13 Déc

Côté Châteaux n°19 : un magazine spécial crise du coronavirus et monde du vin

Avec Noël et Nouvel An, décembre est traditionnellement synonyme de fêtes. Mais cette année, décembre se ressent comme l’achèvement d’une année 2020 particulièrement difficile avec cette pandémie de coronavirus qui elle n’est pas encore arrêtée. Fort de ce ressentiment, Côté Châteaux a décidé de vous proposer un tour d’horizon des professionnels du monde du vin qui ont été touchés par cette crise de méventes tant en France qu’à l’étranger. Un magazine de 22 minutes réalisé par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot à voir lundi 14 décembre à 20h15 sur France 3 NOA

Guillaume Gresta ou le symbole des bars à vins fermés durant ces confinements © JPS

Ils sont ainsi vignerons, cavistes, restaurateurs, négociants, ou encore gérants de bars à vins, tous ont été impacté à des degrés divers par la covid-19, directement ou indirectement, avec des commandes parfois à l’arrêt et la fermeture de leur établissement. Certains souffrent terriblement, d’autres vont sans doute réussir à surmonter cette crise, mais au prix d’adaptations, d’ajustements, de licenciements parfois. 62 000 faillites d’entreprises pourraient intervenir en France en 2021, tous secteurs confondus.

Benoît-Manuel Trocard est allé chercher les clients chez eux… en livrant à domicile dès le 1er confinement © JPS

Ainsi pour le 1er reportage de ce magazine, j’ai suivi Benoît Manuel Trocard, vigneron à Fronsac, qui a décidé dès le 1er confinement de miser sur la livraison à domicile sur la région bordelaise, pour s’en sortir, « une question de survie » comme il dit, pour continuer à vivre de son travail, car il a cette passion chevillée au corps étant issu d’une très vieille famille bordelaise les Trocard, vignerons depuis 1628. Un joli challenge, où chaque semaine, lui ou sa collègue sillonne l’agglomération pour apporter sur le pas de la porte les cartons de 6 bouteilles aux clients, avec les règles sanitaires de distanciation et muni de son gel hydro alcoolique. Un bel instant de partage et une démonstration que le mental est plus fort que tout en ces périodes où les commandes ont chuté pour bon nombre de producteurs de la région de Bordeaux et d’ailleurs aussi.

Jacques Lurton au château Bonnet, c’est d’ici que partent les livraisons pour les particuliers © JPS

Pour le 1er entretien, nous sommes allés à la rencontre de Jacques Lurton, président des vignobles André Lurton, qui avec 300 hectares de vignes en Entre-deux-Mers et 600 au total, s’est lui-même adapté à cette crise de marché. Premier constat, la grande distribution a été plutôt un marché porteur car les super et hypermarchés sont toujours restés ouverts, les vins de la famille ont aussi réussi à l’export à limiter la casse, mais il y a eu comme pour tous les viticulteurs une baisse conséquente des commandes par toute la filière HCR, les hôtels, cafés et restaurants qui ont été fermés pendant 5 mois de l’année 2020 et ce n’est pas fini.

Le nouveau site-boutique en ligne lancé fin juin par les vignobles André Luton © JPS

Les vignobles André Lurton ont décidé au terme du 1er confinement de lancer une boutique en ligne, alors que précédemment ils vendaient mais par le biais de sites de vente en ligne traditionnels. C’est ainsi que cette boutique en ligne a vu le jour au début de l’été dernier, permettant ainsi aux clients en France de se fournir en direct via ce site, une mini-révolution en somme…profitant d’offres aussi pour être compétitifs.

Un grand vide avec cette clientèle désespérément absente au bar à vins du CIVB

Parmi les secteurs qui ont payé un lourd tribu, celui des bars et de la restauration. A Bordeaux, on en compte plusieurs centaines qui sont bien impactés par ces fermetures à répétition. Parmi eux, un emblème en plein coeur du triangle d’or, le bar à vins du CIVB, géré par Guillaume Gresta. Un moment poignant partagé avec lui dans ce lieu qui respirait jusqu’ici la joie de vivre et la découverte par les amateurs de vin et les touristes qui fréquentaient assidument l’endroit à l’heure de l’apéro…

Guillaume Gresta directeur du bar à vins et Christophe Chateau, directeur communication CIVB © JPS

Aujourd’hui, ce lieu mythique est totalement vide avec des employés mis au chômage partiel. Sur l’année ce sera entre 60 et 70% de moins de fréquentation, 50 à 60000 clients en moins. Une fermeture qui va encore durer, on parlerait d’une réouverture des bars qu’au 1er février.  Un coup dur alors que l’établissement avait redonné un coup de neuf et avait totalement changé le mobilier. A travers ce focus, Christophe Chateau pour le CIVB reviendra sur l’impact de ces fermetures et de la conjonction de différents facteurs qui ont touché la filière durant cette année avec la taxe Trump aux USA, les difficultés en Chine, le Brexit en prime de la crise du coronavirus.

Le chef du Bistro du Sommelier préparant les plats à emporter fin novembre © JPS

Petit arrêt au Bistro du Sommelier, un endroit traditionnellement couru des amateurs de vin et de gastronomie tenu depuis près de 35 ans par Hervé Valverde, sommelier qui avait commencé sa carrière chez Dubern ou encore à l’Elysée du temps du président Giscard Destaing.

Hervé Valverde, patron du Bistro du Sommelier © JPS

Il nous reçoit juste après avoir lancé la vente à emporter, un nouveau challenge pour lui et son chef Christophe Richard, mais néanmoins beaucoup d’investissements humains pour finalement une formule pas si rentable. Il va se livrer sans détour sur cette crise qui touche de plein fouet tous les restaurateurs. Ce lundi est prévue une manifestation à Paris de ces professionnels qui réclament la réouverture de tous ces établissements qui se meurent à petit feu, d’autant que le ministre de l’économie Bruno Lemaire ne voit pas de réouverture avant le 20 janvier…

Il nous reçoit au lendemain de la déclaration du Président Macron qui a annoncé des mesures de compensations financières : « Tous les bâtiments qui resteront fermés administrativement se verront verser 20% de leur chiffre d’affaires si cette aide est plus avantageuse que les 10 000 euros versés dans le cadre du fonds de solidarité. Cette aide exceptionnelle sera maintenue jusqu’au 20 janvier ». Des aides qui sont certes bienvenues mais souvent en deçà des charges très importantes qui pèsent sur toutes ces entreprises, comme nous l’explique encore Hervé Valerde.

Thomas Noël, caviste du Wine Shop à Fronsac, en octobre dernier © JPS

Le dernier portrait de ce magazine vous amène à faire connaissance avec Thomas Noël, un caviste qui tient depuis un an et demi le Wine Shop à Fronsac avec son épouse Alexandra. Lui aussi a été impacté car traditionnellement il avait une belle clientèle de touristes. Autant dire durant le 1er confinement, cela a été plutôt difficile, après durant l’été il a pu voir revenir les touristes et a pu compter fort heureusement sur une sacrée clientèle d’habitués et notamment du monde du vin qui sait apprécier chez lui des flacons de vignerons, souvent sur allocations.

Un instant privilégié où vous allez toucher de près la passion qui l’anime, son franc parler, sa bonhommie et son envie de partage. Il va aussi raconter son histoire de son autre boutique la Maison des Millésimes à Paris qui se situe boulevard Saint Germain et qui a été radicalement touchée par l’absence de touristes étrangers dans la capitale, une cave qu’il compte relancer en la revoyant de fond en comble selon le même modèle qu’il a créé à Fronsac et l’appeler le Wine Shop Paris.

La Vinothèque s’est adapté aux nouvelles formes de consommation © JPS

Enfin, nous terminerons ce numéro spécial par une rencontre tout aussi intéressante avec Robert Cottin, PDG de la Maison Dubos et de la Vinothèque de Bordeaux. Il nous raconte ce coup d’arrêt durant le 1er confinement où la Vinothèque est restée fermée, pour jouer le jeu de combattre la propagation du virus. Vinothèque qui s’est adaptée pour le second en restant ouverte avec des horaires moins étendus que d’ordinaire, avec aussi un système de livraison à vélo Delivino, mais aussi un drive en passant commande par téléphone ou en click and collect en passant commande sur le site. Noémie Lavigne à ses côtés, la directrice de la Vinothèque, nous explique fort heureusement que le site a été pour eux un lien toujours très vivant avec la clientèle qui a eu tendance à commander via internet. Une Vinothèque qui a vu durant cette période de morosité sa fréquentation certes baisser mais qui elle n’a pas baissé les bras et a décidé de s’adapter à ces nouvelles formes de consommation et avec une Vinothèque renouvelée dès janvier.

Noémie Lavigne et Robert Cottin souhaitant de bonnes fêtes de fin d’année © JPS

Un Côté Châteaux qui n’oubliera pas de souhaiter avec Robert Cottin et Noémie Lavigne à ses téléspectateurs et fidèles followers du web de passer de bonnes fêtes de fin d’année, en dégustant une bouteille d’un 1er cru classé de Sauternes, Rabaud Promis qui a su aussi innover, avec les larmes de Rabaud, pour conquérir une nouvelle clientèle, notamment de jeunes ou féminine, avec un vin plus facile à déguster à l’apéritif que parfois un Sauternes traditionnel.

Carpe Diem et passez de joyeuses fêtes de fin d’année.

Côté Châteaux n°19 spécial coronavirus et monde du vin, ce lundi 14 décembre à 20H15 sur France 3 NOA (sur les box Free 326, SFR 455, Bouygues 337, Orange 339, ou sur internet France 3 NOA en direct): réalisé par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot: 

Vols de grands crus : un réseau démantelé par policiers et gendarmes

Mardi dernier, le 8 décembre 25 personnes ont été interpellées en Gironde, Dordogne et dans la Loire par policiers et gendarmes au cours de 2 opérations simultanées. Les enquêteurs travaillaient sur ces vols de grands crus depuis septembre 2019. Plus de 900 bouteilles ont été saisies pour un préjudice de plus d’un million d’euros.

Les saisies opérées par la © Gendarmerie de la Gironde

Ce sont donc 25 personnes qui ont été interpellées mardi 8 décembre, en Gironde, Dordogne et dans la Loire, au terme d’une longue enquête menée de concert par la police (DIPJ de Bordeaux et sûreté départementale) et la gendarmerie (section de recherche de Bordeaux et Groupement de la Gironde).

L’affaire avait démarré dès septembre 2019, avec des vols dans des entrepôts et chez des négociants de la région bordelaise, des effractions qui devaient se poursuivre début 2020 avec 3 vols dans des entrepôts de Carbon-Blanc et dans une grande surface de Léognan. Dès lors une information judiciaire était ouverte, qui devait aboutir à ces interpellations de ce 8 décembre auxquelles ont participé 76 fonctionnaires de police d’un côté et 140 militaires de la gendarmerie de l’autre.

Plus de 900 bouteilles de grands crus (Yquem, la Romanée Conti, Lafite-Rothschild, château Margaux) ont été saisi, ainsi que 150 000 euros lors des perquisitions, ainsi que 200000 euros sur des comptes.

Comme la précise aujourd’hui la gendarmerie de la Gironde, 14 personnes ont été présentées en vue d’être mis en examen, 7 ont été placées en détention provisoire et 7 sous contrôle judiciaire.

12 Déc

Journées Portes Ouvertes ce week-end à Sauternes

Samedi 12 et dimanche 13 décembre, de nombreux châteaux de Sauternes ouvrent leurs portes pour accueillir ce week-end en Sauternes et Barsac. Histoire de vous approvisionner avant les fêtes. Ce sont ainsi près de 50 châteaux qui vous accueillent dont 15 Grands Crus Classés 1855. 

Samedi, dimanche, vous allez pouvoir vous ressourcer dans cet endroit magique où coule le Ciron qui apporte ces brouillards qui favorisent la formation du botrytis, cette pourriture noble sans laquelle il n’y aurait pas de vin liquoreux.

5 villages de l’appellation Sauternes et Barsac vous attendent avec les hommes et les femmes qui produisent ces liquoreux d’exception. Si vous souhaitez compléter votre cave, faire des achats de vin pour célébrer comme il se doit les fêtes ou tout simplement pour offrir.

Lire ou relire  Côté Châteaux n°11: Sauternes et sa magie du botrytis

Voir ou revoir: 

Voici les châteaux participants :

BARSAC 

1 / Château CAILLOU (9, caillou – 33720 BARSAC 05 56 27 16 38 – 06 03 75 04 27

2 / Château d’ANNA 16, rue Barrau – 33720 BARSAC 06 49 26 35 98

3 / Château de MYRAT 1, Myrat Sud – 33720 BARSAC 05 56 27 09 06

4 / Château DOISY-DAËNE 15, Gravas – 33720 BARSAC 05 56 62 96 99

5 / Château DOISY-VEDRINES 1, Védrines – 33720 BARSAC 05 56 27 15 13

6/ Château DUDON 1, lieu dit Dudon 33720 BARSAC 05 56 27 29 38

7 / Château GRAVAS 6, lieu dit Gravas – 33720 BARSAC 06 83 12 03 27

8 / Château GUITERONDE Lieu-dit Guiteronde – 33720 BARSAC 06 63 12 66 82

9 / Château JANY 27 rue de la Gare – 33720 BARSAC 05 56 27 03 26 – 06 61 91 61 76

10 / Château LA BOUADE 4, Impasse la bouade – 33720 BARSAC 05 56 27 30 53

11 / Château LA CLOTTE CAZALIS La Clotte – 33720 BARSAC 06 87 20 03 34

12 / Château LIOT Liot – 33720 BARSAC 05 56 27 15 31

13 / Château MASSEREAU La Pachère – 33720 BARSAC 06 32 15 14 04

14 / Château MONT-JOYE Miaille – 33720 BARSAC 06 08 69 35 41

15 / Château PIADA EARL Château PIADA n°1 – 33720 BARSAC 06 12 95 63 77 – 06 78 33 35 58

16 / Château ROUMIEU Lapinesse – 33720 BARSAC 05 56 27 21 01

17 / Château SIMON 7, Simon – 33720 BARSAC 05 56 27 15 35 – 06 38 68 58 14

18 / SCEA VIGNOBLES DU HAYOT ANDOYSE 33720 BARSAC 05 56 27 15 37

19 / Château VILLEFRANCHE Château Villefranche – 33720 BARSAC 06 32 91 19 06 – 06 81 01 18 82

20 / Maison des Vins de Barsac 2, rue du Onze Novembre 1918 – 33720 BARSAC 06 38 47 68 78

BOMMES

21 / Domaine de CARBONNIEU 6, les Chons – 33210 BOMMES 05 56 76 64 48

23 / Château LA TOUR BLANCHE 33210 BOMMES 05 57 98 02 73

24 / Château LAFAURIE-PEYRAGUEY Lieu dit Peyraguey – 33210 BOMMES 05 24 22 80 11 – 06 70 17 92 20

25 / Château LAMOURETTE 4, la Mourette – 33210 BOMMES 06 89 85 67 17

26 / Château RAYNE-VIGNEAU 4, le Vigneau – 33210 BOMMES 05 56 76 64 05

27 / Château SIGALAS RABAUD Sigalas Rabaud – 33210 BOMMES 05 57 31 07 45

28 / Domaine de LA GAUCHE 1 lieu dit La Gauche – 33210 BOMMES 05 56 62 01 13

29 / Domaine de PISTOULET 7, Augey Ouest – 33210 BOMMES 05 56 76 66 75 – 06 73 53 02 12

CERONS

30 / Cave VIGNERONS de TUTIAC 12, Expert-Nord – 33720CERONS Eric Pothiers 06 30 80 39 67 Chrystelle Venancy 06 89 70 08 26

PREIGNAC

32 / Château BASTOR LAMONTAGNE Domaine de Lamontagne 33210 PREIGNAC 05 56 63 27 66

33 / Château BRIATTE VIGNOBLES ROUDES 3, la carotte – 33210 PREIGNAC 05 56 63 00 54

34 / Château CLOS LE COMTE 2, chemin de Jeanton – 33210 PREIGNAC 06 16 80 45 25

36 / Château d’ARMANJAN DES ORMES 33210 PREIGNAC 05 56 62 35 78

37 / Château HAUT-BERGERON 3, Piquey – 33210 PREIGNAC 05 56 63 24 76

38 / Château HAUT-MAYNE 5, lieu dit le Mayne 33210 PREIGNAC 06 81 38 51 54

39 / Château PIERRIE SAINTE MAXIME 15, Quartier Couite 33210 PREIGNAC 06 07 37 01 43

41 / Château VOIGNY Vignobles BON 70, rue de la République 33210 PREIGNAC 06 78 51 84 55

 

SAUTERNES

42 / Château d’ARCHE Lieu dit Arche – 33210 SAUTERNES 05 56 76 67 67

43 / Château FILHOT 33210 SAUTERNES 05 56 76 61 09

44 / Château GUIRAUD 33210 SAUTERNES 05 56 76 61 01

45 / Château LAFON 1, Tretin 33210 SAUTERNES 06 80 00 53 94

46 / Château LAMOTHE 3, Lamothe – 33210 SAUTERNES 05 56 76 67 89 – 06 70 29 09 91

47 / Château LAMOTHE-GUIGNARD 2, Lamothe Ouest 33210 SAUTERNES 05 56 76 60 28

49 / Maison du SAUTERNES 14, place de la Mairie 33210 SAUTERNES 05 56 76 69 83

50 / LA MAISON DU VIGNERON 2, rue principale – 33210 SAUTERNES 06 84 08 19 52

05 Déc

Portes Ouvertes durant 3 week-ends de décembre en Pessac-Léognan

Les 5/6, 12/13 et 19/20 décembre, 34 châteaux de Pessac-Léognan vous accueillent pour préparer avec vous vos fêtes de fin d’année. Une idée originale de découvrir les domaines et d’acheter quelques pépites à déguster en famille ou entre amis.

Le château Haut-Bailly ouvert – ici en septembre dernier © JPS

Habituellement les châteaux de Pessac-Léognan ouvrent leurs portes le 1er week-end de décembre, mais là vue la conjoncture liée au covid-19 et aux méventes que ces châteaux ont subies durant ces périodes de confinement où les bars et restaurants étaient fermés et donc n’étaient pas à l’achat, le syndicat viticole de Pessac-Léognan a décidé d’organiser non pas un mais 3 week-ends de portes ouvertes : ce week-end des 5/6, amis aussi les 2 suivants les 12/13 et 19/20 décembre. C’est aussi et surtout pour étaler les flux car ce type de week-end est d’habitude très fréquenté selon Philbert Perrin président du Syndicat Viticole de Pessac-Léognan qui se souvient que l’an dernier Carbonnieux par exemple avait reçu 5000 personnes, cette année ce sera nettement moins:

Ce sont des Portes Ouvertes révisées, sur 3 week-ends, pour étaler les flux. 34 châteaux sont ouverts et non des moindres comme Smith Haut Lafitte, Haut-Bailly, Latour-Martillac, La Louvière ou encore Carbonnieux » Philbert Perrin président du Syndicat Viticole de Pessac-Léognan.

 

Ce sont donc 34 châteaux qui sont sur le pont durant ces 6 jours pour permettre aux amateurs de vins de préparer leurs cadeaux et repas de Noël et de Nouvel An. « Nous ne proposons pas de visite de chais, mais les boutiques sont ouvertes, et on peut échanger et parler de nos métiers ». Il n’y aura que quelques rares dégustations, certains châteaux n’en font pas, d’autres quelques-unes selon un protocole très strict.

Au moins ces portes ouvertes ont le mérite d’existe, ce alors même que le confinement n’est pas encore levé (le 15 décembre), toutefois ces châteaux répondent à la réglementation comme tout commerce qui a pu réouvrir depuis une semaine. Tout se fera bien sûr dans le respect des règles d’hygiène liées à l’épidémie actuelle de coronavirus.Tout

La liste des châteaux ouvert est ici

30 Nov

Vinitech-Sifel, du 1er au 3 décembre en mode « virtual »

C’est une première, si l’épidémie de coronavirus empêche la tenue physique du fameux salon sur les technologies et la présentation des derniers matériels pour la viticulture, l’arboriculture et la culture maraîchère, ce salon va malgré tout se tenir de manière connectée.

Un Vinitech-Sifel Virtual, qui a le mérite d’exister dans ce contexte si particulier © Marie-Sol Fournier

C’est un salon 100% digital qui va se tenir sur 3 jours à partir de demain. Un salon pas comme les autres, tant il est vrai qu’habituellement plus de 800 exposants envahissent les halls 1 et 3 du Parc des Expositions de Bordeaux. Là il devraient y avoir malgré tout 150 exposants inscrits en mode virtuel…Les professionnels devraient malgré cette absence physique pouvoir rencontrer via la toile fournisseurs et distributeurs dans le cadre d’un « Pavillon Digital ». « La virtualisation   constitue aujourd’hui un nouvel outil au service de la rencontre professionnelle. La crise que nous traversons, nous amène à reconsidérer les modèles et à se réinventer pour une reprise à la hauteur des enjeux économique et innovants », précise Delphien Demade directrice de salons.

Vintech-Sifel Virtual va nous permettre de connecter nos publics entre eux, de donner leur moyen de réaliser des affaires, de communiquer, de continuer à s’informer, se former et de nous ouvrir à des publics qui ne se seraient pas déplacés notamment de l’international… »  Delphine Demade.

Et de poursuivre : « Il s’agit là de répondre dans un instant T à un contexte inédit et non de remplacer. Nous nous retrouverons en physique en 2022, du 29 novembre au 1er décembre, pour la prochaine édition de Vinitech-Sifel »

« A partir de demain, nous aurons des démonstration en « live » de matériel, ce sont des démonstrations virtuelles », commente Marie-Sol Fournier. « Ce qui est intéressant, c’est qu’on a 150 exposants, des exposants internationaux et des nouveaux aussi. On a voulu ainsi accompagner les entreprises qui n’ont pas eu de rendez-vous de toute l’année. On donne ainsi à de l’information dans le monde entier, grâce à de la vidéo. C’est un événement hybride qui sera intégré aussi dans l’événement physique » à l’avenir aussi.

Ce sont donc 23 conférences, 3 colloques, 19 forums qui vont se tenir avec 175 intervenants, avec également 30 pichs lives exposants.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site www.vinitech-sifel.com 

26 Nov

Ethic Drinks, la Start-Up Bordelaise soutient les personnels soignants, en reversant à la Fondation des Hôpitaux de France

Ethic Drinks, une nouvelle boîte de « négoce vert » bordelais a décidé de reverser 100% des ventes de son site ethicdrinks.fr durant ce 2e confinement à la Fondation des Hôpitaux de France.

Ethic Drinks est une start-up bordelaise lancée en 2019 par Michaël Alborghetti, avec comme philosophie d’être « le premier négoce vert de France », en choisissant des matières 100% recyclées et recyclables. Cette boîte s’est engagée auprès de l’association WWF et de son club Entreprendre pour la planète.

« Ethic Drinks, on est à Bordeaux aux Quinconces et on existe depuis 1 an et demi », commente Michaël Alborghetti pour Côté Châteaux; « on vend des vins bio ou en agriculture raisonnée, avec une logistique et un packaging respectueux de l’environnement; on n’utilise pas de plastique, on analyse toutes les matières sèches, en minimisant le carbone au niveau de toutes les bouteilles, et notamment pour la commercialisation à l’export : on va d’ailleurs  envoyer nos vins en bateau à voile pour les USA, avec les chocolats Cemoi. L’idée c’est de pérenniser tout ce que fait le vigneron à la vigne, dans notre métier de négociant, avec toute la logistique et une partie sur internet ».

« Ce mois-ci on a décider de reverser 100% du chiffre d’affaire hors taxe à la Fondation des Hôpitaux de France, on a signer une convention de mécénat avec eux, au début on avait pensé leur donner des bouteilles, et puis on s’est dit que c’était mieux de reverser 100% des ventes ». Tous les confinés peuvent ainsi se régaler tout en faisant un beau geste. Disons que cette start-up a du nez car à l’heure où l’on parle beaucoup d’environnement, où on voit bien une sensibilisation des gens pour sauvegarder la plan!ète (qui se traduit dans les urnes comme à Bordeaux notamment): proposer des vins bios ou en agriculture raisonnée, tendre vers le zéro carbon, supprimer les pratiques, ou promouvoir pourquoi pas le vegan…ça parle à pas mal de nouveaux consommateurs ou des consommateurs qui ont le souci de préserver l’environnement.

Quant à savoir si cela marche  ? « Oui, ça marche bien, les commandes vont bien, comme on n’est pas vieux, on a créé la société en octobre 2019, on a commercialisé déjà 120 000 bouteilles », commente Michaël Alborghetti son directeur qui aujourd’hui emploi 5 personnes. Bon courage et bon vent comme on dit. Une belle initiative en tout cas.

23 Nov

Par ici le palmarès « déconfiné » de Castillon : une dégustation en bonne et due forme, chez Stéphane Derenoncourt

Le « Palmarès Castillon » devait se tenir le 27 mars à Paris chez Lavinia. Reporté du fait du 1er confinement, ayant toutefois fait une 1ère sélection sur 100 vins dégustés le 27 février, les organisateurs ont décidé de maintenir cet événement à l’automne et ce durant le 2e confinement, en plein coeur de l’appellation au Domaine de l’A à Sainte-Colombe, chez Stéphane Derenoncourt, en tant que professionnels, avec les règles de distanciation et dans deux salles de dégustation…

S’il y en a bien un qui se réjouit de l’événement et de ce report, c’est le chef étoilé Tanguy Laviale, du restaurant Garopapilles à Bordeaux, puisque du fait de la fermeture actuelle de son établissement, il a ainsi pu être présent et membre du jury :

Pour cette édition du Palmarès Castillon, on n’a peut-être pas le gratin des cavistes ou dégustateurs parisiens habituels, mais là on a la crème de la crème régionale, Mathieu Doumenge journaliste de Terre de Vins ou encore Thomas Noel caviste très en vogue à Fronsac.

Sur les 27 derniers vins en lice, ils doivent en donner 2 par catégorie : « on a le côté frais et fruité (pour la première catégorie), d’un vin qui sera peut-être un vin d’entrée de gamme, ensuite pour la 2e d’un vin gourmand et séducteur avec une cuvée plus travaillée, plus de puissance, plus de longueur et enfin pour la dernière et 3e catégorie des vins qui sont charpentés plus travaillés qui seront issus des plus grands terroirs de l’appellation ».

Tous sont jugés sur le millésime 2017, un millésime par facile à Bordeaux où 40% de la récolte avait été perdue dans le bordelais du fait du gel (surtout du 28 avril) :

2017, une année assez difficile pour le vigneron car grosse perte avec le gel du printemps, malgré tout on a de très jolis vins car l’appellation est sur des plateaux et des coteaux »Yann Todeschini, vice-président du syndicat viticole de Castillon-Côtes de Bordeaux.

Car cette appellation de 2300 hectares compte 230 vignerons qui ne manquent pas de savoir-faire et de caractère : « il y a ici un tissu familial, artisan, plein d’amour de son travail qui existe et ces gens la on les connaît peu » commente Stéphane Derenoncourt ;

Quand on parle de bio ou de biodynamie à Bordeaux, on nous parle de Palmer ou de Pontet-Canet, ce qui est très bien, ça reste microscopique dans l’univers des crus classés, à Castillon c’est 25 % de l’appellation qui s’est engagée dans le bio » Stéphane Derenoncourt

Et à la mi-journée, les résultats sont tombés, donnés par le maître des lieux Stéphane Derenoncourt…

Dans  la catégorie frais et gourmands, sont récompensés les châteaux le Petit Picoron et Beynat, dans la catégorie Gourmands et Séducteurs les châteaux de Belcier et Brisson et enfin dans la catégorie Puissants et étonnants Roquevieille cuvée excellence et château d’Aiguilhe.

© Photos Jean-Pierre Stahl

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Jean-Michel Litvine : 

20 Nov

Affaire d’épandange à Villeneuve : les châteaux condamnés en appel

6 ans après cette affaire qui avait suscité une vive émotion, 6 ans après l’intoxication de 23 élèves et d’une institutrice à Villeneuve, la Cour d’Appel de Bordeaux a condamné les deux châteaux, l’un conventionnel, l’autre en bio, qui avaient traité à proximité d’une école à des peines d’amende avec sursis (5000€) pour avoir procédé à des épandages inappropriés.

L’avocat de la Sépanso François Ruffié lors du jugement en 1ère instance devant le tribunal correctionnel de Libourne © JPS

« C’est une victoire pour les enfants, pour l’environnement, pour le bon sens », a réagi a chaud François Ruffié avocat de la Sépanso.Puis plus posément : « Il est très intéressant cet arrêt, il fait appel à la notion de moyens appropriés » commente François Ruffié qui n’a pas lâché l’affaire après de nombreux rebondissements, une affaire qui a bien failli ne pas passer devant un tribunal. Et d’ajouter : « on peut considérer la notion de moyens appropriés de notion floue et peu fiable, mais c’est faire appel à la raison et au bon sens comme l’a fait la Cour d’Appel de Bordeaux ».

« Quand on te dit, on ne peut pas mettre un anémomètre au dessus de chaque tracteur, peut-être, mais avant ils ne faisaient pas attention à ce que les enfants soient en classe ou en récréation, à ne pas prévenir l’école, ou quand les deux tracteurs traitaient en même temps, que l’école a appelé pour leur dire de stopper, ils ont continué… » L’affaire remonte au 5 mai 2014, où 23 enfants et une institutrice ont été pris de maux de tête, d’irritation des yeux et de la gorge, après l’aspersion de ces produits phytosanitaires autorisés mais potentiellement toxiques...L’enseignante avait même été transporté à l’hôpitalUne affaire qui avait été commentée jusque dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale.

Initialement classée sans suite, une information judiciaire avait par la suite été ouverte, et la détermination de la Sépanso Gironde et de Générations Futures ont permis ce procès devant le Tribunal Correctionnel de Libourne, où en 2019 les deux châteaux ont été relaxés. Le parquet général avait fait appel et la Cour d’Appel est donc entrée en voie de condamnation cette semaine envers les châteaux Castel la Rose et de Barbe, des peines d’amende avec sursis, pour le principe, en vue d’une possible jurisprudence.

Plutôt que des normes (comme pas plus de 3 Beaufort ou ou à proximité d’habitations, là la Cour fait appel au bon sens et à la pratique professionnelle du viticulteur… » François Ruffié avocat de la Sepanso

Et d’ajouter : « La grande majorité des viticulteurs travaille bien, là c’est l’accumulation de bêtises qui fait qu’on entre en voie de condamnation. Là on fait appel à la raison et à la compétence professionnelle du viticulteur. »

Pour Sophie Claudel, avocate du château de Barbe, certifié bio, interrogée par l’AFP, « l’arrêt dit que mes clients n’avaient pas d’anémomètre (instrument de mesure du vent) et n’ont (donc) pas mis en œuvre tous les moyens appropriés » pour éviter que les épandages ne se répandent au-delà des parcelles. « Or le texte général qui dit que des moyens suffisamment appropriés doivent être mis en œuvre (….) n’en fait pas la liste précise. On les condamne sur la base d’un texte imprécis. Alors que le gérant est un homme extrêmement respectueux de la terre, qui ne fait pas des épandages à la va-vite sans se ficher des conséquences… »

« Cette affaire a permis de changer le discours, là ce sont les pratiques qui doivent évoluer. Cela crée une obligation de moyens, on doit utiliser les moyens appropriés, c’est parfait », ajoute François Ruffié heureux du résultat.

Une affaire qui pourrait faire jurisprudence en la matière. Les châteaux pourraient encore se pourvoir en cassation.

18 Nov

Coronavirus : les trufficulteurs touchés par l’arrêt des restaurants doivent se réinventer

Touchés par la fermeture des restaurants, les producteurs de truffes de Gironde sont bien obligés de se réinventer en attendant des jours meilleurs. Alors qu’ils étaient en pleine ascension et croissance en fournissant les plus grands restaurants de la région et de France, ils ont été confrontés à ce « coup d’arrêt » imposé par les confinements. Leur personnel est aussi au chômage technique pour certains, ils doivent faire preuve d’imagination et démarcher particuliers et grande distribution, pour pallier le manque de débouchés du côté de la grande gastronomie. Rencontre avec les Pépites Noires et Truffe Extra France.

Christophe Meynard, des Pépites Noires, une saison plus précoce © JPS

Depuis 20 ans qu’il s’est lancé dans la truffe noire en Gironde, Christophe Meynard, des Pépites Noires, n’avait pas connu pareille crise…« Voilà, une belle melanosporum…avec je pense des arômes assez sympas…. « , commente Christophe Meynard en pleine recherche des premières truffes de la saison en avance du fait d’un printemps et d’un été très chauds.

La fameuse tubermelanosporum ou truffe noire produite en Gironde © JPS

Il était en pleine ascension, avait créé 3 emplois, mais aujourd’hui 2 de ses salariés sont en chômage technique.

C’est un coup d’arrêt total, quasiment depuis le 1er confinement, ça a repris un peu au mois de juin, mais ça a vivoté… » Christophe Meynard des Pépites Noires

Moi je dois être actuellement à -70 % de chiffre d’affaire, il faut arriver à le gérer, mais je pense qu’il y a souvent du 80 à 90 % de chiffre d’affaire en moins pour certains; tant que les banques et l’Etat sont avec nous on va essayer d’aller jusqu’au bout… »

Guillaume Gé, qui a créé Truffe Extra France, gère lui 120 hectares de truffières en production, dont 2 truffières en Gironde, et vient de planter 30 hectares supplémentaires en Dordogne, c’est le plus gros de la région:

« les premières truffes de la saison , avec un chien qui adore ça, c’est bien ma fille » félicite-t-il Olive son jack russel qui vient de lui trouver 4 superbes pépites noires très parfumées dans un endroit tenu secret.

Guillaume Gé, de Truffe Extra France © JPS

La restauration, la demande est quasiment inexistante, au moins en France, on en vend malgré tout en Asie et dans les pays de l’Est, notamment en Russie, après on doit être à -80% de chiffre par rapport à l’année dernière à la même période », Guillaume Gé de Truffe Extra France

Pour se diversifier, Guillaume Gé a lancé Aléna, son son suprême de Truffe, de la truffe broyée et pasteurisée, dans des boîtes ressemblant à des boîtes de caviar… Cette nouvelle aventure a débuté il y a 3 ans avec des chefs cuisiniers demandeurs et notamment Joel Robuchon, là il le développe à la vitesse supérieure à destination des particuliers et de la grande distribution…Avec son restaurant à Bordeaux, Saveurs d’Aquitaine il a aussi développé sur ce produit le clic and collect…

C’est un produit qui est prêt à l’emploi avec une DLC de 6 mois, pour les coquillettes à la truffe, les oeufs à la truffe, les saint-jacques etc, ça nous permet de pallier le manque des chefs et de faire découvrir la truffe au grand public et de lui faire découvrir de la truffe de qualité

Karl Todeschini et Christophe Meynard, un bel accord vin et omelette à la truffe © JPS

Malgré la crise, Christophe Meynard ne se laisse pas abattre et continue de promouvoir les plats traditionnels comme cette superbe omelette à la truffe réalisée au feu de bois…« Là faut pas hésiter à être généreux »…dit-il au dessus de sa belle poelle tout en tapant sa truffe.

Et de faire goûter à Karl Todeschini, vigneron du château Mangot, venu en voisin, déguster cette omelette avec cette odeur si particulière de cuir et d’épices dégagés par la truffe. Des truffes prisées par les chefs de Bordeaux et aussi par ces vignerons qui aiment associer leurs vins issus des mêmes terroirs calcaires de Gironde. « Ca a ce côté minéral, soyeux, délicat… », commente Karl Todeschini.

Une idée de recette simple, une omelette à la truffe noire fraîche et râpée par Christophe Meynard © JPS

Alors que la saison de la truffe démarre, cette période est décidément pour ces trufficulteurs très particulière, car il se pourrait que les restaurants restent fermés durant cette saison de production. Bon courage à tous, en espérant que les particuliers viennent à aider ces producteurs en en consommant plus souvent…

17 Nov

Bordeaux Tasting reporté à 2021, Terre de Vins propose Bordeaux Tasting autrement

Bordeaux Tasting 2020, le Festival des Grands Vins, ne se tiendra pas les 12 et 13 décembre au Hangar 14 à Bordeaux. L’épidémie de coronavirus et les mesures de précautions sanitaires ont obligé les organisateurs à reporter Bordeaux Tasting dans la forme que l’on connaît à 2021. Néanmoins il y aura un « Bordeaux Tasting Autrement » sous 2 formes: un numéro spécial en kiosque de Terre de Vins et un site de vente en ligne pour accompagner ces fêtes de fin d’année.  

Bordeaux Tasting, un rendez-vous exceptionnel avec sa grande dégustation au Palais de la Bourse qui aurait du être transférée au Hangar 14 © JPS

Quand ça veut pas, ça veut pas. La crise du coronavirus continue d’obliger tous les organisateurs de salons et de festivals d’annuler les uns après les autres. Terre de Vins dans un premier temps avait repensé son rendez-vous incroyable qui rassemble chaque année 8000 participants, en décidant de l’organiser cette année au Hangar 14 (avec une superficie assez importante plus de 5000 m2), et non plus sur le spot de la place de la Bourse et des différents endroits jumelés dans ce périmètre, mais finalement il n’aura pas lieu. 160 châteaux avaient répondu « présent » et étaient prêts jouer le jeu. En vain, le contexte oblige à renoncer à cet événement remarquable.

Nous avons attendu jusqu’au dernier moment mais, en responsabilité, nous pensons qu’il est plus sage de renoncer. Même si nos équipes ont fortement travaillé depuis trois mois, et malgré un protocole d’accueil et de dégustation approuvé par la Préfecture, nous estimons que les conditions ne sont pas réunies pour permettre à nos exposants, à nos partenaires et à nos visiteurs de profiter pleinement de l’événement,  Rodolphe Wartel, directeur général de Terre de Vins.  

Bordeaux Tasting existe depuis 9 ans et rassemble chaque années 8000 amateurs et connaisseurs de vin, place de la Bourse et aux alentours, un rendez-vous qui forcément allait manquer aussi Terre de Vins a décidé d’un Bordeaux Tasting Autrement…

Christophe Chateau du CIVB, Boris Diaw basketteur, Pierre Lurton PDG d’Yquem et Rodolphe Wartel de Terre de Vins, lors de la masterclass Yquem l’an dernier © JPS

A savoir, un numéro spécial collector présentant et intitulé « les Trésors de Bordeaux Tasting » va être éditer en un temps exceptionnel. Tiré à 40 000 exemplaires et distribué dans les kiosques dès le 15 décembre, il mettra en valeur 150 pépites et châteaux habitués de l’événement.

Par ailleurs, un site de vente en ligne bordeauxtasting.com  va permettre aux amateurs de se faire plaisir avec les Grands Vins de Bordeaux Tasting qui seront disponibles à la vente du 15 au 31 décembre, un site conçu par Terre de Vins en partenariat avec la Vinothèque de Bordeaux qui assurera transaction et livraison. Un plan de communication puissant sera déployé sur le digital (terredevins.com, sudouest.fr, programmatique, réseaux sociaux) pour générer des visites sur le site. Malgré tout, la fête restera dans les têtes à tous, en espérant que chacun pourra se faire plaisir, en surfant sur le net et en commandant de grands flacons.

Côté Châteaux profite de cette occasion pour vous faire revivre les grands moments de Bordeaux Tasting 2019 avec ce numéro spécial réalisé pour France 3 Noa par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot :