimulant, c’est c’est une très belle émulation… C’est vraiment un collectif qui tout entier va essyer de jouer dans le même sens.«
Depuis 2017, elle et son mari Julien Barthe, directeur du château, ont donné une nouvelle impulsion au château Beau-Séjour Bécot : « c’est vrai qu’il y a eu un changement d’oenologue, nous étions très satisfait de la collaboration de Michel Rolland qui a participé à l’ascension de la propriété en 1er grand cru classé…
Quand nous avons repris, la génération des petits-enfants, nous avons ressenti le désir de montrer la propriété sous un style plus pur, plus authentique, nous souhaitions mettre en valeur le terroir, et nous avons eu le plaisir de rencontrer Thomas Duclos qui était en phase avec cette envie et ce projet. » Juliette Bécot du château Beau-Séjour Bécot.
Son mari confirme au détour de la dégustation de Joanin Bécot et Beau-Séjour Bécot 2018 : « cette sensibilité qu’a Juliette, qu’a toute l’équipe et que Juliette nous inculque, c’est une sensibilité de mettre en avant le terroir, l’origine, ce terroir magique et unique qu’on a ici à Beau Séjour Bécot ».
Vous allez aussi faire connaissance avec Anne le Naour, directrice exécutive de CA Grands Crus, rencontrée au château Grand Puy Ducasse en bord de Gironde à Pauillac... Elle manage 5 propriétés du Crédit Agricole :Grand-Puy Ducasse, Meyney (St-Estèphe), Blaignan (Médoc), Clos Saint-Vincent (Saint-Emilion) et Santenay (en Bourgogne). Je la rencontre alors que Grand-Puy Ducasse commence son déménagement avec des travaux pharaoniques qui s’annoncent avec le projet Renaissance qui va voir un énorme lifting de ce château pour les mois à venir : » là les chais sont pratiquement vides, ce sont les dernières barriques qu’il nous restent à transférer, là on va faire une petite dégustation comme chaque fois qu’il y a un transfert… »
Anne Le Naour va expliquer son parcours sans faute qui l’a menée jusqu’à la direction de CA Grands Crus : « déjà je crois qu’il faut une base solide en terme de connaissances techniques, c’est valable qu’on soit un homme ou une femme mais encore plus quand on est une femme dans ce milieu-là… Pour ma part je suis passée par une école d’ingénieurs en agronomie et je suis titulaire du diplôme national d’oenologue. Et puis ensuite je crois qu’il faut faire ses preuves sur le terrain, j’ai eu la chance de travailler pour un propriétaire exigeant qui est Bernard Magrez pendant de nombreuses années. Cela m’a permis d’évoluer dans différents milieux…sur différentes structures, tailles de vignobles, types de sols, types de vins, je crois qu’il faut aussi être curieux pour en arriver là, en terme de vision et stratégie d’entreprise aussi, la distribution, la communication autour du vin, tous ces sujets m’ont toujours intéressé, et puis j’ai eu aussi la chance d’avoir des actionnaires qui m’oint fait confiance et m’ont permis de passer de la direction technique à la direction générale plus globale… »
Un côté châteaux qui va suivre dans ses tâches administratives, sur le terrain et dans les chais Anne le Naour au château Meyney également avec de nombreuses séquences en ambiance et en commentaires sur la dégustation du millésime 2020.
Céline Lannoye à la tête des crémants Célène Bordeaux
Et qui dit femme, dit champagne ! Ou plutôt crémant, Céline Lannoye a réalisé pour elle un rêve celui de reprendre et de faire fructifier l’entreprise de crémants Ballarin à Haux en Gironde:« je me suis lancée dans cette aventure en 2015, j’ai racheté la société Ballarin que j’ai renommée Célène et qui élabore des vins en méthode traditionnelle, une entreprise qui était pionnière sur l’AOC « Crémant de Bordeaux » « Les bulles oui, ça fait rêver les femmes, commente Céline Lannoye, mais en réalité pas tant que cela, la bulle rosée oui un peu plus, c’est surtout une boisson festive, c’est ce qui m’a plu sur le crémant, c’est un savoir faire unique, c’est un vin qui est en perpétuelle évolution, un univers vraiment passionnant… »
Et pour partager la passion et l’univers de ces femmes du vin, VOICI LE MAGAZINE diffusé sur France 3 NOA le lundi 22 février à 20h05 pour la première diffusion, et ce 8 mars à 17h30 et 20h, réalisé par Jean-Pierre Stahl avec Alexandre Berne :
Les ventes de Cognac ont diminué de 11,3% en volume et de 22,3% en valeur en 2020 sous l’effet de la pandémie de Covid-19, malgré « des signes de reprise » au dernier trimestre, a indiqué mercredi l’interprofession.
Sur l’année, 192 millions de bouteilles ont été expédiées pour un chiffre d’affaires de 2,8 milliards d’euros contre 3,6 milliards en 2019, dans « un contexte sanitaire inédit« , précise le Bureau National Interprofessionnel du Cognac (BNIC), interrogé par l’AFP.
Cette baisse plus importante du chiffre d’affaires que des volumes expédiés s’explique par la pandémie, qui a favorisé les ventes sur internet, un marché où les bouteilles moins onéreuses dominent.
Le BNIC parle ainsi d’expédition de « cognacs adaptés à la vente en ligne ou en magasin » plus importante que celle de « cognacs de qualité plus veille et à plus forte valeur distribués dans les bars, restaurants et discothèques ».
La filière enregistre toutefois « des signes de reprise forts sur le dernier trimestre 2020 » avec des expéditions en hausse de 18,8% par rapport à la même période l’année précédente.
Dans le détail, sur la période septembre-décembre, les exportations vers la Chine, Singapour et Hong Kong ont progressé en volume de 11,4% par rapport au même trimestre 2019, soit 12,2 millions de bouteilles expédiées.
Sur le marché européen, 11,3 millions de bouteilles ont été expédiées, pour une évolution en volume de 4% par rapport au même trimestre en 2019.
Exporté à 97%, le Cognac a bénéficié malgré la baisse des exportations liée au Covid-19 d’une « adaptation des acteurs » à la vente en ligne et de la bonne reprise de la croissance chinoise.
Cette reprise s’explique également par une consommation domestique en forte hausse sur les principaux marchés, selon l’interprofession.
Aux États-Unis, premier marché d’exportation du Cognac, la filière a enregistré une croissance de 1% en volume sur les douze derniers mois, « preuve du dynamisme du Cognac sur ce marché clé qui doit être préservé », relève le BNIC.
Près de 103,5 millions de bouteilles ont été expédiées vers les États-Unis en 2020, soit 1,1 million de plus que l’année précédente.
Il est encore trop tôt pour évaluer les répercussions des nouvelles taxes de l’administration Trump, instaurées en janvier 2021, sur les chiffres de l’année en cours.
Si ces nouveaux droits de douane ne ciblent « qu’une partie » des exportations de Cognac, la filière redoute toutefois un alourdissement « dans les prochaines semaines si une désescalade n’intervient pas sur le front diplomatique ».
Ces nouvelles taxes, imposées par les États-Unis sur fond de litige entre les Boeing et Airbus, s’élèvent à 25% sur les vins non pétillants, moûts de raisin et cognacs, et à 15% sur certaines pièces aéronautiques. Elles étaient entrées en vigueur quelques jours avant la fin du mandat de Donald Trump, pendant lequel les relations commerciales des États-Unis avec l’Union européenne se sont profondément détériorées.
Voici un ouvrage qui vient de sortir aux éditions Cairn. Pierre Courroux, Laurent Jalabert et Stéphane Le Bras retracent l’aventure de cette cave coopérative des Vignerons de Buzet, qui se situent au confluent de la Baïse et de la Garonne. 2000 hectares de vignes gérés par des vignerons coopérateurs, qui récemment ont aussi acquis le château de Buzet. Côté Châteaux leur avait aussi consacré un numéro spécial.
C’est l’histoire d’un pari coopératif, lancé en 1946…A l’origine, une poignée de vignerons qui ont voulu relancer un vignoble. Depuis, celui-ci a montré sa réussite, en passant par la rentabilité, la qualité, l’innovation et le respect de l’environnement. Entre temps ces démarches ont été couronnées par des reconnaissances VDQS, AOC et labels environnementaux.
C’est cette histoire que retrace ce livre, fruit d’un partenariat mené depuis 2014 entre l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, et son laboratoire de recherche ITEM via la chaire Histoire, Culture et Patrimoines, et Nous les Vignerons de Buzet.
La vente de cet ouvrage reviendra à l’association pour la préservation du parc et du château de Buzet ainsi qu’à la réalisation de projets de sensibilisation à la biodiversité et à l’histoire du parc du château.
Pour ceux qui souhaitent revoir le Côté Châteaux n°7 spécial Vignerons de Buzet réalisé par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot en mai 2019, c’est ici :
Le président français Emmanuel Macron a suggéré lors d’une conversation téléphonique à son homologue américain Joe Biden que les deux pays règlent le vieux litige opposant les géants de l’aéronautique Boeing et Airbus, selon la chaîne d’informations financières CNBC.
Le nouveau locataire de la Maison Blanche n’a pas souhaité s’engager fermement sur le sujet lors de cet entretien datant du 24 janvier, suggérant simplement que les équipes pertinentes s’emparent du sujet, a ajouté mercredi le média en citant une source proche du dossier.
Les compte-rendus de la discussion entre les deux chefs d’Etat, aussi bien côté français qu’américain, ne mentionnent pas que le sujet a été abordé.
Contactés par l’AFP, la Maison Blanche, le département du Commerce et les services du Haut représentant au Commerce (USTR) n’ont pas répondu dans l’immédiat. Airbus et Boeing, et à travers eux l’Union européenne (UE) et les États-Unis, s’affrontent depuis octobre 2004 devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur les aides publiques versées aux deux groupes, jugées illégales, dans le conflit commercial le plus long traité par le juge de paix des échanges mondiaux.
Les deux entreprises ont chacune obtenu des décisions en leur faveur. Les États-Unis ont été autorisés fin 2019 à imposer des taxes sur près de 7,5 milliards de dollars de biens et services européens importés chaque année. L’UE a été autorisée un an plus tard à mettre en place des taxes sur des produits importés des États-Unis et impose depuis début novembre 4 milliards de dollars d’exportations américaines.
Fin décembre, à trois semaines de la fin de son mandat, l’administration Trump a toutefois annoncé des droits de douane supplémentaires sur des produits français et allemands, des vins non pétillants et cognacs, et des pièces aéronautiques jusque-là épargnées.
Elles s’ajoutaient à celles déjà imposées depuis 2019 sur des importations européennes comme le vin, le fromage, l’huile d’olive ou le whisky, ainsi que sur les avions d’Airbus.
Lors de leur entrée en vigueur le 12 janvier, Bruxelles avait dit « regretter » cette initiative et avait exprimé l’espoir de pourvoir solder le litige après l’entrée en fonction de la nouvelle administration.
La vente de vins du Bordelais a reculé de 5% en volume en 2020 sous l’effet notamment de la pandémie de Covid-19 mais le Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB) relèvent « des indicateurs encourageants » pour les derniers mois de 2020, particulièrement à l’export.
Avec 3,92 millions d’hectolitres de vins vendus, soit l’équivalent de 522 millions de bouteilles, Bordeaux s’inscrit dans une troisième année de baisse, selon des chiffres communiqués vendredi à l’AFP par le CIVB.
Aux raisons structurelles qui handicapent les vins de Bordeaux depuis quelques années (baisse du marché chinois, moindre appétence du consommateur pour le vin rouge -84% de la production bordelaise- et baisse de fréquentation des grandes surfaces au profit des petits points de vente) s’est ajouté en 2020, comme pour tous les vignobles, l’effet de la pandémie de Covid-19.
Celle-ci a fortement touché les restaurants, les bars et l’événementiel et a perturbé les exportations, sans compter l’application de taxes par l’administration Trump aux Etats-Unis, la crise politique à Hong Kong et les incertitudes de dernière minute autour du Brexit.
La contraction des ventes en grandes et moyennes surfaces, où le vignoble bordelais écoule la majorité de ses bouteilles commercialisées en France, est de 4% en 2020, avec 142 millions d’unités. Le CIVB l’impute notamment au fait que les Français, qui ont moins eu l’occasion de faire la fête à cause des restrictions sanitaires se sont tournés « vers des produits moins valorisés, au détriment des vins d’appellation ».
Le Bordelais est le premier vignoble d’AOC en France.
A l’export, les vins de Bordeaux connaissent en 2020 un fléchissement limité à 3% en volume (1,73 million d’hectolitres soit 232 millions de bouteilles), notamment grâce à de bons chiffres sur les trois derniers mois de l’année (+13% en volume), que le CIVB décrit comme un « signe positif de reprise ».
L’interprofession place notamment de « fortes attentes » sur ses principaux marchés à l’export, la Chine, un pays qui a réduit de 30% ses importations de vin, toutes origines confondues, en 2020 à cause de la pandémie, et les Etats-Unis.
Sur un an, le marché chinois s’inscrit à la baisse (- 13% en volume) mais le dernier trimestre est prometteur (+18%) et l’application récente par la Chine de lourdes sanctions antidumping sur le vin australien pourrait jouer en faveur des vins de Bordeaux en 2021.
Aux Etats-Unis, le rebond du dernier trimestre est plus net encore: + 29% et l’arrivée de la nouvelle administration Biden permet d’espérer une possible suspension ou
un allègement des taxes Trump.
Début janvier, le président du CIVB Bernard Farges disait s’attendre à un « rebond fort » en 2021 après deux « très mauvaises années » 2019 et 2020.
Philippe Raoux, c’est ce viticulteur en AOC Margaux, amoureux de l’art et des mots. Toujours à la pointe des idées novatrices et de l’insolite, il va proposer à partir du 1er avril des visites de son château d’Arsac en parlé-chanté avec des professionnels. Esthète un jour, esthète toujours.
C’est un nouveau pari sur l’avenir et une démarche très originale qu’aime souligner Côté Châteaux.
A partir du 1er avril prochain, « non ce n’est pas un poisson d’avril » me confie Philippe Raoux, le château d’Arsac, classé Cru Bourgeois Exceptionnel, va proposer à ses visiteurs une nouvelle expérience, insolite, artistique et sensorielle, en plein coeur du Médoc.
Philippe Raoux explique à Côté Châteaux cette nouvelle démarche autour de ce qui s’annonce être comme le « 1er spectacle oeno-musical » de ce genre : « c’est un projet qui est né en mars dernier. On est parti d’un constat, l’an dernier même si la propriété est en Margaux et classée Cru Bourgeois Exceptionnel, on a vendu notre vin, mais on a baissé aussi notre prix lors des primeurs de 25% pour vendre, alors que j’avais mis une éternité pour arriver à ce niveau…A côté de cela, l’oenotourisme prend de plus en plus de place et donc « :
On a eu l’idée de faire une visite en parlé-chanté, tous les films de Jacques Demy étaient en parlé-chanté comme les Demoiselles de Rochefort, les parapluies de Cherbourg ou Peau d’Ane…Et on s’est dit qu’il fallait faire quelque chose qui sorte de l’ordinaire… » Philippe Raoux propriétaire du château d’Arsac.
« On a constitué une équipe de 4 personnes, des professionnels, pour réaliser un petit spectacle musical de 45 minutes avec une dizaine de chansons dédiées qui parlent du vignoble de Bordeaux et du château d’Arsac », poursuit Philippe Raoux. « Il y a François Gaulon qui a créé les chansons et la la musique accompagné de son épouse Muriel, Eric Bernard -fondateur des grandes traversées et créateur de spectacles chorégraphiques modernes-, Pierre Fossey scénographe qui s’occupe de toutes les vidéos et Garlo le propriétaire du studio qui s’occupe des arrangements, avec aussi avec 2 chanteurs. »
« Ce sera une visite timée de 45 minutes, tout se passera dans les chais où visite et chansons vont aller ensemble, avec aussi une scénographie vidéo ». Pour résumer, ce sera en fait « le viticulteur qui s’exprime les pieds dans la glaise et la tête dans les étoiles, c’est très poétique », explique Philippe Raoux.
A cause des mesures sanitaires, les premières visites se feront à 6 personnes, mais le dispositif sera de 20 à 30 visiteurs dès que cela ira mieux. « On va mettre le feu, comme disait Johnny »me dit avec un sourire dans la voix Philippe Raoux. On l’espère bien.
« Si Arsac m’était conté »:spectacle Reno-musical dès le 1er avril les mercredi, vendredi et samedi à 14H30, durée 45mn et avec une dégustation 1h à 1h15; réservation obligatoire au 05 56 58 83 90 ou par mail à contact@chateau-arsac.com Tarif 20€ par adulte, 10€ par enfant de plus de 8 ans.