11 Juin

Bordeaux, à l’heure des croisières oenotouristiques

Enquêtes de Région sur France 3 Nouvelle-Aquitaine proposera le 5 septembre un numéro spécial business des croisières sur la façade atlantique. Un magazine qui expliquera notamment le rayonnement touristique de Bordeaux avec, ces dernières années, un fort développement des croisières maritimes et fluviales. En toile de fond le vignoble qui attire énormément. 

Passage du Seven Seas Explorer à 5h45 sous le pont Chaban Delmas, une demi-heure plus tôt, c’était le Star Brise qui passait © JPS

Bordeaux est souvent citée en tête des villes et voyages proposés par les agences et compagnies de croisière. Une destination consacrée ces dernières années par Lonely Planet ou par le titre de Best European Destination. Le classement au Patrimoine Mondial de l’Unesco voilà plus de 10 ans, la restauration de la ville et l’aura de capitale mondial du vin ont contribué à l’explosion du nombre de touristes qui a été multiplié par 3 en 15 ans, avec environ 7 millions aujourd’hui.

Arrivée le 26 mai du Seven Seas Explorer et de ses 742 passagers © JPS

Ce 5 septembre, à 23h30, je vous propose de vous retrouver en immersion dans le monde de la croisière maritime et de la croisière fluviale, nous avons profité du premier gros week-end où 3 paquebots de croisière étaient en escale à Bordeaux les 26 et 27 mai, pour mieux faire connaissance avec ces croisiéristes américains et d’autres pays du globe, sur leurs attentes et ce rêve enfin concrétisé de visiter Bordeaux et le plus grand vignoble du monde entier, tout autour: Saint-Emilion, le Médoc, Pessac-Léognan, Cognac…

Jean Sugier, Thierry Planès, Georges Pouzot, Philippe Dejean,et Franck Jouanny, des lève-tôts à bord du Marco Polo © JPS

Ce magazine de 15 minutes, débutera à bord d’un autre bateau « le Marco Polo », un bateau de croisière côtière de 1934, avec lequel nous sommes partis à la découverte au petit matin du Star Brise et du Seven Seas Explorer.

Le contraste est saisissant entre le vieux rafiot oh combien sympathique Marco Polo et le mastodonte de plus de 200 mètres © JPS

Merci à Franck Jouanny, qui propose habituellement des croisères oenotouristiques à bord (des formules dégustation de vins, charcuteries et fromages fort sympathiques), qui nous a permis de vivre cet instant privilégié sur la Garonne avec des passionnés de bateaux (une bande d’amis qui va partir avec le Belem pour Saint-Jacques de Compostelle). Un magazine qui se refermera sur une immersion dans les chais de Saint-Emilion et ces moments mémorables à jamais gravé dans la mémoire de ces croisiéristes.

Les passagers sont à peine réveillés que le bateau vient juste de s’amarrer à 6h30 quai des Chartrons © JPS

Chaque année, près de 50 croisières maritimes font ainsi escale, d’avril à octobre, à Bordeaux et au Verdon, vous découvrirez les retombées économiques de ces séjours, ainsi que les énormes investissements réalisés ces dernières années pour aménager près de 16 pontons de Bègles à Lormont et ailleurs sur la Garonne et la Dordogne. Un instant unique de plaisir également à Bourg où les vignerons des Côtes de Bourg leur ont offert une Fête du Vin (avant celle de Bordeaux Fête le Vin).

Ne vous y fiez pas, Thierry Planès est en train de photographier l’autre bateau, j’en profite pour immortaliser ce passionné de photos avec le Seven Seas Explorer © JPS

Les croisières fluviales,  si elles sont plus récentes et d’inspiration de ce qui se fait sur le Rhin, apportent également près de 30000 personnes à l’année et 24 millions d’euros de retombées. Un phénomène qui devrait continuer avec sans doute 6 bateaux de mieux à l’avenir.

L’équipe de tournage au petit matin du 26 mai : Isabelle Rougeot, Jean-Pierre Stahl et Pascal Lécuyer © Thierry Planès

Un magazine réalisé par Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer, Isabelle Rougeot et Boris Chague. Il sera diffusé dans Enquêtes de Région présenté par Vincent Dubroca le 5 septembre à 23h30. Rédaction en chef de l’émission François Privat.

Revoir ce magazine et l’ensemble de l’Enquête de Région sur le Business des Croisières diffusé le 5 septembre : 

A J-3 de Bordeaux Fête le Vin, les Grands Voiliers mettent le cap sur le Port de la Lune

20 ans, ça mérite une belle fête, non ? Pour marquer cet anniversaire un peu spécial, les organisateurs ont jumelé BFV 2018 avec la prestigieuse Tall Ships Regatta : une régate avec les plus beaux et plus grands voiliers du monde, de Liverpool à Dublin et jusqu’à Bordeaux.

L’Hermione, déjà arrivée vendredi après-midi à Bordeaux © JPS

PLUS D’UNE TRENTAINE DE GRANDS VOILIERS

Durant les cinq jours de Bordeaux Fête le Vin, 33 grands voiliers, des monocoques d’au moins 30 pieds, feront escale le long des quais. Le plus grand annoncé est le voilier russe Kruzenshtern, de plus de 100 mètres, mais il y a déjà l’Hermione arrivée vendredi, il y aura aussi le Belem, l’Etoile du Roy, le Vera Cruz ou El Galeon. Certains arriveront de Liverpool et Dublin dans le cadre de la Tall Ships Regatta, d’autres arriveront spécialement de ports français et européens pour ce grand rassemblement

 

Bienvenue à bord : visites payantes le matin, gratuites mais sans doute avec plus d’attente l’après-midi © JPS

ORGANISEZ VOS VISITES DE VOILIERS, PAYANTES ET GRATUITES

  • Visites payantes entre 10H30 et 12H30
  • Visites gratuites entre 14H et 18H30
  • Pas de visite le lundi 18 juin

LA GRANDE PARADE DES EQUIPAGES ET DES CONFRERIES

Samedi 16 juin à 16h, venez tutoyer et rencontrer les équipages français, mais aussi venus de Russie, Grande-Bretagne, Espagne, des Pays-Bas ou d’Inde. Des équipages qui défileront en musique et aux côtés des 15 confréries habituelles de Bordeaux Fête le Vin.

Le parcours : Miroir d’Eau, Cours du Chapeau Rouge, Place de la Comédie, Colonne des Girondins et place Munich.

Les Grands Voiliers présents à © Bordeaux Fête le Vin

LA PARADE DE DEPART DES GRANDS VOILIERS

Un spectacle inoubliable le lundi 18 juin, à admirer depuis les quais, avec passage de la patrouille de France (2 passages des 8 alphajets à 10h45 et 10H47), ou encore à bord pour quelques petits veinards. 

A 11heures, lundi ces voiliers prendront le large pour la mer baltique, la Bretagne, d’autres pour l’Espagne ou pour leur port d’attache. Quant au Belem, il débutera une belle croisière dont la première étape emmènera une cinquante de pèlerins bordelais vers Saint-Jacques-de-Compostelle.

Il est possible d’accompagner La Parade de Départ en naviguant sur l’estuaire au milieu de la flotte des grands voiliers à bord de l’Étoile du Roy, de la Nébuleuse ou de l’Étoile Molène. Trois croisières à destination de Pauillac ou de Blaye sont proposées.

Embarquement à bord

Horaires

  • Lundi 18 juin, départ à 11h / Rendez-vous à bord entre 10h et 10h30
  • Retour à Bordeaux en bus affrété / Arrivée : entre 17h et 18h / Déconseillé aux enfants de – de 5 ans

À bord de l’Étoile du Roy

À bord de la Nébuleuse

À bord de l’Étoile Molène

  • De Bordeaux à Blaye
  • Tarif unique : 90 € avec panier repas apporté par les participants
  • Réservation à venir

Avec Bordeaux Fête le Vin.

10 Juin

Dourthe N°1 fête ses 30 ans et « pas une ride »

Dourthe N°1 a été lancé il y a tout juste 30 ans. A l’origine, c’était un projet de recherche partagé par les équipes de Dourthe et Denis Dubourdieu  afin de créer un grand blanc sec à Bordeaux. Depuis cet initiative s’est déclinée aussi en rouge et rosé. Une réussite à Bordeaux.

 

Dourthe N°1 rouge 2015 (merlot : 60%; cabernet sauvignon: 35%; petit verdot 5%), blanc 2017 (sauvignon blanc 100% et rosé 2017 (cabernet franc :70%; cabernet sauvignon :15%; merlot 15 %)

En 1988, Dourthe créait un nouveau style de vin blanc sec à Bordeaux avec le choix du sauvignon blanc, une vinification révolutionnaire initiée par Denis Dubourdieu et la mise en œuvre d’un type de partenariat inédit avec des viticulteurs. Dourthe N°1 connut dès lors un succès important et immédiat tant en France qu’à l’international.

Puis l’idée a germé de lancer Dourthe N°1 rouge en 1993 puis Dourthe N°1 rosé en 2005, avec pour objectif d’afficher des vins d’une qualité assez remarquable et égale et complexe au fil des millésimes. Cette marque s’est ainsi imposée auprès du consommateur, des restaurateurs et cavistes en France, elle est présente dans 60 pays désormais.

Trente ans plus tard, les Châteaux Dourthe (Château Belgrave, Château La Garde, Château Le Boscq, Château Grand Barrail Lamarzelle Figeac, Château Rahoul, Château Reysson, Château Haut Gros Caillou, Château de Ricaud, Château Pey La Tour) représentent près de 500 hectares répartis sur les grandes appellations de Bordeaux.

09 Juin

A J-5 de Bordeaux Fête le Vin : les quais commencent à s’animer entre l’Hermione et la Foire aux Rosés

C’est parti pour la fête avant la Fête ! Ce matin, les premiers passionnés de voile ont assailli les quais pour prendre des photos et visiter l’Hermione, tandis que la Foire aux Rosés organisée par Terre de Vins au Hangar 14 donnait un avant-goût des dégustations de la semaine prochaine.

Lola et Pauline ont sillonné les quais en rollers pour inviter le public à la Foire aux Rosés © JPS

Sur les quais ce matin, vous pouviez faire de belles rencontres entre les passionnés de bateaux et deux charmantes demoiselles en rose, Lola et Pauline : ces étudiantes de 18 et 28 ans distribuaient des flyers invitant à la Foire aux Rosés qui se tient juste à côté de l’Hermione au Hangar 14 jusqu’à 19 heures ce soir. Une sympathique initiative de Terre de Vins, en partenariat avec Cash Vin, pour inviter les spectateurs à faire quelques pas supplémentaires et venir déguster au Hangar 14.

Parmi le public, déjà très nombreux ce matin, Florent est venu photographier l’Hermione, « super content » de retrouver le navire de Lafayette qu’il avait déjà vu à La Rochelle et à Rochefort, également à la télé en reportage.

Florent n’a pas résisté à faire un sympathique selfie avec l’Hermione derrière lui © JPS

Cet  habitant des Chartrons s’apprête aussi à participer à Bordeaux Fête le Vin « j’en ai déjà fait 3 », d’autant que ce sont les 20 ans « je ne savais pas, je trouve ça bien, il va y avoir des événements spéciaux » et notamment 33 vieux gréements qui seront là dès mercredi 13 juin.

A l’intérieur du H14, ce sont 37 propriétés à découvrir, des domaines et châteaux de la France entière, proposant 63 marques, issues de Bordeaux, de Provence, de Champagne, du Languedoc et du Sud-Ouest.

Cyril Bleecker : « moi l’été, je n’ai pas forcément envie de boire des rouges corsés… » © JPS

 Une sélection de rosés d’apéritifs mais aussi de rosés gastronomiques qui rencontrent de plus en plus d’amateurs l’été en France (les rosés approchent les 30% des vins consommés en France) mais aussi chose nouvelle à l’étranger et notamment aux USA, ce qui faisait dire à certains qu’on manquerait de rosés cette année, mais pas en tout cas au H14 !

« Moi, l’été, je n’ai pas forcément envie de boire des rouges corsés, ce d’autant qu’aujourd’hui il y a de vraies identités de terroirs dans les rosés », me confie Cyril Bleecker, sommelier et formateur en sommellerie à CAFA Formations. « Des rosés qui ont connu ces dernières années un essor incroyable, et en terme de qualité, on commence à bien maîtriser les vinifications. »

Cyril Bleecker est très fier de proposer à la dégustation son Mumm Rosé, un Rosé Brut descendant de la cuvée « Royal Rosé », créée dans les années 1860 et que l’on retrouvait sur les tables des têtes couronnées d’Europe : « c’est un assemblage 60%,pinot noir, 22% chardonnay et 18% de pinot meunier (dosage de 6 grammes par litre), avec 14% de vins rouges (pinots noirs et meuniers) de Bouzy, Verzenay ou les Riceys), « pour avoir la teinte et qui apporte aussi les notes vineuses. »

Rodolphe Wartel, directeur délégué de Terre de Vins, avec Franck Breau, régisseur du château Romanin, à Saint-Rémi-de-Provence © JPS

Parmi les nombreux domaines de Provence présents, château Romanin a retenu mon attention, déjà parce que ses propriétaires Anne-Marie et Jean-Louis Charmolüe, étaient les anciens propriétaires de château Montrose, ils ont acquis Romanin en 2006 et ont continué à en faire un grand rosé de Provence, par ailleurs Jean-Louis Charmolüe est disparu il y a peu, en janvier dernier. Aux commandes de ce magnifique domaine de 58 hectares, un Médocain Franck Breau, qui continue à conduire ce vignoble comme avant : « nous fêtons les 30 ans de la biodynamie cette année, les Charmolüe n’ont pas dérogé à cette règle, je ne connais pas d’équivalent à ce domaine, un château cathédrale, accroché aux alpilles à Saint-Rémy-de-Provence, qui fait aussi de l’huile d’olive (4ha d’oliviers).

« La Provence s’est surtout spécialisée dans les rosés depuis 20, 25 ans, avant il y avait davantage de rouges, des vins qui s’expriment de mieux en mieux, avec des familles du monde du vin qui dynamisent et tirent vers le haut les propriétés, des rosés de Provence de plus en plus qualitatifs », précisent Rodolphe Wartel et Franck Breau.

Hervé Grandeau et Franck Laguillonie, le propriétaire et le responsables des cafés, hôtes, restaurants pour le château Lauduc © JPS

Sur les 37 propriétés, des châteaux de Bordeaux, quelque peu en minorité, alors que de nombreuses propriétés à Bordeaux produisent de plus en plus de rosés et font de la qualité, à l’instar de château Lauduc « on a des rosés clairs, fruités, qui n’ont rien à envier aux rosés de Provence », selon Hervé Grandeau. Le propriétaire de Lauduc, par ailleurs Président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaaux, « regrette vraiment le manque de chauvinisme de la restauration et des cavistes bordelais, qui continuent à offrir sur leur carte ou en boutique des rosés hors région que ceux de la région. Je souhaiterais un rééquilibrage, on fait de la qualité, on a amélioré aussi notre packaging, j’en appelle à un peu plus de chauvinisme. » Un sage parole et ça évitera aussi d’augmenter le bilan carbone par la même occasion, isn’t it ?

La Foire aux Rosés au Hangar 14 à Bordeaux : entrée 10 € (remboursée à partir de 80€ d’achat), jusqu’à 19 heures ce samedi 9 juin

08 Juin

A J-6 de Bordeaux Fête le Vin : voici les immanquables du 14 au 18 juin

Pour ceux qui veulent un avant-goût de ce 20e anniversaire de Bordeaux Fête le Vin, voici les choses à faire durant ces 5 jours de festivités. Des immanquables à ne pas rater bien sûr.

Festivités sur les quais et à bord des voiliers à © Bordeaux Fête le Vin

LES VISITES DE GRANDS VOILIERS

Sur la vingtaine de bateaux présents, près de vingt sont ouverts à la visite. Un moment unique pour mieux comprendre leur fonctionnement, découvrir leur histoire souvent mouvementée, croiser leurs équipages et respirer un peu de l’air du large et de l’aventure qui les habite. Visites payantes (5€) et gratuites selon les voiliers et moments de la journée. Visites payantes (le matin) sur réservation en ligne ou à l’Office de Tourisme.

UNE BALADE SUR UN VIEUX GREEMENT

Une heure de navigation pour découvrir Bordeaux et la majestueuse façade des quais depuis le fleuve, une heure pour passer au plus près de la flotte amarrée sur la rive gauche. Tarif: 15€ et 8€ (5-15 ans). Réservation indispensable

LA PARADE DE DEPART

Les grands voiliers ne sont pas sédentaires et après avoir passé quatre jours à quai, ils reprendront le large en procession, vers d’autres ports, d’autres mers ou d’autres océans, au son des cornes de brume et des canons. Gratuit depuis les quais, le lundi 18 juin à partir de 11h.

DECK PARTIES, SOIREES A BORD 

Profiter un verre à la main du jour finissant sur la Garonne depuis le pont d’un des voiliers. Regarder la nuit changer peu à peu les couleurs de l’eau avant de profiter aux premières loges du spectacle pyrotechnique sur la Garonne… Tarif : 25€ et 15€ (5-15ans). Réservation indispensable

LES FEUX DU DRAGON

On les réclame partout dans le monde pour embraser de leurs feux les plus grands évènements ou monuments : les magiciens du Groupe F sont de retour à Bordeaux, cinq ans après y avoir célébré l’inauguration du Pont Chaban-Delmas. Du jeudi au dimanche à 23h30, durée 25 min, gratuit.

LES CONCERTS LOVE, LOVE, LOVE

Les vignerons bio sont à la fête le vendredi 15 juin au soir, dans un lieu qui leur ressemble, la grande halle de Darwin. Paul Daniel, le chef emblématique de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine, se met au diapason de la dégustation proposée en mettant au répertoire de son orchestre symphonique, quelques airs des Beatles, dont les extraits du fameux Sergents pepper’s lonely heats club band. Vendredi, à 18h et 19h45, tarif unique : 10€, réservation indispensable.

LE WEEK-END DES GRANDS CRUS

117 grands crus et leurs propriétaires réunis au bord de la Garonne, au sein du hangar 14, pour une journée exceptionnelle qui met le millésime 2015 à l’honneur. La dégustation : samedi toute la journée, de 10h à 17h, Hangar 14. Tarif prévente : 65€ / 80€ sur place le jour même.

VEGETAL / ECOLE DU VIN DE BORDEAUX

Le végétal et le cru sont de la partie ou comment fruits et légumes s’associent aux vins de Bordeaux. Girolles & Pomerol, Cerises & Pauillac, feuilles d’huîtres & Entre-deux-Mers… Des accords insoupçonnés proposés par La Ruche qui dit Oui ! Et l’École du Vin de Bordeaux à l’occasion de ce singulier atelier. Atelier accessible et gratuit avec le Pass Dégustation (1 atelier par Pass). Réservation conseillée.

VOGUENT LES VINS, UNE HISTOIRE BORDELAISE

 Au milieu de la fête, sous les platanes qui prolongent la place des Quinconces, une structure éphémère propose un voyage dans une histoire millénaire : celle qui lie les vins de Bordeaux à la Garonne, à l’estuaire et aux océans. Du jeudi au dimanche, 10h30 à 20h30 et Lundi, 10h à 15h. Gratuit.

Avec Bordeaux Fête le Vin

En bonus : Tout au long de ces quatre jours, des fanfares, des chœurs, des groupes de rock, des danseurs se produisent sur scène ou en déambulation sur les villages. Programme sur www.bordeaux-fete-le-vin.com

Pass dégustation ; derniers jours pour profiter du tarif prédérentiel à 16€ (jusqu’au 10 juin) 

Bordeaux Fête le Vin : Bonnaud expose ses « belles gueules » à la Cité du Vin

C’est un peu la bande à Bonnaud ! Mais rien à voir avec le malfrat du début du XXe siècle, et encore moins avec le leader de U2, lui fait des concerts de clichés, des casses avec son obturateur, il a shooté les vignerons au sens noble du métier, ceux qui n’hésitent pas à rentrer dans leurs cuves pour entendre le gazouillis de la fermentation… »les belles gueules », une expo signée Guillaume Bonnaud en 51 porttraits à admirer à al Cité du Vin.

Pascal Sirat, le 22 février 2017 au château Penchille à Arveyres © Guillaume Bonnaud

« C’était une super aventure. Un an de boulot, à rencontrer les vignerons au moment des vendanges, au moment des assemblages…On les a appelé « les belles gueules de Bordeaux ».

Guillaume Bonnaud a mis en lumière la planète Bordeaux © JPS

L’idée est venue d’Hervé Grandeau (Président de la Fédération des Grands Vins) et de Bernard Farges (président des Bordeaux et Bordeaux Supérieur)qui ont demandé à Guillaume Bonnaud, célèbre photographe de la place de Bordeaux « comment on pourrait shooter les vignerons, notamment les petits (des Bordeaux et Bordeaux Supérieur), d’une manière différente : on les a toujours dans le chai, avec un verre, mais jamais en dégueulasse, en train de bosser… »

C’est ainsi que sur son temps libre, il a photographié ces « belles gueules » pour en tirer 51 portraits, 33 dans le hall d’accueil de la Cité du Vin (libre d’accès) et 18 au belvédère (avec ticket d’entrée). Un travail dont il est fier et content, et il y a de quoi : « on fait l’expo et on va peut-être faire un livre », me confie-t-il. On sent le passionné qui aime saisir ces tranches de vie, ces tronches de vigne, mettre en lumière ces hommes à l’ombre du chai. Un travail de bénédictin mis en valeur par un amoureux de la photo. Chapeau l’artiste, chapeau aux « belles gueules » !

Exposition de 51 « Belles Gueules » de Bordeaux par Guillaume Bonnaud du 8 juin au 2 septembre à la Cité du Vin.

07 Juin

Grêle dans le vignoble :retour sur les mesures d’accompagnement de la préfecture de région de Nouvelle-Aquitaine

Après s’être rendu s’est rendu le 29 mai sur le terrain à la rencontre des viticulteurs girondins touchés puis le 1er juin à Cognac, le préfet de la région Nouvelle-Aquitaine, Didier Lallement a mobilisé l’ensemble des services de l’État pour faire face à cette situation d’une gravité exceptionnelle et présidé une réunion hier d’accompagnement des viticulteurs concernés

Les dégâts de la grêle sur le vignoble le 26 mai dernier © JPS

Hier, le préfet de région Didier Lallement avait réuni une cellule départementale d’urgence pour essayer de répondre à la catastrophe de grêle survenue le samedi 26 mai. Cette cellule, composée des services de l’État, des représentants des professionnels agricoles, des collectivités territoriales et des représentants du secteur bancaire, a permis de dresser un état des lieux, mais aussi de s’assurer de la mise en œuvre des mesures d’accompagnement des professionnels touchés et d’identifier les évolutions qui seraient nécessaires, pour prévenir les conséquences d’aléas climatiques de plus en plus fréquents.

L’impact sur le vignoble et sur les autres filières agricoles

L’épisode de grêle le plus important est intervenu le samedi 26 mai à la mi-journée, en provenance du Sud. Il a touché les vignobles de Pessac-Léognan, du Haut-Médoc, puis celui des Côtes de Bourg et de Blaye Côtes de Bordeaux avant de poursuivre sa trajectoire vers le vignoble de Cognac. Une autre cellule orageuse a causé des dégâts dans l’Entre-deux-mers, le même jour.

En intégrant les dommages causés par l’épisode de grêle intervenu le 21 mai en Médoc, ce sont plus de 7 000 ha de vignes qui ont été touchés en Gironde, dont la moitié à plus de 80 %.

D’autres dégâts ont également été recensés sur d’autres cultures (maraîchage, arboriculture, asperges, grands cultures, prairies).

Les mesures d’accompagnement pour les professionnels

Le recours à l’activité partielle est d’ores et déjà possible pour les opérateurs touchés. Des mesures fiscales et sociales seront mises en œuvre, ainsi que la possibilité d’achats de vendanges, pour les viticulteurs les plus impactés. Par ailleurs, le secteur bancaire sera amené à mettre en œuvre des procédures d’accompagnement individuel des exploitants. La cellule départementale de suivi pourra être mobilisée dans ce cadre.

Devant la fréquence des aléas climatiques, les représentants professionnels ont exprimé les demandes suivantes :

– une évolution de la fiscalité agricole pour permettre la constitution d’une réserve de précaution ;

– un relèvement des plafonds applicables au volume complémentaire individuel (VCI), permettant de constituer une réserve inter-annuelle dans des conditions compatibles avec la production sous AOC ;

– une adaptation des critères du contrat socle de l’assurance multi-risques (subventionnée par la PAC à 65 %), qui constitue le meilleur filet de sécurité en cas de sinistre climatique majeur.

Ces demandes seront transmises aux ministres de l’Agriculture et de l’Alimentation, et de l’Économie et des Finances. Le préfet a assuré l’ensemble de la profession de l’accompagnement des services de l’État dans la durée. Un bilan des mesures mises en œuvre sera présenté lors d’une prochaine réunion de la cellule départementale. D’autres réunions ont eu lieu ce jour également en Charente et en Charentes-Maritimes.

avec Préfecture de Nouvelle-Aquitaine.

 

06 Juin

Pour Bordeaux Fête le Vin, l’Ecole du Vin sera le « navire amiral » !

Situé au centre de la Fête, le pavillon de l’École du Vin de Bordeaux est à chaque édition de Bordeaux Fête le Vin une escale incontournable ! Du 14 au 18 juin 2018, l’École revient avec une programmation toujours plus originale.

Benoît Manuel Trocard sera sur le pont pour animer les ateliers de l’Ecole du Vin © JPS

Les expériences proposées guident néophytes, passionnés, amateurs ou curieux, dans un voyage initiatique aussi ludique que passionnant ! Terroirs, cépages, anecdotes, appellations, assemblage… un tour d’horizon décomplexé pour ne plus confondre Merlot et Cabernet sauvignon, associer mets et vins ou bien encore mettre des mots sur ses sensations. Si le voyage débute traditionnellement sur le pavillon de l’École, tous les pavillons des Vins de Bordeaux offrent en parallèle un programme d’ateliers dédiés à leurs terroirs.

Parmi les multiples nouveautés, la mystérieuse Parenthèse Sensorielle, le surprenant bar Végétal, l’inspirant atelier Les Parfums du Vin … Et, à la tombée de la nuit, la clandestine table Pari(s) Bordeaux et le désormais incontournable Rock & Wine !

SOUS PAVILLON DE L’ÉCOLE DU VIN DE BORDEAUX

  • Les Ateliers d’exploration Accessibles avec 1 ticket Atelier du Pass Dégustation • Tous les jours, du jeudi au dimanche de 11h à 23h et le lundi
    de 11h à 15h en continu • Sessions de 30 minutes • Animés par les formateurs de l’Ecole du Vin de Bordeaux.
  • Les parfums du vin
    Ce voyage aromatique dévoile tous les secrets du bouquet d’un vin : une façon d’éveiller les sens par une initiation aux vins de Bordeaux (30 min).
  • L’Œnoquizz  Tour d’horizon sur les vins de Bordeaux, suivi d’uneinitiation à l’art de la dégustation pour mettre lesbons mots sur ses sensations. Le tout rythmé parun Œnoquizz en équipe (30 min).
  • L’art de l’assemblage L’assemblage est la signature des vins de Bordeaux. Après avoir découvert les caractéristiques des cépages, rouge ou blanc, les participants composeront leur propre vin. (30 min.)
  • Accords Inattendus   Marier les saveurs, associer les arômes, c’est tout l’objet de cet atelier gourmand qui révèle la subtilité et la diversité des accords entre mets et vins de Bordeaux. A chaque jour sa destination culinaire ! (30 min)
  • Rock’n’wine Parcourir une dégustation de vin comme on parcourt une partition de musique à l’unisson avec le groupe HANUMAN (20 min). En soirée à partir de 20h45

L’ESPACE DECOUVERTES EXPERIENTIELLES  

Accessibles à tous • Tous les jours, du jeudi au lundi à partir de 11h • animées par les formateurs de l’Ecole du Vin
de Bordeaux. * Sauf le lundi, jusqu’à 15h.

  • Bordeaux Dating
    En couple, entre amis… ou en petit comité (8pers.), les formateurs accueillent les festivaliers pour des micro-ateliers personnalisés propices aux échanges et aux conseils pratiques. de 11h à 17h
  • Le Végétal En partenariat avec La Ruche qui dit Oui !, le pavillon abritera le premier pop’up bar Végétal de Bordeaux ! C’est cru, sans artifice, exclusivement issus d’une production responsable et locale, que l’École du Vin de Bordeaux invite à associer ses fruits et légumes aux vins de Bordeaux. Girolles & Pomerol, Cerises & Pauillac, feuilles d’huîtres & Entre-deux-Mers… autant d’accords insoupçonnés qui mettront à l’honneur l’agriculture girondine. de 11h à 19h
  • La Parenthèse Sensorielle  Au cœur de la fête se cache un cocon préservé. Cette mystérieuse bulle de bien-être réserve une expérience inédite de dégustation. Eveil des sens garanti (15 min). De 11h à 17h
  • Pari(s) Bordeaux  (en soirée) Rosé ou blanc ? Rive Gauche ou Rive Droite ? 2012 ou 2016 ?… Les festivaliers sont invités à rejoindre le cercle pour miser sur Bordeaux ! Une dégustation à l’aveugle riche d’enseignement Aux festivaliers de jouer ! De 18 à 23h

LA CROISIERE CONTINUE SUR 8 ESCALES

Cette année, tous les pavillons des Vins de Bordeaux offrent des ateliers de 30 minutes dédiés à leurs appellations. Chaque après-midi du vendredi au dimanche, des ateliers plongent les festivaliers au cœur des terroirs bordelais. Accessibles à tous du vendredi au dimanche, sessions de 30 minutes de 14h à 19h.

Avec Ecole du Vin

(l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

05 Juin

Estelle Roumage a imaginé son « château en ville »

Propriétaire d’un château viticole, le château Lestrille, Estelle Roumage s’est dit que le prolongement logique était d’ouvrir en plein coeur de Bordeaux un restaurant- cave à vins. Un lieu de convivialité au pied de la grosse cloche, lieu emblématique de Bordeaux.

Estelle Roumage du château Latrille en novembre dernier lors de son annonce à © Côté Châteaux

Côté châteaux vous l’avait annoncé en avant-première et présenté le visage de la propriétaire lors de la Bubble Party à l’automne dernier. Sa boutique restaurant bar-cave à vins est lancée depuis plusieurs mois et fonctionne rue Saint-James : son nom « un château en ville ».

© Un château en Ville, le château Lestrille, rue St James à Bordeaux

Et voici quelques idées mise en avant qui font le secret de son succès :

  • DEGUSTATIONS avec les 7 vins de la propriété, la petite histoire des vins de Bordeaux et la dégustation commentée dans les trois couleurs de Lestrille est à 5€ par personne.
  • RESTAURATION :  des planches à partager : 20€ pour 2 personnes 
    La Planche d’EUGENE ( Magret de Canard séché, Rillettes au foie gras, canelés, chorizo, Brie de Meaux, Morbier, Fruits, Secs et Frais ) 
    La Planche de LOUIS ( Saucisson de Canard, Bruschetta, Tomates, Olives Lucque, Canelés, Chorizo, Fourme d’Ambert, Tomme de Savoie, Fruits et Frais ) 
    La Planche d’ESTELLE ( Palourdes, tomates séchées, canelés saumon wasabi, rocamadour, Comté Fruits Secs et fruits)
  • UNE EPICERIE ET CAVE A VINS
    A emporter ou offrir les vins du Château Lestrille (rouges, rosés et blancs)d’un bon rapport qualité/ prix, mais aussi des produits d’épicerie fine et d’artisans, en accord avec les vins du châteaux. 

Et dire qu’il y en a qui s’imaginent des châteaux en Espagne, pour Estelle c’est tout simplement… « un château en ville » !

25, rue Saint James
33000 Bordeaux
09 53 04 48 93 

04 Juin

Tendance : les vins naturels ont le vent en poupe

Il y a de plus en plus de consommateurs adeptes de vins naturels, des vins dépouillés de la chimie habituelle. Certains vignerons en agriculture biologiques ou en biodynamie proposent depuis plusieurs années ces vins, d’autres en conventionnel s’y mettent progressivement pour répondre à la demande.

Jacques Broustet, l’une des figures des vins naturels en Gironde, qui conduit son château Lamery en biodynamie depuis 2006 © Jean-Pierre Stahl

Au château Lamery, à Saint-Pierre d’Aurillac, Jacques Broustet est un fervent défenseur des vins naturels. En 1998, il a repris le domaine familial, 4 hectares achetés par son grand-père en 1935; un domaine qu’il a passé  en biodynamie en 2006, avec des traitements uniquement à base de plantes. « La presle, la camomille, l’ortie, sont les bases de mes traitements » 

Ces tisanes, il les infuse dans un appareil assez extraordinaire : « là, c’est une vasque vive, c’est un appareil qui permet de dynamiser et de vivifier et l’eau et les produits que l’on y met dedans, au départ cela a été lancé par Alex Poloninski en Australie ».

« En 2006, j’ai lu le livre de Nicolas Joly, le vin du ciel à la terre, dont je n’avais jamais entendu parler, et cela m’a semblé complètement barjo pour correspondre à mon tempérament » m’explique Jacques Broustet.

Désormais, il fabrique lui-même ses tisanes, de la potion magique dépouillée de toute chimie. Finis les désherbants, les pesticides, engrais et produits de synthèse, bonjour à la bouse de corne, de la bouse de vache (dans des cornes de vache) enfouie durant 6 mois en période automnale-hivernale, puis utilisée en mixture.

« Au bout d’un an la terre change de couleur, devient beaucoup plus grumeleuse, et les racines descendent beaucoup plus au bout d’un certain temps », commente Jacques Broustet.

Cela active en effet la vie microbienne et régule notamment le PH du sol. Quant à ses traitements, aujourd’hui il ne les réalise qu’à partir de ses tisanes et de cuivre mais à doses homéopathiques.

 Offrir un produit qui est totalement naturel, dans lequel il n’y a absolument que du jus de raisin fermenté, j’en suis assez fier, car ce n’est pas toujours évident à faire, il y a des risques, parfois quelqes pertes, mais ce qui est offert je sais que c’est parfait »Jacques Broustet château Lamery

Patrick Carteyron, propriétaire du château Penin, a lancé « Natur » il y a 10 ans © JPS

Parmi les viticulteurs conventionnels, certains comme Patrick Carteyron, propriétaire du château Penin à Génissac, ont tenté l’aventure aussi et lancé « Natur » un vin 100% naturel :

Effectivement, ce sont des vins à la mode, moi je fais ça depuis 10 ans, je pense que les gens commencent à faire attention à ce qu’ils mangent et à ce qu’ils boivent évidemment, » Patrick Carteyron château Penin

Patrick Carteyron reconnaît cependant que ce ne sont pas des vins très simples à réaliser : « Le vin naturel n’est pas évident à faire, mais c’est intéressant de relever ce challenge...On va lutter contre l’oxydation en utilisant les lies du vin,  avec un bâtonnage, une remise en suspension des lies toutes les semaines et ces lies ont un rôle anti-oxydant, elles vont protéger mon vin contre l’oxydation. Avec l’absence de soufre, dans tout vin on a un développement microbien ou de levures qui ne sont pas intéressantes, donc pour lutter contre ce développemnt microbien, tant qu’il n’est pas en bouteille on conserve le vin à basse température. »

« Natur » lancé par Patrick Carteyron au château Penin à Génissac © JPS

Ces vins naturels se veulent au plus prêt du goût des raisins, comme le disent ces vignerons, mais aussi de la typicité des terroirs respectifs.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Jean-Michel Litvine et Boris Chague :