20 Avr

Branle-bas de combat dans l’Est : le gel touche de nombreux vignobles

Depuis le début de semaine, les températures sont tombées en dessous de 0°C le matin dans de nombreuses régions de l’Est. Les vignobles de Champagne, Bourgogne, du Jura, des Alpes, et d’Alsace ont été plus ou moins impactés par le gel.

Le gel a impacté de nombreux vignobles comme ici à Arbois © France 3 Franche-Comté

Le gel a impacté de nombreux vignobles comme ici à Arbois © France 3 Franche-Comté

Les plus anciens se souviennent du douloureux épisode de 1991 où le gel intense du printemps avait privé de nombreux viticulteurs de récolte.

En ce mois d’avril, le dicton « ne te découvre pas d’un fil » se révèle de saison. Mais le juste ton est de se sentir solidaire de nos amis vignerons qui redoutent cet épisode de gel. Déjà certains ont pu constater dès hier de lourds dégâts sur les bourgeons sortis.

Captur2éAinsi en Champagne, on a enregistré cette nuit des températures de -5 à -7°C, et même -9 à Mourmelon. Les conséquences se sont aussitôt faites ressentir dans les rangs de vignes : près de 80% de pertes de bourgeons par endroits…

Regardez le reportage de mes confrères de France 3 Champagne-Ardennes : Marie-Line Fournier, Isabelle Griffon, Emile Forzy (Interviews : Xavier Muller : Président de la section locale du Syndicat Général des Vignerons Président de Champagne Mailly Grand Cru; Hugues Pereira Président des Jeunes vignerons de Champagne) :

En Alsace, même constat dramatique, à Scherwiller, au sud du Bas-Rhin, la moitié des 32 hectares de Damien Sohler a été touchée par le gel, à hauteur de 50 à 100%. Des dégâts exceptionnels qui augurent de mauvaises récoltes cet automne.

Regardez le reportage de mes confrères de France 3 Alsace : David Meneu et Christian Laemmel. (intervenant :Damien Sohler, viticulteur à Scherwiller (Bas-Rhin)

La veille, c’est le vignoble d’Arbois qui a été pas mal meurtri, alors que la température est tombée à -2°C : 30 à 100% de pertes sur les exploitations de l’AOC Arbois…

« La vigne semble touchée à 90% là, tous les bourgeons avec des feuilles apparentes ont été brûlés par littéralement par le gel et le soleil de ce matin en définitive », témoigne Hervé Ligier, viticulteur et président de l’AOC Arbois. 

Du côté de Château-Chalon, au pays du Vin Jaune, même constat dramatique : « moi, j’ai 1,2 hectare de chardonnay en bas de la barraque-là, ça a été tout cramé… » Une catastrophe après 5 années en demi-teinte, la dernière belle récolte remontait à 2011. « Il y aura une augmentation du prix des vins forcément, car on ne peut pas être touché à 40% sur une exploitation sans réagir à ce niveau-là parce que sinon on ne pourra pas survivre », continue d’expliquer Dominique Tissot, viticulteur et président de l’AOC Château-Chalon à ma collègue Stéphanie Bourgeot.

Certains exploitants jurassiens sont assurés mais d’autres non, s’ajoute à cela un problème de stocks…au plus bas. « L’assurance ne remplace jamais le vin qu’on n’aura pas à vendre, car ne pas satisfaire nos clients est un risque très important d’un point de vue commercial, une clientèle il faut parfois 10-15 ans pour se la bâtir…et à partir du moment où on ne peut plus l’approvisionner, il y a un fort risque de détournement vers d’autres produits, » explique Hervé Ligier , président de l’AOC Arbois.

Regardez le reportage de mes confrères de France 3 Franche-Comté Stéphanie Bourgeot et J-S Meurice : intervenants Hervé Ligier (viticulteur et président de l’AOC Arbois), Dominique Tissot (viticulteur et président de l’AOC Château-Chalon)

CaptureAussi pour tenter de combattre le gel, de nombreux vignerons ont décidé d’allumer des centaines de braseros dans leurs rangs de vigne pour réchauffer l’atmosphère, comme à Chablis. Une solution qui a fait ses preuves par le passé. Les viticulteurs de Saint-Romain (Côte-d’Or) ont aussi dû allumer des braseros entre les rangs de vignes pour faire remonter la température et sauver la récolte.

« On a tout allumé et on est quand même à -1,5°C », précise un vigneron à mes confrères de France 3 Bourgogne « Au ras du sol, on est quasiment à -1,8. Donc on va essayer de sauver les meubles. » « C’est vrai que si on ne faisait rien du tout, il n’y aurait plus de question à se poser ».

Capture4D’autres techniques ont aussi été mises en place comme celle de l’aspersion d’eau, qui fige dans la glace la vigne, qui au dégel peut repartir...

Côté châteaux souhaite bon courage à tous ces vignerons de France, sur le pont dans cette épreuve, contre le gel.

19 Avr

Guillaume Deglise : « on va poursuivre le renouveau de Vinexpo à travers plus de contenus et de business »

A deux mois de Vinexpo 2017, son directeur général, Guillaume Deglise, donne un avant-goût du plus grand salon mondial des vins et des spiritueux, qui aura lieu du 18 au 21 juin à Bordeaux. Il est l’invité exclusif de Parole d’Expert pour Côté Châteaux.

Guillaume Deglise, le DG de Vinexpo, fin prêt pour l'édition 2017 © Jean-Pierre Stahl

Guillaume Deglise, le DG de Vinexpo, fin prêt pour l’édition 2017 © Jean-Pierre Stahl

Jean-Pierre Stahl : « Guillaume Deglise, il s’agit du 2e Vinexpo que vous organisez à Bordeaux, quelle configuration va avoir Vinexpo 2017 ? Y a-t-il une évolution, une révolution ? »

Guillaume Deglise : « L’idée de Vinexpo 2017 est un peu différente. Il y a deux ans nous avons travaillé sur l’environnement et la logistique, nous avons amené beaucoup de nouveautés. Cette année, l’accent est moins axé sur l’aménagement (la configuration restera quasi similaire avec le salon à l’intérieur du parc des expositions (hall 1 et hall 3) et le salon tourné vers le lac avec les terrasses du lac et la célèbre passerelle) mais davantage sur le contenu du salon. Le business, c’est l’axe majeur. On a beaucoup plus travaillé sur le programme et facilité le business pour nos exposants. »

On a voulu mettre l’accent sur le business en créant des outils de mise en relations entre exposants et visiteurs, pour favoriser le courant d’affaires »

« Des outils, pour une meilleure rentabilité sur investissement, ça c’est important. Nous ciblons en particulier les marchés comme la Scandinavie, la Belgique, l’Allemagne, le Royaume-Uni, et bien sûr la Chine et les Etats-Unis qui sont les deux grands pays visiteurs après la France.

Nous allons continuer les « One to Wine meetings » pour permettre beaucoup de rencontres avec les acheteurs, mais aussi les WOW ! »

JPS : « c’est quoi ces WOW ?!? »

Guillaume Deglise : « WOW pour World Organic Wines, c’est du bio, c’est un espace dédié aux vins bio et en biodynamie. Il y aura dans le hall 3 des dégustations, mais aussi des rencontres avec des viticulteurs dans un esprit qui correspond aux nouveaux exposants ». 

Dans certains pays, le bio représente entre 10 et 15 % et même 20 % sur les pays scandinaves. C’est beaucoup plus qu’une tendance, c’est normal de le distinguer de façon plus claire sur le salon ».

« WOW se conjuguera avec une série de conférences sur les vins bio et en biodynamie. »

IMG_4767JPS : « Il y aura d’autres conférences et notamment sur le Brexit ? »

Guillaume Deglise : « Il y aura une série de conférences en effet, tout d’abord, sur les changements climatiques, c’est une première, avec le Wine Spectator, animée par Dana Nigro ; c’est une problématique à laquelle les vignerons et le négoce vont être confrontés dans les années à venir. »

« Et puis, il y aura la conférence sur le Brexit, un thème d’actualité, pour le moment l’impact est surtout lié avec le taux de change, mais j’ai hâte d’entendre les conclusions de nos invités sur le marché. Une conférence qui sera animée par Jane Anson, de Decanter.

« Il y aura aussi une conférence sur le E-Commerce qui intéresse beaucoup de professionnels, qui se développent grâce à internet, notamment en Chine. »

JPS : Est-ce que la disparition du Hall 2 va être préjudiciable pour les exposants, y en a t-il moins du coup ? »

Guillaume Deglise : « Le Hall 2 en 2015 a été utilisé pour les conférences et masterclass, mais les conditions n’étaient pas optimales, c’est ce qui a conduit Congrès et Expositions de Bordeaux à le démolir et à partir sur un nouveau projet. Les salles de conférences et masterclass seront dans le hall 3, on pourra y accéder plus facilement. »

En terme d’exposants, nous en avons 2350, un nombre similaire, en espace également, on a revu l’implantation, certains ont bougé, il y a toujours une optimisation; Vinexpo c’est 48500 visiteurs de 151 pays ! »

JPS : « Qu’en est-il des prix des stands des exposants ? Y a-t-il eu une augmentation ? »

Guillaume Deglise : « Les prix ont été gelé cette année, car nous perdons un jour de salon, c’est un format plus concentré sur 4 jours. Mais nos prestataires, eux n’ont pas gelé leurs prix. Quant aux tarifs ? Ce n’est pas un secrêt : 290 à 365 € prix du M2 stand nu, et nous avons une nouvelle offre cette année un stand équipé à partir de 3300 € HT les 16 m2 équipés par nos soins. C’est une nouveauté qui a très bien marché. On a pu dire que c’était un salon chet et fermé pour les petites structures, en tout cas ce n’est plus le cas aujourd’hui :

Vinexpo est ouvert à de grandes maisons de négoce mais aussi à de petites structures familiales. »

Guillaume Deglise prépare une édition © JPS

Guillaume Deglise prépare une grande édition  Vinexpo 2017 © JPS

Jean-Pierre Stahl : « Entre ProWein et Vinexpo, y a-t-il une concurrence farouche, les créneaux sont-ils les mêmes, Vinexpo garde-t-il davantage d’aura que ProWein ? »

Guillaume Deglise : « C’est un sujet très à la mode, c’est vrai qu’il y a un Vinexpo Bashing et je le regrette vivement. »

L’équipe en place depuis 2014 travaille pour faire de Vinexpo l’Evénement des Vins et Spiritueux dans le monde. Vinexpo est désormais une marque internationale sur 3 continents entre Bordeaux, l’Asie et New-York en 2018″

« Entre 2015 et 2017, nous avons répondu à de nombreux griefs des participants de Vinexpo et nous allons continuer à l’améliorer, à faire progresser cet événement. Mais on a plus besoin d’un élan collectif que d’un Vinexpo bashing. J’attache beaucoup d’importance à ce que nous disent les étrangers : « c’est une belle ville et vous avez beaucoup de d’avantages à faire ce salon à Bordeaux. »

« Après comparez les 2 structures : la Messe à Dusseldorf ce sont des centaines de collaborateurs et plusieurs salons, nous nous ne sommes que 25, en monostructure, pour un méga-salon tous les 2 ans à Bordeaux, alors que c’est tous les ans à Dusseldorf ».

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JPS « Quelle est finalement la philosophie de Vinexpo 2017 »

Guillaume Deglise : « La philosophie de cette année est de poursuivre le renouveau de Vinexpo à travers plus de contenus et de business. C’est aussi inviter tous les visiteurs étrangers et français à redécouvrir Bordeaux, son hospitalité et les améliorations de la ville. Ce sera un très beau Vinexpo 2017 et les deux derniers millésimes bordelais sont des atouts pour Vinexpo cette année. »

JPS : « Au niveau développement, Vinexpo va donc faire son grand retour à New-York ? »

Guillaume Deglise : « La stratégie a beaucoup évolué depuis les premières tentatives à New-York, avec une équipe différente et un marché qui a évolué depuis 2002; en 2010, le marché américain est devenu le 1er marché consommateur de vins au monde et il est appelé à progresser au moins sur les 5 prochaines années. Le marché US n’a pas de production suffisante et fera appel à des vins d’importation. En plus il a envie de chercher de nouveaux produits, il y a donc encore des places à prendre. (…)

« Ce sera un format court sur 2 jours, très orienté sur le business, avec des stands équipés et un tarif d’entrée limité à 5000 dollars. Ce sera un salon avec quelques centaines de participants mais qui sera amené à progresser. »

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JPS : « Cette année Vinexpo reçoit les Espagnols comme invités d’honneurs ? »

Guillaume Deglise : « C’est en effet l’Espagne qui est invité d’honneur, comme les USA il y a 2 ans ou encore l’Italie à Hong-Kong l’an dernier. Sans trop en rajouter, c’est symbolique, cela permet aux Espagnols de s’exprimer (il y aura une soirée espagnole le lundi soir), c’est l’occasion de mettre en avant la diversité des régions et la qualité des vins espagnls. Il y a quelques critiques en ce moment envers l’Espagne, ce ne sont pas que des vins en vrac, nous défendons les vins espagnols de qualité. »

JPS : « Quant aux soirées ? The Blend est reconduit ? »

Guillaume Deglise : « On ne fera qu’une soirée The Blend le mardi soir, cela commencera un peu plus tôt à 19h, pour ceux qui souhaitent venir pour l’apéritif et dîner après, et jusqu’à 1h du matin, au Palais de la Bourse. »

« Il y aura cette année encore les Vin’Expériences, avec Terre de Vins, dimanche lundi et mardi, des soirées de dégustation ouvertes au grand public. »

En attendant Côté Châteaux souhaite un bon Vinexpo 2017 et rendez-vous dès le 18 juin, comme un certain appel.

18 Avr

Du nouveau dans le monde du négoce à Bordeaux : The Wine Merchant change de mains

Le célèbre négociant bordelais The Wine Merchant, créé par Christophe Reboul Salze, devient propriété de trois investisseurs privés suisses, Dona Bertarelli, Yann Guichard et Yann Borgstedt. Christophe Reboul Salze en reste le dirigeant.

Pour Chrstophe Reboul-Salzes de the Wine merchant © JPS

ChrIstophe Reboul-Salzes créateur à Bordeaux de the Wine merchant © Jean-Pierre Stahl

UN PEU D’HISTOIRE

Basé à Artigues-près-Bordeaux, The Wine Merchant est aujourd’hui l’un des acteurs principaux du négoce des Grands Crus Classés de Bordeaux. Cette maison de négoce, a été créée en 1998 par Christophe Reboul Salze. Celui-ci a réussi a en faire l’une des 20 plus grosses maisons de négoce de la place de Bordeaux qui en compte environ 300, grâce à la confiance des principaux châteaux et de la fidélité des principaux opérateurs en France et à l’étranger.

CHRISTOPHE REBOUL-SALZE RESTE PDG

Christophe Reboul Salze reste dirigeant de la maison de négoce.

Christophe Reboul Salze est l’un des plus grands experts du vin en France, je suis extrêmement heureuse de son maintien au sein de la société comme CEO, alors que nous ouvrons un nouveau chapitre de son histoire, » Dona Bertarelli

Yann Borgstedt, autre actionnaire, commmente : « étant moi-même entrepreneur, j’ai beaucoup d’admiration pour ce que Christophe Reboul Salze a réussi à faire depuis plus de vingt ans de The Wine Merchant. Je suis serein dans l’avenir de la maison de négoce et je me réjouis de travailler aux côtés d’un tel professionnel tout en investissant conjointement auprès de mes amis, il s’agit d’une magnifique opportunité de prolonger l’histoire. »

Le créateur de The Wine Merchant, Christophe Reboul-Salse me confie : « c’est vendu à des gens très sympas, de grands sportifs, le négoce se structure à Bordeaux, financièrement, ça fait plaisir, et en plus ce sont nos amis suisses. Ils sont très contents et s’impliquent. »

DE NOUVELLES AMBITIONS

Pour Dona Bertarelli « cette acquisition s’inscrit dans une stratégie de croissance d’actifs dans l’industrie du luxe, qui se complète mutuellement avec mes ambitions dans le secteur hôtelier. » Avec son mari, Yann Guichard, ils sont les fondateurs et skippers de l’écurie de voile professionnelle Spindrift racing, basée à La Trinité-sur-Mer. L’acquisition de The Wine Merchant « s’est avéré être une belle opportunité alliant notre passion pour le vin et la gestion d’une société saine a grand potentiel. L’appréciation des bons crus ne cesse de croître, et nous voyons l’opportunité de gagner de nouvelles parts de marché de par le monde » selon Yann Guichard.

17 Avr

Le Salon du Vin de La Revue du Vin de France aura lieu les 19 et 20 mai au Palais Brongniart à Paris

A vos tablettes ! Le prochain grand rendez-vous de la RVF se prépare : 200 exposants soigneusement sélectionnés par le comité de dégustation de La Revue du vin de France seront sur le pont à l’ancienne bourse de Paris pour vous accueillir à un week-end de dégustations exceptionnel…

Le salon du vin de la ©RVF au Palais bro

Le salon du vin de la ©RVF au Palais Brongniart

LES NOUVEAUTES DU SALON

Une application dédiée au Salon du vin de La Revue du vin de France

Pour offrir une nouvelle expérience à ses visiteurs, l’équipe du Salon lance une version digitalisée du carnet de dégustation, permettant ainsi de conserver ses notes sur son smartphone et d’y accéder tout au long de l’année.

Des parcours de dégustation

Afin d’optimiser la visite sur le Salon, deux parcours de dégustation sont proposés aux visiteurs : le parcours des vins bio & biodynamiques et le parcours «Coup de cœur 2017».

  • Les ateliers de dégustation avec les journalistes de La Revue du vin de France : pour découvrir les cuvées exceptionnelles de domaines tels que Château d’Yquem, Dom Pérignon, Château Pradeaux, Paul Jaboulet Aîné ou encore Château Lynch-Bages.
  • Les ateliers par l’école Le Cordon Bleu : quatre séances des «B.A.-BA de la dégustation» permettront d’apprendre à déguster le vin sur des thématiques variées telles que «La dégustation et les cépages».Un atelier dédié aux accords mets & vins sera dispensé en français et en anglais.
  • Le Liban, pays à l’honneur : 21 domaines exposés proposeront plus de 90 vins libanais à la dégustation.
  • «Coup de coeur 2017» : 34 cuvées sélectionnées par un jury de professionnels seront à découvrir.
  • Concours de dégustation : les clubs d’oenologie des grandes écoles affronteront les lecteurs de La Revue du vin de France lors d’une dégustation à l’aveugle.

Avec la RVF.

Horaires d’ouverture : vendredi de 11h à 20h samedi de 10h à 19h Gratuit pour les professionnels Tarifs préférentiels pour les étudiants Palais Brongniart, 28 Place de la Bourse 75002 Paris

16 Avr

Du panache et des bulles au 3e marathon de Bordeaux

C’est Denis Mayaud qui remporte le 3e marathon de Bordeaux en 2h23’06 ». Un grand bravo. Le marathon de Bordeaux et le semi-marathon auront été un grand succès populaire avec la participation de gens du monde du vin.

Les coureurs devant le château Pape-Clément © Marathon de Bordeaux

Les coureurs devant le château Pape-Clément © Marathon de Bordeaux

L’année de tous les records avec 19720 participants. 20 mn d’attente pour que tous puissent s’élancer…et constituer ce serpent de coureurs dans les rues historiques de Bordeaux et en passant devant des châteaux mythiques comme Pape-Clément à Pessac.

CaptureAu terme d’un peu plus de 2h20, le premier Denis Mayaud a franchi la ligne en très exactement 2h23’06 », un exploit,  avec 9 minutes d’avance sur Chafik Laghraib et 13 minutes sur Brice Clément. (ici les résultats du marathon)

MARATHONQuant au semi-marathon, c’est Nicolas Joseph qui l’emporte en 1h08’47 » devant Said Belharizi en 1h10’47 » (le Mérignacais a été vainqueur du marathon 2016) et Adrien Latestere en 1h10’58 » (Tous les résultats du semi)

© Guy Hiblot au semi-marathon

© Guy Hiblot (à droite) au semi-marathon

Mais avant tout le marathon et le semi-marathon de Bordeaux auront été une fois de plus une belle fête populaire avec une participation de près de 20000 personnes, soit un peu moins que le nombre d’habitants de la ville de Libourne, avec des visages connus et amis de Côté Châteaux, comme le célèbre caviste spécialiste du champagne, Guy Hiblot de Prestige des Bulles, qui a prouvé sa belle effervescence au semi-marathon et grâce à ses fines bulles il est arrivé au bout.

Retrouvez le marathon en images avec mes confrères Quentin Salinier et Laurent Theillet de Sud-Ouest

15 Avr

Des chasses aux oeufs, accords vins et chocolats, et des visites dans les châteaux de Bordeaux, Graves et Sauternes durant le week-end de Pâques

Pour les petits des chasses aux trésors ou aux oeufs tous azimuts. Pour les grands des dégustations de petits trésors du bordelais en liquoreux, blancs ou rouges. Parfois, des accors chocolats et vins. A chacun son week-end de Pâques…

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UN JEU DE PISTE AU CHATEAU JOUVENTE

Le dimanche 16 avril de 9h à 13h, le château propose un jeu de piste qui se déroulera dans le vignoble, le cuvier et les chais. Pour arriver jusqu’au trésor, il faudra mener l’enquête d’indice en indice à travers la propriété. Une façon ludique de découvrir cette charmante propriété, nichée au cœur de la Route des Vins de Bordeaux en Graves et Sauternes.

Tarifs : Activité ouverte à tous, gratuite pour les enfants, 5€ par adulte. Contact : 05 56 62 49 69 / Le Bourg, 93, 33720 Illats.

UNE CHASSE AU TRESOR AU CHATEAU DE RAYNE VIGNEAU

Les samedi 15 et dimanche 16 avril, de 10h à 18h, direction le sud de la Route des Vins de Bordeaux en Graves et Sauternes, où le Château de Rayne Vigneau (cru classé) organise une chasse au trésor avec une dégustation gratuite à la clé ! Sur ce parcours, pas d’heure fixe puisque chacun peut aller à la conquête du trésor au moment souhaité. Le Château de Rayne Vigneau, propriété surplombant les vignes du Sauternais, est une très belle adresse pour qui veut découvrir les arômes gourmands de ce vin unique.

Tarif : à partir de 5€ Contact : 05 56 76 64 05 / Le Vigneau, 33210 Bommes

UNE GRANDE COURSE AUX OEUFS AU CHATEAU DE MONGENAN

Le dimanche 16 avril à 15h, c’est le top départ de la course aux œufs de Pâques organisée chaque année au Château de Mongenan sur la Route des Vins de Bordeaux en Graves et Sauternes. L’occasion idéale de découvrir ce lieu atypique, son temple maçonnique unique, ses jardins remarquables et son musée du 18ème siècle. A l’arrivée de la course, les valeureux participants sont accueillis avec un plantureux goûter et une grande dégustation de Mongenan blanc et rouge pour les parents. L’après-midi se termine avec le tirage au sort du Fameux Trésor de Louis d’or en Chocolat !

Tarif : 3 € par enfant, 10 € par adulte. Contact: 05 56 67 18 11 / 16 Rue de Mongenan, 33640 Portets

 DEGUSTATIONS VIN ET CHOCOLAT AU CHATEAU LARRIVET-HAUT BRION

Le Château Larrivet Haut-Brion propose toujours quelque chose de nouveau aux visiteurs curieux. Le samedi 15 avril, grâce à son jardin d’Ivresse en fleur, le château propose un programme appétissant au cœur de son domaine de 75 hectares, sur la Route des Vins de Bordeaux en Graves et Sauternes. 

          14h – 17h : Dégustations vins et chocolats

          15h30 : Chasse aux œufs pour les enfants, précédée d’une animation avec une conteuse

          17h : Remise du Trophée Design & Wine

Tarifs : 10€ par personne

Contact : 05 56 64 99 82 / 84, avenue de Cadaujac, 33850 Léognan

 VIN, FRUITS SECS ET CHOCOLAT A SMITH-HAUT-LAFITTE

Le samedi 15 avril, à 11h30, le Château Smith-Haut-Lafitte (cru classé de Graves) fait la part belle aux saveurs : découverte du château et des chais, avant de terminer la visite par une dégustation de 4 vins du domaine, accompagnés de fruits secs & chocolats créés tout spécialement pour ces vins par la maison Cadiot-Badie de Bordeaux. C’est l’occasion de découvrir l’excellence de la Route des Vins de Bordeaux en Graves et Sauternes ! 

Infos pratiques : 45€ par adulte, tarif spécial pour les enfants. Contact : 05 57 83 11 22 / 33650 Martillac

 LA PEINTURE AU CHOCOLAT A LA MAISON DES VIGNERONS DE SAUTERNES

Petits et grands pourront notamment tester la peinture sur chocolat lors d’ateliers animés par Patrick Brossard, Maître Artisan Chocolatier, avant de déguster les accords subtils du Sauternes et du chocolat. Pour une sortie gourmande sur la Route des Vins de Bordeaux en Graves et Sauternes…

Infos pratiques : Entrée libre tout le weekend, dégustations gratuites de 10h à 17h, atelier chocolat sur réservation le dimanche 16 avril de 16h à 18h. Contact : 05 57 31 00 89 / 2, rue Principale – Place de la mairie 33210 Sauternes

Avec la Route des vins de Bordeaux en Graves et Sauternes.

14 Avr

#gavébien : c’est parti pour le retrait des dossards au #marathondebordeaux

Un monde de folie. Des centaines de coureurs ont commencé à retirer leurs dossards sur les quais de Bordeaux. Cette 3e édition va battre un record de fréquentation entre le semi et le marathon de Bordeaux samedi avec 19720 participants :  2750 inscrits pour le marathon, 13 600 pour le semi et 950 équipes pour la course en relais.

Bravo à Eric Graness pour sa fidélité au marathon de Bordeaux, 3e participation au semi © JPS

Bravo à Eric Graness pour sa fidélité au marathon de Bordeaux, 3e participation au semi © JPS

A l’ouverture des grilles, à 10h30 ce sont déjà des centaines de personnes qui se pressent pour retirer leurs dossards.

IMG_0921Le semi-marathon, 21,1 km et le marathon 42,195 km attirent plus que jamais les aficionados, des coureurs bordelais, girondins, aquitains, et bien sûr de nombreux pays du monde, car les haut-parleurs bruissent de messages en anglais, allemand et espagnol pour bien informer les coureurs venus des pays limitrophes et même d’ailleurs.

Déjà des photos souvenirs devant le parcours © JPS

Déjà des photos souvenirs devant le parcours © JPS

Cette année comme les années précédentes, ce sont des coureurs chevronnés mais aussi d’autres plus novices qui vont s’essayer à tenir la distance. Eric Graness, de Bordeaux, en est à son 3e marathon de Bordeaux : « 3e fois, on est fidèle, c’est en nocturne et dans la ville, c’est convivial », m’explique Eric Graness, l’un des premiers à retirer son dossard pour le semi-marathon.

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Le charme du marathon est aussi de traverser quelques châteaux mythiques du bordelais comme Pape-Clément à Pessac, ou de passer devant Haut-Brion et la Mission Haut-Brion, où les coureurs espèrent quelques ravitaillement dignes de ce nom.

Un monde de folie dès l'ouverture © JPS

Un monde de folie dès l’ouverture © JPS

Le Marathon de Bordeaux Métropole est véritablement « une célébration de la course à pied et de l’histoire dans une des régions les plus séduisantes d’Europe ». La course se déroule entièrement de nuit à l’intérieur des rues de Bordeaux. Les participants du marathon et du semi-marathon partiront ensemble à 20h00 samedi , en face du Palais de la Bourse, à côté de la Garonne.

12 Avr

Le vin italien redoute les conséquences du Brexit

A l’occasion de Vinitaly, de nombreux producteurs italiens ont échangé à propos du Brexit. Ils craignent que la décision des britanniques de sortir de l’Union Européenne n’aient de fâcheuses conséquences pour leurs vins.

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Si vous demandez à Cesare Cecchi ce qu’il pense du Brexit, vous le verrez faire la même moue que lorsqu’il ouvre une bouteille bouchonnée de son « chianti classico », un des vins qu’il produit en Toscane. « Nous sommes tous très inquiets parce que la situation est incertaine », affirme à ce propos le chef de file de l’une des dynasties les plus connues dans le monde du vin italien.

Cesare Cecchi ne fait qu’exprimer le sentiment de bien des producteurs, rassemblés cette semaine à Vérone (nord-est) à l’occasion de Vinitaly, le plus grand salon viticole de la péninsule.
Un rendez-vous où le Brexit est souvent revenu dans les conversations des milliers de producteurs et d’amateurs de vin présents sur les 4.000 stands de ce salon, un mois à peine après la décision du Premier ministre britannique, Theresa May, de lancer le compte à rebours du divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.

Alex Canneti, directeur de la maison d’importation londonienne Berkmann Wine Cellars, ne cache pas que sa plus grande peur est de voir le vin et la gastronomie pris en otage des négociations qui se sont officiellement ouvertes entre Londres et Bruxelles.

L’accent mis récemment par le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, sur la nécessité pour l’Italie d’accepter le libre-échange avec le Royaume-Uni si elle voulait continuer à y vendre son célèbre Prosecco, n’est pas de ce point de vue passé inaperçu. « C’est exactement ce que nous redoutions. On s’est juste dit, « Oh mon Dieu », a-t-il raconté à l’AFP.

Oubliez les discussions sur les services financiers ou la technologie nucléaire, le noeud du problème pourrait bien être l’alimentation, assure ce professionnel. Les négociateurs pourraient ainsi avoir l’idée d’utiliser le vin ou le fromage comme un moyen de faire peur aux gens, a-t-il expliqué. « Ils le savent très bien, particulièrement en France, où il y a des groupes de vignerons prêts à brûler des camions et à se mettre en colère. Donc, c’est un moyen d’agir sur l’Europe si celle-ci ne se comporte pas comme les Britanniques le voudraient », estime M. Canneti.

La Grande-Bretagne ne produit que peu de vin, sur quelques hectares en Angleterre et dans le pays de Galles. Mais la soif des Britanniques pour le rouge ou le blanc ne s’est jamais étanchée et le Royaume-Uni est l’un des principaux débouchés des producteurs français ou italiens, derrière les Etats-Unis. Les importations de vin en Grande-Bretagne ont ainsi atteint 2,6 milliards d’euros l’an dernier en provenance de l’UE.

Cette terre de buveurs de bière est devenue en quelques années adepte du « Wine O’Clock », moment de détente autour d’un verre de vin, qui a contribué au boom des ventes de Chardonnay australien, de Pinot Grigio italien ou plus récemment de Prosecco, ce vin blanc pétillant produit notamment en Vénétie dont les importations ont fait un bond de plus de 30% l’an passé.

Ce succès a rendu certaines zones de production européennes particulièrement sensibles aux aléas du marché britannique. Or, faute d’accord au bout de deux ans sur le Brexit, une possibilité loin d’être écartée par les négociateurs, les importations de vin en provenance de l’UE seraient taxées, alors que le vin australien, sud-africain ou néo-zélandais pourrait lui entrer sans droits de douane, grâce aux accords bilatéraux que Londres veut conclure avec ces pays.

Pour certains, la différence serait minime, à peine plus d’une dizaine de pence par bouteille, ce qui est bien peu dans le cas d’une bouteille de Bordeaux
ou de Barolo coûtant plusieurs dizaines d’euros. Mais la baisse de la livre pourrait aussi alourdir la facture pour le consommateur, de quoi inquiéter les producteurs européens. « Le niveau des taxes est clairement un élément crucial, particulièrement en Grande-Bretagne où elles sont déjà parmi les plus élevées en Europe », assure M. Cecchi. « Honnêtement, je suis très inquiet, surtout en raison de l’incertitude. Mais j’espère que le sens commun l’emportera (…) c’est dans l’intérêt de tous d’avoir un bon accord », espère-t-il.

Avec AFP

11 Avr

Stéphane Toutoundji sur le millésime 2016 : « c’est un millésime exceptionnel, les grands qui étaient grands en 2015 sont encore plus grands en 2016 »

L’oenologue et co-dirigeant d’Oenoteam à Libourne, Stéphane Toutoundji, commente pour Côté Châteaux le millésime 2016. Un millésime d’une belle homogénéité, aux tanins très soyeux, avec de belles acidités, un millésime de garde, incontestablement.

Stéphane Toutoundji a le soutire comme pour le 2016 © JPS

Stéphane Toutoundji a le sourire avec ce 2016 © JPS

Jean-Pierre Stahl : « Stéphane Toutoundji, expliquez-nous, après cette semaine de dégustation de primeurs, quelles impressions vous laisse le 2016 ? »

Stéphane Toutoundji :  » C’est un millésime exceptionnel, les grands qui étaient grands en 2015 sont encore plus grands en 2016.

On a une belle homogénéité, des couleurs très profondes, des vins très racés, des tanins très présents mais en même temps très soyeux ».

« Toutes les appellations sont bien loties, et les professionnels du vin du monde entier qui sont venus goûter ont constaté que 2016 est vraiment un millésime exceptionnel à Bordeaux ».

« Le vignoble a été très bien travaillé, on a eu la pluie quand il fallait, les vendanges se sont déroulées dans le calme, sans tension, on a pu ramasser quand on voulait, on a pu vinifier comme on voulait, tes terroirs ont réagi différemment, mais tous les terroirs ont donné des vins de belle qualité, de belle race et on a vraiment un très très grand millésime. »

Jean-Pierre Stahl : « Quelle est la différence, finalement, avec le 2015 ? »

Stéphane Toutoundji : « Par rapport à 2015, on a des couleurs un peu plus profondes, une palette aromatique un peu différente, notamment sur les terroirs un peu forts ».

En 2015, on a des tanins un peu plus marqués, en 2016 on a un peu plus d’acidité et un peu plus d’alcool. »

Jean-Pierre Stahl : « Il y a plus d’homogénéité que pour le 2015 ? »

Stéphane Toutoundji : « Il y a plus d’homogénéité que pour le 2015. Après en 2015, les gens qui avaient un peu laissé leur vignoble faire ont réussi de très jolis vins, mais en 2016 ceux qui se sont appliqués dans le vignoble et qui ont eu des terroirs qui ont bien réagi ont vraiment des vins exceptionnels. 2015 on a une moyenne très bonne, 2016 on a des vins exceptionnels et une moyenne très bonne. On a plus de vins exceptionnels en 2016 qu’en 2015. »

Jean-Pierre Stahl : « Par rapport à cette homogénéité, est-ce que l’on peut le comparer au 2009 ? »

Stéphane Toutoundji : « Non, 2009 est un millésime plus mûr avec des acidités plus basses. On aime bien à Bordeaux comparer des millésimes, mais cette année on ne peut le comparer à rien en fait. C’est un autre grand millésime, exceptionnel, certains disent qu’on n’a jamais vu cela.

On a du volume, ce qui est bien, des couleurs, mais intenses comme rarement, une palette aromatique formidable, une prise de bois et une délicatesse, tout et remarquable en fait.

« C’est le millésime qui est sorti de nul part car on ne pensait pas avoir ce millésime avec le printemps qu’on a eu et la pluie, et en fait on s’est retrouvé avec un millésime avec un été sec et des pluies d’orage comme il fallait en septembre et en août, qui nous ont permis de vendanger comme on voulait et on a vraiment un millésime exceptionnel, avec une race et une élégance rarement atteint ».

Jean-Pierre Stahl : « Est-ce qu’un millésime comme celui-là vous a donné plus ou moins de travail ? »

Stéphane Toutoundji : « Cela nous a donné plus de travail… En fait, plus les millésimes sont aboutis, plus après cela dépend de ce que veulent faire les propriétaires et du type de vin qu’on va faire. Cette année, il y a des gens qui ont vendangé très tôt, des gens qui ont vendangé très tard, donc en fait plus on étale les vendanges, plus on a des solutions techniques différentes. Cette année, on avait beaucoup d’options techniques, avec le bois, avec les vinifs intégrales,… en fait cela a donné beaucoup de travail. »

Jean-Pierre Stahl : « Est-ce qu’on peut dire que ce sera un millésime de garde ? »

Stéphane Toutoundji : « Oui, parce ce qu’on a pas mal d’alcool, on a des acidités totales très marquées, des PH relativement bas, donc ce sera un millésime de garde, ça c’est clair surtout rive gauche, rive droite peut-être un peu moins mais Pomerol, les argilo-calcaires sur Saint-Emilion, et le Médoc en général notamment Saint-Estèphe et Saint-Julien on a des vins vraiment remarquables pour la garde ».

Regardez l’interview de Stéphane Toutoundji par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot :

10 Avr

Et voici le passeport vins : une formation en ligne sur le vin

Depuis quelques années, les « Mooc » (massive open online course) ont le vent en poupe. Initialement dispensés dans les domaines des langues à la sculpture en passant par l’architecture, ce nouveau format de cours en ligne touche désormais le vin avec Cafa Formations – l’École Internationale en Vins et Spiritueux basée à Bordeaux.

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Vous êtes un amateur de vin mais vous ne savez pas toujours comment en parler à vos amis ? Et si vous testiez le MOOC de Cafa Formations ?

Cafa Formations : 3 premières leçons gratuites

Le principe est simple : 14 leçons d’une durée moyenne de 1h30, un quiz de 5 à 10 questions à la fin de chaque session pour tester ses connaissances et un passeport délivré sous condition de réussite à l’examen.

Déclinées en 14 thèmes variés (histoire de la vigne, espèces et cépages, métiers du vin, notions de millésimes, méthodes de dégustation…), les leçons qui durent 1h en moyenne sont dispensées par le formateur Franck Chaussé et abordent les fondamentaux du vin.

L’objectif est de permettre à l’internaute de passer du statut de l’amateur du vin à celui de l’amateur éclairé .

Cela pourra aider l’internaute à conseiller ses amis, à savoir repérer les pièges du prix et de l’étiquette et donc être plus averti au moment d’acheter une bouteille »,  Patrick Portier, directeur général de Cafa Formations.

Un forum pour échanger avec l’équipe pédagogique et les participants

Si les trois premières leçons sont gratuites, l’internaute devra ensuite souscrire à un abonnement de 39 € pour accéder au reste des mooc. Une fois abonné, celui-ci pourra visionner les cours autant de fois qu’il le souhaite. Seule contrainte : la formation est limitée dans le temps. L’internaute dispose en effet de 1 mois et 15 jours pour passer l’examen, qui consiste à répondre à une série de 50 questions en l’espace de 50 minutes.

« Cela peut paraître un peu court, mais le but est de rappeler qu’il s’agit d’une formation réelle et non d’un jeu. Mais si on prend les leçons au sérieux, il n’y a aucune raison d’échouer à l’examen », rassure Patrick Portier. Tout au long de la formation, les internautes peuvent discuter aves les autres participants et l’équipe pédagogique grâce au forum disponible sur le site.

Pour s’inscrire au programme, rendez-vous mooc-cafa.com 

Avec Cafa Formations