Audrey Bourolleau, déléguée générale de Vin & Société depuis novembre 2012, a quitté le 2 mai dernier ses fonctions. Elle devient « conseillère agriculture, pêche, forêt et développement rural » à l’Elysée, auprès du Président Macron. Elle avait par ailleurs occupé le poste de directrice des Côtes de Bordeaux de 2010 à 2012.
C’est un visage bien connu de la place de Bordeaux puisqu‘il y a moins de 7 ans, Audrey Bourolleau était encore directrice de l’Union des Côtes de Bordeaux, succédant à Christophe Château, aujourd’hui directeur communication au Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux.
Audrey Bourolleau, avait rejoint Vin & Société en tant que Déléguée Générale, afin de mettre en oeuvre les actions sociétales et politiques de la filière viticole, une filière forte de plus de 500000 emplois en France.
Aujourd’hui Vin et Société rend hommage au travail qu’elle a accompli par la voix de Joël Fargeau, Président de Vin & Société : « Audrey Bourolleau a conçu et mis en oeuvre le volet consommation responsable, éducation et oenotourisme de Vin & Société. Elle a en particulier lancé le portail de la prévention en ligne, piloté la 1ère campagne d’information sur les repères de consommation en décembre 2015 et impulsé le programme 1 Minute, 1 Vignoble. »
Et de poursuivre : « A mes côtés Audrey Bourolleau a oeuvré avec talent, faisant de Vin & Société un véritable acteur de référence au service des 500000 acteurs de la vigne et du vin. Je lui souhaite plein de succès pour sa nouvelle mission. »
Durant la campagne présidentielle, Audrey Bourolleau était aux côtés d’Emmanuel Macron pour tous ses déplacements sur le thème de l’agriculture, elle était devenue la référente agricole pour le mouvement En Marche, un instant il se murmurait qu’elle aurait pu occuper le poste de Ministre de l’Agriculture. Le programme agricole a été élaboré par le président élu avec sa conseillère mais aussi « construit avec 3000 agriculteurs, en prise avec les réalités du terrain. Les deux sujets principaux de nos agriculteurs sont le prix et les normes, le changement de méthode est de co-construire avec les gens de terrain » précisait-elle à l’aube de la victoire d’Emmanuel Macron.
Côté châteaux lui souhaite bonne chance pour ce poste qui ne sera pas de tout repos avec un monde agricole toujours en crise. Toutefois le savoir-faire français avec ses IGP, AOC ou AOP et autres labels rouges reste l’un des meilleurs au monde. Nul doute que le monde de la viticulture très éprouvé ces dernières semaines à cause du gel sera au coeur de ses préoccupations et de celles du Président de la République : « il faudra qu’on travaille sur les mesures d’accompagnement de crise sur les aléas climatiques et d’avoir la capacité à se projeter : la négociation d’une assurance climatique devient essentielle et urgente » confiait-elle à AgriTV à l’aube de l’élection d’Emmanuel Macron et après le terrible épisode de gel fin avril pour lequel elle avait adressé un « message de solidarité » avec les agriculteurs et viticulteurs frappés par le gel.
Bernard Magrez, propriétaire également de la Grande Maison à Bordeaux © JPS
Bernard Magrez ne dort pas. A 80 ans, il continue de forcer l’admiration pour son dynamisme et son envie de toujours créer, tant par l’achat de nouvelles propriétes viticoles que dans le domaine de l’oenotourisme, où il m’avait déjà confié en septembre avoir acquis de nouveaux biens pour en faire des hôtels à Bordeaux.