Cette fois-ci, c’est la Banque Alimentaire de Vaucluse qui vous donne rendez-vous le samedi 17 mai à 18h00 pour une vente aux enchères de vins pour un bel élan de solidarité.
Avec des cuvées exceptionnelles, les acteurs de la filière viticole de la Vallée du Rhône se mobilisent en faveur d’une oeuvre caritative: la banque alimentaire, comme à Bordeaux le mois dernier.
La banque alimentaire de Vaucluse a comme vocation de « lutter contre la faim en distribuant les denrées collectées à leurs associations partenaires. C’est participer à une solidarité active et responsable; c’est aider l’homme à se restaurer et retrouver une estime de soi ».
Fin 2013, la banque alimentaire s’était fixée un nouveau projet: « disposer d’un minibus pour assurer des tournées en milieu rural permettant à des personnes isolées de bénéficier de l’aide alimentaire de la Banque Alimentaire 84 et de compléter leurs achats dans une enseigne. »
Rendez-vous à la Maison des Vins d’Avignon, samedi 17 mai à 18h00, rue des 3 faucons en Avignon.
Les étudiants de l’Inseec Bordeaux sont arrivés à bon port à Bristol après avoir navigué de La Rochelle à Lorient puis de Lorient à Bristol. Les 400 crus classés et autres alcools ont été vendus aux enchères: plus de 4000 euros obtenus qui seront reversés aux associations à but humanitaires « Aladin » et « Bristol Link with Barea ». Bravo moussaillons !
Heureux nos étudiants. Le voyage s’est relativement bien passé…On a pas entendu « un homme à la mer » mais plutôt « je suis malade » sur le pont pour les quelques novices qui n’avaient pas le pied marin et l’estomac un peu fragile. Mais c’est normal, c’est le métier de marin qui rentre !
« On a eu dix malades, surtout de La Rochelle à Lorient où ça remuait pas mal, et en prime mon portable est tombé à l’eau », me confiait encore ce matin Maxence Petit, l’un des 25 participants de l’Inseec Bordeaux de cette formidable aventure. Mais tout s’est superbement passé dans la joie et la bonne humeur…
Le départ, quelque peu tumultueux aurait du se faire depuis Bordeaux le mardi 29 avril à 9h, mais compte tenu d’une météo défavorable avec de fortes rafales de vent et de houle, le passage par l’estuaire de la Gironde était compromis. La préfecture avait interdit aux petites embarcations de s’y aventurer.
Peu importe, le lendemain, ils prenaient la mer depuis La Rochelle à bord de leur voilier de 46 pieds ,Aunis V, cap sur Lorient pour une première étape.
Après deux jours passés à Lorient, nos moussaillons reprenaient la barre et allaient naviguer sur la Manche. Ils se sont arrêtés à Plymouth pour rejoindre au final en voiture Bristol car les conditions étaient encore délicates. « Le plus dangereux, c’étaient surtout les cargos que l’on croisait à droite et à gauche (tribord et babord que diantre !), on se relayaient quand le skipper faisait sa pause mais on a bien tenu la barre », complète Maxence Petit.
Arrivés à bon port, ils ont pu présenter l’ensemble des vins, crus classés et autres châteaux de Bordeaux, ainsi que des Cognac et Champagnes, aux futurs acheteurs.
Les enchères se sont déroulées le jeudi 8 mai à partir de 19h à Mansion House. Elles ont pas mal monté pour reverser au final la recette, plus de 4000 euros, à deux associations : Aladin & Bristol link with Beira.
Aladin est une association bordelaise « qui réalise les rêves des enfants hospitalisés au CHU Pellegrin (pour des sorties à Disneyland ou des concerts) ; Bristol Link with Barea est une association anglaise qui participe à la construction d’infrastructures, notamment des écoles, au Mozambique », explique Maxence Petit.
Après avoir été reçus par le représentant de la Reine d’Angleterre Elisabeth II à Bristol, (et avoir fait une fête bien méritée (on a vu les photos !) ces 25 étudiants ont repris la mer à bord de leur voilier pour leur retour en France. Ils font actuellement escale à Roscoff et font une pause de deux jours car les conditions de traversée sont à nouveau difficiles. « Hisse » et « hauts les coeurs » ! Et encore bravo !
Présentation en grandes pompes avec crampons du nouveau maillot « Grand Cru », cette semaine au Domaine de Chevalier en Pessac-Léognan, en présence de Jean-Louis Triaud, président des Girondins et d’Olivier Bernard, propriétaire du Domaine de Chevalier.
Olivier Bernard a bien failli marqué un but…mais non, il n’a pas osé revêtir le maillot, car aussitôt, il aurait volé la vedette à un Zinédine Zidane, annoncé comme l’hypothétique remplaçant de Francis Gillot, comme entraîneur des Girondins. Il faut dire qu’il jouait à domicile, Olivier, le n°10 du Domaine de Chevalier.
Ce nouveau maillot, les Girondins le porteront ce samedi dans le choc face à Marseille, pour la dernière rencontre au Stade Chaban-Delmas, cette saison. Un maillot qui est revêtu d’emblèmes chers à la région de Bordeaux: les feuilles de vigne ! (trop petites selon Côté Châteaux !)
Fourni par l’équipementier Puma, ce maillot contient du silicium qui devrait favoriser des micro-massages des joueurs pendant l’effort, au niveau du diaphragme et du dos. Dès lors, ils devraient remporter la coupe de France ou le championnat l’an prochain ! C’est la « feuille de chou » qui le dit et la feuille de vigne qui leur portera chance…ou pas.
Incroyable ! Les abeilles sont bien malines, elles se sont rincées, à l’oeil, à coup de château d’Yquem et se sont passées le mot. C’était aussitôt l’attroupement : un énorme essaim s’est formé sur un pied de vigne d’Yquem. Bravo les filles !
Et voici le commentaire et la photo dénichée sur le site de château Yquem:
« Un essaim d’abeilles repéré aujourd’hui dans nos vignes ! L’apiculteur l’a prélevé en fin de matinée. »
Personne ne dit si Pierre (Lurton) ou Bernard (Arnault) sont restés « zen ». En tout cas, à Yquem, on ne manque ni de flegme britannique , ni de sens de la com pour le monde entier.
And in english s’il vous-plaît et pour les bees who speak fluently english :« Swarm of bees found this morning in our vineyard ! It has been taken away by the apiarist since. »
Pour en savoir plus sur le mythique château d’Yquem: page officielle Facebook et surtout l’article de Côté Châteaux lors des primeurs:
Yquem 2013 : « c’est le grand vin du millésime. La grande réussite est à Sauternes » selon Pierre Lurton
Les abeilles avaient également regardé le reportage sur les vendanges à Yquem et dans les autres châteaux de Sauternes en 2013 par Jean-Pierre Stahl et Didier Bonnet
L’esprit d’Eddy Barclay planerait-il sur les Pessac-Léognan ? Non, vous ne serez pas obligés de vous habiller tous en blanc pour une grande soirée, c’est plutôt une grande sortie pour partager en toute convivialité la fraîcheur des Grands Vins Blancs de Pessac-Léognan le samedi 14 juin 2014 et découvrir ces magnifiques châteaux.
Dégustation de blanc à l’ombre devant l’un des joyaux de Pessac Léognan, château Olivier @ Pessac -Léognan
De plus, des pique-niques conviviaux dans des Châteaux autour du Blanc de la propriété vous sont proposés ce samedi 14 juin à 12h30 au prix de 25€ par personne.
Loïc Kressmann, propriétaire de Château Latour-Martillac @ Pessac -Léognan
– Château Carbonnieux, Cru Classé de Graves (20 places) – Château Couhins, cru classé de Graves(30 places) – Château Ferran (20 places) – Domaine de Grandmaison (15 places) – Château Haut-Bergey ( 20 places) – Château Haut-Nouchet (40 places) – Château Latour-Martillac, Cru Classé de Graves (25 places) – Château La Louvière (40 places) – Château Olivier, Cru Classé de Graves (40 places) – Château de Rouillac (40 places) – Château Le Sartre (20 places) – Domaine de la Solitude (40 places)
Réservation auprès du Syndicat Viticole de Pessac-Léognan par e-mail à : info@pessac-leognan.com et par tèl : 05 56 00 21 90
Lancés en 2013, les Apéros Bordeaux Expériences ont redémarré à Paris puis à Lyon, Nantes et en Belgique au printemps ! Des afterworks aux couleurs de Bordeaux…
Opération Apéro Bordeaux Expériences
Le lancement de la nouvelle édition des Apéros Bordeaux Expériences a eu lieu le 29 avril dernier à Paris, au Perchoir, un lieu d’excéption où les Parisiens trendsetters aiment se donner rendez-vous. Les fidèles amateurs de vins de Bordeaux, venus notamment sur les précédentes éditions et les professionnelsdu vin ont tous répondu présent pour célébrer le top départ de cette édition 2014.
Cette soirée a permis de faire (re)découvrir toutes les couleurs desvins de Bordeaux, leur diversité d’arômes et de saveurs, grâce à un parcours d’expériences et différents ateliers animés par des «Bordeaux Wine-coachs» et des producteurs venus transmettre leur passion.
Le ton est donné : entre convivialité, échanges, dégustations etapprentissages ludiques etpédagogiques, les Apéros Bordeaux Expériences partent maintenant à la rencontre des amateurs dans de nouvelles villes pour la saison 2014 : Lyon, Nantes, Toulouse, Lille, Nice. Il leur suffira de s’inscrire gratuitement pour les prochains événements sur https://bordeaux-experiences.fr/
Prochains rendez-vous ouverts à tous de 19h à 23h:
> 14 mai à Lyon au Café du Pond,
> 21 mai à Paris pour un focus sur les blancs, (lieu à confirmer)
> 5 juin à Nantes au Molière,
> 18 juin à Paris pour un focus sur les rosés à La Dame de Canton.
(A consommer avec modération, l’abus d’alccol est dangereux pour la santé)
Encore un pavé dans la mare, mais les vignerons eux en ont marre ! Le laboratoire Excell de Mérignac communique sur des analyses réalisées sur 100 échantillons: 59 % auraient des quantités significatives de phtalate. 11% des vins analysés sont « non conformes ». Les vignerons considèrent que l’étude est faite par un laboratoire privé qui souhaite vendre ses services.
Le laboratoire Excell à Mérignac pointe du doigt les phtalates dans les vins et spiritueux @ Jan-Pierre Stahl
Arrêtez de tirer sur l’ambulance ont envie de dire les vignerons que nous avons rencontrés ! Après le millésime 2013, après la polémique sur les pesticides, voici un nouvel épisode qui jette l’opprobe sur la profession de vigneron.
D’après le laboratoire privé Excell situé à Mérignac en Gironde, « les installations vinicoles sont à l’origine des contaminations des vins et spiritueux par des résidus de phtalates: 59 % des vins analysés par le laboratoire Excell recèlent des quantités significatives de DBP (di-butyl-phtalate) »
Sur 100 bouteilles analysées par ce laboratoire privé, 11 % auraient des taux non conformes @ JPS
« Dans les vins et les spiritueux il n’existe pas de teneurs limites admissibles. En conséquence, dans l’Union Européenne, c’est la quantité maximale d’une substance autorisée dans les denrées alimentaires qui s’applique, (règlement CEE 2011/10). Globalement, si l’on compare les teneurs mesurées dans notre échantillonnage de vins et de spiritueux Excell constate plus de 11% des vins analysés sont non conformes. En ce qui concerne les spiritueux, 19% des échantillons analysés sont jugés non conformes; les eaux-de-vie anciennes analysées sont parfois excessivement contaminées par du DiBP non autorisé au contact alimentaire. », d’après le laboratoire Excell et son dirigeant Pascal Chatonnet, oenologue.
Cuves recouverte d’époxy @ JPS
« C’est l’utilisation de matériaux ou de contenants présents dans les entreprises depuis plusieurs dizaines d’années qui peuvent potentiellement poser problème. Ces molécules-là étaient utilisées de manière massive dans certains matériaux notamment dans les revêtements de cuves epoxy ou comme plastifiants dans certains tuyaux vinaires. Et ils sont encore utilisés par les viticulteurs et peuvent potentiellement contaminer la vendange ou les vins », selon Stéphane Boutou, responsable technique et ingénieur chimiste au laboratoire Excell.
Ces perturbateurs endocriniens sont montrés du doigt, sans doute à juste titre, car ils peuvent affecter potentiellement la reproduction chez l’homme.
Daniel Fenelon, viticulteur et maire de Belves -de-Castillon
Toutefois Daniel Fenelon, vigneron à Belvès-de-Castillon reste dubitatif sur cette polémique qu’il ne voudrait pas voir se transformer en nouveau « scandale » sanitaire. « Il n’y a pas de norme européenne au niveau des phtalates » concernant explicitement le vin, ajoute Daniel Fenelon. Le raisonnement est donc fait par extrapolation avec la directive visée ci-dessus.
S’il reconnaît que bon nombre de viticulteurs en Gironde utilisent encore des cuves recouvertes d’époxy, notamment pour les vieilles cuves en ciment ou celles qu’il avait racheté au Baron Philippe de Rothschild à Pauillac, il considère que ce problème de phtalates est certes un danger mais déjà connu de tous, en revanche il trouve fort que le laboratoire ait trouvé une solution pour éviter la contamination avec le revêtement en applicant une surcouche dont il aurait trouvé le secret…
« Que ce soit un laboratoire indépendant, très bien, je le crois, mais que derrière il préconise un produit, pour commercialiser un produit qu’il a inventé…Pour moi, c’est un petit peu choquant qu’un laboratoire indépendant…moi je trouve ça un peu gros quand même ! » dixit Daniel Fenelon, viticulteur à Belves-de-Castillon.
A cette heure, les deux parties se renvoient la balle. Le laboratoir incite à faire des analyses, ce d’autant que la Chine a mené toute une campagne contre les phtalates et a commencé à faire analysé des vins français…Pour Daniel Fenelon, cette question mérite peut-être un débat, mais il rappelle, comme le laboratoire lui-même, qu’il y a beaucoup de phtalates dans l’atmosphère et notre environnement. « On se pose moins de question pour les tuyaux PVC qu’on utilise pour l’eau » selon Daniel Fenelon.
Reportage de Jean-Pierre Stahl et Sylvie Tuscq-Mounet
Samedi 10 et dimanche 11 mai, ce sont les « Spicy Portes Ouvertes 2014 » dans les Côtes de Bourg. Spicy car ce sont des vins typés, épicés et oh combien renommés. Des petits vignerons à découvrir avec leur fière production !
Le programme s’annonce riche et varié, alternant visites de vignobles et châteaux (à pied, en VTT, en voiture), dégustations de Côtes de Bourg et de produits du terroir…
Les châteaux des Côtes de Bourg ouvrent leurs portes aux amateurs qui vont parcourir la région durant ces deux véritables jours de fête ! Une occasion rêvée d’aller à la rencontre des hommes qui font ce terroir : jeunes repreneurs d’une exploitation et vignerons exploitant leur vignoble depuis plusieurs générations, tous ont à cœur de présenter leur appellation et de faire connaître ses multiples facettes.
Durant ces deux journées, les propriétés proposent des déjeuners ou des produits régionaux à emporter, ainsi que des promenades en calèche à travers le vignoble et des expositions de peinture et de créateurs d’art… A découvrir sans modération mais à consommer en faisant attention !
Il ne faut pas le prendre pour une barrique, Rémi. Mais en ce moment, il ne pense que douelles et transforme toutes ces barriques (qui ont une âme, celle du vin), en objets insolites et utiles comme ce fauteuil baptisé « Dowell ». So british and so design…
« Enfin prêt pour le concours de design » annonce Rémi Denjean à J – 10 de l’événement. « À cette occasion vous pourrez découvrir, l’ensemble des prototypes sélectionnés et faire la rencontre des designers. » Un concours organisé par H&A Location et baptisé « design-moi une barrique »
Venez découvrir 23 projets design insolites tous conçus à partir de barriques d’occasion du 16 au 27 Mai 2014 à la Halle des Chartrons de Bordeaux. Toutes les créations sont ICI.
Entrée gratuite du lundi au Vendredi de 12H à 15H et de 18H à 21H
Pour ce fauteuil « Dowell » pour ceux qui n’ont pas encore votés, il suffit de liker via le lien…
30 enfants ont participé à cette enquête inédite et ciblée. 53 pesticides suspectés d’être des Perturbateurs Endocriniens (PE) ont été recherchés, le résultat est éloquent: 21,52 résidus de pesticides PE ont été retrouvés en moyenne et par enfant.
L’enquête vaut ce qu’elle vaut, mais prévient l’association « Générations Futures » qui l’a menée, elle n’a pas de valeur statistique significative au regard du faible nombre d’échantillons analysés. Elle porte sur l’analyse de cheveux d’une population restreinte et volontaire. Au moins, elle a le mérite de porter le débat sur la place publique.
Générations Futures est une association loi 1901, sans but lucratif et agréée par le Ministère de l’Ecologie. Cette association est spécialisée dans le question des pesticides, et en particulier sur les risques sanitaires et environnementaux associés à ces toxiques et sur les alternatives à leur utilisation. L’avant-propos étant ainsi posé, entrons dans le vif du sujet….
Générations Futures, dans son rapport EXPPERT 3, s’est intéressé à l’exposition des jeunes enfants vivant ou allant à l’école dans les zones agricoles. Un laboratoire indépendant a été mandaté pour effectuer des recherches sur une mèche de leurs cheveux. Les prélèvements, faits par leurs parents, ont été réalisés d’octobre à décembre 2013, et les analyses début 2014. 53 pesticides suspectés d’être des Perturbateurs Endocriniens (PE) ont été recherchés sur les cheveux de ces 30 enfants.
Les résultats sont les suivants: 21,52 résidus de pesticides Perturbateurs Endocriniens ont été retrouvés en moyenne par enfant ; 639 picogramme/mg de cheveux par enfant ; 35 pesticides PE ou métabolites de pesticides sur 53 retrouvés au moins une fois soit 66,03% ; enfin 13 substances sur 53 retrouvées dans tous les échantillons dont de nombreux produits interdits en usage agricole. Certains étant en revanche autorisés pour des usages domestiques ou vétérinaires.
Cette « présence de plus de 21 substances pesticides PE en moyenne dans les cheveux analysés montre bien que dans la réalité nos enfants sont exposés à des cocktails importants de ces substances… », selon François Veillerette, porte-parole de Générations Futures.
Générations Futures rappelle qu’il est urgent d’agir dès aujourd’hui pour réduire l’exposition du public, et a fortiori des enfants, à ces substances PE, confortée dans sa démarche par l’adoption le 14 mars par le Parlement Européen du rapport Westlund sur la protection de la santé publique contre les perturbateurs endocriniens. La ministre de l’Écologie Ségolène Royal a présenté par ailleurs une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE) visant à « protéger davantage la santé des Français et mieux anticiper les risques ».
Concernant le monde viticole pour être tout-à-fait juste, sur les 30 enfants et leurs parents volontaires, l’enquête porte au final sur 13 enfants résidant à proximité ou étant scolarisé à proximité d’une exploitation.
30 % des enfants étaient scolarisés dans une école à moins de 50 m d’une zone agricole pulvérisée par les pesticides. Pour les 70% restant, l’école est située à moins d’1 km de tels lieux. 63 % des enfants ont leur résidence principale à moins de 50 m d’une zone pulvérisée. Les 36 % restant se situent à moins de 200 m de telles zones.
Tous les producteurs en France utilisent des produits qui sont homologués par les pouvoirs publics et ne peuvent utiliser que ceux-là car il n’y a que ceux-là sur le marché. Si les pouvoirs publics doivent modifier les règles d’utilisation, nous appliquerons les règles qui nous seront imposées », selon Bernard Farges, Président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB)
Toutefois, il précise que « l’analyse n’est pas scientifique », comme le soulignaient les auteurs de l’étude. Il précise que « la vigne est une plante très fragile »(on l’a vu avec les ravages du phylloxéra). « Elle est sujette au maladies. Même les viticulteurs bio utilisent des produits pour la protéger. Par ailleurs, les conditions sont ensuite décrites sur chaque produit et les producteurs sont de mieux en mieux formés ».
Rappelons pour terminer qu’une salarié viticole a obtenu gain de cause pour avoir inhalé des pesticides. La faute inexcusable de son employeur a été reconnue par la Cour d’Appel de Bordeaux.
Reportage de Jean-François Gea, Olivier Prax, Jean-Pierre Stahl et Bernard Hostein-Aris