Une barrique tout en cristal remplie de Sauternes, pièce unique au monde qui a été commandée pour célébrer les 400 ans du château Lafaurie-Peyraguey. Elle orne désormais le chai de ce 1er cru classé de Sauternes à Bommes. Un hommage au savoir-faire de la célèbre cristallerie d’art Lalique associée au vin de Sauternes.
Une barrique tout en cristal, rivets compris. A l’intérieur, 225 litres de Sauternes. Cette pièce unique au monde, signée des ateliers Lalique, orne depuis quelques semaines le château Lafaurie-Peyraguey en Gironde, dont elle célèbre les 400 ans.
La barrique, qui a la taille et la forme d’une barrique bordelaise, pèse près de 400 kilos une fois remplie du précieux vin liquoreux de Sauternes. Ses cerceaux sont en cuir.
Son fond transparent est illustré d’une reproduction d’une gravure de René Lalique de 1928 intitulée « Femme et raisin », qui figure également sur les bouteilles de ce premier grand cru classé en 1855.
Cette barrique, c’est 2 ans de préparation, 2000 heures de travail, c’est plusieurs centaines de milliers d’euros, c’est une oeuvre d’art, que le public va venir découvrir à Sauternes », David Bolzan, directeur des Vignobles Silvio Denz.
Douze corps de métier ont été nécessaires pour la réaliser, l’assembler et la décorer dans la manufacture Lalique à Wingen-sur-Moder (Bas-Rhin).
Cette pièce a été créée à l’occasion des 400 ans du château Lafaurie-Peyraguey, propriété du groupe Lalique et de son PDG Silvio Denz.« L’idée est d’en faire un objet d’exposition pour témoigner de cette convergence entre le cristal et le vin. Du cristal qui habille le vin, c’est une première mondiale », a indiqué à l’AFP le David Bolzan, directeur-général des Vignobles Silvio Denz.
« Elle est faite pour être en exposition car trop fragile et trop lourde pour être utilisée. Elle contient le premier millésime que Silvio Denz a fait : 2013″, a-t-il poursuivi, et représente une « fusion entre l’or de Sauternes et le cristal d’Alsace », selon le groupe.
Cette pièce d’exception est exposée dans un des chais de ce château, qui abrite également un hôtel-restaurant de luxe. Elle a été bénie le 3 décembre 2018 par un prêtre, tout comme la chapelle jouxtant les chais. La barrique est la dernière née d’une série de pièces uniques en cristal exposées à la vinothèque du château dont une Impériale (bouteille de six litres) et une caisse transparente de six bouteilles.
Les 7 et 8 février prochains, l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux investit à nouveau les bistrots, bars à vins, cavistes et restaurants de Bordeaux. Le but faire découvrir les vins de Blaye et pour l’occasion une cinquantaine de vignerons animeront ces dégustations dans ces établissements.
Les jeudi 7 et vendredi 8 février, les vignerons de l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux s’invitent dans près de 40 restaurants, bars à vin et cavistes bordelais
afin de promouvoir leurs vins et d’en faire (re)découvrir l’excellent rapport qualité/prix/plaisir.
DES ECHANGES FRUCTUEUX ET CONVIVIAUX
Pour son édition 2019, Blaye au Comptoir reste fidèle à la formule qui a fait son succès depuis ses débuts : des échanges conviviaux entre vignerons et consommateurs autour d’un premier verre de dégustation offert et la possibilité pour la clientèle de l’établissement de commander le vin du vigneron à prix propriété. Un événement placé sous le signe de la proximité et de la convivialité, qui a su conquérir les amateurs si l’on en croit les 50 000 verres dégustés lors de Blaye au Comptoir à Bordeaux et à Paris en 2018 !
DE NOUVEAUX POINTS DE CHUTE
De nouveaux établissements partenaires se lancent dans l’aventure Blaye au Comptoir aux côtés des habitués dont fait partie le bar à vin Au Bon Jaja, accueillant le vigneron Vincent L’Amouller du Château Frédignac depuis plusieurs années. Parmi eux : le Thélonious Café Jazz Club accueillera Arnaud Ovide, vigneron du Château Vieux Planty alors que Yann Bouscasse, vigneron du Château Cantinot, animera le Bistro Poulette – restaurant convivial du célèbre marché des Capucins.
« Même si nous restons fidèles au concept et aux établissements partenaires, chaque édition apporte son lot de nouveautés pour attirer plus de participants chaque année», selon Emilie Paulhiac, responsable communication de l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux.
Rendez-vous à Vézelay dans l’Yonne. La fameuse et traditionnelle Saint-Vincent tournante fêtée chaque année fin janvier a lieu au pays de la vieille basilique Saine-Marie. Nul doute que le vin y sera béni.
UNE PREMIERE A VEZELAY
C’est la 1ère fois que ce village de l’Yonne accueille la grande fête du saint patron des vignerons. Ce sera aussi l’occasion de fêter la nouvelle AOC “Vézelay”.
Les temps forts des festivités avec les processions, le défilé des délégations des villages suivi par les intronisations sont retransmis sur France 3 Bourgogne Franche-Comté toute la journée grâce aux équipes mixtes France 3 / France Bleu.
Elles seront positionnées dans le cortège et au cœur du village, pour suivre les confréries de Bourgogne et pour vivre avec le public d’amateurs et de connaisseurs la découverte des caveaux et les nombreux spectacles de rue.
UNE EMISSION SPECIALE CE SAMEDI A 20H10
France 3 Bougogne vous propose une émission spéciale ce soir présentée par Elsa Bezin. Vous allez revivre cette journée exceptionnelle animée avec ses fanfares, concerts, jongleurs, théâtre et des chansons à boire …
Vous serez invités dans les coulisses de cette fête vigneronne, pour y suivre les préparatifs avec de nombreux bénévoles, ainsi que les cérémonies officielles. Une ambiance conviviale et festive autour de la vigne et du vin qui fait chaque année vibrer tout un village le temps d’un week-end !
Avvec France 3 Bourgogne Franche-Comté et France Bleu, vivez cette manifestation incontournable du monde viticole à l’antenne et sur le web.
Le millésime 2018 d’Alsace s’annonce très bon en quantité et en qualité, ce malgré un printemps quelque peu pluvieux, mais avec un été sec. Les volumes sont parmi les plus élevés de ces 30 dernières années avec plus de 28200 hectolitres.
Un printemps pluvieux, un été sec, des dates de vendange précoces, l’année 2018 n’aura pas été de tout repos pour les plus de 15.000 hectares de vignes alsaciennes. Mais le résultat est là: au terme de deux mois de vendanges, « les volumes constatés sont parmi les plus élevés de ces trente dernières années avec plus de 28200 hl », selon le Conseil interprofessionnel des Vins d’Alsace (CIVA).
Pour les professionnels, « les premiers résultats en cave sont très prometteurs », avec des crémants « magnifiques, frais et racés »,des muscats, pinots blancs et sylvaners « nets, fruités et gourmands » et des pinots gris et noirs qui sont « les grandes réussites de ce millésime ».
La Marie-Jeanne, un très beau contenant historique, disparu depuis les années 50, refait son apparition à Bordeaux. Il est relancé par les Carmes Haut-Brion, déjà célèbre pour son chai, en forme de lame ou de coque de navire inversée, dessiné par Philippe Starck.
La Marie-Jeanne dans son coffret plexi @des Carmes Haut-Brion, Phil-Labeguerie
Alors là je dis bravo. Ce type de bouteille me fait penser à de vieux contenants, dignes des bouteilles retrouvées par le Capitaine Haddock dans le Trésor de Rackham le Rouge.
La Marie-Jeanne, c’est ce flacon de 2,25 litres. Il avait été conçu initialement pour permettre au vin d’avoir une plus longue conservation. Et puis malheureusement, la Marie-Jeanne a été supplantée par la bordelaise, des bouteilles plus petites pour faciliter le transport.
Le château les Carmes Haut-Brion vient donc de relancer la Marie-Jeanne avec un bouchon cacheté de cire. Un joli flacon qui flotte comme l’air, en suspension dans un coffret en verre. Un flacon édité seulement à 800 exemplaires (dont seulement 500 seront commercialisés).
C’est le millésime 2016 qui inaugure ce nouveau contenant, qui équivaut à 3 bouteilles, un millésime de choix (« la plus belle expression du terroir ») , 27 mois de vieillissement (au lieu de 18 habituellement), avec un assemblage 41% cabernet franc, 39% merlot et 20% cabernet sauvignon. Un flacon qui n’est pas à la portée de tout le monde, loin de là, à 2900€ (prix moyen départ château).
Parmi les nouveaux promus du Guide Michelin : Jérôme Schilling, 36 ans, le chef alsacien du restaurant dont il a fait l’ouverture avec Silvio Denz au château Lafaurie-Peyraguey, au bout de seulement 6 mois d’exercice. Un prodige repéré par Côté Châteaux qui met en avant une « cuisine de terroir autour du vin et du Sauternes ».
Un bel après-midi pour un jeune chef en devenir. Jérôme Schilling, déjà consacré par Gault-et-Millau comme « grand chef de demain », n’aura pas attendu trop longtemps pour être consacré par le célèbre guide rouge. A 36 ans, l’Alsacien Jérôme Schilling décroche sa première étoile au Guide Michelin au bout de seulement 6 mois d’ouverture !
Alors qu’on lui décernait son étoile à Paris, David Bolzan, le directeur général des Vignobles Silvio Denz était le premier à réagir pour Côté Châteaux :
On est très très content.C’est la 1ère étoile à Sauternes, et au bout de seulement 6 mois d’exercice pour Jérôme Schilling, » David Bolzan, directeur des Vignobles Silvio Denz.
Joint par téléphone un peu plus tard, Jérôme Schilling, le nouveau chef auréloé de son étoile, ne cachait pas sa grande joie :
Je l’ai appris samedi par téléphone… Ma réaction ? J’ai eu des frissons ! Ce n’est pas commun de recevoir une étoile aussi rapidement. La confiance, ils me l’ont aussi donnée, et c’est très bien pour la suite », Jérôme Schilling chef étoilé.
C’est un pari un peu fou, mais tellement visionnaire, qu’a eu Silvio Denz le Président de Lalique en créant, à Bommes en Gironde, un somptueux hôtel-restaurant au sein d’un 1er cru classé de Sauternes, le château Lafaurie-Peyraguey, inauguré en juin dernier. « Notre objectif était très clairement affiché de décrocher cette première étoile, c’est fait au bout de 6 mois d’exercice. On est très très satisfait, d’autant qu’on est passé rapidement Relais et Châteaux, que l’Hôtel a obtenu 5 éloiles et maintenant l’étoile Michelin pour le restaurant. Jérôme Schilling a fait partie de l’équipe de Jean-Gorges Klein qui avait obtenu 2 étoiles pour la Villa Lalique en Alsace. »
Je suis ce soir très fier car le guide Michelin reste LA référence absolue de la reconnaissance de notre travail accompli depuis 6 mois avec toute l’équipe », Jérôme Schilling.
Ce brillant chef a su jouer du terroir de la Gironde et des vins de Sauternes (comme vous pouvez le voir dans ce reportage réalisé en juin dernier), une inspiration qui lui vaut aujourd’hui son étoile.« Dès jeudi, à la réouverture du restaurant, on ne changera rien, lui sera là avec son équipe, ce sera avec cette même équipe qu’on va aller chercher la 2e étoile. » Il faut dire que la moitié de sa brigade a exercé aussi à la Villa Lalique en Alsace déjà dans le 2 étoiles du chef Klein. Un pari réussi, une excellence souhaitée par le propriétaire Suisse Silvio Denz, qui réussit décidément tous ses nombreux projets. Lalique qu’il avait repris également en 2008 brille partout sur la planète, ces distinctions en matière de gastronomie contribuent également au rayonnement français de par le monde. Et cela ne va pas s’arrêter là :
« Cette PREMIERE étape incontournable est très importante pour nous… A la réouverture dès jeudi nous continuerons à travailler avec la même équipe pour aller chercher cette deuxième étoile qui est notre nouvel objectif !!! », confie le chef cuisinier.
Chapeau chef Shilling !!!
Voir ou revoir le magazine réalisé par Jean-Pierre Stahl, Sébastien Delalot, Eric Delwarde, Christophe Varone et Sarah Paulin, diffusé sur France 3 Aquitaine:
Cette année encore Côté Châteaux s’est amusé à décerner les « awards » de la carte de voeux la plus originale. Le comité de sélection a été bien inspiré et a choisi une carte bio-dégradable, suivi d’une carte qui se mange et enfin une carte liée à l’actualité.C’est un peu comme le Michelin, qui va décerner ses étoiles demain. Le concours de la carte de voeux juge l’originalité de la carte, pour l’heure encore en papier, bien que la tendance commence aussi à s’inverser avec la carte électronique.
En 2019, on va encore privilégier la tradition et ne juger que les cartes « physiques », celles qu’on eut toucher, manger, humer, bref ouvrir, regarder, contempler, en se disant « la tradition, ça a du bon ».…tiens ça me rappelle une pub !
Merci tout d’abord à tous les vignerons, propriétaires de châteaux, coopérateurs, responsables de syndicats viticoles et autres personnalités du monde du vin pour vos bons voeux.
A mon tour, j’en profite pour leur souhaiter une bonne récolte digne des millésimes en 9… Que les intempéries vous épargnent, pas comme le gel de 2017 ou la grêle de 2018. Que la pluie cesse au bon moment, pour éviter un 2013…un peu comme pour ce 2018, sauvé des eaux.
Que la commercialisation soit au rendez-vous, à l’heure où c’est plutôt la morosité ambiante, avec la Chine dont les commandes sont en berne (-37% à l’automne dernier), avec un marché anglais pour lequel de grandes interrogations demeurent, sans parler du marché américain pas facile. Bref, il va falloir compter sur vos talents de commerçants pour relancer la machine et aussi compter sur les salons à venir.
Aussi en n°3, nous avons retenu la carte d’actualité de Vinexpo avec ses lettres or sur papier blanc: 2019 en relief et « Two Thousand and Nineteen » en surimpression. Vinexpo, ce sont 6 salons en 2019 et 2020, à commencer par celui de New-York début mars, puis celui de Bordeaux du 13 au 16 mai, Shangai, Vinexpo Explorer puis Paris en janvier 2020 et Hong-Kong en mai 2020. Bonne chance à Vinexpo qui va essayer de se relancer.
En n°2, la carte des vignerons de la cave coopérative de Buzet dont la devise est « s’engager autrement ». Une carte très originale « croquez 2019 » avec à l’intérieur des chocolats du Pérou ou d’Haïti, et une bonne action avec « ReforestAction » un engagement à replanter des arbres, un programme « Plantons un Arbre pour la Planète » initié par les Nations-Unies. (Merci pour les chocos, ça m’aide à écrire mes posts). Et surtout on n’oublie pas le geste pour la planète.
En n°1, la carte qui pousse ! Celle de Mangot, Saint-Emilion Grand Cru de Saint-Etienne-de-Lisse. La famille Todeschini, très impliquée dans les questions de nature et d’environnement, avec un vignoble en bio, a envoyé cette année la carte avec des graines, carte biodégradable, à placer dans un bac et à recouvrir de terre, le tout devant germer et donner de belles fleurs. Chapeau les gars, y a de l’idée. Bon l’année prochaine, vous serez hors course car je crois que vous aviez déjà gagné l’an dernier. Après on va penser que vous êtes dopés…
Enfin, une mention spéciale avec une autre carte rouge, celle de la famille Perse, qui a mis en valeur un Saint-Emilion en relief. C’est un double clin d’oeil du comité de sélection, car Saint-Emilion s’apprête à fêter les 20 ans du classement du vignoble, 1er de France, au patrimoine mondial de l’Unesco, mais aussi peut-être de nombreuses étoiles, et pourquoi pas 3 pour le talentueux Ronan Kervarrec et sa brigade de l’Hostellerie de Plaisance qui les méritent cette année.
Allez Carpe Diem et bonne année encore à tous en 2019.
L’affaire du collège de Parempuyre qui devait se construire en face des vignes du château Clément-Pichon vient de connaître un nouvel épisode. Les vignobles Fayat annoncent la conversion de la propriété au bio, avec 5 hectares cette année et l’ensemble de la propriété ensuite. Cela réjouit le collectif de parents d’élèves mobilisé depuis août dernier. Toutefois le collège ne se fera pas forcément en face du château…
L’annonce ce matin de la conversion en bio du vignoble du château Clément-Pichon, propriété de la famille Fayat, sonne comme une « victoire du bon sens », selon le collectif de parents d’élèves de Parempuyre. Ce collectif est mobilisé depuis fin août 2018, depuis que des études ont commencé sur la stabilité des sols du terrain de près de 20000 m2 situé en face du château. Le seul terrain susceptible d’accueillir sur la commune le grand projet de nouveau collège, repéré par Madame le Maire et le Conseil Départemental de la Gironde.
C’est une avancée claire dans ce dossier. Pour nous on est au stade de la promesse, il va falloir surveiller de près cette conversion au bio, mais pour nous c’est une avancée nette dans ce dossier et dans notre combat », Ludovic Coutant président du Collectif Parents de Parempuyre.
« D’abord, il faut saluer cette décision de passage au bio qui est la seule bonne solution, commente également Sylvie Nony de l’association Alerte Pesticides Haute-Gironde :« la seule sortie par le haut dit Mr Fayat dans son interview, nous le pensons et en plus qu’un gros château comme cela le fasse cela va interpeller tout le département. »
Le château était déjà en agriculture raisonnée. Il souhaite cette année décrocher la norme HV3 (Haute Valeur Environnementale) mais surtout commencer cette année la conversion de 5 hectares de vignes en bio (budget 2019), les plus proches des habitations, pour ensuite poursuivre avec les 20 hectares restants (sur le buget 2020).
On va débuter par ces parcelles qui sont les plus proches des riverains et du terrain sur lequel le projet se porte, on commence par ces parcelles-là pour ensuite l’étendre à l’ensemble du vignoble », Gwendeline Lucas dircetrice générale des vignobles Fayat.
Le Conseil Départemental examine désormais plusieurs hypothèses, la reconstruction sur le site même du collège actuel, mais aussi voit son vaste projet de collège en face du château (qui passera en bio) relancé.
Pour Christine Bost, la Vice-Présidente du Conseil Départemental : « C’est une nouvelle extrêmement positive, j’imagine que les revendications légitimes liées à l’utilisation de ces produits-là vont tomber, nous nous revoyons avec le collectif à la fin du mois de janvier, début février lorsque nous aurons terminé l’ensemble des études et à ce moment-là nous serons en mesure de prendre une décision et de confronter cette décision à l’ensemble de la communauté éducative »
Mais le projet de nouveau collège en face du château n’est peut-être pas prêt d’être construit pour 2 raisons. Un périmètre de 500 mètres à respecter en face du château Clément-Pichon classé, et par ailleurs deux actions en justice qui pourraient voir le jour. En effet la famille Fayat avait donné le terrain en face du château à la commune pour en faire des espaces verts : « nous comme le château, nous nous opposons et irons en justice pour tout permis de construire sur ce site, destiné à être un parc », précise Sylvie Pérez présidente de « Préservons notre paysage urbain ». Affaire à suivre.
Cognac. Un nom mythique, un nom magique en terre charentaise. Ce terroir de 76 000 hectares a produit 204 millions de bouteilles en 2018, soit une hausse pour la 4e année consécutive de 3% en volume après les 8% de l’an dernier. Entre Pierre Vaudon, petit vigneron-distillateur-bouilleur de cru et les grandes maisons Hennessy et Courvoisier, Côté Châteaux vous dévoile l’univers étonnant de ces vieilles eaux-de-vie ainsi que leur histoire sur NoA en ce mois de janvier.
Bienvenue au pays des distillateurs et des bouilleurs de cru.Côté châteaux débute chez Pierre Vaudon, à Echallat.Un domaine qui s’étend sur 60 hectares, partagés entre le terroir de la Grande Champagne et celui des Fins Bois.
Pierre Vaudon nous dépeint les 6 crus qui font Cognac entre la Grande Champagne, la Petite Champagne, les Borderies, Fins Bois, les Bons Bois et les Bois Ordinaires, ainsi que les arômes qui s’en dégagent. Un terroir délicat, tout comme l’opération de double distillation, de double chauffe qui caractérise la production de Cognac. Pierre Vaudon, c’est cette première belle rencontre de ce magazine de 18 minutes.
Portrait en pied du fondateur Richard @ Hennessy dans son uniforme militaire rouge et or (jaune). Tenue d’apparat.
L’histoire de Cognac est aussi intimement liée à des personnages célèbres comme Richard Hennessy, un officier irlandais engagé dans l’armée de Louis XV, qui a créé la distillerie Hennessy en 1765.Au 17e siècle, pour faire face à la mévente des vins de la région et aux problèmes de transport, les vignerons charentais eurent l’idée de « brûler » leurs vins, c’est à dire de les distiller. Son histoire, ainsi que celle de la Maison Hennessy est contée à travers les visites « de la Vigne au Cognac » proposées par la Maison Hennessy.
Ce leader du Cognac, qui a lui tout seul totalise la moitié de la production de Cognac, nous emmène dans une expérience multi-sensorielle au sein du Chai de la Faïencerie. Vous allez tout connaître de la saga familiale Hennessy de Richard le fondateur à Maurice Hennessy, son arrière-petit-fils qui va avoir l’idée d’attribuerdes étoiles en fonction de la qualité du cognac. Il va ainsi donner naissance au Cognac Hennessy Trois Étoiles, connu aujourd’hui sous l’appellation VS (Very Special).
En 1817, le Prince de Galles, futur George IV de Grande-Bretagne, grand connaisseur de cognac demanda à Hennessy de créer une eau de vie « very superior old pale » ce qui deviendra le VSOP. Puis fut créé le XO (eXtra Old) en 1870 par Maurice Hennessy, initialement réservée à sa famille et ses amis, devenue une référence internationale pour les cognacs.
Hennessy offre au visiteur une palette d’expériences à vivre en 4 formules au choix, sans ou avec réservation: « signature »(18€, 1h30 avec dégusattion du VS et VSOP)), « X.O symbole » (33€, 1h30 avec dégustation du VSOP et du XO), « exception » (70€ 2h, dégusattion XO et Paradis), et cette fameuse « de la vigne au cognac »pour percer les secrets les mieux gardés où après cette visite en images est prévu une visite des vignes, de la distillerie du Peu avec sa dizaine de vieux alambics en cuivre : vous pourrez y apprécier et déguster les différents stades de la coupe, de cette double distillation depuis le brouilli (qui titre à 30°) obtenu lors de la première distillation, puis le coeur lors de la seconde, la tête et la queue étant remélangés au brouilli.
La suite de la visite se poursuit à nouveau sur le site de la Faïencerie où sont élevées ces eux de vie. C’est l’étape du vieillissement en barriques de chêne. Ici comme dans les autres chais de la Maison, on dénombre 380 000 barriques. L‘eau de vie, qui titre au maximum 72%, est mise dans des fûts de chêne neufs. Au cours de cette période, le volume d’alcool baisse pour arriver aux 45° obligatoires pour la commercialisation.
Une immersion au sien du Paradis où sont entreposées les plus vieilles dame-jeannes de la Maison dont la plus ancienne remonte à 1800, une compréhension de l’étape d’assemblage également des différentes eaux de vie selon les années, les cépages et crus mélangés. Le tout se terminant par une fabuleuse dégustation des eaux de vie en élevage, d’Hennessy X.O et de Paradis. (250€ cette fameuse visite)
COURVOISIER ET SON HISTOIRE INTIMEMENT LIEE A NAPOLEON
Cognac est riche en amateurs et en histoire. Celle de Courvoisier est très certainement l’une des plus étonnante également. Courvoisier, basé à Jarnac, offre également 4 visites à la hauteur des attentes du public de novices ou d’amateurs : de la visite classique, à la visite premium, en passant par « embouteillez-vous même » et « essence » (un assemblage d’une centaine d’eaux-de-vie de Grande Champagne et Borderies, élaborées depuis le début du XXe siècle.
Mais ce qui fait l’attrait de Courvoisier, créé en 1809 près de Paris à Bercy, c’est son histoire commune avec celle de Napoléon 1er. L’Empereur avait visité Courvoisier à Bercy dont la notoriété était déjà très importante en 1811.
Il avait décidé d’offrir à ses hommes qui partaient au combat le soir un verre de vin et le matin un cognac. Par la suite la légende veut qu’il ait emporté avec lui des barriques de Courvoisier sur l’île de Sainte-Hélène, qu’il aurait aussi dégusté avec ses geoliers anglais et l’auraient qualifié de « Napoleon’s Brandy ». Tanguy Bougeard, responsable des visites au château Courvoisier, et Benoît de Sutter, Maitre Distillateur, nous parlent de cette histoire et nous font découvrir l’un des bicorne de Napoléon et l’une de ses redingotes exposées au château Courvoisier à Jarnac.
Basé depuis 1828 à Jarnac, Courvoisier a poursuivi sa belle histoire avec la famille Curlier. Une histoire qui va rejoindre celle de la Tour Eiffel car ce Cognac sera choisi comme Cognac officiel dégusté lors de l’exposition universelle de 1889, d’où Couvoisier va tirer de cette expérience le « Toast de Paris ». La Belle Epoque sera aussi l’occasion de célébrer de nombreuses fêtes et événements avec Courvoisier. Une richesse de l’histoire qui se poursuit au sein du chai et du Paradis où sont encore entreposées des eux-de-ie de 1769 réservées pour le roi d’Angleterre Edouard VII amoureux de la France et de ses cognacs.
De cet Age d’Or, l’ensemble du monde va s’en imprégner et ces cognacs vont être surtout dégustés à l’étranger.« Aujourd’hui Courvoisier produit 18 millions de bouteilles, dont plus de 99% sont exportés vers les USA, la Grande-Bretagne, la Russie, la Chine et l’Afrique du Sud », selon son PDG patrice Pinet.
Notre road-trip en pays cognaçais se poursuit au fameux bar Louise, bar à Cognac, bar à cocktails avec Patrick Raguenaud, le Président du BNIC, le Bureau National Interprofessionnel du Cognac.
Celui-ci nous dépeint la bonne santé du Cognac qui a connu 8% de hausse en volume sur l’exercice précédent et 3% encore en 2018. 204 millions de bouteilles ont été expédiées cette année ; les principaux marchés sont 1° les USA 87,4 millions de bouteilles 2° Singapour 27,2 3° Chine 24,2 4° le Royaume Uni 9,7 et la France 4,6 millions (selon les chiffres réactualisés, pour 2018).
Enfin, comme à chaque numéro de Côté Châteaux nous vous proposons un association mets et cognacs proposés par Expérience Sur Mesure, avec la chef sommellière Oriane Chambon et le chef Cédric Coulaut, au sein de la maison de cognac de Pierre Vaudon. Un moment exquis et riche en arômes et saveurs.
Côté Châteaux spécial Cognac est à regarder sur NoA :
lundi 21 janvier à 20h15 et à 22h30
mercredi 23 à 11h15 et à 23h30
jeudi 24 à 17h50
vendredi 25 à 8h50, puis 20h15 et à 23h25.
d’autres diffusions à voir également sur la semaine 5.
Regardez Côté Châteaux n°3 spécial Cognac, réalisé par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot :
C’est un nouveau départ. Un rebond pour l’ancien directeur général de Vinexpo. Guillaume Deglise prend la direction générale de la Maison Albert Bichot à Beaune.
Guillaume Deglise a retrouvé une nouvelle chapelle : la maison Albert Bichot, une grande maison de Bourgogne, familiale fondée en 1831. Albert Bichot, ce sont 105 hectares de vignes, réparties sur 6 domaines dans les plus belles appellations de Bourgogne, mais également une expertise en tant que négociant-vivificateur et éleveur. Guillaume Deglise succède ainsi à Benoit de Charrette, qui dirigeait cette Maison depuis 27 ans, aux côtés d’Albéric Bichot président du Directoire.
C’est une chance d’intégrer la Maison Albert Bichot, au moment où l’entreprise connaît une croissance dynamique de ses activités opérationnelles et commerciales. Je suis impatient de relever de nouveaux défis aux côtés des équipes de la Maison », Guillaume Deglise.
Originaire de Lorraine, Guillaume Deglise revient sur des terres bourguignonnes qui ne lui sont pas étrangères; en effet, il a fait ses premières armes là-bas, diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce de Dijon. Sa première partie de carrière était effervescente, en Champagne, chez Bollinger puis Laurent-Perrier.
Guillaume Deglise s’est fait une stature internationale à la tête de Vinexpo en tant que directeur général de 2013 à 2018, réussissant un virage plus moderne pour ce salon mondial du vin et des spiritueux, dont la création par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux remonte à 1981 et qui manquait commençait à manquer de souffle.
Il a su impulser un nouvel élan, avec des rencontres plus professionnelles, remodeler le salon de Bordeaux, booster celui de Hong-Kong et mettre en place Tokyo, New-York, et Vinexpo Expoler qui sillonne les grandes régions viticoles mondiales. Lors du dernier Vinexpo 2017, il avait avec ses équipes tiré les enseignements (notamment face à la canicule) en avançant la date du prochain salon au mois de mai (le prochain est prévu à Bordeaux du 13 au 16 mai ), en créant un deuxième salon en France à Paris (en alternance avec celui de Bordeaux) en janvier 2020 pour contrer ProWein en Allemagne. ProWein, cet ogre allemand qui continue à attirer toujours de plus en plus de monde, 60 000 visiteurs l’an dernier, alors que Vinexpo a vu sa fréquentation s’effriter quelque peu à 40 000 visiteurs lors de l’édition 2017.
Pour Alberic Bichot :« en ce début d’année 2019, nous écrivons un nouveau chapitre pour notre entreprise. Je rends hommage à Benoît de Charrette avec lequel j’ai formé un tandem efficace et complice pendant toutes ces années.Je me réjouis d’accueillir Guillaume Deglise dans notre maison familiale. Sa vision internationale sera essentielle pour la poursuite du développement de l’entreprise. »
Félicitations à Guillaume Deglise pour ce nouveau défi qu’il va sans nul doute réussir à relever et comme on dit « good luck ».