25 Nov

Les députés ont adopté cette nuit un assouplissement et un éclaircissement de la loi Evin

C’est passé cette nuit à l’Assemblée Nationale,  les députés persistent et signent à une large majorité un assouplissement de la loi Evin. L’article visant à distinguer la publicité sur les boissons alcooliques et l’information oenologique a été voté par 102 voix contre 29.

Sauternes 023Une large majorité de députés ont persisté et signé mardi soir pour maintenir l’assouplissement de la loi Evin dans le projet de loi sur la santé, au grand dam de la ministre de la Santé Marisol Touraine et d’une poignée d’élus socialistes.

Introduit au Sénat et conservé en commission à l’Assemblée, l’article visant à distinguer la publicité sur les boissons alcooliques et l’information oenologique a été voté par 102 voix, contre 29, après plus d’une heure de débats dominés par des orateurs venus en nombre en faire la défense et illustration.

A l’inverse, un amendement de la présidente de la commission des Affaires sociales, Catherine Lemorton (PS), soutenu par la ministre et à titre personnel par le rapporteur Gérard Sebaoun (PS), pour supprimer cet article contesté notamment par des addictologues a été repoussé par 102 voix, contre 32.

Même sort pour un amendement de M. Sebaoun, visant à préciser dans l’article que les supports de communication ne devaient pas délivrer de message ou de mise en scène incitant à la consommation d’une boisson alcoolique.

De gauche comme de droite, des députés quasiment tous de régions vinicoles, ont mis en avant leur souci d’une « clarification » de la loi Evin visant à ne plus « laisser les magistrats interpréter les textes contrairement à l’action du législateur », à « sécuriser le travail journalistique » et promouvoir des zones de production.

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a réaffirmé son hostilité à un article qui « ne se contente pas de clarifier », mais « déverrouille la publicité », ce qui entraîne « une modification profonde de l’équilibre » de la loi Evin.

« Arrêtons de nous tirer une balle dans le pied », a lancé le député-maire de Reims, Arnaud Robinet (LR). « Il n’est nullement question de mettre à mal la loi Evin et la lutte contre l’alcoolisme », s’est défendu la socialiste Catherine Quéré (PS), viticultrice de profession.

Selon certains députés, il aurait été impossible sans cet article de diffuser à l’avenir à la télévision la messe, vu la formule « Prenez et buvez en tous » pour le vin figurant le sang du Christ (Paul Giacobbi, PRG), ou James Bond, parce qu’il boit du champagne d’une maison célèbre (Charles de Courson, UDI).

Dans les voix discordantes, outre les socialistes Monique Orphé et Jean-Louis Touraine qui ont pointé la mortalité et la hausse de cancers liés à l’alcool et la Front de Gauche Jacqueline Fraysse, la cancérologue Michèle Delaunay, « bordelaise, particulièrement fière de (s)on territoire » aux « routes sillonnées d’oenotouristes heureux », a lancé que « ce serait un très mauvais signe donné au Parlement de détricoter un texte fondateur de la santé publique » dans une loi sur la santé.

Jugeant cela « plus que regrettable, triste même » et regrettant le « peu d’expressions sur l’enjeu majeur de l’alcoolisme (…) 48.000 morts par an », la ministre a aussi répété que rien dans la loi Evin n’interdit routes des vins ou publicités encadrées, y compris pour des territoires.

« Ouvrir un coin dans la loi Evin ne va pas profiter aux territoires, mais aux alcooliers d’alcool fort qui utilisent les vecteurs de publicité », a lancé Mme Lemorton. Mais, comme l’ont rappelé plusieurs députés, l’exécutif était pour cette modification de la loi Evin. Le Parlement avait voté cet été une mesure similaire dans la loi Macron, mais elle avait été retoquée par le Conseil constitutionnel.

Avec AFP

Foire aux Quinconces : c’est aussi la fête du jambon !

La vieille foire aux jambons de Bordeaux est organisée en même temps que la foire à la brocante. En cette fin novembre, les producteurs retrouvent leur clientèle d’habitués qui viennent déguster ces spécialistés, accompagnées de vins de Bordeaux…

Georges Oliveras, vendeur de jambons espagnols © Jean-Pierre Stahl

Georges Oliveras, vendeur de jambons espagnols © Jean-Pierre Stahl

Ils sont faciles à trouver… Ces producteurs et revendeurs de jambons sont fièrement alignés en face des allées de Chartres, non loin du Grand Théâtre de Bordeaux. Tous sont présents depuis au moins 10 ans, voir plus de 40 ans pour certains.

En haut près de la colonne des Girondins, on trouve d’abord Georges Oliveras, un Espagnol, qui confirme : » c’est une vieille tradition, la foire aux jambons s’est toujours faite en même temps que la foire à la brocante… Nous, nous sommes spécialisés dans le jambon espagnol, on vend du pata negra, du bellota, du jabugo…ces sont des jambons qui sont assez gras, ils sont très peu salés et le jambon pour qu’il ait du goût il faut le faire vieillir… »

Kiki Barucq, le plus vieux producteur de la foire aux jambons, depuis 1972 © JPS

Kiki Barucq, le plus vieux producteur de la foire aux jambons, depuis 1972, préparant ses célèbres sandwichs au foie gras © JPS

Le plus ancien, c’est toutefois Kiki Barucq, un producteur landais, qui tient en effet la palme: « je suis arrivé avec mon oncle charcutier en 1972 ! C’est une tradition, on attend ces foires (deux fois par an en avril et en novembre-décembre) pour renouer avec le public bordelais qui recherche à l’heure actuelle de produits authentiques fabriqués par nos soins ! »

Florence et Marguerite, des Bordelaises fidèles de la foire aux jambons et de la foire à la brocante © JPS

Florence et Marguerite, des Bordelaises fidèles de la foire aux jambons et de la foire à la brocante © JPS

« C’est la foire aux jambons et on a pris l’habitude de manger notre petit sandwich au foie gras« , explique attablées Florence et Marguerite, deux salariées qui travaillent non loin des Quinconces, et de renchérir « c’est vraiment une référence, les antiquaires et les petites boutiques tout autour, et c’est ce qui fait notre joie de profiter de tous ces moments. »

Des rencontres fort sympathiques © JPS

Des rencontres fort sympathiques © JPS

Ce qui est magique, c’est aussi ces tables partagées et ces rencontres extraordinaires avec encore Chantal, Fanny, Corinne et Véronique avocates qui font un break entre midi et deux, au détour d’une dégustation de jambon, de foie gras et de vins de Bordeaux…

Guy et Yvonne Ospital, from Hasparren au Pays-Basque © JPS

Guy et Yvonne Ospital, from Hasparren au Pays-Basque © JPS

Et puis, il y a cet autre établissement très connu de la foire : la maison Ospital. Yvonne et Guy Ospital participent à la foire aux jambons depuis plus d’une dizaine d’années et proposent leurs jambons de porcs nés et élevés au Pays-Basque: « nous sommes artisans charcutiers salaisonniers à Hasparren depuis 1972, nous proposons du jambon Ibaïama, du jambon des 3 fermes et du jambon de Bayonne. Ce n’est pas que festif,c’est des produits que l’on peut consommer sans attendre les jours de fête. »

Ce sont les enfants d’Yvonne, Eric et Sylvie, qui ont repris l’entreprise familiale à Hasparren, mais c’est Yvonne qui vient à Bordeaux pour ces deux foires à l’automne et au printemps, car elle adore retrouver la clientèle bordelaise. Pas de souci, son fils veille au grain car il trône fièrement sur leur étal au milieu des jambons en photo avec un joli porc.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Michaël Hahn, Karine Durandet et Christian Arliguier :


Épisode #3 Foire des Quinconces : c’est aussi la fête du jambon !

24 Nov

Foire des Quinconces : de l’antiquaire au bronzier d’art…

Philippe Richel, antiquaire de Pessac, et Gérard Jariod, bronzier d’art, de Mérignac,se font quasiment face. Ces deux piliers des Quinconces se cotoient et partagent la même passion de leur métier.

Gérard Jariod, bronzier d'art en train d'instaeller ses lustres à cristaux © Jean-Pierre Stahl

Gérard Jariod, bronzier d’art en train d’installer ses lustres à cristaux © Jean-Pierre Stahl

Philippe Richel se situe non loin de la colonne des Girondins. Lui aussi est un monument des Quinconces car il expose depuis plus de 30 ans: « les Quinconces, c’est un lieu magique, c’est un endroit incontournable, c’est un brassage d’antiquaires, de brocanteurs et de restaurateurs, il y a un esprit de camaraderie, c’est un magasin en plein centre de Bordeaux deux fois par an.

Dans la même allée, Philippe Richel en face et un peu plus hqut que Gérard Jariod ©

Dans la même allée, Philippe Richel en face et un peu plus hqut que Gérard Jariod ©

« Nous avons toute la belle clientèle qui vient sur les Quinconces. Quand il pleut, on relève le revers des pantalons, on met des bottes et on vient… Ce sont les mêmes personnes que nous voyons sur les salons car je fais des salons tels que Bordeaux Lac. »

Le stand de Gérard Jariod, le bronzier d'art © JPS

Le stand de Gérard Jariod, le bronzier d’art © JPS

Gérard Jariod, bronzier d’art, 40 ans de métier est aussi un habitué des Quinconces: « Ca va faire 8 ans et 2 fois par an, l’intérêt des Quinconces c’est que ça m’apporte énormément de boulot surtout pour mon atelier où je fais la restauration. Sa clientèle, c’est « beaucoup de particuliers » souvent pour embellir des maisons bourgeoises bordelaises ou sur le bassin d’Arcachon, en ville d’Hiver parfois, mais aussi pas mal de « châteaux viticoles ».  « Les lustres à cristaux marchent très bien, c’est ce qui est le plus prisé actuellement », explique Gérard Jariod.

Quinconces 027Et de renchérir : »Les particuliers comme les châteaux achètent au coup de coeur. Ce sont des lustres XIXe ou début XXe à cristaux, en bronze, le Louis XV ne se vend plus beaucoup, mais plutôt du Napoléon III et des lustres art déco aussi pas mal. »

Sur son stand, des lustres magistraux, notamment cet énorme lustre à gaz des années 1800 qu’il a fallu remettre en état: « les bras étaient cassés, plus rien ne tenait, c’est un lustre à gaz qu’il a fallu que j’électrifie, j’ai refabriqué des bras qui étaient cisaillés, j’ai refait une peinture, pour environ 60 heures de boulot, c’est un lustre qui fait 1 m 85  de haut, vraiment c’est un lustre conséquent. Il faut surtout de la passion, oui c’est la passion qui gère mes heures de travail ! »

Philippe Richel, l'antiquaire devant son cabinet italien du XIXe © JPS

Philippe Richel, l’antiquaire devant son cabinet italien du XIXe © JPS

Philippe Richel est fier de présenter pour cette foire d’automne un joli cabinet de style italien du XIXe :« les gens qui vont acheter ce très joli meuble vont finaliser leur décoration, ce sera un peu une sorte de carte de visite pour eux, ce’st un meuble hautement intéressant à plus d’un titre, un meuble que l’on ne trouve pas couramment et ils en seront fiers. » C’est un cabinet sans doute de l’Italie du Nord avec des tiroirs apparents avec aussi des effets de marquetterie et une partie centrale qu’on appelle un tabernacle. Il y a aussi des parties cachées, c’est ce qui fait le charme de ce meuble, car on avait à cette des époque des gens de maison et si on voulait mettre de la correspondance ou d’autres affaires on les cachait dans des parties secrêtes… »

Entre anecdotes et secrets livrés par ces magnifiques objets et meubles d’antan, l’antiquaire et l’artisan d’art donnent ce qu’ils ont de plus beau au fond d’eux: la passion et l’amour du travail bien fait.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Michaël Hahn, Karine Durandet et Christian Arliguier :

23 Nov

Foire des Quinconces : le rendez-vous incontournable des brocanteurs

Deux fois par an, la foire à la brocante s’installe place des Quinconces à Bordeaux. 200 à 250 brocanteurs de Gironde et de la France entière s’y pressent pour proposer des meubles et objets d’antan. De quoi ravir les amateurs et les chatelains, jusqu’au 6 décembre.

Mauricette et Michel Félix avec leur belle série de carafes anciennes © Jean-Pierre Stahl

Mauricette et Michel Félix avec leur belle série de carafes anciennes © Jean-Pierre Stahl

En cette matinée froide et grise de novembre, Mauricette et Michel Félix de Périgueux ouvrent leur stand n°143 sur la place des Quinconces… « ça fait 4 ans que l’on vient aux Quinconces, pour moi c’est formidable, c’est un peu les vacances ! C’est convivial, on retrouve nos clients, j’ai l’impression de partir en vacances pour 17 jours, c’est très bien, » explique Mauricette . Tous deux proposent de vieux bibelots, des chapeaux, des bijoux et aussi toute une série de belles carafes à décanter… »

Le village éphémère de brocanteurs s’anime…Ici, le réveil est plûtôt tardif, pas avant 9 heures et même plutôt 10.  Rares sont les baraques en bois et tôles déjà ouvertes. Non, on est là pour presque 3 semaines, par tous les temps et par des températures parfois très frisquettes, alors il faut tenir…

Pierre Vannessche et Paul Goldsmith © Jean-Pierre Stahl

Pierre Vannessche, antiquaire-brocanteur, et Paul Goldschmitdt, du château Siaurac © Jean-Pierre Stahl

Ils sont ainsi 200 à 250 brocanteurs et antiquaires à ne pas louper ce rendez-vous incontournable de la chine avant Noël. Certains viennent de loin comme Pierre Vanessche, venu des Yvelines, stand 154, spécialiste de l’argenterie et de luminaires, avec son képi sur la tête pour faire couleur locale et amuser la galerie :  » il y a de la fréquentation, l’avantage c’est que c’est une entrée gratuite, donc tout le monde peut venir, aussi bien pour acheter des petits objets à des petits prix que des gros à des gros prix… »

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Sur son stand, nous croisons Paul Goldschmidt du château Siaurac à Néac. Il s’est lancé parmi les premiers dans l’oenotourisme et recherche des objets qui rappellent « la vie de château ». « Ce que nous voulons, c’est offrir aux gens qui viennent nous visiter à Siaurac quelque chose d’authentique, quelque chose qui fasse un peu rêver, c’est pour cela que nous offrons la possibilité à nos clients de manger dans de la porcelaine Jules Vieillard de Bordeaux. »

Un jour ou l'autre tout le monde passe à la caisse... © JPS

Un jour ou l’autre tout le monde passe à la caisse… © JPS

Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses, des bibelots, des vieux meubles, certains se mariant facilement avec un intérieur moderne, comme ce vieux comptoir-caisse que propose Franck Dulucq, 5e année aux Quinconces et qui vient d’Hourtin: « c’est un comptoir-caisse sympathique, un meuble de méier, ce petit comptoir va partir assez vite, on peut en espérer dans les 600 euros tranquillement. »

Une foire très fréquentée les week-ends © JPS

Une foire très fréquentée les week-ends © JPS

Si cette foire est prisée des brocanteurs, c’est qu’elle est assez longue et pour un coût supportable selon son président Bertrand Lecat : « c’est quand même une des foires les moins chères de France, la fourchette c’est un prix de revient entre 60 et 100 €par jour sur une vingtaine de jours. »

Jean-Pierre Hedevin, il vient depuis 10 ans de Calais, spécialiste de militaria © JPS

Jean-Pierre Hedevin, il vient depuis 10 ans de Calais, spécialiste de militaria © JPS

C’est ainsi que certains traversent la France entière comme les époux Hedevin du Pas-de-Calais, un stand en deux parties l’une antiquité-brocante, l’autre militaria… « ici je propose pas mal de casques anglais, américains, français et allemands de la 2e guerre, beaucoup d’insignes, des décorations et badges anglais, et des armes neutralisées. Les collectionneurs recherchent vraiment les pièces qu’ils n’ont pas, mais on s’adresse aussi à pas mal de jeunes collectionneurs pour qu’ils trouvent leur bonheur. »

Jean-Pierre Hedevin profite de son séjour aussi sur Bordeaux pour retrouver des amis, en quelque sorte c’est moitié brocante-moitié vacances pour lui, il faut reconnaître que Bordeaux et ses spécialités ne manquent pas de charme.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Michaël Hahn, Karine Durandet et Thierry Culnaert :

Loupiac et Foie Gras : un avant-goût des fêtes, samedi 28 et dimanche 29 novembre

Rien que du bon et du très léger pour aborder ces fêtes de fin d’année… Vous avez rendez-vous le week-end prochain aux journées Loupiac & Foie Gras, l’occasion de déguster, d’avoir des idées de recettes et de cadeaux pour Noël.

12105796_466230846890151_7011283009996075656_nLes journées Loupiac & foie gras permettent de rencontrer et d’échanger avec des vignerons faisant déguster plusieurs millésimes de leurs vins, et des producteurs proposant une gamme complète de produits servis ou offerts pour les fêtes : foie gras, entier frais, mi-cuit, cuit, cous de canard farcis, magrets, confits, etc… L’occasion pour les visiteurs de renouveler leurs idées de recette ou de réaliser leurs premiers achats à l’approche des réveillons de Noël et du Nouvel an.

Animations, dégustations, ateliers, visites

Basées sur le principe de dégustations croisées, ces journées permettent de valoriser la belle complémentarité qui unit les productions artisanales landaises aux vins liquoreux de l’appellation AOC Loupiac.

Tout au long du week-end, des animations alliant produits culinaires et viticoles sont proposées : initiations animées par l’École du Vin de Bordeaux (de 15h à 18h), dégustations de vieux millésimes à l’aveugle ou de gourmandises landaises, visites guidées du vignoble, ateliers et/ou démonstration  de découpe de  canards, expositions, etc…

Dîner-concert

Au-delà des dégustations dans les propriétés, ces journées sont rythmées par plusieurs temps forts dont des déjeuners gourmands organisés chaque jour dans la salle des fêtes et, nouveauté 2015, un dîner-concert proposé le samedi 28 novembre à partir de 19h30*.Animée par « Blandine et l’Herbe à Swing » (trio acoustique à l’esprit swing manouche, jazz et chanson française), cette soirée gourmande sera l’occasion pour les participants de déguster un apéritif et des vins offerts par les viticulteurs ainsi qu’un repas aux accords mets & vins liquoreux originaux.

22 Nov

« Bordeaux les grands crus classés 1855 » obtient le prix Baron Philippe de Rothschild

Le livre de Jean-Charles Chapouzet et de Guy Charneau vient de se voir décerner le Prix Baron Philippe de Rothschild 2015, par l’Académie Nationale des Sciences, Belles-Lettres et arts de Bordeaux.

Ministère des Affaires Etrangères, Paris le 21 avril 2015.

Au Ministère des Affaires Etrangères, Paris le 21 avril 2015 © Agence Fleurie

Il ne cache pas sa joie notre confrère et ami Guy Charneau sur Facebook et on le comprend, ce Prix honore le travail de ces deux passionnés du vin et des crus classés de Bordeaux. Un prix qui leur sera remis lors de la prochaine séance publique le 17 décembre à Bordeaux. Un livre auquel vous pouvez penser pour Noël…

« Il est vrai qu’aujourd’hui Jean-Charles Chapuzet et moi-même pouvons ressentir un peu de fierté, notre livre « Bordeaux les grands crus classés 1855 » ayant obtenu le Prix Baron Philippe de Rothschild 2015 décerné par l’Académie Nationale des Sciences, Belles-Lettres et arts de Bordeaux » selon Guy Charneau.

Le 21 avril dernier, les auteurs de ce magnifique ouvrage participaient au 160e anniversaire du Classement des Grands Crus Classes en 1855 (Lire l’article de l’Agence Fleurie) au Ministère des Affaires Etrangères en compagnie du Ministre Laurent Fabius, Ministre des Affaires Etrangères et du Développement International.

21 Nov

Ambiance bio au marché Gourmand des Vins Bio : « jamais un pesticide, jamais un désherbant, jamais un insecticide… »

Vous avez rendez-vous avec les Vignerons et les Gourmands pour faire votre marché et pour des idées cadeaux, ce samedi et dimanche aussi, au stade André Moga à Bègles. Des producteurs authentiques qui vous proposeront des dégustations de ce qui fait leur fierté.

Anne-Lise Goujon, la présidente des vignerons bio d'Aquitaine avec Noël Mamère, pour un apéro bio © Jean-Pierre Stahl

Anne-Lise Goujon, la présidente des vignerons bio d’Aquitaine avec Noël Mamère, pour un apéro bio © Jean-Pierre Stahl

Ils sont 45 venus présenter leurs produits de toute l’Aquitaine mais aussi d’Alsace, de Champagne, de Cahors, des Côtes du Rhone, de la Loire et du Languedoc.

Un marché qui semble avoir bien commencé en ce samedi matin, avec le député-maire de Bègles, Noël Mamère, venu l’inaugurer : « c’est devenu une tradition à Bègles, nous sommes très honorés et très fiers. D’autant qu’en ce moment, il y a une plus grande exigence du consommateur pour une alimentation de qualité, après avoir constaté les dégâts sur l’environnement et la mal bouffe, il faut résister… »

Patrick Cokelaer, maraîcher ambulant à Blésignac dans l'Entre-Deux-Mers © JPS

Patrick Cokelaer, maraîcher ambulant à Blésignac dans l’Entre-Deux-Mers © JPS

Et le maire écologiste de constater : « dans le temps, nous avions des maraîchers à Bruges et au Bouscat, de nos jours la métropole bordelaise n’a plus que deux jours de suffisance devant elle. Aujourd’hui, il faut s’engager dans des réserves foncières : ainsi a Bègles, on 10 ha de réserves et 48 jardins partagés. On ne plante plus que des arbres fruitiers et plus d’arbres d’agrément, pour que tout le monde puisse en profiter. »

Parmi les viticulteurs présents, il y a Karine et Pierrick Lavau, un couple de jeunes vignerons, 8e génération à Saint-Emilion: ils sont à la tête de 20 ha répartis sur deux propriétés Tour Peyronneau au coeur de Libourne et Bernateau à Saint-Etienne-de-Lisse en Gironde.

Karine et Pierrick Lavau des châteaux Bernateau et Tour Peyronneau © Jean-Pierre Stahl

Karine et Pierrick Lavau des châteaux Bernateau et Tour Peyronneau © Jean-Pierre Stahl

Ils font déguster leur Tour Peyronneau 2012, le millésime de leur première année de certification: « on s’est tourné vers le bio en 2007 et( c’est en 2009 qu’on a commencé la certification ». C’est un assemblage 95% merlot et 5% cabernet franc, « un vin plutôt gourmand sur le fruit, avec une attaque assez poivrée, une minéralité, sur des sols d’argiles, de graves et sableux-argileux à Libourne ». Ils font aussi découvrir leur château Bernateau, « sur un plateau calcaire et des côteaux argilo-calcaires, on commerccialise 80 % à l’export, sinon on ne fait que quelques salons comme celui-ci ou le Grand Tasting à Paris dans deux semaines, on s’adresse aussi aux cavistes et aux restaurateurs. »

Ils sont de plus en plus à s’être lancés dans le bio: on dénombre plus de 700 propriétés en Aquitaine (3e région de France) sur presque 10 000 ha. « Les surfaces continuent à augmenter légèrement, on est passé de 9 à 12 ha en moyenne », précisent Anne-Lise Goujon, présidente, et Gwenaëlle le Guillou, directrice des Vignerons Bio d’Aquitaine; « il y a aujourd’hui une vrai diversité avec des grosses propriétés ou de grands crus (comme château Palmer), mais aussi des caves coopératives… »

Quinconces et vins bio 075Juste en face des Lavau, il y a le château Haut-Peyrous avec son propriétaire Fabian Goulard: « nous on est tout jeune dans le métier » me dit-il avec humilité, arrivé du Nord, originaire d’Armentières; il a en effet fait une première carrière dans le négoce de fournitures industrielles. « Jeune » mais aussi avec plein d’idées, il a non seulement dépoussiéré l’aspect des étiquettes de son château de Graves mais aussi a su s’adjoindre les conseils d’Hubert de Bouard, en tant que consultant.

Il fait déguster son « Epicurien » en 2013 , un assemblage merlot, cabernet sauvignon et cabernet franc, et « l’Elegant », une sélection des meilleures parcelles, élevé 14 mois en barriques…Et puis, il s’est lancé dans le fin du fin avec une cuvée spéciale « la perle de Haut-Peyrous », 3000 bouteilles sur le 2014, « tout a été vendu en primeur et il n’y a plus rien de disponible.  « Haut-Peyrous, c’est un vin qui se vend beaucoup en caves, l’étiquette marketting est agréable à regarder avec ces codes couleurs, mais le vin est tout aussi agréable à l’intérieur… »

Adrien David-Beaulieu à gauche, du château Coutet à Saint-Emilion © JPS

Adrien David-Beaulieu à gauche, du château Coutet à Saint-Emilion © JPS

Enfin, dans le style p’tit p’tit p’tit fillot, il y a au bout du chapiteau Adrien David-Beaulieu, « 14e génération de vignerons depuis 1599 ! ». Là ça en jette. Un grand gaillard, la relève, qui précise que son château « Coutet » à Saint-Emilion est labélisé depuis 2012, mais cultivé dans la plus pure tradition vigneronne depuis toujours: « jamais un pesticide, jamais un désherbant, jamais un insecticide ! », « avec juste de la bouillie bordelaise et 25 % de la superficie sans vigne. » Comme tous ces producteurs présents au stade André Moga, un passionné jusqu’au bout des ongles.

Château Coutet s’est vu remettre une médaille d’argent au 19e concours expression des vignerons bio. Une médaille d’or pour le Château Bernateau 2012 et une médaille d’argent pour le Château Tour Peyronneau sélection Pierrick Lavau également. Chapeau de Côté châteaux.

20 Nov

Ouverture ce week-end de la 3e édition du salon des Outsiders à Paris

Le salon des Outsiders du guide Quarin, c’est le rendez-vous incontournable pour venir découvrir les nouvelles coqueluches de Bordeaux. Une quarantaine d’exposants seront présents. Le salon des Outsiders de Jean-Marc Quarin, c’est ce vendredi 20 et samedi 21 novembre !

Le © salon des Outsiders en 2014

Le © salon des Outsiders en 2014

Les 20 et 21 novembre prochains au 8 Valois, les visiteurs du Salon des Outsiders parcourront les stands à la découverte de crus souvent peu connus du grand public. Ce salon les guidera à travers un parcours méticuleusement réfléchi de façon à ce que chacun en ressorte avec l’envie de prolonger son « aventure du goût du vin ». Les crus dégustés en premier lieu n’oblitèreront pas la perception des suivants afin d’éviter les chocs gustatifs. Le parcours met en valeur les vins présentés comme un amateur le ferait s’il les servait chez lui avec le souci de les apprécier à leur juste valeur. Le salon des Outsiders apporte des réponses aux questions qui accompagnent la découverte d’un vin : qu’est-ce que la qualité dans le goût du vin ? Comment la reconnaître en goûtant ? Que manque-t-il à un vin pour être meilleur ?

Le parcours de visite démarrera par la présentation des vins blancs liquoreux, dans des millésimes jeunes. Leurs qualités gustatives sont, à ce moment, particulièrement agréables, assez méconnues, très fruitées et bien différentes de celles rencontrées après 10 ans de bouteille où ils deviennent plus austères. Le parcours se poursuivra par la découverte des vins blancs secs bordelais : même couleur, la sucrosité en moins. Les visiteurs passeront enfin à la dégustation des rouges.

Jean-Marc Quarin avec les acteurs François Berléand et Gérard Jugnot

Jean-Marc Quarin avec les acteurs François Berléand et Gérard Jugnot

Pour faciliter la découverte de ces derniers, les crus de la rive droite de la Garonne et de la Gironde seront distingués de ceux de la rive gauche. En effet, à Bordeaux, il existe seulement deux familles de vins différentes, deux types de goûts et de constitutions, selon que le cru est situé sur une rive ou sur l’autre. Le verrier Riedel, fournisseur officiel des verres sur le salon, facilitera l’appréciation de chaque cru en apportant un gage de qualité à la dégustation. Un crachoir individuel sera remis à chaque visiteur ainsi qu’un livret de dégustation, outil indispensable pour noter les coups de coeur et les conseils avisés à retenir lors de la journée.

Jean-Marc Quarin.

Quoi ?

La troisième édition du salon des vins qui met à l’honneur le goût avant l’étiquette. Avec cette troisième édition, le salon des Outsiders du guide Quarin s’inscrit comme le rendez-vous incontournable pour venir découvrir les nouvelles coqueluches de Bordeaux.

Où et Quand ?

Les 20 et 21 novembre 2015. Soirée Inaugurale au Restaurant Le Laurent 41 avenue Gabriel, 75 008 Paris

Jeudi 19 novembre : à partir de 20 heures

Salon

Au 8Valois, 8 rue de Valois, 75001 Paris

Vendredi 20 novembre :

15h00-22h00 > NOCTURNE !

Samedi 21 novembre : 10h30-19h00 A 100 mètres du Louvre et du Palais Royal.

Des expériences uniques et gourmandes

CaptureParce que les crus Outsiders méritent d’accompagner le meilleur de la gastronomie française, Guy Savoy et Clément Leroy, chefs du restaurant l’Etoile sur mer à Paris, proposeront durant les deux jours du salon dans un restaurant éphémère leurs plats signatures en format dégustation.

Expérience Découverte : 35 Euros Au choix : Entrée + Plat ou Plat + Dessert, servis avec 1 verre de vin  / Expérience Gourmet : 45 Euros Au choix : Entrée + Plat + Dessert ou 2 Entrées + 1 Plat ou 1 Plat + 2 Desserts, servis avec 2 verres de vin

(l’abus d’alccol est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

19 Nov

Foire à la brocante aux Quinconces : le paradis des chineurs de Bordeaux

C’est parti pour la Foire d’Automne, place des Quinconces à Bordeaux. Un rendez-vous prisé des chineurs de Bordeaux. France 3 Aquitaine lui consacre une série à suivre dès lundi.

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Le président de la Foire à la Brocante aux Quinconces Bertrand Lecad avec une gravure de Bordeaux et de cette fameuse place du XVIIIe siècle © Jean-Pierre Stahl

Cette foire a lieu deux fois par an, à l’automne et au printemps. Un rendez-vous important puisque fréquenté par plus de 200 000 personnes sur les presque 3 semaines de Brocante, du 20 novembre au 6 décembre. Une foire, avec 192 stands, qui bien sûr cette année sera sécurisée par les services de police avec des patrouilles importantes et visibles.

les Quinconces

Les Quinconces au début du XXe siècle, en cartes postales, avec notamment la grande et fameuse exposition maritime de 1907, jamais réitérée © Jean-Pierre Stahl

Je vous propose de suivre à partir de lundi un feuilleton sur la vie aux Quinconces en 4 volets:

  • les Quinconces le plus important des rendez-vous des brocanteurs d’Aquitaine
  • portrait croisé d’un antiquaire habitué de la foire depuis plus de 30 ans et d’un artisan d’art
  • la foire d’automne ancienne foire aux jambons avec un focus sur les métiers de bouche
  • les chineurs, ces passionnés

Quinconces 058

Cette foire est la vieille malle ou le grenier de Bordeaux qui renferme de nombreux objets en rapport avec l’histoire de la captale du vin, avec  de nombreux tableaux ou gravures, des maquettes de bateaux qui transportaient les barriques, ou encore toute une collection de fabuleuses carafes et des verres des plus grandes cristalleries françaises…mais aussi d’autres meubles et lustres qui témoignent d’un passé intéressant de Bordeaux

Pour en savoir plus sur cette foire d’automne

Du 20 novembre au 6 décembre de 10 h à 19 h

Brocante aux Quinconces un feuilleton réalisé par Jean-Pierre Stahl, Michaël Hahn et Karine Durandet de lundi à jeudi à partir de 19h17 sur France 3 Aquitaine

18 Nov

Bordeaux SO Good : tous à la soupe !

Ah la bonne soupe ! Et Dieu sait que celle concoctée par Michel Guérard ou celle de Joël Robuchon doit être bonne. Samedi vous avez rendez-vous avec ces deux grands chef étoilés pour le Palais de la Soupe et une dégustation en bonne et due forme.

SOUPE

Les recettes des deux soupes sont tenues secrètes dans un coffre-fort sans doute, mais Michel Guérard (Les Prés d’Eugénie à Eugénie-les-bains) a déjà dévoilé une soupe blanche qu’il a joliment baptisée « La Soupe de la mariée ». Quant à Joël Robuchon (la Grande Maison à Bordeaux) sa soupe s’intitule « Le Gamberoni, dans une infusion de Kombu et bonite au gingembre ».

Samedi 21 novembre de 12h à 17h

  • Entrée libre.
  • Un bol de soupe (15cl) = 1 jeton Bordeaux S.O Good
  • Renouvelable à satiété. Attention : nous ne préparons que 6000 bols de soupe!
  • Le bon tuyau : les deux « maîtres » présenteront leurs soupes sur la scène du Palais de la Bourse en début d’après-midi.

Pensez à acheter vos jetons en ligne ou à l’entrée du Palais de la Bourse durant la manifestation.