12 Mai

#Vinocamp Bordeaux : un bouillonnement d’idées autour du vin et du développement durable

Plus de 300 jeunes entrepreneurs, start-ups, blogeurs, et viticulteurs se sont donnés rendez-vous à Darwin pour le Vinocamp Bordeaux. Beaucoup d’échanges intéressants avec les acteurs des réseaux sociaux du monde du vin et avec pour thème cette année le développement durable.

Les deux co-organisateurs Arnaud Daphy de "SoWine" et Anne-Victoire Monrezier "MissVickyWine" © Jean-Pierre Stahl

Les deux co-organisateurs Arnaud Daphy de « SoWine » et Anne-Victoire Monrozier « MissVickyWine » © Jean-Pierre Stahl

Brigitte, c’est quoi le digit ? … Il y a bien longtemps qu’all s’est mis à la page…lue. Finis les incultes, après que FaceBook, Twitter, Instagram, LinkedIn et autre Pinterest soient passés par là, on parle tous avec des « hastag » et des « arobase » dans la bouche, eh oui car on est à l’ère du data…gueule !

Vinocamp a aussi essuyé les plâtres et depuis le 1er Vinocamp à Bordeaux au Palais de la Bourse en 2011, l’eau a coulé sous le pont de pierre, et de 60 participants, ils sont passés à plus de 300 aujourd’hui à Darwin.

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Anne-Victoire Monrozier, fille de vigneron dans le beaujolais, qui elle même  a lancé une gamme de 8 vins et son blog Miss Vicky Wine, co-organisatrice du Vinocamp se souvient de l’origine des premiers Vinocamps : » on a créé les Vinocamps pour échanger sur comment communiquer sur les réseaux sociaux quand on est un château, une interprofession ou encore un blogueur. Tout le monde a compris qu’il fallait s’y mettre. Aussi après avoir échangé sur les RS, les objets connectés, la génération Y, aujourd’hui on parle du développement durable.

Christophe Château du CIVB, Miss Vicky Wine et Franck Crouzet de Castel © Jean-Pierre Stahl

Christophe Château du CIVB, Miss Vicky Wine et Franck Crouzet de Castel © Jean-Pierre Stahl

Parmi les participants, Christophe Château, le directeur communication du CIVB, partenaire et sponsor du Vinocamp. Il m’ explique que « 100% du vignoble de Bordeaux aujourd’hui s’engage dans la certification environnementale, le but à l’avenir est de réduire les pesticides ou en sortir à terme » (comme l’avait annoncé Bernard Farges).

Mais aussi les viticulteurs s’orientent à « utiliser des produits qui aujourd’hui ont le moins d’impact possible pour l’environnement, d’utiliser si possible des énergies renouvelables, d’essayer de diminuer l’usage du carbone et les gaz à effet de serre. Nous avons créé en outre bordeauxvignobleengagé.com où 150 entreprises se sont inscrites et 450 mesures ont été prises ».

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A deux pas, l’on croise au détour d’un verre, Gwénaëlle Le Guillou qui plaisante « ça touche plus le CIVB que nous », non pas qu’elle soit blasé, mais le développement durable c’est son pain quotidien, en tant que directrice du Syndicat des Vignerons Bio d’Aquitaine Limousin Poitou-Charentes.

« Nous, on est à fond dedans, du coup c’est intéressant de mixer les points de vue et voir comment c’est reçu, ça paraît tellement évident… » Mais, il y a encore du travail car seulement 8% du vignoble est aujourd’hui en bio en Nouvelle-Aquitaine, cela représente 12 000 hectares et plus de 800 producteurs.

Julien Maingraud et son site et blog l'Extraterrien © Jean-Pierre Stahl

Julien Maingraud et son site et blog l’Extraterrien © Jean-Pierre Stahl

Parmi les acteurs de la toile et blogeurs bordelais, pas encore mis en avant par votre serviteur, Julien Maingraud (@balbinespirits) spécialisé dans tout ce qui est spiritueux et prémix, cocktails prêts à consommer, un puits de science sur les gins, dont paraît-il il a une petite collection, mais rien par rapport à un bar en Angleterre qui revendique plus de 1000 gins à sa carte. Lui, aussi tient une page et un blog, intéressants à suivre : l’Extraterrien .

Ne vous fiez pas au titre, il n’est pas sur une autre planète, il est bien à Bordeaux sur la planète des vins et spiritueux. Bordeaux qui va d’ailleurs avoir un retentissement international avec Vinexpo, le salon mondial, dédié justement aux vins et spiritueux, du 18 au 21 juin prochain.

Raimonds Tomsons, un Letton de 36 ans, sacré meilleur sommelier d’Europe

Un Letton de 36 ans, Raimonds Tomsons, a été sacré jeudi soir meilleur sommelier d’Europe au terme d’une compétition, à Vienne, où une trentaine de candidats ont rivalisé de connaissances sur les accords mets/vins, les grands crus et nectars confidentiels, la gestion d’une cave.

© bartending.lv

© bartending.lv

Le vainqueur, qui officie depuis plusieurs années dans un grand restaurant de Riga, « Vincents », l’a emporté à l’issue d’une finale à quatre où les épreuves se sont enchaînées sans répit pendant plusieurs heures.
Après avoir dû répartir en temps limité un magnum de champagne dans 18 verres en quantité égale du premier coup, les finalistes ont dû expliquer leur choix d’un saké d’apéritif puis s’imaginer dans la peau d’un sommelier choisissant des grands crus pour fêter les six années d’une présidence.

Lors de l’épreuve de la dégustation à l’aveugle, les candidats ont dû reconnaître un vin italien avant d’identifier en trois minutes toutes les caractéristiques d’un calva. Les finalistes ont terminé à une heure avancée de la soirée devant des photos de domaines et de vignerons à nommer avec précision. A ces jeux de palais et de nerfs, le candidat letton s’est montré « rapide et charmeur »,
a estimé Gérard Basset, président de la Commission du concours, interrogé par l’AFPTV.

« On a envie d’être servi par lui! J’avais l’impression que c’était un patineur, on voyait du patin à glace. C’était sans effort, c’était d’une beauté! », a-t-il ajouté saluant « les connaissances, la très belle personnalité, le charme » du vainqueur.

Pour Raimonds Tomsons, un bon sommelier « met ses connaissances théoriques et son charisme au service du client, fait en sorte qu’il se sente humble, élégant et à l’aise, tout en respectant les vins et les vignerons », a-t-il expliqué à l’AFPTV.

Il l’a emporté sur 37 candidats éliminés au fil de la semaine de compétition organisée par l’association de la Sommellerie internationale. Il était resté en lice pour la finale de jeudi avec deux candidats polonais et français ainsi qu’une candidate roumaine.

Le dernier titre de meilleur sommelier européen avait été décerné à un Suédois en 2013. Le concours de meilleur sommelier du monde se déroulera en 2019 à Anvers, en Belgique.

AFP

Le château de Crouseilles à l’heure de l’oenotourisme transfrontalier

C’est une journée mémorable et à valeur d’exemple. Un rapprochement intelligent ente 4 appellations d’origine, françaises et espagnole de part et d’autre des Pynénées. Tous ont envie de développer l’oenotourisme, en réalisant des projets en commun et en ayant sans doute une image commune d’ici peu.

© France 3 Pau Elixabete Gonzalez

© France 3 Pau Elixabete Gonzalez

Au coeur du Madiran, au château de Crouseilles a été lancée une collaboration transfrontalière dans l’oenotourisme. Réunis autour de a table, des vignerons des 4 appellations d’origine aragonaise, de Jurançon, Madiran, Pacherenc-du-Vic-Bielh du côté français.

Le but est de mettre en commun leurs expériences en matière de tourisme et de vin et de réaliser des projets oenotouristiques ensemble.

« Quand nous passons de ce côté-ci des Pyrénées, nous retrouvons ce vin si typique, qui nous plait beaucoup », explique Manuel Blasco association des Vins d’Aragon .

Travailler ensemble, je crois que c’est tout-à-fait possible, il faut trouver les bonnes formules et surtout le slogan pour se faire connaître », Manuel Blasco association des Vins d’Aragon

Et à titre d’exemple, la route des Vins de Jurançon a été présentée, sa présidente, Irène Guilhendou, considère que ce rapprochement avec l’Aragon est très positif. C’est une sorte d’émulation et d’idées mises en commun qui vont réussir à capter un public plus large.

Les territoires sont très très riches et fourmillent de manifestations, donc nous allons mettre ensemble toute cette richesse, et d’ici 2 ou 3 ans nous aurons établi cette force commune »Irène Guilhendou maison des Vins de Jurançon

Voici un beau projet dont les bases sont lancées, avec les Pyrénées comme lien entre toutes ces appellations, d’autres réunions vont suivre, notamment en Aragon.

Avec France 3 Pau, regardez le reportage de Eric Poussard et Elixabete Gonzalez :