18 Juin

Qui sont les deux nouveaux députés de Haute-Saône ?

Jusqu’à ce dimanche, la Haute-Saône avait un député LR, Alain Chrétien, et un député PS, Jean-Michel Villaumé. Tout va changer ce dimanche avec deux duels LREM/FN pour le second tour des législatives. Dans la 1re circonscription (Vesoul-Gray), Barbara Bessot-Ballot (LREM) a devancé de plus de 9 points Léonie Cugnot (FN) au premier tour. Ballottage favorable aussi pour le candidat LREM dans la 2e circonscription, celle d’Héricourt-Lure-Luxeuil, puisque Christophe Lejeune a viré avec 32,3% des suffrages contre 20% au frontiste Maurice Monnier.

02 Juin

Loi de moralisation de la vie publique: quels députés sortants ne pourraient plus se présenter en Franche-Comté ?

François Bayrou le jeudi 1er juin 2017 (©Leon Tanguy/MAXPPP)

François Bayrou le jeudi 1er juin 2017 (©Leon Tanguy/MAXPPP)

C’est une des principales mesures de la loi de moralisation de la vie publique présenté ce jeudi par François Bayrou, le Garde des Sceaux: l’interdiction d’enchaîner plus de trois mandats consécutifs pour les « grands élus »: députés, sénateurs ou maires de grandes villes. En Franche-Comté, cinq élus sortants ne pourraient pas se représenter si la loi était déjà en vigueur. Trois d’entre eux ne sont d’ailleurs pas candidats. Deux sont donc candidats alors qu’ils ne le pourraient pas si la loi était déjà votée. Continuer la lecture

29 Mai

Qui sont les députés sortants les plus bosseurs?

Les douze députés de Franche-Comté (DR)

Les douze députés de Franche-Comté (DR)

Un député, rappelons-le, est élu d’abord pour voter la loi, pas pour inaugurer les salles des fêtes des communes de sa circonscription. Alors comment mesurer le bilan de nos députés sortants? Le site nosdeputes.fr a recensé l’ensemble des activités parlementaires des 577 députés lors de la dernière mandature. Sur les douze députés comtois sortants, il y a donc des bons, et des moins bons élèves. Entre le plus présent et le moins assidu de nos députés, il y a 93 semaines d’activité de différence, soit quasiment deux ans sur un mandat de cinq années ! Continuer la lecture

02 Mai

Avant les législatives, la donne politique chamboulée par la présidentielle: les cartes pour tout comprendre en Franche-Comté

Marine Le Pen et Emmanuel Macron se partagent la tête dans 11 des 12 circonscriptions de Franche-Comté (©f3fc pascal sulocha)

Marine Le Pen et Emmanuel Macron se partagent la tête dans 11 des 12 circonscriptions de Franche-Comté (©f3fc pascal sulocha)

Le premier tour de l’élection présidentielle, le 23 avril, a considérablement rebattu les cartes en Franche-Comté. En vue des élections législatives des 11 et 18 juin, certains ont du souci à se faire, en particulier les députés sortants. Leurs partis, PS et LR en tête, sont largement distancés par le Front national de Marine Le Pen et En Marche d’Emmanuel Macron. Si les Francs-Comtois votent aux législatives comme à la présidentielle, il y aura un large renouvellement à l’Assemblée. Continuer la lecture

18 Mar

Que faut-il retenir des 614 parrainages d’élus de Franche-Comté pour la présidentielle ?

Le conseil constitutionnel a validé 14296 parrainages d'élus locaux pour la présidentielle (AFP / Jacques DEMARTHON)

Le conseil constitutionnel a validé 14296 parrainages d’élus locaux pour la présidentielle (AFP / Jacques DEMARTHON)

614 élus (maires, présidents d’intercommunalités, conseillers départementaux, conseillers régionaux, parlementaires) de Franche-Comté ont accordé leur parrainage à l’un des candidats à l’élection présidentielle. Le conseil constitutionnel a définitivement validé ce samedi 11 candidatures: Nathalie Arthaud, François Asselineau, Jacques Cheminade, Nicolas Dupont-Aignan, François Fillon, Benoît Hamon, Jean Lassalle, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon et Philippe Poutou. Les élus de Franche-Comté avaient apporté leur signature à pas moins de 23 candidats. Le détail. Continuer la lecture

30 Jan

Après la primaire : rassemblement, attentisme ou départ annoncé ?

Manuel Valls, Jean-Christophe Cambadélis et Benoît Hamon (@CHRISTOPHE PETIT TESSON/EPA/MaxPPP)

Manuel Valls, Jean-Christophe Cambadélis et Benoît Hamon (@CHRISTOPHE PETIT TESSON/EPA/MaxPPP)

Seule la députée du Doubs Barbara Romagnan avait misé sur le cheval gagnant, Benoît Hamon. Le député de Haute-Saône, Jean-Michel Villaumé, soutenait, lui, Manuel Valls. Sinon, les autres parlementaires de gauche s’étaient montrés… discrets, voire prudents. Aujourd’hui que la victoire de Benoît Hamon est incontestable, comment réagissent les uns et les autres ?

On commence notre tour des grands élus avec Martial Bourquin, sénateur du Doubs. Il note :  » Une grande volonté de changement dans l’électorat de gauche. On doit tous être unis derrière Benoît Hamon. Franchement, une nouvelle page s’ouvre pour la gauche. Cette page, il faut qu’on l’ouvre ensemble et qu’il n’y ait pas de volonté de ne pas respecter ce verdict. En ce qui me concerne, je serai derrière le candidat choisi par la primaire. » (son interview en longueur plus bas)

« Faire l’union sur une ligne qui convienne à tout le monde. »

Frédéric Barbier, le député de la 4ème circonscription du Doubs, souhaite également une union : « J’espère que nous allons être capable de faire l’union sur une ligne qui convienne à tout le monde. » (Pour cette synthèse, il faudrait appeler… non, non, ce n’est pas une bonne idée. François Hollande a jeté l’éponge.)

Marc-Henri Duvernet, premier secrétaire fédéral du Jura, a soutenu Arnaud Montebourg au premier tour puis il a voté Benoît Hamon au second. Lui aussi appelle au rassemblement derrière le vainqueur. Il affirme que ce « score net et incontestable lui donne une véritable légitimité. Les gens ne veulent pas d’un discours basé sur la peur, comme ceux tenus par Trump ou Poutine. Ils souhaitent de l’espoir, de la solidarité. Benoît Hamon propose un futur désirable. Il faut se rassembler derrière lui pour une transition démocratique, écologique et sociale. »

Beaucoup moins enthousiaste, Nicolas Bodin, premier secrétaire fédéral du PS du Doubs, se pose de nombreuses questions pour « l’après », c’est à dire pour maintenant et pour les campagnes présidentielle et législative. Lui, il s’interroge tout haut : «Quelle ligne politique sera défendue pendant la campagne de la présidentielle ? Celle du PS ou celle de Benoît Hamon ? » Oui, quelque part, il y aurait « incompatibilité, comme dirait l’autre…

« Je ne peux pas soutenir le revenu universel »

L’un des parlementaires a tranché : Jean-Michel Villaumé, député PS de Haute-Saône qui ne se représente pas (ce détail n’en est pas un…). Dès les résultats du premier tour favorables à Hamon, il avait annoncé dans un communiqué :  » Si Benoît Hamon est désigné pour être le candidat des socialistes, je ne me sentirai pas lié par ce choix et soutiendrai le candidat qui sera en mesure d’éviter aux Français d’avoir à choisir, au second tour, entre Marine Le Pen et François Fillon. »

Ces propos avaient au moins le mérite de la clarté, même s’ils ont été jugés inapropriés avant le deuxième tour par certains responsables socialistes. Aujourd’hui, Jean-Michel Villaumé « récidive » : « Je suis un social-démocrate ou un réformiste. Alors, pour moi, en ce moment, c’est douloureux. Je suis un député légitimiste. J’ai soutenu le pacte de responsabilité et la loi travail. Faut tout jeter aujourd’hui ? Je ne peux pas soutenir le revenu universel moi qui défend les valeurs du travail et du courage. » Et il ajoute que :

« Je serai demain à Paris avec les 30 députés du Pôle Réformateur et nous publierons une tribune sur notre position. D’ici quelques semaines, j’étudierai une autre offre politique, celle d’Emmanuel Macron. »

Pas la première scission

Entre volonté de rassemblement, questionnement et départ quasi annoncé, les positions des socialistes sont très variables.

Grandes questions : qui va rester au PS ? Qui va en partir ? Le PS va-t-il exploser ?

Habituellement, c’est l’aile gauche qui quitte le navire. Sans remonter au Congrès de Tours de 1920, deux exemples récents : Jean-Pierre Chevénement qui part du PS en 1993 pour fonder le MDC (Mouvement Des Citoyens) et Jean-Luc Mélenchon qui s’en va du PS pour créer le Front De Gauche en 2008.

Jean-Pierre Chevénement, s’il représente une référence à gauche, n’a réussi qu’un petit 5 % à la présidentielle de 2002.

Dix ans plus tard, Jean-Luc Mélenchon, lui, a totalisé 11 % des voix à la présidentielle. Il est encore en course pour le 23 avril de cette année. Mais c’est lui, en fait, qui est certainement le plus gêné par la victoire de Benoît Hamon : il commence à y avoir beaucoup de candidats à la gauche du Parti Socialiste.


Martial Bourquin: « on doit tous être unis derrière Benoît Hamon »

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Benoît Hamon s’impose devant Manuel Valls avec 56,9% des suffrages en Franche-Comté

Pour Barbara Romagnan, soutien de Benoît Hamon, « la déchéance de nationalité est une mesure raciste »

Partisan de Manuel Valls, le député Jean-Michel Villaumé ne soutiendra pas Benoît Hamon s’il gagne la primaire

23 Jan

Partisan de Manuel Valls, le député Jean-Michel Villaumé ne soutiendra pas Benoît Hamon s’il gagne la primaire

Jean-Michel Villaumé (DR)

Jean-Michel Villaumé (DR)

Il est le seul parlementaire PS de Franche-Comté à soutenir Manuel Valls. Pour Jean-Michel Villaumé, les résultats du premier tour sont « une grosse déception » et constitue « un coup dur » pour l’ancien Premier ministre. Pour le député de Haute-Saône, « les électeurs auront le choix entre deux gauches : la gauche du réel, celle de Manuel Valls ; la gauche du rêve, celle de Benoît Hamon, qui brandit des mesures aussi spectaculaires qu’inapplicables ». En cas de défaite de Manuel Valls, Jean-Michel Villaumé prévient: « Si Benoît Hamon est désigné pour être le candidat des socialistes, je ne me sentirai pas lié par ce choix ». Continuer la lecture

17 Jan

Législatives, 2ème de Haute-Saône : c’est reparti pour un tour !

Edwige Eme, candidate dans la deuxième circonscription de Haute-Saône ?

Edwige Eme, candidate dans la deuxième circonscription de Haute-Saône ?

Le Parti Socialiste a tenu un conseil fédéral en Haute-Saône hier soir à propos des élections législatives. C’est la deuxième circonscription qui pose problème depuis plusieurs mois. Une chose certaine : ceux qui souhaitent « y aller » ont jusqu’au 15 février pour déposer leur candidature, dixit Loïc Niepceron, n° 1 du PS du département. Pour le reste, tout reste ouvert…Ou presque !

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L’UDI veut présenter cinq candidats aux législatives en Franche-Comté

Nathalie Bertin et Annick Jacquemet (©f3fc)

Nathalie Bertin et Annick Jacquemet (©f3fc)

Il y aura des primaires à droite au premier tour des législatives. L’UDI a investi ses candidats aux législatives ce week-end. Ils seront cinq en Franche-Comté. En plus du sortant Michel Zumkeller, le parti de centre-droit présentera des candidats dans les quatre circonscriptions où le sortant n’est pas de droite, provoquant autant de duels LR-UDI au premier tour. Continuer la lecture

18 Déc

Primaire de la gauche: qui soutient qui en Bourgogne Franche-Comté ?

Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Vincent Peillon, Sylvia Pinel, Jean-Luc Bennhamias et François de Rugy (AFP / FRANCEINFO)

Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Vincent Peillon, Sylvia Pinel, Jean-Luc Bennahmias et François de Rugy (AFP / FRANCEINFO)

Au lendemain du lancement officiel de la campagne de la primaire de la Belle Alliance populaire, on connaît quels parlementaires ont parrainé les quatre candidats PS (les trois autres, issus de partis politiques partenaires, n’en ont pas besoin). Sans surprise, c’est le régional Arnaud Montebourg qui a le plus de soutiens en Bourgogne Franche-Comté. Vincent Peillon est le seul candidat à ne pas avoir de parrain en BFC. Le détail: Continuer la lecture