04 Oct

« L’esprit des lois »…du vin sur les terres de Montesquieu

Ce sont presque des Etats Généraux ! Près de 200 juristes de vingt pays de tous les continents seront à Bordeaux les 6, 7 et 8 octobre pour la 35ème Conférence internationale de l’AIDV. 

logoaidv-c2015-002C’est un rendez-vous mondial à l’initiative du CIVB et du Conseil des Grands Crus Classés en 1855 et de la ville de Bordeaux. Un rassemblement de 200 juristes et avocats de 20 pays, spécialistes en droit du vin. Cela faisait près de 15 ans que ce congrès n’était pas venu à Bordeaux. Tous les ans, il change de pays : en  2015, c’était à  Santorin en Grèce, 2016 à Sienne en Italie, 2017 Bordeaux, en 2018 ce sera dans la  Napa Valley aux USA et en 2019 à Lavaud en Suisse. Un congrès qui chaque année fait le plein, surtout à Bordeaux !

Devenu mondial, le secteur de la vigne et du vin, a ainsi généré un droit spécifique qui l’environne et qui nécessite une expertise internationale assurée par l’AIDV, ses membres et son réseau. Cette année le thème retenu : « le droit du vin en pratique : respect des lois, négociations et règlements des différends ».

Pour l’avocat allemand Thomas Schmitz, président de l’AIDV,  Montesquieu, magistrat-vigneron, a sans doute été un des premiers juristes du vin. Il s’était, en son temps, opposé aux restrictions des plantations, aurait particulièrement apprécié la thématique qui va permettre des débats sur les moyens alternatifs de résolution des conflits, la mise en œuvre des contrôles viticoles ou, pour la première fois, un panel de juges français, australien et canadien pourront comparer les modalités de validités des preuves.

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Ces deux journées de conférence vont se dérouler au Palais de la Bourse de Bordeaux, 30 ans après la première conférence tenue en Champagne en 1987; Sylvain Boivert, le Directeur du Conseil des Grands Crus Classés en 1855, membre actif de l’AIDV se réjouit de « recevoir l’élite du monde juridique du vin pour ces rencontres annuelles qui connaissent en 2017 un succès inégalé, alliant l’expertise juridique à l’attractivité de Bordeaux et à l’art de recevoir des quelques Grands Crus Classés ».

Formé au Master de droit de la vigne et du vin de Bordeaux, Sylvain Boivert apprécie également l’ouverture de l’AIDV qui permet à une trentaine d’étudiants en masters de droit du vin de Bordeaux et de Reims d’assister gratuitement à cette conférence et ainsi rencontrer les meilleurs experts internationaux en la matière.

03 Oct

Gel: campagne de solidarité pour les vignerons « sans raisin »

Après le gel mais aussi la sécheresse qui ont frappé le vignoble français et conduit à une récolte historiquement basse en 2017, la campagne « vendanges solidaires » vient d’être relancée pour la deuxième année consécutive afin d’aider des vignerons « sans raisins ». En voici une belle initiative.

Les dégâts du gel dans le blayais © Jean-Pierre Stahl

Les dégâts du gel dans le blayais © Jean-Pierre Stahl

Ouverte aux restaurateurs, cavistes ou bars à vins, mais aussi à tous les particuliers désireux d’aider les viticulteurs en détresse, la campagne ouverte jusqu’au 16
octobre, « espère réunir quelque 150.000 euros« , a indiqué à l’AFP son promoteur Julien Fouin, président de l’association.

La règle du jeu pour les professionnels: pour chaque bouteille de vin vendue, 2 euros seront reversés à l’association, qui avait réuni 52.319 euros l’an passé pour sa première édition et aidé 39 jeunes viticulteurs mis en difficulté par les aléas climatiques.

Depuis le 25 septembre, lancement de l’opération, une centaine de professionnels, grossistes en boisson, cavistes ou bars à vin, ont contacté l’association à l’adresse vendangessolidaires@gmail.com pour y participer, a indiqué M. Fouin, un ancien journaliste qui dirige sept restaurants et bars à vin à Paris.

En retour, ils reçoivent une affiche présentant l’opération et s’engagent à verser une somme en fin de campagne à l’association.

Nous, restaurateurs devons nous montrer solidaires des agriculteurs et des viticulteurs, car le vin représente souvent un tiers de notre chiffre d’affaires » Julien Fouin, président de l’association.

« Beaucoup de gens ne se rendent pas compte de l’impact des changements climatiques » sur l’art de vivre au quotidien et la gastronomie, selon lui. « Nous travaillons en direct avec des dizaines de vignerons qui nous appellent pour nous dire qu’ils ont perdu 40, 50 et parfois 70% de leur récolte ou plus, certains ne savent même pas s’ils vont pouvoir continuer leur activité », explique M. Fouin.

Jean-Christophe Saby au château Rozier très touché par le gel à Saint-Emilion © JPS

Jean-Christophe Saby au château Rozier très touché par le gel à Saint-Emilion en juin dernier  © JPS

Il s’est dit aussi « frappé par l’élan de solidarité international » l’an passé, également marquée par des épisodes de gel, destructeurs pour les vignes. Un bar à vin de New York, un brasseur bruxellois avaient tenu à participer l’opération.

« Le vin français a une aura internationale extraordinaire » a-t-il dit, en rappelant que les produits agricoles sont le deuxième pilier des exportations françaises derrière l’aéronautique.

Les particuliers désireux de participer, peuvent aller sur le site http://www.vendangessolidaires.com/fr/ et cliquer sur « cagnotte en ligne ».
Le choix des viticulteurs qui bénéficieront des mannes ainsi levées se fait via le bureau de l’association qui regroupe plusieurs amoureux du vin.

« Nous essayons d’aider en priorité des exploitations de moins de 10 ans dont la récolte a été détruite à 70% ou plus » pour mettre en place des projets concrets, que ce soit des achats de ceps, de vin ou des actions de vente directe, a précisé M. Fouin.

Avec AFP

02 Oct

Une nouvelle marche blanche, le 8 octobre à Listrac, pour dénoncer la dangerosité des pesticides et pour la reconnaissance des maladies professionnelles

9 organisations lancent un nouvel appel pour une marche blanche. Celle-ci se déroulera le dimanche 8 octobre à 14h30 à Listrac-Médoc. Ces organisations dénoncent notamment de récentes décisions de justice qui ont été défavorables aux victimes ou familles de victimes qui ont développé des cancers après avoir traité des vignes pendant de nombreuses années.

La Marche Blanche Contre les Pesticides à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

La Marche Blanche Contre les Pesticides à Bordeaux en février 2016 © Jean-Pierre Stahl

Dans leur communiqué commun, les 9 organisations (Collectif Info Médoc Pesticides, Alerte aux Toxiques ! Gironde, La Confédération Paysane, l’Union Locale CGT de Pauillac, Eva Pour la Vie, Générations Futures, Alerte des Médecins sur les Pesticides, Vigilence OGM 33, Alerte Pesticides Haute-Gironde) dénoncent un déni de la dangerosité des pesticides et la non reconnaissance de maladies professionnelles liées à leur usage. Elles se référent notamment à trois décisions de justice importantes sur les maladies liées aux pesticides qui viennent de tomber :

  • « Le 06 septembre la Cour d’Appel de Rennes a renvoyé deux ex-salariés de la coopérative Nutréa Triskalia devant un Comité Régional de Reconnaissance de Maladie Professionnelle refusant de reconnaître leur maladie professionnelle.
  • Le même jour un non-lieu était rendu dans l’affaire de Villeneuve sur Blaye où un épandage de pesticides avait provoqué des malaises parmi des élèves scolarisés dans l’école jouxtant les vignes traitées.
  • Le 21 septembre la Cour d’Appel de Bordeaux a refusé la reconnaissance post mortem de maladie professionnelle dans l’affaire Bibeyran ».

Une marche blanche dans le Médoc pourquoi ? Selon ces organisations, c’est un « territoire où un certain lobby viticole use de tout son poids économique pour maintenir invisibles et inaudibles toutes les victimes des pesticides. »

Mais aussi pour elles ce « cette série de décisions pose un problème grave ! Ajoutés à une législation insuffisante quant à la protection des populations et des travailleurs des vignes, à la soumission gouvernementale face aux demandes de l’agriculture intensive, ces messages adressés à la société civile sont inquiétants pour l’avenir. Si sur ces trois affaires, aucune n’aboutit à une condamnation des coupables, quelle victime peut donc encore espérer justice et réparation ? »

Et de demander « aux pouvoirs publics de reconnaître les préjudices sanitaires supportés par les travailleurs agricoles, et d’ouvrir les tableaux de reconnaissance en maladies professionnelles ».

Tout en soulignant l’urgence de préserver « les populations environnantes – en particulier les enfants – afin qu’elles ne se retrouvent plus « prises en otage ».  « Enfin, nous souhaitons que les viticulteurs qui ont choisi de convertir leur exploitation en agriculture biologique soient soutenus, et encouragés ».

01 Oct

A vos tablettes pour le Week-End Portes-Ouvertes en Pessac-Léognan et les dîners dans les châteaux

C’est parti pour les réservations pour le Week-End Portes-Ouvertes en Pessac-Léognan, programmé le samedi 2 et le dimanche 3 décembre 2017. Les châteaux ouvrent leurs portes pour des visites et des dégustations gratuites, mais proposent également 800 dîners dans les châteaux.
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C’est un rendez-vous très prisé des amateurs de vin mais aussi de patrimoine. Trois semaines avant Noël, ce rendez-vous fait généralement carton plein car il s’agit d’une belle sortie avant les fêtes et surtout l’occasion de déguster de belles choses qui pourront se retrouver sur les tables des repas de réveillons, de Noël et Nouvel An.

Durant ces deux journées, vous pourrez visiter et déguster librement dans les 36 châteaux de l’appellation Pessac-Léognan qui participent. De nombreuses animations seront aussi présentes dans les châteaux de 10h à 18h.

Comme chaque année, un dîner est organisé le samedi 2 décembre dans les châteaux de l’Appellation. Cette année il sera sous le signe des 30 Ans avec des petites surprises durant le diner.  Le prix reste inchangé à 75€ par personne.

MERIGNAC
Château Luchey-Halde

PESSAC
Château Pape Clément, Cru Classé de Graves

CANEJAN
Château de Rouillac

LEOGNAN
Domaine de Chevalier, Cru Classé de Graves
Château Haut-Bergey
Château Larrivet-Haut-Brion
Château Léognan
Château Pont-Saint-Martin

MARTILLAC
Château La Garde
Château Haut-Nouchet
Château Latour-Martillac, Cru Classé de Graves
Château Smith-Haut-Lafitte, Cru Classé de Graves

SAINT MEDARD D’EYRANS
Château d’Eyran

Pour toutes informations & réservations pour le dîner, appelez au 05 56 00 21 90 ou par email à info@pessac-leognan.com

30 Sep

Premières tries à Sauternes : la fête du botrytis cinerea commence

C’est parti pour la pourriture noble ! Celle  qui permet de réaliser de grands Sauternes et grands vins liquoreux, grâce à la magie du Ciron. Les amis de Côté Châteaux sont en éveil pour vous alerter : château Lamothe Despujols a démarré ce jeudi matin et cela augure de belles choses.

Le botrytis cinera s'est installé sur les grappes © Daniel Detrieux

Le botrytis cinera s’est installé sur les grappes © Daniel Detrieux

Château Lamothe Despujols a donné le coup d’envoi jeudi à 8h30. Ce sont 9 vendangeurs qui ont participé à la première trie, cette opération qui consiste à récolter successivement des raisins atteints de pourriture noble ou de son nom latin, le botrytis cinerea.

Guy Despujols, à la tête du château Lamothe depuis 1989 me confie : « cette année, dans les parcelles non gelées, cela s’est beaucoup accéléré, en une semaine, on devrait faire 3 tries et dans les parcelles gelées 2… »

Même si cela se goûte très bien et donne déjà des notes de fruits confits, il n’ y aura pas de gros rendement. D’habitude on fait 15 hectos à l’hectare, mais là « avec le gel on va être proche des 60% de pertes. C’est sur le versant ouest qu’il y a eu le plus de gel ».

Le propriétaire Guy Despujols posant pour l'une de ses salariée © Daniel Detrieux

Le propriétaire Guy Despujols posant pour l’une de ses salariée © Daniel Detrieux

Fort heureusement, Guy Despujols va lisser cette perte, d’autant qu’il a l’habitude de mettre en bouteille 30 mois après la récolte, et a du stock qui va faire tampon. « On vendra davantage ce millésime aux particuliers avec notre cave qu’on a en plein centre de Sauternes. »

Guy Despujols qui s’était lancé en 1989 avait connu deux très bonnes années 89 et 90 excellent, et juste après 91 l’année du gel. Un cap qu’il avait réussi à passer. Cette nouvelle épreuve qui s’annonce va être difficile mais quand on vit au pays du Sauternes et de la douceur de ces vins, on vient à oublier les soucis.

Une grande année en perspective ? Excepté le volume... © Daniel Detrieux

Une grande année en perspective ? Excepté le volume… © Daniel Detrieux

Courage à nos amis vignerons du Sauternais et des autres terroirs à liquoreux qui ont été victimes aussi du gel et parfois même de grêle comme à Cérons. Merci à Daniel Detrieux pour ses superbes photos qu’il nous fait partager du château Lamothe Despujols pour Côté Châteaux et ses lecteurs.

29 Sep

Demandez le programme ! La Cité du Vin poursuit ses rendez-vous culturels en octobre

En octobre à La Cité du Vin, la programmation culturelle autour de l’exposition temporaire Géorgie, berceau de la viticulture se poursuit, avec notamment une conférence qui vous emmènera dans une quête à la recherche du vin le plus vieux du monde, des visites guidées, et des dégustations commentées. Le mois d’octobre marque aussi le grand retour des cycles « Week-end Terroir », à la découverte des vignobles canadiens, « Les Vendanges du Savoir », avec comme invitée d’honneur Amélie Nothomb, ainsi que « Complètement Livres ! », avec l’auteur Marc Dugain.

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EXPOSITION GEORGIE, BERCEAU DE LA VITICULTURE

La Cité du Vin présente sa deuxième exposition temporaire annuelle, « Géorgie, berceau de la viticulture », du 31 juillet au 5 novembre 2017. Produite par l’Etat géorgien et le Musée National de Géorgie de Tbilissi, l’exposition présente 125 objets archéologiques et ethnologiques, des œuvres d’art, ainsi que des photographies patrimoniales des collections du Musée National de Géorgie qui illustrent la place fondamentale de la vigne et du vin dans la culture géorgienne. Le visiteur peut découvrir 8000 ans d’histoire ininterrompue de la vitiviniculture géorgienne, fortement enracinée dans le passé et résolument tournée vers l’avenir. Cette exposition bénéficie du soutien de The Dillon Fund  et le groupe Pictet.

Une programmation culturelle éclectique et originale autour de cette exposition est également proposée.

A LA RECHERCHE DU VIN LE PLUS VIEUX DU MONDE

Dans le cadre de La Fête de la science et de la saison Paysages Bordeaux 2017, rendez-vous le mercredi 11 octobre à 18h30 dans l’Auditorium Thomas Jefferson où une quête des plus intrigantes vous attend. En effet, vous partirez à la recherche du vin le plus vieux du monde en compagnie de Patrick
McGovern, chercheur mondialement connu, directeur scientifique du laboratoire d’archéologie biomoléculaire pour la cuisine, les boissons fermentées et la santé du Musée de l’université de Pennsylvanie (Etats-Unis).

Durant cette conférence, Patrick McGovern relatera l’aventure extraordinaire et fascinante de la vigne et du vin depuis l’aube de la civilisation, 7000 ans avant J-C. Il expliquera comment les hommes ont découvert et domestiqué cette liane sauvage pour en faire une plante cultivée dont est issue la boisson la plus réputée du monde. Archéologie, chimie, linguistique, génétique… Patrick McGovern fait appel à de nombreuses disciplines pour débusquer les traces et les lieux où les premiers vignerons ont produit les premiers vins, notamment en Géorgie, le pays à l’honneur de la première exposition « Vignoble Invité » de la Cité du Vin. Il démontrera également le rôle essentiel du vin dans de multiples domaines : médecine, religion, esthétique … et dans les célébrations comme source de plaisir depuis la plus lointaine Antiquité.

Accès gratuit (billet à retirer sur place, dans la limite des places disponibles).

LES VENDANGES DU SAVOIR : SOIREE INAUGURALE

Les conférences Vendanges du Savoir mettent en avant des chercheurs qui viennent présenter l’état de leurs travaux et échanger avec le public. Elles permettent à tous d’entendre des universitaires présenter leurs recherches dans les domaines des sciences agronomiques, de l’œnologie et des sciences humaines sur le monde de la vigne et du vin.

Amélie Nothomb, célèbre auteur belge, est l’invitée d’honneur de la soirée inaugurale où sera présentée la nouvelle saison du cycle Les Vendanges du Savoirle 3 octobre prochain à 18h30.  Elle partagera sa relation si particulière avec ce qu’elle appelle « l’or liquide ». Lors de cet entretien animé par Laurent Croizier (directeur adjoint du développement et de la communication, Opéra national de Bordeaux), Amélie Nothomb trouvera les mots pour faire voyager son auditoire au pays du Champagne.

La rencontre aura lieu dans l’auditorium Thomas Jefferson en présence de :

  • Gilles de Revel, professeur d’œnologie, Université de Bordeaux, Institut des Sciences de la Vigne et du Vin,
  • Ana Maria Binet, professeur émérite en littérature, Université Bordeaux Montaigne.

L’entretien sera suivi d’une dégustation de champagne. De plus, en collaboration avec la Librairie de la Comédie, Amélie Nothomb dédicacera son dernier livre « Frappe-toi le cœur » à deux reprises : la première fois à partir de 16h30, et la deuxième fois après sa rencontre avec le public.

Cet événement est soutenu par les Mécènes de la saison culturelle de La Cité du Vin, la société Baron Philippe de Rothschild et la Fondation Bordeaux Université. Il est organisé en partenariat avec l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin, l’Université de Bordeaux, l’Université Bordeaux Montaigne, le champagne Louis Roederer et l’Association des champagnes biologiques.

Accès gratuit (billet à retirer sur place, dans la limite des places disponibles)

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Les célèbres vins de glace du Canada © la Cité du Vin

WEEK-END TERROIR : CANADA

Le temps d’un week-end, La Cité du Vin se met aux couleurs d’une région viticole du monde et vous invite au voyage.

Après l’Autriche, l’Italie et l’Argentine, c’est au tour du Canada d’être mis à l’honneur. Du vendredi 6 octobre au dimanche 8 octobre, vous aurez l’occasion de découvrir ou redécouvrir les vignobles de ce vaste territoire et ses particularités si uniques. Au programme : dégustations, projection, rencontres, performances.

Cet événement est soutenu par les Mécènes de la saison culturelle de La Cité du Vin.

Vous trouverez sur la page suivante la programmation de ce weekend qui s’annonce exceptionnel, en partenariat avec Canadian Vintners et 20 Minutes.

Vendredi 6 octobre

  • A 19h00 : Dégustation privilège de vins de glace

Véronique Rivest, 2ème Meilleur Sommelier du Monde 2013 et Meilleur Sommelier du Canada 2012, vous invite à découvrir lors d’une masterclass à l’atelier des découvertes la richesse des célèbres vins de glace produits à partir de raisins vendangés gelés. Tarif plein : 35,00€ / tarif abonné : 28,00€.

Samedi 7 octobre

  • À 16h30 : A la découverte des vignobles canadiens : projection et rencontre

Un court métrage « Le vin des grands lacs », réalisé par Eric Michaud et coproduit par Grand Angle, Arte France et La Fondation pour la culture et les civilisations du vin, sera diffusé dans l’auditorium Thomas Jefferson.  Cette projection sera suivie d’une rencontre en présence de Véronique Rivest et de Mathieu Mercier, vigneron et œnologue au sein du groupe Taillan et spécialiste des vignobles de la vallée de l’Okanagan au Canada. Accès gratuit (billet à retirer sur place dans la limite des places disponibles).

  • À 18h30 : Le Canada, une terre de grands vins
    Véronique Rivest commentera une dégustation de vins canadiens. Tarif plein : 12,00€ / tarif abonné : 9,60€.
  • À 20h30 : Hommage à Glenn Gould

Dans l’auditorium Thomas Jefferson, le jeune prodigieux pianiste canadien Stewart Goodyear reproduira le premier récital international que Glenn Gould avait donné en 1955 à la Phillips Collection de Washington D.C. Ce concert, en partenariat avec la Fondation Glenn Gould et l’Ambassade du Canada en France, rentre également dans le cadre des festivités du 150èmeanniversaire du Canada, coïncide avec le 85ème anniversaire de la naissance de Glenn Gould et le 35ème anniversaire de la mort de l’artiste décédé le 4 octobre 1982.

Tarif plein : 25,00€ / Tarif abonné : 20,00€.

Dimanche 8 octobre

  • À 15h30 et à 17h30 : « Autopsy.glass »

Myriam Bleau, compositrice, artiste multimédia et musicienne canadienne, vous propose d’assister, au sein de l’auditorium Thomas Jefferson, à sa performance audiovisuelle  qui explore le potentiel sonore, visuel et symbolique du verre à vin. Cet évènement est réalisé dans le cadre du Festival International des Arts de Bordeaux Métropole. Tarif plein : 8,00€ / Tarif abonné : 6,40€.

COMPLETEMENT LIVRES : RENCONTRE AVEC MARC DUGAIN

La Cité du Vin accueille les plus grands auteurs français et internationaux amateurs de vins. L’occasion pour eux de dévoiler à la fois leur dernier livre mais aussi les traits de leur personnalité en répondant au fameux questionnaire de Proust revisité par La Cité du Vin.

A l’occasion de la parution de son dernier livre « Ils vont tuer Robert Kennedy » aux éditions Gallimard, La Cité du Vin reçoit mardi 17 octobre à 19h00 dans l’auditorium Thomas Jefferson l’auteur Marc Dugain. Cette rencontre sera animée par Jérôme Baudouin, journaliste à La Revue du Vin de France.

Une dégustation de vins sera organisée en compagnie de l’auteur à l’issue de la rencontre.

Cet événement, soutenu par les Amis de La Cité du Vin, est réalisé en partenariat avec La Librairie de la Comédie et Les Editions Féret.

Accès gratuit (billet à retirer sur place, dans la limite des places disponibles).

Peine d’amende pour une cave coopérative après la mort d’une saisonnière

Une amende de 25.000 euros a été infligée à la cave coopérative Agamy à Bully (Rhône) après la mort par asphyxie, en 2015, d’une saisonnière de 22 ans qui nettoyait une cuve à vin. La famille de la victime devrait toucher 30000 de dommages et intérêts. Dérisoire par rapport à la perte d’un être cher.

L'entrée du Palais de Justice de Lyon © France 3 Lyon

L’entrée du Palais de Justice de Lyon © France 3 Lyon

Dans son délibéré rendu mardi, le tribunal correctionnel de Lyon a également condamné la coopérative viticole à verser 30.000 euros de dommages et intérêts à la famille
de Laure Dumont.

A l’audience, le 15 septembre, le ministère public avait requis 30.000 euros d’amende.

« Le tribunal a tenu compte de l’attitude de la coopérative qui a immédiatement reconnu sa responsabilité et pris toutes les mesures possibles pour que ça ne se reproduise pas », a souligné auprès de l’AFP l’avocat de la cave, Me Jean-Félix Luciani.

Le 19 août 2015, la jeune saisonnière avait été retrouvée inanimée dans une cuve de stockage avant mise en bouteille qu’elle était chargée de nettoyer au jet. L’enquête a révélé qu’elle avait succombé à une intoxication à l’azote, un gaz utilisé pour empêcher l’oxydation du vin.

« Depuis ce dramatique accident, la coopérative a mis en place un extracteur d’azote à l’intérieur des cuves et plus personne ne peut désormais y pénétrer », a plaidé Me Luciani.

28 Sep

Vol de 7 tonnes de raisins à Bordeaux : après le gel, la douche du vol, autant dire que la coupe est pleine !

Si ça ce n’est pas lamentable. On avait déjà vu ce procédé s’opérer les années passées, mais cette année c’est d’autant plus douloureux que le moral était en berne à cause du gel. En 10 jours, environ 7 tonnes de raisins ont été dérobés sur pied. Le phénomène aurait pris une certaine ampleur, vu le contexte avec une baisse de 40% de la récolte dans le bordelais.

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Au moins sept tonnes de raisins ont été volées sur pied dans les vignobles du Bordelais en une dizaine de jours, un phénomène récurrent pendant les vendanges mais qui n’avait jamais atteint une telle ampleur, peut-être liée à la faiblesse annoncée de la récolte cette année.

Depuis la mi-septembre, en pleine période de vendanges, au moins trois vols en dix jours ont donné lieu à dépôt de plainte, a annoncé mercredi à l’AFP la gendarmerie.

L’un s’est produit à Pomerol (600 à 700 kilos), l’autre à Montagne, prés de Saint-Emilion (500 pieds de vigne) et un autre à Génissac, en appellation Bordeaux supérieur, où 6,5 tonnes de raisin, l’équivalent de 25.000 à 30.000 grappes sur une parcelle de moins d’un hectare, ont disparu.

A chaque fois, le travail de vendange frauduleuse était « proprement fait », les pieds de vignes n’étaient pas abîmés, a-t-on précisé à la gendarmerie, qui n’a pas confirmé de plainte reçue à ce jour pour un quatrième vol, rapporté par le quotidien Sud-Ouest, à Lalande-de-Pomerol dans l’appellation du même nom. La gendarmerie a dit avoir intensifié patrouilles et vigilance, dans le cadre du service normal.

Les vols de raisins sur pied ne sont en rien un phénomène nouveau et s’observent ponctuellement en période de vendanges et davantage les années de faible production attendue.
C’est le cas cette année, où le gel du printemps laissait présager d’une récolte en baisse de 40% dans le Bordelais, et où « la tentation est grande de se servir chez le voisin », selon les professionnels de différents vignobles.

En Champagne a été instauré il y a quelques années un « plan Champagne », qui prévoit une présence et visibilité renforcée de la gendarmerie dans le domaine viticole.

En Bourgogne, des viticulteurs s’étaient organisés l’an dernier pour des rondes nocturnes dans les jours précédant les vendanges. Cette année, c’est la gendarmerie
de Beaune (Côte d’Or) qui a effectué des rondes.

Regardez le reportage d’Elise Galand et Didier Bonnet :

27 Sep

Comment faire un grand vin au moment des vendanges…

La question est primordiale. De nombreux vignerons se la posent depuis des années. Par empirisme, théories et technologies, la qualité s’est améliorée ces dernières années. Et ce n’est pas le fait du hasard. Eclairage avec Jean-Philippe Janoueix à Pomerol et Virginie Aubrion en Bordeaux – Bordeaux Supérieur. Explications dans la rubrique « Vigne et Vin ».

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Jean-Philippe Janoueix (4e génération dans le vin, son arrière-grand-père Joseph avait acquis Haut-Sarpe en 1929) © Jean-Pierre Stahl

Autrefois il y avait le ban des vendanges… Il avait tout simplement pour but de faciliter et de contrôler le partage de la récolte. Une date étant rigoureusement fixée pour le début des vendanges, ce qui n’a plus cours aujourd’hui. Et fort heureusement d’ailleurs, car les vignerons ont pris conscience qu’il fallait être au chevet de la vigne et de fixer parcelle par parcelle le coup d’envoi des sécateurs en vue d’une meilleure maturité (phénollique) comme nous l’explique Jean-Philippe Janoueix (4e génération dans le vin, une famille issue de Corrèze) à la tête des  châteaux Haut-Sarpe (depuis 1929), La Croix et la Croix Saint-Georges à Pomerol.

Il y a plusieurs critères pour démarrer une vendange, bien sûr c’est la maturité phénolique, ce qu’on appelle la maturité aromatique, c’est le moment où les raisins sont à leur paroxysme d’expression, » Jean-Philippe Janoueix du château la Croix Saint-Georges.

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Et d’ajouter : « il y a plusieurs petits éléments (comme signe de cette maturité) : la couleur de la peau des raisins et sa capacité à libérer de la couleur, il y a le pépin lui-même s’il est bien mûr ou pas. On peut aussi regarder le pinceau, la petite partie qui tient la baie quand je l’enlève est-ce que le pinceau est déjà coloré ou pas. Et puis il y a la couleur de la rafle, ce que l’on appelle l’aoûtement, lorsque la rafle commence à devenir brune, on voit que l’on approche de la maturité parfaite. » C’est ce même principe que l’on retrouve sur les fruits noirs et fruits rouges, quand le fruit est à son apogée mais quand il devient très fragile aussi.

IMG_9254Dès lors il faut avoir cette capacité à être prêt à ramasser la parcelle en un labs de temps très court. « Ici, à Pomerol, c’est un terroir chaud avec beaucoup de cailloux, très graveleux sur ce plateau, et en plus c’est combiné avec le cépage le plus précoce de Bordeaux qu’ est le merlot. C’est pour cela qu’en merlot, en raisin rouge, c’est souvent à Pomerol qu’on vendange en premier ».

Un raisin doit être respecté lors de la réception de vendange et jusqu’au cuvier de tel manière qu’il ne s’oxyde pas, « c’est pour cela qu’on aime bien vendanger le matin quand les températures sont très fraîches. Si les raisins arrivent entiers jusqu’à la table de tri ils n’ont pas le temps de s’oxyder et donc on préserve le fruit au maximum » précise encore Jean-Philippe Janoueix.

Et à chaque benne qui rentre dans la cour du château, les mêmes dégustations de baies : « c’est bien sûr pour goûter et vérifier que tout est bien homogène, (…) cela permet de faire des vins typiques du plateau de Pomerol : à la Croix St Georges, ce sont des vins charnus, très amples et un milieu de bouche toujours très onctueux. »

IMG_9252Ensuite après éraflage, les baies tombent sur une table de tri vibrante pour ôter les imperfections… Puis les baies entières vont tomber dans le fouloir où ces 2 rouleaux ne se touchent pas : « l’objectif est d’éclater légèrement la baie, ne surtout pas l’écraser pour ne pas toucher l’intégrité du pépin. C’est juste d’ouvrir légèrement la baie de façon à ce que les jus se libèrent facilement et que les levures puissent manger facilement les sucres ».

Une fois la vendange amenée à la cuve par un système de pompe, vont se dérouler les fermentations alcooliques, entre 6 et 9 jours. « La fermentation alcoolique va démarrer autour de 18-19 °, deux phénomènes lors de la fermentation alcoolique, un dégagement de gaz carbonique qui va faire remonter en haut de la cuve toutes les matières solides peaux et pépins, le jus sera dessous, et chaque fois qu’on transforme un degré d’alcool on gagne 1 degré de température. Donc si on démarre la fermentation autour de 18°C, on a un potentiel de degré d’alcool de 13°, 18+13=31, si on ne ralentit pas le pic de fermentation pourra monter autour de 30-31°C et la température joue un rôle sur l’extraction. Donc les remontages que l’on fait au début ne sont pas les mêmes que ceux à la fin, assez intense au début pour avoir une action d’extraction mécanique des tanins et de la couleur et plus doux après car le milieu est de plus en plus extractible ».

Le résultat, on le retrouve ensuite dans le chai à barriques où les vins sont élevés durant plus de 12 mois :

Là on goûte un 2016, de la Croix St Georges, qui est un grand millésime : grande qualité et immense générosité, une magnifique récolte.

IMG_9314« Avec des conditions idylliques, un printemps pluvieux, et à partir de la floraison, un temps très sec, jusqu’à la fin de vendanges, ça a permis d’avoir suffisamment de réserve en eau dans les sols pour faire face à un été très sec, très ensoleillé ce qui a donné des peaux très épaisses et des baies toutes petites et donc de faire des vins très riches, très denses, très concentrés avec vraiment ce qu’on aime à Pomerol, cette richesse en milieu de bouche qui donne des vins très amples avec un velouté si spécifique, cette touche de tanins qu’on a uniquement sur le plateau de Pomerol ».

Au château Piotte, tenu par Virginie Aubrion en bio et biodynamie depuis 2009 © JPS

Au château Piote, tenu par Virginie Aubrion en bio et biodynamie depuis 2009 © JPS

Autre approche dans une appellation plus modeste que celle de Pomerol, en Bordeaux-Bordeaux Supérieur.

Virginie Aubrion avec Théodore, son fils en train de remplir une jarre © JPS

Virginie Aubrion avec Théodore, son fils en train de remplir une jarre © JPS

Virginie Aubrion a cette chance de porter un grand nom, sans le h. Pour autant, elle s’est faite toute seule depuis 1998 du côté d’Aubié-et-Espessas, non loin de Saint-André-de-Cubzac. En 2009, elle a fait passé ses 11 hectares en bio et biodynamie avec une leitmotiv :

Faire du bon, du sain, à prix abordable », Virginie Aubrion du château Piotte

Elle produit des vins dans toutes les gammes en blanc, rosé, clairet, rouge, en crémant rosé et blanc, avec 20% de cépages blancs et 80% de rouges. Sa production, ce sont 500 hectolitres à l’année, avec une originalité des vins vinifiés en jarres d’Italie.

Olivier Dauga, conseillant Virginie Aubrion © JPS

Olivier Dauga, conseillant Virginie Aubrion © JPS

A ses côtés, Olivier Dauga l’empêcheur de tourner en rond, et célèbre « Faiseur de Vin » et de vignerons…

Virginie, comme on l’a vu la semaine dernière, on est prêt à mettre en bouteilles », avance Olivier Dauga le Faiseur de Vin. « 

On a une couleur assez intense, un cabernet franc, on a un joli fruit qui est un petit peu sur des baies rouges et en bouche on a une très très belle fraîcheur avec beaucoup d’onctuosité » Olivier Dauga.

« Des tanins qui restent, » ajoute Virginie. « Oui mais les tanins sont soyeux », répond Olivier. « Cette jarre là il faut qu’on puisse la mettre en bouteilles Théodore, on va faire une analyse, il y aura très très peu de sulfites ou de SO2 dedans, juste pour éviter les évolutions et on va rester le plus proche du fruit et essayer de retrouver le goût qu’on avait dans la vigne. »

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« Ce qui me plaît dans cette méthode, c’est de retrouver le vrai goût du fruit. En fait, il faut s’imaginer qu’on se balade dans les rangs de vigne, on se balade, on prend une grappe de raisin et on la croque et on a vraiment ce goût de fruit à l’intérieur de la bouche », commente Virginie Aubrion.

L’intérêt, c’est qu’on a une micro-oxygénation naturelle car les pores de la jarre sont assez écartés, ce qui fait que l’air passe et le vin se vinifie en gardant tout son fruit, mais il y a cette micro-oxygènation, exhausteur de goût, » Virginie Aubrion château Piote.

« Après on trouve différents types de jarres celles cuites à 1000° avec des pores plus larges et celles à 1500° pour les vins blancs où les pores sont un peu plus resserrés, et il y a moins d’oxygènation ».  Virginie Aubrion a obtenu d’ailleurs une superbe note pour son sauvignon blanc de 2016, noté 91 par le Wine Advocate, une consécration pour ce travail bien fait.

Regardez le dossier réalisé par Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer, Boris Chague et Emmanuel Cremese suivi de la Chronique de Frédéric Lot:

Confirmation de la vente de Fonroque, un château en agriculture bio à Saint-Emilion

Au début du mois de juillet, Alain Moueix et la famille Curat ont vendu la propriété familiale à la famille Guillard, 194e fortune de France selon Challenges. Assureurs basés à Nantes, Hubert Guillard et ses enfants diversifient leur patrimoine par des investissements dans l’hôtellerie de luxe et désormais la viticulture.

Alain Moueix et les nouveaux acquéreurs © château Fonroque

Alain Moueix et les nouveaux acquéreurs, la famille Guillard © château Fonroque

Une page se tourne puisque le château  Fonroque, berceau saint-émilionnais de la famille Moueix vient d’être vendu. Il avait été acquis en 1931 par Jean et Adèle, arrière grands-parents d’Alain Moueix, exploitant de cette  jolie propriété viticole.

Le Château Fonroque, c’est ce domaine de 20 hectares dont 17,6 de vignoble, avec une production moyenne de 120000 bouteilles. Ce Grand Cru Classé se situe sur le plateau et les coteaux de Saint-Émilion.

Le château Fonroque est l’une des figures d’avant-garde de la biodynamie à Bordeaux avec Alain Moueix qui a porté ce projet et a fait certifier en agriculture biologique ce château. Alain Moueix est à l’origine du renouveau qualitatif de cette propriété depuis 2001. Ses méthodes reposent sur l’observation et le travail minutieux d’un terroir vivant et permettent au domaine de livrer des vins dont la réputation ne cesse de grandir depuis une quinzaine d’années.

Les nouveaux propriétaires souhaitent poursuivre dans ce sens et ont demandé à Alain Moueix de conserver un rôle de conseil actif dans la gestion de la propriété au cours des prochaines années. Parmi les divers travaux de rénovation visant à accompagner le développement significatif du cru, la construction d’un nouveau cuvier est d’ores et déjà à l’étude.

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