04 Mar

LGV Sud Gironde : en route vers le recours devant le Conseil d’Etat

Pierre Hurmic, célèbre avocat bordelais, a déposé cette semaine un nouveau mémoire à propos du  recours qu’il intente contre le prolongement de la LGV au delà de Bordeaux. Un recours qu’il fait au nom de 13 communes de Gironde et d’ associations de défense de l’environnement comme la Sepanso Gironde; la LGV pourrait impacter fortement les zones humides, le micro-climat sur le Sauternais et la formation de brouillards dus au Ciron qui participent à la formation du botrytis.

François Hollande inaugurant mardi la LVG Tours-Bordeaux, avec la nouvelle rame Océane derrière lui © JPS

François Hollande inaugurant mardi la LVG Tours-Bordeaux, avec la nouvelle rame Océane derrière lui © JPS

Pierre Hurmic me le confiait dès mercredi, il allait déposer son nouveau mémoire en réponse à celui déposé par SCNF Réseau, dans le recours déposé en juillet dernier contre la Déclaration d’Utilité Publique : « il y a des fenêtres de tir sérieuses… », me confie-t-il. « En fait, ils ne contestent pas beaucoup notre recours, ils le contestent mollement. Je pense qu‘ils sont lucides et qu’il n’y a pas d’argent pour le financement de cette LGV. »

Mardi, à l’occasion de l’inauguration à Villognon de la LGV Tours-Bordeaux, 304 km de lignes nouvelles, Alain Rousset, le président de la Nouvelle Aquitaine, avait marqué les esprits en souhaitant le prologement vers Toulouse et l’Espagne : « il faut que l’on poursuive, nos amis Espagnols ne nous pardonneraient pas de ne pas aller en Espagne. Les Toulousains ne nous pardonneraient pas de ne pas desservir la 4e ville de France. »

Mais pour Pierre Hurmic : « C’est bête d’éliminer 4830 hectares de zones naturelles pour gagner 8 mn entre Bordeaux et l’Espagne. » : « Nous savons qu’il existe une étude qui consiste à rénover les lignes actuelles pour permettre à des trains de circuler sur ces lignes à 250 km/h et si cela est réalisé cela ne représente qu’un delta de 8 mn par rapport à la LGV à 9 milliards d’euros. »

L’impact sur le Ciron et les espèces qui y vivent est souligné dans le mémoire: « Manifestement, SNCF Réseau minimise l’impact du chantier en affirmant sans le moindre début de preuve que les cistudes (La Cistude d’Europe est une espèce de reptile très longévive attachée à ses zones de ponte auxquelles elle reste fidèle sa vie entière) empêchées de pondre par la destruction de leur site de ponte habituel pourraient utiliser des sites de substitution qui existent plus loin, près du Ciron ou de son affluent le Barthos » précise l’avocat Pierre Hurmic.

Daniel Delestre, Président de la Sepanso Gironde, insiste par ailleurs : « il suffit de constater sur la LGV Tours-Bordeaux la catastrophe environnementale, à tel point que les juges ont condamné Vinci à 40000 € pour violation du droit de l’environnement. ».

Au total 6 recours sont engagés par le monde agricole et viticole, ainsi que les populations concernées, vent debout contre la LGV.

Regardez le reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon et Bertrand Joucla-Parker :

Concurrence des vins espagnols : des agriculteurs du Gard en appellent aux consommateurs

Les Jeunes agriculteurs (JA) gardois ont appelé mercredi les consommateurs français à ne pas se laisser duper par des étiquetages trompeurs. Ceux-ci dissimulent du vin espagnol sous des noms et des codes marketing renvoyant à des vins de pays français.

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Anaïs Amalric, co-présidente des JA du Gard © France 3 Occitanie

« Les consommateurs doivent comprendre qu’ils sont trompés, tout autant que les producteurs » français, Continuer la lecture

03 Mar

10e Part des Anges : un chèque de 265 700 € remis aux Apprentis d’Auteuil

La 10ème édition de la vente aux enchères caritative « La Part des Anges » s’était tenue le 22 septembre 2016 à Cognac. Elle a permis de remettre,ce jeudi 2 mars, un chèque de 265700 € à la fondation Apprentis d’Auteuil.

Nicolas Truelle, Directeur général de la fondation Apprentis d'Auteuil Thierry Campos, Directeur du lycée Victorine Magne, Jean-Bernard de Larquier, Président du Bureau National Interprofessionnel du Cognac Catherine Le Page, Directeur du Bureau National Interprofessionnel du Cognac

Nicolas Truelle, DGde la fondation Apprentis d’Auteuil, Thierry Campos, Directeur du lycée Victorine Magne, Jean-Bernard de Larquier, Pdt du Bureau National Interprofessionnel du Cognac, Catherine Le Page, Directeur du Bureau National Interprofessionnel du Cognac © Apprentis d’Auteuil

Ce sont vingt-quatre flacons de cognacs exceptionnels qui étaient mis aux enchères par la maison Artcurial. Une vente orchestrée par le BNIC à Cognac. De superbes bouteilles offertes par les maisons de cognac, ainsi qu’ une oeuvre d’art et un dîner pour deux personnes à « La Monnaie de Paris » -le restaurant de Guy Savoy sacré « meilleure table du monde ».  Pour l’occasion, la maison Artcurial avait décidé de ne prélever aucun frais de vente aux acheteurs. Une vente qui rassemblait l’ensemble des acteurs de la filière Cognac ainsi que des collectionneurs venus du monde entier.

Ce sont 265 700 € qui ont ainsi été levés au profit des Apprentis d’Auteuil, une fondation reconnue d’utilité publique, qui éduque et forme plus de 25 000 jeunes en difficulté familiale, sociale et scolaire, tout en accompagnant les 6 000 familles dans leur rôle éducatif, au sein de 200 établissements répartis en France. Ces 265 700 € participent au financement du restaurant d’application du Lycée Hôtelier Victorine Magne à Lisieux, permettant ainsi aux apprentis de travailler dans des conditions professionnelles optimisées et proches de la réalité du monde de l’entreprise.

Depuis la création de cet événement en 2006 par l’interprofession du Cognac, la Part des Anges a soutenu une quinzaine de projets caritatifs dans les domaines de l’emploi, de l’éducation, du patrimoine ou encore du social.

02 Mar

Un avant-goût de l’expo « Bistrot ! De Baudelaire à Picasso » à la Cité du Vin

Premier accrochage ce mercredi de l’une des oeuvres les plus magistrales de l’Expo Bistrot qui va se tenir du 17 mars au 21 juin prochains à Bordeaux. La Cité du Vin a réceptionné l’oeuvre de Léon Lhermitte prêtée par le Musée des Beaux Arts de Reims. Au total, 100 oeuvres seront présentées au public, avec une scénographie autour de l’esprit des cafés, cabarets et bistrots.

Le déballage de l'oeuvre de Léon Lhermitte, une huil sur toile de 1885 © Jean-Pierre Stahl

Le déballage de l’oeuvre de Léon Lhermitte, une huil sur toile de 1885 © Jean-Pierre Stahl

14h, ce mercredi 1er mars. Tout le monde retient son souffle au 2e étage de la Cité du Vin. L’oeuvre de Léon Lhermitte, une gigantesque huile sur toile de 1885 s’apprête à être déballée.  Pour son transport depuis le Musée des Beaux Arts de Reims, tout a été calibré au millimètre près pour que l’oeuvre ne bouge pas durant le transport. Pour se faire, un caisson en bois avec de la mousse a l’intérieur, a été spécialement réalisé.

Bistrot De Baudelaire a Picasso. Cite du vin.BordeauxMarion Eybert, responsable des expositions temporaires à la Cité du Vin, suit le bon déroulement des opérations de déballage, accompagnée de Xavier Trédaniel, adjoint à la régie des oeuvres du Musée des Beaux Arts de Reims. Un constat d’état va d’ailleurs être dressé, dès la pose du tableau, à l’emplacement réservé salle des colonnes, cet espace de 700 m2 dédié aux expositions temporaires qui a accueilli la première exposition photographique sur le chantier réalisée par Isabelle Rozenbaum, ainsi que le magazine « la Cité du Vin au  confluent des civilisations » par Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Eric Delwarde et Xavier Granger de France 3 Aquitaine.

Ce tableau intitulé « le vin » dépeint une iconographie plutôt positive de ce nectar populaire, considéré à l’époque comme un aliment, opposé au champagne des oisifs.

« On parle du vin nourricier, du vin des paysans et du vin des travailleurs », commente Marion Eybert. « Léon Lhermitte est assez reconnu pour travailler ces thématiques-là. C’est une des oeuvres assez monumentales et naturalistes, une oeuvre centrale de cette section ».

Xavier Trédaniel du Musée des Beaux-Arts de Reims, Maion Eybert et Philippe Massol de la Cité du Vin, admirant l'oeuvre juste avant d'être accrochée © JPS

Xavier Trédaniel du Musée des Beaux-Arts de Reims, Maion Eybert et Philippe Massol de la Cité du Vin, admirant l’oeuvre juste avant d’être accrochée © JPS

Un tableau qui fait la fierté du Musée des Beaux Arts de Reims. Une oeuvre qui va accompagner les autres de Baudelaire, Camoin, Dix, Doisneau, Forain, Picasso ou encore Rothko, Toulouse-Lautrec et Vuillard… Au total plus de 100 œuvres mêlant peinture, photographie, cinéma et littérature, qui vont mettre en lumière le rôle essentiel des cafés et bistrots, lieux de convivialité, depuis la fin du 18ème siècle jusqu’à nos jours.

Cette exposition est à voir à la Cité du Vin à partir du 17 mars. Une émission spéciale de 7′ sur France 3 Aquitaine lui sera consacrée, le vendredi 17 mars à 19h15.

Les tarifs :

  • 8,00€ : billet de l’exposition seule
  • 24,00€ : billet comprenant la visite de l’exposition temporaire ainsi que la visite de La Cité du Vin (dessinée par X-TU Architects et CassonMann pour la scénographie)

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Nicolas Pressigout, Olivier Pallas et Xavier Mansion

Une soirée-débat le 22 mars sur les dangers des pesticides et leurs alternatives

Le Collectif Info Médoc Pesticides organise le 22 mars prochain une soirée d’information avec diffusion du film In Vino Veritas de Pascal Obadia. 

CaptureL’affiche de l’événement annuel du Collectif Info Médoc Pesticides a de quoi faire peur. C’est sans doute voulu. Les risques sont malheurusement peut-être là. C’est pour reparler de tout cela, informer, débattre qu’aura lieu le 22 mars cette soirée débat, à la salle des fêtes de Saint-Estèphe, au coeur du vignoble du Nord Médoc.

Un débat qui sera placé sous le thème des Alternatives, avec comme intervenants : Alain Garigou et Ghislaine Bouvier, enseignants, Dominique Techer, viticulteur bio de la confédération paysane et Thibaut Vontron du Biocoop de Parempuyre. Sera également diffusé le film de Pascal Obadia, In Vino Veritas, et s’en suivra un échange avec le public et les intervenants présents.

A 20 heures, Espace Guy Guyonnaud, 33 rue de la Mairie à Saint-Estèphe.

01 Mar

Les médailles du salon de l’agriculture valent de l’or pour les propriétés viticoles

Ces médailles d’or, d’argent ou de bronze au concours de Paris sont très prisées des vignerons, car celles-ci sont souvent synonymes de gros marchés auprès de la grande distribution, des restaurants et même auprès des particuliers qui cherchent à se raccrocher à une distinction pour choisir leurs vins. Exemple au château Lauduc à Tresses en Gironde.

Hervé Grandeau, 2 médailles d'or en 2017 © Pascal Lécuyer

Hervé Grandeau, 2 médailles d’or en 2017 © Pascal Lécuyer

Les médailles sont tombées au Concours Agricole de Paris, elles récompenses les meilleurs vins des appellations dans toutes les couleurs, blanc, rouge, rosé…

Les frères Grandeau à Tresses se réjouissent d’avoir pu obtenir la médaille d’or pour leur château Lauduc blanc.

Cette année, c’est un grand plaisir d’avoir obtenu cette médaille d’or. Outre le fait que cela va motiver nos équipes, cela va rassurer également nos clients sur la qualité de nos vins », Hervé Grandeau du château Lauduc.

Et d’ajouter : « Pour une partie qui va être vendue en grande distribution, là l’impact de la médaille sera beaucoup plus important. Quand on est devant son rayon en grande distribution, parfois on n’a que ce genre de repère pour aider à la décision d’achat ».

C’est un coup double, car le clairet du château Lauduc s’est aussi vu décerner une  médaille d’or : « je pense qu’il correspond aussi au goût du consommateur », renchérit Christian Sourdes oenologue, « puisque c’est un clairet très fruité, peu acide, car le consommateur lambda n’aime pas trop l’agressivité… Il préfère de la rondeur, de la souplesse, qui plus est avec un fruit au nez et en bouche bien présent. »

Château Lauduc avait déjà obtenu des récompenses pour ses rouges, celles-ci, décrochées dimanche dernier, viennent conforter cette image d’un vin de terroir, bien fait, et donne du baume au coeur à toute l’équipe.

Retrouvez toutes les médailles d’or, d’argent ou de bronze du 126ème CGA en cliquant ici

28 Fév

Jean-Louis Piton, un vigneron à la tête du conseil permanent de l’INAO

Jean-Louis Piton, vigneron à Apt dans le Vaucluse, devint le nouveau président du Conseil permanent de l’Institut national des Appellations d’origine (INAO) pour les cinq ans à venir. Il remplace Jean-Charles Arnaud, affineur de Comté à Poligny dans le Jura.

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Jean-Louis Piton est le nouveau président du Conseil permanent de l’Institut national des Appellations d’origine (INAO) : c’est l’organisme qui attribue et gère les appellations d’origine et de qualité en France. Jean-Louis Piton est vigneron dans les AOC (Appellation d’origine contrôlée) Lubéron et Ventoux et de vin IGP (Indication géographique protégée) Vins de Méditerranée. Il est également arboriculteur et producteur de cerises.

Il a aussi dirigé des caves coopératives et représenté la coopération viticole française au sein du syndicat agricole européen COPA-COGEPA à Bruxelles, tout en siégeant pendant plus de 15 ans au conseil spécialisé vins de FranceAgriMer, l’organisme qui gère les subventions publiques.

27 Fév

Emmanuel Macron veut stimuler les exportations de vin, « l’âme française »

Quand la campagne présidentielle s’invite dans le monde du vin : Emmanuel Macron souhaite renforcer la capacité de la France à promouvoir à l’export le vin, qu’il qualifie d’ « âme française », selon une interview accordée à Terre de Vins.

Emmanuel Macron en 2014 alors au © Ministère de l'Economie

Emmanuel Macron en 2014 alors au © Ministère de l’Economie

Emmanuel Macron, s’il est élu président de la République, souhaite renforcer la capacité de la France à promouvoir à l’export le vin, « l’âme française », et encourager une viticulture plus respectueuse de l’environnement, affirme-t-il dans un entretien au magazine Terre de vins.

Au cours de cet entretien au magazine édité par le groupe du quotidien Sud-Ouest, réalisé le 14 décembre, dont des extraits ont été publiés lundi, Emmanuel Macron déclare vouloir stimuler l’export avec « des conditions tarifaires beaucoup plus favorables ».

Il cite en exemple ce que « les Chiliens ont obtenu avec la Chine: la fin des droits de douanes ». Un accord de libre-échange entre les deux pays permet aux vins chiliens d’être exemptés de droits de douane depuis 2015 tandis que ceux des produits de l’Union européenne demeurent importants.

Concernant l’environnement, cet amateur de vin estime que le développement du secteur du vin biologique est « indispensable » car « les pesticides soulèvent de réelles questions et les agriculteurs en sont les premières victimes ». « Mais la réponse aux pesticides ne passe pas uniquement par le bio mais aussi
par l’innovation » et par l’évolution des méthodes de production, déclare-t-il, annonçant vouloir « créer une aide à l’innovation pour accélérer la transition vers une viticulture durable ».

Conscient qu' »il faut aussi accompagner les viticulteurs dans cette transition », le candidat du mouvement En marche! cite notamment le développement de cépages résistants ou encore des changements de pratiques pour « limiter l’utilisation de produits phytosanitaires ».

Dans cet entretien au bimensuel, Emmanuel Macron revient notamment sur l’assouplissement de la loi Evin, qui encadre la publicité pour les vins et les spiritueux. Le Parlement avait voté en novembre 2015 un amendement qui permet de différencier publicité et information. L’ancien ministre de l’Economie, qui avait dans un premier temps tenté d’inscrire cette distinction dans sa loi Macron, y est favorable car cela facilite la promotion de l’oenotourisme, qu’il veut « encourager en France ».

« Ce qui a été modifié dans la loi Évin n’en modifie ni la philosophie ni l’objectif. Mais cette évolution a permis de faire reconnaître la place de l’oenotourisme et donc la capacité laissée aux professionnels de diversifier leur activité et d’en faire la publicité », souligne Emmanuel Macron, pour qui le vin, « c’est l’âme française ».

Avec AFP.

26 Fév

Pour Pâques, la chasse aux oeufs surprise du château Larrivet Haut-Brion

Après un premier succès l’an dernier, le Château Larrivet Haut-Brion organise cette année encore une grande chasse aux oeufs à Léognan. Le lapin sera-t-il de la partie ? Le chocolatier, Thierry Lalet, oui, pour le plaisir des enfants et avec des accords chocolats-vins pour les parents.

Bruno Lemoine arpente ses vignes du château Larrivet Haut-Brion © JPS

Bruno Lemoine arpentant en septembre les vignes du château Larrivet Haut-Brion © JPS

En collaboration avec Thierry Lalet, artisan chocolatier, de la maison Saunion à Bordeaux (l’une des plus vieilles de Bordeaux créée en 1893), le Château Larrivet Haut-Brion va réunir ces deux produits d’exception issus du savoir-faire français que sont le vin et le chocolat au travers de 3 accords inédits.

Emilie Gervoson, fille des propriétaires, Bruno Lemoine, directeur général et vinificateur du château Larrivet Haut-Brion ainsi que Thierry Lalet, chocolatier de la maison Saunion, proposeront ainsi en dégustation leurs créations gourmandes : 3 associations vin-chocolat aux multiples arômes et saveurs.

Pour accompagner ces créations chocolatées, les millésimes rouges 2009 et 2012 du Château Larrivet Haut-Brion ainsi que les Demoiselles Larrivet Haut-Brion 2013, ont été choisis. Des vins aux notes florales et fruitées ainsi que leur bouche riche et pleine. Elles permettront de révéler tout le caractère et la complexité de ces deux produits pour un mariage en bouche unique.

POUR LES ENFANTS, DES CONTES ET UNE CHASSE AUX OEUFS

A l’occasion de cette journée, une conteuse sera présente pour faire découvrir aux plus jeunes des histoires empreintes d’aventures sur le thème mythique des princes et princesses. Et pour couronner cette journée, une chasse aux œufs sera organisée dans le parc du Château.

LE TROPHEE DESIGN AND WINE 2017

A 17h sera remis le Trophée Design and Wine 2017, pour récompenser la créativité des étudiants de l’école ECV Bordeaux. Un challenge leur est déjà proposé, en partenariat avec le Château Larrivet HautBrion, pour concevoir un coffret vin ainsi qu’une cuve ovoïde s’inspirant de l’ADN du château à l’occasion de ses 30 ans.

LE PROGRAMME DU SAMEDI 15 AVRIL :

14-17H Atelier vins et chocolats de la maison Saunion – 15H30 Evénement enfants chasse aux œufs – 17H remise du Prix Design and Wine 2017 Inscriptions (places limitées à 30 enfants) au 05 56 64 99 82 ou www.winetourbooking.com/ ou Facebook.com/larrivethautbrion Prix d’entrée unique : 10 euros

Enfin, à l’occasion des 30 ans du château, une création inédite spécialement imaginée par Thierry Lalet sera présentée pour le plaisir des plus gourmands.

(Attention, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé)

25 Fév

Ils l’ont fait, ils ont osé, les Vignerons de Buzet sont pionniers dans le vin végétalien

On connaissait la Mégane voici le Végan. Rien à voir, sauf que c’est une affaire qui roule et risque d’être bancable pour les Vignerons de Buzet, qui ont toujours un train d’avance. Ils risquent de toucher les vrais de vrais, végétariens et vegétaliens. Une histoire qui colle, non ?

Vincent Leyre, Serge Lhérisson et David Bidegaray des Vignerons de Buzet © Jean-Pierre Stahl

Vincent Leyre, Serge Lhérisson et David Bidegaray des Vignerons de Buzet © Jean-Pierre Stahl

Les Vignerons de Buzet s’orientent vers l’élaboration de vins végétaliens, grâce à l’utilisation de « colles » d’origine végétale.

Le Domaine de Michelet des Vignerons de Buzet, vin biologique et sans sulfites ajoutés, appose le logo végan. La certification « végan » de ce vin garantit qu’aucun ingrédient d’origine animale n’entre dans son processus d’élaboration.

depuis la récolte 2016, tous les vins des Vignerons de Buzet correspondent aux principes de consommation des végétaliens.

Depuis la récolte 2016, nous avons substitué l’ensemble des colles classiquement utilisées par des colles 100% d’origine végétale »   Stéphane Chauvet, oenologue des Vignerons de Buzet.

Et d’ajouter : « Nous les utilisons uniquement lorsqu’elles sont nécessaires. En effet nous cherchons à réduire les intrants à toutes les étapes de l’élaboration de nos vins. »

 

Domaine de Michelet rouge vegan sans sulfites bio

Les Vignerons de Buzet ont commencé à utiliser des colles d’origine végétale depuis 2012 sur une partie de la production. Ce qui leur a permis de constater que cette substitution n’altérait en rien les qualités gustatives du vin.

Pour David Bidegaray, responsable marketing. « Le végétalisme est une pratique alimentaire très présente en Amérique du Nord et Europe du Nord, et en croissance en France. Ces consommateurs nous ont amenés à nous interroger et à proposer un vin correspondant à leur style d’alimentation » .


Les Vignerons de Buzet, précurseurs sur les questions sociétales liées au vin, de la vigne au verre, poursuivent donc là dans une logique à l’écoute des amateurs de vin et des évolutions sociétales.

La démarche a été initiée sur le millésime 2014 duDomaine de Michelet : un vin rouge labellisé végan et agriculture biologique et est sans sulfites ajoutés.

Avec Vignerons de Buzet.

Relire l’article focus sur les Vignerons de Buzet : « C’est à Buzet ! Ils s’engagent autrement…Les Vignerons de Buzet concilient depuis 10 ans viticulture et environnement »l

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Didier Bonnet et Eric Delwarde, réalisé en mars 2015 sur les vignerons de Buzet, montage Boris Chague :