03 Jan

Primaire, gougnafier, cash, logo et indemnités: les cinq mots de l’année 2016 dans l’actualité politique en Franche-Comté

mots2016

Avant que 2017 ne nous lance à grande vitesse vers la présidentielle, les législatives et les sénatoriales, retour sur les articles qu’il ne fallait pas manquer en 2016. Cette année encore, vous avez été très nombreux à consulter ce blog, et nous vous en remercions. Voici les cinq infos que vous avez le plus consultées.

  • La perspective qu’une partie des électeurs de gauche s’invite à la primaire de la droite a beaucoup fait parler. Alors, quand Catherine Thiébaut, adjointe à la mairie de Besançon, dont la majorité est PS-EELV-PCF, officialise son vote pour Alain Juppé lors du premier tour de la primaire, forcément, ça buzze. Et c’est à lire (ou relire) ici.
  • En février, l’émission Cash Investigation révèle les accointances entre certains parlementaires et les lobbies de l’agrochimie. Les sénateurs LR Michel Raison (Haute-Saône) et Gérard Bailly (Jura) en font les frais (lire ici).
  • C’est la grande affaire du début de l’hiver: la Région Bourgogne-Franche-Comté dévoile son nouveau logo, dont la sobriété crée la polémique. Certains internautes en viennent même à proposer leur propre logo (lire ici). Le groupe PS à la Région répond sur le ton de l’humour pour tourner en dérision les critiques (voir là)
  • Autre polémique liée à la fusion des régions et à ses conséquences sur les deux principales villes de BFC: Besançon perd son statut de capitale régionale au profit de Dijon. Et quand le maire de Dijon, François Rebsamen, choisit en plus le terme peu amène de « gougnafiers » pour qualifier les Francs-Comtois, la pilulle a bien du mal à passer (lire ici)
  • 2280 euros bruts mensuels, ce fut un chiffre très commenté. Suite à la fusion, l’indemnité pour un conseiller régional de base a été augmentée de 380 euros par rapport à la mandature précédente. L’indemnité de la présidente, 5520 euros bruts mensuels, ne change pas (lire ici). Mais cette hausse de 20%, conjuguée à celle sur la taxe des cartes grises, a plombé d’entrée l’image de la majorité de gauche au conseil régional.

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