05 Sep

Vendanges en Pessac-Léognan : des blancs prometteurs mais sans doute une plus petite récolte en volume

C’est parti pour les vendanges de sauvignons blancs ce matin dans plusieurs châteaux de Pessac-Léognan. Les sauvignons se goûtent merveilleusement bien mais les baies sont légèrement plus petites par endroits. Fort heureusement, les réserves en eau du sous-sol, grâce au printemps pluvieux, ont permis d’avoir une qualité gustative certaine. Les volumes pourraient être plus faibles qu’en 2015.

Des sauvignons blancs très sains avec une belle qualité arômatique © Jean-Pierre Stahl

Des sauvignons blancs très sains avec une belle qualité arômatique © Jean-Pierre Stahl

8h, au château Bouscaut, cru classé de Graves, les premiers vendangeurs arrivent par grappes et saluent Laurent Cogombles : « on va rempiler une fois de plus », plaisante l’un des vendangeurs.

Petit briefing par Laurent Cogombles au démarrage dvant les rangs de sauvignons © JPS

Petit briefing par Laurent Cogombles au démarrage dvant les rangs de sauvignons © JPS

Parmi la troupe de 25 coupeurs et porteurs, pas mal d’habitués et de gens du secteur comme Annie qui habite à 5mn à Cadaujac ou encore Auguste, le plus anciens des porteurs: « ça fait 20 ans, oui ça fait 20 ans que je fais ces vendanges ici, tous les ans, oui un fidèle on peut dire. »

Martha, 2e vendanges au château Bouscaut © JPS

Martha, 2e vendanges au château Bouscaut © JPS

Il y a aussi Martha qui fait partie de la jeune génération de coupeurs  à Cadaujac : « pour moi, c’est ma deuxième année, ça se passe très bien, il faut juste faire attention aux grains pourris, il faut qu’on les enlève, sinon ça se passe très bien. »

Pour préserver les raisins des vendanges en cagettes © JPS

Pour préserver les raisins des vendanges en cagettes © JPS

Ces vendanges se déroulent par des matinées relativement fraîches et uniquement les matins par des températures oscillant entre 16 et 24° histoire de ne pas altérer la qualité des raisins, pas question de poursuivre l’après-midi quand les températures dépassent les 30°C comme le précise Fabien Teitgen, directeur technique du château Smith Haut Laffite, autre cru classé des Graves à Martillac : »pour nous les vendanges s’arrêtent à 11h et on va reprendre demain matin« .

Château Bouscaut, Cadaujac ce matin © JPS

Château Bouscaut, Cadaujac ce matin © JPS

Par endroits, on peut trouver quelques baies grillées ou dessèchées, mais c’est une infime partie, l’ensemble de la récolte n’a pas énormément souffert car les réserves en eau du sous-sol étaient suffisamment importantes du fait d’un printemps très pluvieux, toutefois il est temps de ramasser ces sauvignons blancs comme le précise Laurent Cogombles, président de l’AOC Pessac Léognan : « c’est un peu hétérogène, ça va être des vendanges assez techniques mais assez simples dans le sens où il n’a pas vraiment de pourriture, ça s’annonce très propre, il va falloir suivre chaque parcelle de façon précise car la maturité a été affectée par ce stress hydrique, de façon ponctuelle. »

vendanges de blancs 2016 057Et Laurent Cogombles d’ajouter: « mais les raisins se goûtent bien, car la vigne a pu malgré tout avancer ce travail de maturité, on arrive à des arômes qui sont intéressants et c’est pour cela que l’on commence maintenant car on ne voudrait pas que ces arômes soient grillés par les fortes chaleurs, l’acidité a beaucoup baissé ces deux dernières semaines, les degrés sont là, la qualité arômatique est intéressante, c’est une belle promesse, à vérifier maintenant dans les chais. »

Le château Smith Haut Laffite ce matin © Jean-Pierre Stahl

Le château Smith Haut Laffite ce matin © Jean-Pierre Stahl

Au château Smith Haut Laffite, ce sont une bonne trentaine de vendangeurs qui se sont attaqués aux 50 ares de sauvignons blancs derrière les Sources de Caudalie. Ici, au total, 12 ha de blancs vont être vendangés en 3 semaines, entre les cépages plus tardifs comme les sauvignons gris et les sémillons, et les maturités différentes selons les sols.

Fabien Teitgen, directeur technique du château Smith Haut Laffite © JPS

Fabien Teitgen, directeur technique du château Smith Haut Laffite © JPS

« Ca s’annonce avec de belles maturité et des acidités qui se maintiennent assez bien, c’est un peu la surprise, on pensait qu’elles allaient baisser avec la chaleur mais elles se maintiennent assez bien« , explique Fabien Teitgen le directeur technique du château SHL. « Les réserves en eau dans les sols permettent à la vigne de fonctionner et préservent cette acidité. Les terroirs qui souffrent le moins ce sont ceux de graves mais avec des sous-sols plus argileux comme ici. »

Fabien Teitgen et Daniel Cathiard du château Smith Haut Laffite © JPS

Fabien Teitgen et Daniel Cathiard du château Smith Haut Laffite © JPS

Fabien Teitgen est alors rejoint par Daniel Cathiard le propriétaire, ceux -ci échangent alors leurs points de vue : « plus d’acidité par contre petites baies, petites grappes » explique Fabien, « oui on va faire de bonne choses mais on n’en fera pas beaucoup » renchérit Daniel Cathiard « mais ça nous va quand même, je préfère ça que l’inverse. »

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Pascal Lécuyer :

04 Sep

Portes ouvertes en Côtes de Castillon ce dimanche

Une idée de sortie ce dimanche avec les Portes Ouvertes de l’appellation Castillon Côtes de Bordeaux de retour en ce 1er week-end de septembre : au programme des découvertes et des visites dans une vingtaine de propriétés. De nombreuses animations, un marché gourmand et bien sûr des dégustations des vins de Castillon Côtes de Bordeaux.

Portes ouvertes dans 20 châteaux dont le © château de Pitray

Portes ouvertes dans 20 châteaux dont le © château de Pitray

Avec près de 1 000 participants accueillis lors de leur dernière édition, les Portes Ouvertes de Castillon Côtes de Bordeaux montrent un réél engouement du public, des connaisseurs et amateurs de vins. Pour cette nouvelle édition, une vingtaine de vignerons participent à l’événement.

Les Portes Ouvertes sont un rendez-vous très convivial et festif, et surtout l’opportunité de mettre en avant aussi bien la grande diversité de nos vins que celle de notre patrimoine. Nos vignerons sont de plus en plus nombreux à rejoindre l’aventure : une autre preuve de succès ! » Françoise Lannoye, Présidente des Vins de Castillon Côtes de Bordeaux.

Comme hier samedi, ce dimanche les châteaux participants sont encore ouverts de 10h à 19h et proposent une large sélection d’activités sur place : visite de jardins classés, animations musicales, exposition de peintures, balades dans les vignes…

Véritable temps fort du weekend, le marché gourmand aura lieu le dimanche à partir de 12h30 au Château de Pitray avec au programme : producteurs locaux, cours d’œnologie par un formateur de l’Ecole du Vin, animations pour les enfants (création d’étiquettes, dégustation jus de raisin, jeux des arômes) … le tout dans une ambiance jazz festive !

Programme complet sur www.castillon-cotesdebordeaux.com

03 Sep

7e édition de FestiVini : les 7 appellations des Vins de Saumur vous ouvrent leurs portes

Du 3 au 11 septembre, laissez-vous séduire par une destination haute en couleurs, le Saumurois ! Une découverte de leurs productions en blanc, rouge, rosé et en vins effervescents. Des paysages magnifiques où se mêlent l’architecture prestigieuse des châteaux de la Loire, des sites troglodytes insolites et bien sûr le vignoble des 7 AOC de Saumur.

4552053-6831035FestiVini, c’est le festival de la culture du vin et de la gastronomie, un festival à Saumur, Fontevraud, Montreuil-Bellay et dans tout le Saumurois, à 45 mn  d’Angers et de Tours.

Festivini, ce sont 9 jours de festivités pour une « rentrée du vin » conviviale du 3 au 11 septembre dans le saumurois. Le festival conjugue le vin avec savourer, marcher, découvrir, admirer, et bien sûr déguster !

Le point d’orgue se déroulera le 10 septembre avec la SOIRÉE FESTIVINI qui enflammera l’Abbaye de Fontevraud pour un dîner déambulatoire accompagné des meilleurs vins des 7 AOC de la région. Le thème 2016 est « God save the Queen », un hommage à Aliénor d’Aquitaine.  : médiévale, élisabéthaine, impériale, pop… L’Angleterre s’empare de l’Abbaye Royale de Fontevraud pour l’édition 2016 de la Soirée FESTIVINI ! Vins de Saumur et gastronomie française s’accorderont avec une mise en scène So british dans une ambiance conviviale, fair-play et un brin excentrique.
RICHARD CŒUR DE LION à Wimbledon / The magycal Mystery Tour

edition 2015 à l’Abbaye de Fontevraud

Associer le patrimoine architectural et gastronomique qui fait la fierté des Français au flegme et à l’extravagance de la perfide Albion… Shocking ? Certainement pas pour Aliénor d’Aquitaine, reine des deux royaumes, figure tutélaire de Fontevraud et amatrice d’une vie de cour colorée. Fontevraud, en co-production avec FESTIVINI, a choisi de lui rendre un hommage plein de surprises. Du smog londonien aux épices indiennes et des chevaliers de la Table ronde aux Fab Four, la soirée sera ponctuée de références qui traversent l’Histoire des îles britanniques.

Festivini 2015 / Que la fête commence… from Fontevraud TV on Vimeo.

FINES BULLES, VINS DE SAUMUR ET GASTRONOMIE / UN VOYAGE GUSTATIF

De 19h à minuit, plusieurs lieux emblématiques de l’Abbaye seront métamorphosés pour proposer autant d’expériences gastronomiques et culturelles. Dans chaque espace, un accord mets & vin conçu pour l’occasion sublimera les vins de Saumur, les Fines Bulles de Loire sans oublier les sirops et les liqueurs Combier.

Inclus dans la soirée : découverte de l’Abbaye Royale scénographiée, dégustations des 7 AOC des Vins de Saumur, repas gastronomique, carnet de la Soirée, programmation culturelle. Navette possible entre Saumur et Fontevraud Tarif préférentiel 75 € par personne. www.festivini.com

Festivini 2014 – Le Dîner from Fontevraud TV on Vimeo.

Demandez le programme de FESTIVINI

Pour tout renseignement : Festivini : 49, rue du Maréchal Leclerc – 49400 SAUMUR – 02.41.51.16.40 – contact@festivini.com

Coup d’envoi général des vendanges en blanc en Pessac-Léognan

Les hostilités entrent dans le dur lundi. Même si déjà les crémants de Bordeaux ont commencé à vendanger quelques parcelles cette semaine du côté de Génissac, un autre grand château de Bordeaux, le 1er cru classé Haut-Brion, a aussi donné ses premiers coups de sécateurs. Mais lundi, mardi, mercredi marqueront le coup d’envoi général des vendanges sur les terroirs les plus précoces de Pessac-Léognan.

Les vendanges ont débuté jeudi sur les domaines © Haut-Brion, La Mission Haut Brion

Les vendanges ont débuté jeudi au château © Haut-Brion à Pessac

Le mythique château Haut-Brion, 1er cru classé en 1855, a démarré jeudi à 7h : « il est tôt mais le temps est déjà splendide pour accueillir les vendangeurs au Château Haut-Brion. Les vendanges du millésime 2016 ont débuté ce matin, avec un cépage de blanc, le Sauvignon Blanc. Les raisins sont gorgés de soleil après cet été exceptionnel, qui se prolonge en ce mois de septembre. Dans les rangs où l’on coupe délicatement les grappes, l’humeur est au beau fixe : toutes les conditions sont réunies pour envisager ce millésime qui est en train de naître avec optimisme ». 

Château Bouscaut annonce ses vendanges pour lundi, ainsi que Smith Haut Laffite. Mardi, ce sera au tour de Carbonnieux, ainsi que du château de Latour-Martillac, mercredi le tempo sera donné par Larrivet-Haut-Brion.

« Globalement il y a beaucoup de vignobles où c’est  super joli, mais on attend de voir le rendement jus qui risque d’être faible par endroit. Peut-être moins de jus mais une belle concentration, ce qui va faire la différence c’est le type de terrain : sur un terrain argileux, ça résiste un peu mieux, on a de belles graves avec de l’argile un peu rouge notamment sur les plateaux de Pessac-Léognan où ça sera bien, pour les graves fines ce sera un peu plus compliqué », confie ce soir Laurent Cogombles le président de l’AOC Pessac-Léognan.

« Après le 2015, le 2016 s’annonce tout aussi prometteur », commente également Tristan Kressmann du château Latour-Martillac. Le printemps particulièrement arrosé (820 mm de pluie) a permis de reconstituer largement les nappes phréatiques. Malgré les conditions fraîches et humides de juin, la floraison s’est déroulée convenablement. Hormis un peu de coulure sur certains merlots, les sauvignons, sémillons, petits verdots, et cabernets sauvignons présentent des grappes pleines et homogènes. Les attaques de mildiou…ont été importantes mais fort heureusement ralenties par des conditions climatiques favorables : chaleur et faible pluviométrie dès le début de l’été ».

Et d’ajouter : « la période estivale s’est déroulée sous un temps stable et la contrainte hydrique observée à la fin de la nouaison a limité le grossissement des baies. Les quelques vagues de chaleur rencontrées au fil de l’été n’ont pas impacté la qualité de nos raisins ; nos vignes labourées ont puisé leurs ressources dans des nappes largement reconstituées. Les nuits fraîches du mois d’août ont même été très bénéfiques pour le caractère aromatique et la fraîcheur du millésime. (…) Toutefois on observe quelques échaudages sur sauvignon et cabernet sauvignon, survenus après les fortes chaleurs du week-end du 15 août avec 38,5°C; nos jeunes vignes dont le système racinaire est moins profond ont souffert de cette semaine de canicule ».

Mais au final « cet été exceptionnel par sa sécheresse nous laisse espérer un très joli millésime. »

02 Sep

« Grignoter » à Singapour : le 5e et tout dernier des bars à vin 100% Bordeaux en Asie

Après 3 bars à vins baptisés « le Bordelais » ouverts à Shangaï en Chine en 2012, 2013 et 2015, après « Au Bord d’Eau » ouvert en mai 2016 à Fukuoka au Japon, voici le 5e bar à vin à Singapour pour l’Asie.

© Justin Quek, le chef du nouveau "Grignoter" à Singapour

© Justin Quek, le chef du nouveau « Grignoter » à Singapour

Ce bar à vins sera dirigé par Justin Quek, l’un des plus célèbres chefs d’Asie. Ce chef singapourien reconnu dans toute l’Asie, dirige depuis 2010 le fameux restaurant Sky on 57 situé au dernier étage du Marina Bay Sands. Il travaille avec audace et délicatesse les saveurs asiatiques avec les techniques culinaires françaises.

« Mon amour pour Bordeaux a commencé en 1985, par une bouteille de Château Rauzan Segla 1982 et un fromage bleu partagés avec un ami cher. C’était une expérience si agréable qu’elle reste gravée dans ma mémoire. Depuis lors, je suis revenu d’innombrables fois à Bordeaux. Chaque visite apporte toujours des surprises délicieuses – pas seulement pour le plaisir de déguster des plats régionaux mais aussi pour les merveilleux vins à découvrir. Par leur notoriété, les vins de Bordeaux sont souvent perçus comme étant extrêmement chers, pourtant il y a aussi beaucoup de magnifiques vins de Bordeaux qui sont très accessibles. Je voudrais ainsi partager ces trésors peu connus avec des amateurs de vin – particulièrement une jeune génération de gastronomes et amoureux de vin.

Grignoter donnera lieu à de nombreux accords mets et vins de Bordeaux ; pas seulement avec des plats classiques à la française mais aussi avec ma cuisine franco-asiatique. C’est vraiment un endroit informel et confortable, ouvert à tout le monde et destiné aux plaisirs de la nourriture et de vins de grande qualité, en toute simplicité  » Justin Quek.

D’une surface de 110 m2, Grignoter est situé rue Teck Lim, une adorable rue tout en couleurs, située dans le quartier historique de Chinatown. Elle est composée d’un alignement de constructions authentiques, maintenant occupées par des hôtels boutique, des restaurants à concept chic et des bars à vin exclusifs. Située, à l’écart de la foule des zones voisines plus touristiques, elle offre aux visiteurs un authentique goût de passé et de présent.

De même que pour les autres bars à vin 100% Bordeaux, les professionnels bordelais pourront y organiser leurs rendez-vous, ainsi que des événements pour leurs clients et prospects.

Avec CIVB

01 Sep

Pesticides : la famille Murat dépose une nouvelle plainte contre X avec constitution de partie civile

Le 27 avril 2015, la famille Murat avait déposé une plainte contre X pour homicide involontaire.Mais le parquet ayant prononcé un classement sans suite, la famille dépose plainte avec constitution de partie civile afin d’obtenir l’ouverture d’une information judiciaire suite au décès de Jean Bernard Murat, viticulteur exposé durant 42 ans aux pesticides et décédé d’un cancer.

Valérie Murat lors de la marche blanche contre les pesticides le 14 février 2016 à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Valérie Murat lors de la marche blanche contre les pesticides le 14 février 2016 à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

C’était le 27 avril 2015, la famille Murat déposait une plainte contre X pour homicide involontaire devant le Pôle de Santé Publique du TGI de Paris. Jean-Bernard Murat, était vigneron, il avait utilisé durant 42 années de l’arsénite de sodium pour traiter ses vignes contre l’esca, puis avait développé un cancer dont le caractère professionnel lié à cette utilisation a été reconnu. Jamais il n’avait été alerté de la toxicité de ces produits pour sa santé…

Cette procédure vise à faire reconnaître les responsabilités tant des industries chimiques que de l’Etat qui les ont homologués alors que la toxicité était déjà avancé dès le milieu du XXe s.

Bien que le parquet vient de prononcer un classement sans suite,  la famille dépose plainte avec constitution de partie civile afin d’obtenir l’ouverture d’une information judiciaire, famille qui est confiante dans la légitimité de sa démarche au regard des nombreuses preuves à charge accumulées. Ce d’autant qu’il y a une prise de conscience grandissante de la société civile et de diverses ONG sur la dangerosité tant pour le voisinage que pour les employés de l’utilisation de ce type de pesticides.

Valérie Murat  explique : « Nous voulons savoir ce qui s’est passé exactement : pourquoi les firmes de l’industrie chimique ont-elles pu commercialiser des produits dont elles connaissaient la cancérogénicité ? Pourquoi les services de l’état ont-ils homologués ces produits malgré leur cancérogénicité avérée et des erreurs sur les étiquettes pendant plus de 40 ans ? Pourquoi mon père a-t-il été intoxiqué sans jamais être alerté des dangers pour sa santé ? Nous tenons à faire la lumière sur tout cela.

Pour pouvoir vraiment sortir de ce modèle agricole mortifère, il faudra faire le bilan, en l’occurrence, le bilan des victimes. Ce qui est arrivé à mon père est emblématique de centaines d’autres cas. Nous ferons en sorte qu’il ne soit pas mort pour rien ».

31 Août

Le « Spécial Vins » de Jacques Dupont sort le 8 septembre

Jacques Dupont et son ami Olivier Bompas, sommelier, ont travaillé tout l’été pour sortir ce numéro spécial du Point le 8 septembre sur les foires aux vins et les opportunités à ne pas louper. Un vrai guide pour s’y retrouver.

Jacques Dupont © Jean-Pierre Stahl

Jacques Dupont le journaliste et « Monsieur Vin » du Point © Jean-Pierre Stahl

UN SPECIAL VINS SUR LES FOIRES AUX VINS

Jacques Dupont : « je crois qu’au départ quand on a commencé, on avait 2 ou 3 enseignes qui les faisaient et là je crois qu’on en a 35 en comptant les sites et les cavistes qui s’y mettent aussi. Donc, nous on épluche les listings en amont, on travaille tout l’été pour vraiment que les gens puissent faire des affaires dans les foires aux vins. On part de listings où il y a 30000 étiquettes et on finit entre 900 et 1000 vins sélectionnés, car c’est comme pour les soldes il y a des fausses soldes et des vraies »

COMMENT S’Y RETROUVER ?

« On a 20 ans de métier derrière et donc on connaît à peu près les vins et on vérifie tout, si c’est vraiment une cuvée ou quelque chose qui a été fait pour l’occasion. On vérifie les prix aussi, si ce sont des prix soldés ou si ce ne sont pas des prix soldés et à ce moment-là on retient ce qui est intéressant ».

« C’est vrai qu’on fait de très bonnes affaires dans les foires aux vins et il y a un petit élément en plus cette année, c’est que le millésime 2014 commence à rentrer dans les FAV et il est beaucoup moins cher que les 2010 et toutes ces années où celà a flambé terriblement. 2014 est un très bon millésime, un peu méconnu, pas reconnu internationalement en tout cas, ce qui permet aux Français de faire de très bonnes affaires. Dans le reportage de Jean-Pierre Stahl qui parlait de la Vinothèque, par exemple eux, ils ont un très beau catalogue, on les a retenus dans le Point avec des magnums, des choses comme cela, c’est intéressant bien sûr. »

245294TOUJOURS AUTANT DE BORDEAUX ?

« Bordeaux domine toujours mais sa part s’éfritte un petit peu parce qu’il y a d’autres régions qui ont fait de gros efforts et les prix très élevés des Bordeaux -une quarantaine de grands crus qui ont monté les prix en 2010- ont un peu effrayé la clientèle. Ils se sont reporté sur la Loire, le Languedoc, d’autres régions qui sont plus abordables.

PEUT-ON SE FIER AUX VINS MEDAILLES OU COUPS DE COEUR?

« Mais non, vous connaissez la grande distribution, vous savez que ce ne sont pas des philantropes, alors quand eux dans leur catalogue ils vous mettent coup de coeur c’est qu’ils ont une belle marge ou de gros volumes, mais ça ne veut pas dire que vous faites une très bonne affaire. C’est pour cela que l’on passe autant de temps à éplucher tout cela. On peut faire de très bonnes affaires, mais ce ne sont pas forcément les médailles ou coups de coeur que se distribue ou s’auto-distribue la grande distribution. »

DES FOIRES AUX VINS QUI FONCTIONNENT JUSQU’EN OCTOBRE…

« Il y a en effet des enseignes qui démarrent très tôt et d’autres plus tardives comme Leclerc qui ferme le ban car ce sont les FAV les plus tardives, avant il y a toutes les autres enseignes qui défilent. Mais cette année, j’ai trouvé que c’était très bien fourni, y compris sur internet… Les sites ont commencé avec des prix trop élévés il y a quelques années, aujourd’hui ils sont très concurrentiels. Et on va trouver des vins que l’on ne trouve pas parfois dans la grande distribution, car ils ont besoin de moins de volumes. »

Interview réalisée par MP D’Abrigeon avec le concours de JP Stahl.

Les foires aux vins démarrent en août sur les chapeaux de roues

C’est l’ouverture ce matin de la foire aux vins chez Lidl. L’ancien hard-discounter organisait hier une première soirée dégustation avec les propriétaires de domaines et de châteaux dont Bernard Magrez à Arès en Gironde. Un lancement en fanfare avec également la Vinothèque qui commence demain. Ces deux enseignes ont déjà une semaine d’avance sur internet. Des foires aux vins de plus en plus importantes et précoces. 

Coup d'envoi national de la foire aux vins chez Lidl à Arès en Gironde © JPS

Coup d’envoi national de la foire aux vins chez Lidl à Arès en Gironde © JPS

Les amateurs, connaisseurs et fidèles clients se bousculent. Il est 20h30 ce mardi 30 août et ils ont attendu sagement l’ouverture de ce tout nouveau Lidl d’Arès qui a vu les choses en grand. Grandes lettres éclairées par des leds, tapis rouge le long d’une grande allée de bouteilles, et au fond un vaste espace de dégustation avec les vignerons et propriétaires de domaines.

Pour l'apéritif un petit blanc de Graves © JPS

Pour l’apéritif un petit blanc de Graves © JPS

Un moment privilégié pour les 200 personnes invitées qui ont la primeur de découvrir ce soir-là les vins en promotion à la vente et surtout la possibilité de les déguster :  « c’est pour acheter directement quelques bouteilles pour moi ou pour des amis et pour repérer » confie Jean-Pierre Vinel de Pessac venu en éclaireur pour déguster et faire son choix.

Jean-Pierre Vinel a conservé la tenu décontractée des vacances pour cette foire aux vins qui démarre en août désormais © JPS

Jean-Pierre Vinel a conservé la tenu décontractée des vacances pour cette foire aux vins qui démarre en août désormais © JPS

Il y a aussi Guillaume et Valentina qui ont une idée sur leur gamme de prix « un peu plus de 10 € » et Gilbert Béreau qui se réjouit d’avoir déjà pu déguster un bon Graves en blanc Château de Carolle et d’avoir rencontré Jean-Claude Mas propriétaire en Languedoc-Roussillon ou encore Bernard Magrez, le propriétaire de 4 grands crus classés à Bordeaux.

FOIRE AUX VINS 2016 034

Bernard Magrez est en effet très heureux d’être présent ce soir-là chez Lidl, il propose à la dégustation château Fombrauge et La Tour Carnet en 2014 notés comme exceptionnels 92 et 90 :  « c’est une bonne occasion pour moi de connaître les amateurs de vin, de voir ce qui plaît ou ce qui ne plaît pas, d’avoir leur approche en particulier.  Pour moi c’est une belle école, j’apprends beaucoup (à leur contact). Depuis 3 ans, ils ont une offre de haute qualité et même de très haute qualité car ils proposent des Yquem et autres. Pour nous, on y trouve des amateurs de vins et c’est important, je le répète d’écouter leurs souhaits, leurs appréciations, leur mémoire du vin. C’est très enrichissant.

Bernard Magrez en véritable star hier de la foire aux vins © JPS

Bernard Magrez en véritable star hier de la foire aux vins avec Guillaume et Valentina © JPS

Tout le monde sait bien aujourd’hui que pour faire des affaires, il faut goûter les vins avant de les acheter, les prix sont intéressants, par conséquent tout est réuni. On connaît le vin que l’on achète et il n’y a pas de déception. » Bernard Magrez

Bernard Magrez avec la team Lidl et amateurs de rugby © JPS

Bernard Magrez avec la team Lidl, amateurs de vin et de rugby © JPS

Il est vrai que cette année cette enseigne de hard-discount est encore montée en gamme avec ses ventes sur internet , mais également dans ses magasins: « pour la 3e année, on y propose des grands crus classés, des noms très connus en France et dans le monde tels que Yquem et Dom Pérignon cette année (qu’on vend uniquement sur internet, « bien évidemment pour faire de la com mais pour attirer aussi des nouveaux consommateurs »), mais on n’oublie surtout pas le consommateur historique pour qui on affiche 140 références et quelques perles comme le vin de Jean-Claude Mas que l’on vend à 4,29€ », m’explique Michel Biéro, gérant des achats chez Lidl France.

Les chais de la Vinothèque et de la maison de négoce Dubos à Bordeaux © JPS

Les chais de la Vinothèque et de la maison de négoce Dubos à Bordeaux © JPS

Cette course des foires aux vins a déjà débuté la semaine dernière sur internet avec de nombreux concurrents dont la Vinothèque de Bordeaux qui a commencé le 25 août. Dans ses chais rive droite, les commandes battent leur plein, des cartons et caisses pleines mais aussi des cartons panachés sont préparés par les employés.

Préparation des cartons panachés à la Vinothèque © JPS

Préparation des cartons panachés à la Vinothèque © JPS

Dans ces chais aux 2 millions de bouteilles, Noémie Lavigne directrice marketing et commerciale est heureuse de faire plaisir au consommateur :  » nous achetons en direct à la propriété et nous conservons ici dans ces chais de vieux millésimes ».

Dans les foires aux vins nous essayons de proposer à l’internaute ou à l’acheteur en magasin des pépites sur des millésimes anciens comme 1989 , 1995 ou 1997, une grande variété avant 2010″, Noémie Lavigne Vinothèque de Bordeaux.

La team de la Vinothèque avec Omar Di Salvatore à gauche © JPS

La team de la Vinothèque avec Omar Di Salvatore à gauche © JPS

Des foires aux vins en grande distribution, sur internet et chez les cavistes. A deux pas de la Colonne des Girondins de Bordeaux, la célèbre cave de la Vinothèque prépare sa valse des étiquettes. La foire en boutique démarre le 2 septembre et la soirée spéciale avec viticulteurs aura lieu le 7 septembre. Un moment intense pour l’ensemble des employés et Omar Di Salvatore pour qui ce sera sa première en tant que directeur:

Pour nous, ça représente 20 000 bouteilles et plus ou moins 20 % du chiffre d’affaire », Omar Di Salvatore directeur Vinothèque de Bordeaux.

Durant ces 6 semaines de foire aux vins, les consommateurs un peu perdus dans cette jungle des références, pourront se faire conseiller en magasins, éplucher les brochures avant de se précipiter ou encore lire la presse spécialisée avec notamment le numéro Spécial Vin du Point qu’ont préparé durant tout l’été Jacques Dupont et son ami sommelier Olivier Bompas.

Ces foires aux vins restent un moment de plaisir, de recherches et d’échanges de bons tuyaux entre amis. Des foires aux vins très juteuses qui représentent près de 20 % du chiffre d’affaire des rayons vins dans l’ensemble des enseignes de la grande distribution.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sébastien Delalot et Françoise Dupuis :

(l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération).

30 Août

Vendanges 2016 : espoirs contrastés, radioscopie des régions viticoles de France

Tous les vignobles français sont dans les starting-blocks pour les vendanges de septembre, mais les espoirs sont contrastés selon les régions. Voici un tour d’horizon des récoltes prévisibles de quelques régions viticoles de l’hexagone.

A SaintEmilion, une vigne assez homogène aussi, seuls quelques jeunes plants peuvent souffrir du manque d'eau © JPS

A Saint-Emilion dans un cru classé © JPS

VALLEE DU RHONE

Retour à un calendrier classique avec les zones les plus précoces de la partie méridionale de la vallée du Rhône qui vont commencer à récolter le raisin autour du 10 septembre tandis que les secteurs septentrionaux les plus tardifs débuteront les vendanges fin septembre.

« On retrouve le différentiel habituel d’une quinzaines de jours (entre les deux zones), l’année est classique à plus d’un titre », souligne  Françoise Dijon, responsable de l’Observatoire de la qualité et du vignoble pour Inter-Rhône, l’interprofession des vins de la vallée du Rhône. « Cet été on a été à l’abri, il n’y a pas eu d’accidents phytosanitaires ni climatiques », hormis un épisode de grêle sur les vignes de Tain-l’Hermitage (Drôme) en juin, ajoute-t-elle.

Les conditions climatiques sèches et chaudes pour la basse vallée du Rhône, mais sans pics de chaleur, ont été bénéfiques au vignoble qui présente « de beaux feuillages, des sorties de raisin régulières » avec néanmoins « quelques coulures sur le grenache en altitude dans les dentelles de Montmirail » (Vaucluse). Côté volume, les premiers prélèvements de maturité effectués laissent apparaître « des poids de baies très inférieurs par rapport à l’année dernière », mais les raisins sont encore en phase de maturité. Cependant, « si le phénomène de sécheresse se poursuit, ça peut impacter le volume à la baisse », souligne Françoise Dijon. Dans les vignobles septentrionaux, arrosés par des pluies régulières, « la charge est classique et confortable, sans excès, il n’y aura pas de petites récoltes. C’est plutôt bien », se réjouit l’oenologue.

CHAMPAGNE

L’Aisne se prépare avec anxiété. Au même titre que la Marne et l’Aube, 39 communes de l’Aisne se trouvent dans l’aire géographique de l’appellation Champagne et se tiennent donc prêtes pour les vendanges qui devraient démarrer aux alentours du 20 septembre. Environ 8.000 vendangeurs sont attendus pour travailler dans les 3.270 ha de vignes axonaises, selon les chiffres du Syndicat général des vignerons de la Champagne. La récolte s’annonce médiocre, l’Aisne n’ayant pas échappé aux aléas météorologiques de cette année. « Certains vignerons ont eu du gel au printemps puis de la grêle autour du 14 juillet, sans compter les gros écarts de température cet été », indique Isaline Sanches-Rego, exploitante viticole à Essômes-sur-Marne.

Après la prolifération du mildiou, les parcelles pourraient être touchées par la pourriture. « Nous sommes dans l’incertitude et tout va se jouer au dernier moment », admet-elle. Comme tous les vignerons champenois, les exploitants axonais pourront toutefois compenser leur mauvaise récolte en puisant dans leur réserve constituée de vin issu des récoltes précédentes.

BORDEAUX

Tous les signaux sont au vert. « « La floraison s’est très bien déroulée avec un bon potentiel à la sortie, la véraison s’est passée dans de très bonnes conditions et les maladies ont été contenues par les fortes températures, il y a aujourd’hui un joli état sanitaire au niveau du feuillage ».

Il y a de quoi être très optimiste car les conditions météorologiques ont été exceptionnelles », Paul Godard de Beaufort, oenologue-conseil à la Chambre d’agriculture de la Gironde.

On dit que le mois d’août fait la qualité du moût et il a été très sec avec des nuits assez fraîches, donc parfait ». Les vendanges devraient débuter début septembre pour les crémants, du 10 au 20 septembre pour les blancs et pas avant début octobre pour les rouges, soit un peu tardivement, mais tout dépendra de la climatologie de l’automne. « Un peu d’eau, quelques jours début septembre, ferait le plus grand bien avant les vendanges », espère-t-il.

ALSACE

Retour à la normale en vue. « Nous attendons une belle récolte, de l’ordre de 1.180.000 hectolitres, qui constituera un retour à la normale après trois années de petites récoltes déficitaires », estime le directeur du Comité interprofessionnel des vins d’Alsace (CIVA), Jean-Louis Vézien.

« Alors que nous avons eu ces dernières années des vendanges précoces, celles-ci devraient commencer à une date plus proche des moyennes historiques, traditionnellement début septembre pour les crémants, et à partir de la mi-septembre pour les vins tranquilles, du fait d’un printemps froid et pluvieux qui a retardé la floraison. L’Alsace a été épargnée cette année par les catastrophes climatiques: ni gel, ni grêle dans le vignoble. Et le mildiou a été maîtrisé, malgré quelques dégâts ici ou là ».

JURA

Des dégâts mais du volume. « Le vignoble du Jura a échappé aux gelées printanières et il a été épargné par la grêle, mais 20 à 25 % des grappes ont disparu à cause du mildiou et l’esca, une maladie qui conduit à la mortalité des pieds de vigne, a également fait des dégâts avec un taux de mortalité des ceps de 5%. Deux cépages, le savagnin, avec lequel on fait le vin jaune, et le trousseau ont été particulièrement touchés », détaille Jean-Charles Tissot, président du Comité interprofessionnel des vins du Jura. Mais malgré ces maladies, il espère une récolte
« globalement supérieure à celle de l’année dernière » (70.000 hectolitres en 2015). Les vendanges jurassiennes débuteront entre le 20 et le 25 septembre.

AFP

Rencontre avec Pierre Arditi à l’Institut Bernard Magrez le 13 septembre

L’Institut Culturel Bernard Magrez vous propose de partager un moment exceptionnel avec l’un des grands acteurs français Pierre Arditi autour de sa vie d’acteur et de ses choix d’art de vivre.

Pierre Arditi, une passion en bouteilles... © JPS

Pierre Arditi, une passion en bouteilles… © JPS

L’interprétation de Pierre Arditi a marqué « ART » la pièce de Yasmina Reza longtemps demeurée à l’affiche. Portant des interrogations souvent évoquées au cours des rencontres organisées par l’Institut Culturel Bernard Magrez – Qu’est-ce que l’art ? Quand un travail pictural, sculptural, devient-il une oeuvre d’art ? Quel rôle l’art joue-t’il dans la culture et ses incidences sociales ? – « ART » met en scène la création contemporaine.

Associant culture et l’art de la dégustation, depuis cinquante ans Pierre Arditi mène de front sa carrière de comédien et – en parallèle – celle d’amateur éclairé de vin… ses deux passions ayant fusionné pour produire la série télévisée très populaire « Le sang de la vigne ».
Faisant partie des grands acteurs de cinéma et de théâtre français, Pierre Arditi baigne dans l’univers artistique dès sa plus tendre enfance avec un père, Georges Arditi, célèbre pour sa peinture, mais pas pour ses goûts viticoles « Mon père n’y connaissait rien et buvait de la piquette. »

C’est sur les conseils de sa soeur, l’actrice Catherine Arditi inscrite au cours d’art dramatique de Tania Balachova, que le jeune Pierre Arditi décide de prendre des cours de comédie.

Si c’est sur les planches qu’il entame sa carrière en 1974, c’est au cinéma que le grand public le découvre en 1979, dans le film « Mon oncle d’Amérique ». Dès lors, son succès ne se dément plus. Pierre Arditi enchaîne les collaborations de haut vol avec les plus grands réalisateurs.

Il vient à l’Institut Culturel Bernard Magrez pour se confier sur sa vie d’acteur et sur sa passion épicurienne et philosophique pour le vin ainsi décrite « Quand on boit du vin, on goûte le monde, on boit l’humanité, dans tous les sens du terme. On boit une géographie, des paysages, des hommes ou des femmes, on boit nos vies passées, présentes et, peut-être, à venir. Faire du vin, c’est créer. On fait le vin du vigneron et de l’homme qu’on est. De la même façon qu’on est l’acteur de l’homme qu’on est. »

Rencontre avec Pierre Arditi à  20 h au château Labottière, avec en suivant dégustation des vins de Bernard Magrez et de tapas dans les salons du château (participation 12 €, étudiant 6€)

Réservation au 05 56 81 72 77 ou http://www.institut-bernard-magrez.com/

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