04 Juil

Latino, Rock et Swing au Sentout Festival, les 6-7 et 8 juillet à Lignan-de-Bordeaux

Comme chaque été, Nicolas et Karina Pons, vignerons à Lignan de Bordeaux, vous ouvrent les portes du domaine familial et vous proposent un festival qui sort des sentiers battus.

1495061450_1003017967Depuis le début de l’aventure en 2011, ils ont à cœur de partager leur passion pour le vin et la musique, sous le signe de la convivialité.

« Pour nous, la musique et le vin sont avant tout une histoire d’émotions. Ici, entre vignes, prairies et forêt, le domaine vibre chaque été aux sons du rock, du swing et des musiques latino américaines. Tout est propice à la détente, l’éveil des sens est au maximum …» Nicolas et Karina Pons

Le domaine, situé à Lignan de Bordeaux, petit village aux portes de l’Entre deux Mers, est un lieu unique qui doit son charme à ses grands espaces, et sa nature préservée. Ses bâtiments respirent l’esprit champêtre, l’ancienne grange accueille les concerts chaque année. Quant aux vins qu’ils produisent, blanc, rosé et rouges, chaque cuvée « parlera » d’elle même, de sa spécificité et de son histoire. A découvrir, la gamme « Domaine de Sentout » vieilles vignes, la nouvelle cuvée « Elle te serre », élevée en barriques, et la cuvée « Rock in Sentout » qui défend les couleurs du festival.

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  • CONCERT LATINO

Jeudi 6 Juillet à partir de19h00. Prix entrée: 8 euros PONELE COLOR (cumbia, afro péruvien)

  • ROCK IN SENTOUT

Vendredi 7 Juillet, à partir de 19h00. Prix: 8 euros. En partenariat avec l’association Lagon Noir AU PAYS DES MATINS CALMES (folk, blues)

BLACKBIRD HILL (rock, blues)

  • CONCERT SWING

Samedi 8 Juillet à partir de 19h00. Prix entrée: 10 euros FLORA ESTEL SWINGTET (swing, blues, boogie-woogie, jazz vocal)

 

03 Juil

4e Vino Voce, le festival de la voix dans tous ses états : à Saint-Emilion du 8 au 10 septembre

A l’occasion de la 4ème édition du Festival Vino Voce qui se déroulera du 8 au 10 septembre, à Saint-Emilion, Le Château Soutard ouvrira les portes de son cuvier le dimanche 10 septembre à 11h pour la projection du documentaire de Diane Perelsztejn : « Kathleen Ferrier »

Née en 1912, Kathleen Ferrier est restée célèbre dans l’histoire de la musique pour sa voix exceptionnelle de contralto. Malheureusement, la jeune diva meurt prématurément en 1953, à l’âge de 41 ans.   Le magnifique documentaire de Diane Perelsztejn livre un portrait artistique de Kathleen Ferrier mais aussi intime. Il rend hommage à l’inoubliable Eurydice, dont on dit qu’elle fit poindre des larmes d’émotion dans les yeux d’Herbert von Karajan…

Projection suivie d’une dégustation.  Entrée 5€.

15h. Masterclass d’Irène Kudela sur le répertoire slave. Salon du potager de Château Soutard. Entrée libre.

Cette Masterclass destinée aux jeunes chanteurs professionnels est unique en France. Irène Kudela est une chef de chant renommée dans le répertoire slave. Elle est invitée par les plus grands Opéras et Festivals d’Art Lyrique et forme de jeunes chefs de chant et chanteurs à l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris, à la Hochschule de Frankfort, au National Opera Studio de Londres.

Irène Kudela fera répéter en public trois chanteurs sur un air du répertoire slave. Un moment unique qui a bouleversé le public et les chanteurs lors de l’édition 2016 !

Nombre de places limitées à trois chanteurs (inscription obligatoire). Tarif 50€ par stagiaire. Entrée libre pour le public.

A Saint-Emilion, le vert a remplacé le marron, heureusement © JPS

A Saint-Emilion se tiendra le 4e festival Vino Voce © JPS

17h30 :  Récital de Marie-Adeline Henry (Soprano). Piano : Irène Kudela. Au programme : Airs d’Eugène Oneguine (Tchaïkovski), Roussalka a05ab5_c3cf486a17ad474298eabc43bc37b1f5(Dvorak), Wesendonck lieder (Wagner).  Entrée 15€. TR 10€

Ancienne élève du conservatoire de Bordeaux et de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Paris, Marie-Adeline Henry est l’une des jeunes cantatrices françaises parmi les plus demandées. On a pu la voir notamment dans les rôles de Donna Elvira, La Comtesse (Opéra d’Avignon, Opéra de Massy), Arminda (Opéra de Lille, Opéra de Dijon), Eurydice (Amphithéâtre Bastille), Brunnhilde – Siegfried et l’anneau maudit (Amphithéâtre Bastille, Opéra de St Etienne).

Avec  www.festivalvinovoce.com , retrouvez ici la programmation.

02 Juil

La tonnellerie française toujours en bonne santé, mais avec une croissance modérée

+2,2% en volume et +4,6 en valeur. En 2016, la tonnellerie française a enregistré une croissance modérée. Avec toutefois de très bons chiffres : 601595 fûts produits.

Le temps de chauffe varie selon les voeux des châteaux © JPS

2015 une excellente année, 2016 pas mal non plus © JPS

Les entreprises adhérentes à la Fédération des Tonneliers de France ont en effet produit 601 595 fûts pour un chiffre d’affaires de 409 millions d’euros, soit une augmentation de 2,2% en volume et 4,6% en valeur.

PLUS FORTE HAUSSE POUR LES GRANDS CONTENANTS

Le volume des grands contenants connait quant à lui une hausse de 5% avec 1 450 unités produites.

LES TONNELIERS DE FRANCE TOUJOURS LEADERS

Les Tonneliers de France demeurent leaders mondiaux et continuent de tirer leur épingle du jeu à l’export avec 394 542 fûts vendus à l’étranger (66%) pour un chiffre d’affaires de 280 millions d’euros (68%).

Cinq pays concentrent 80% du marché mondial. Pour la deuxième année consécutive, la France se détache des États-Unis en tant que premier marché, tandis que l’Italie et l’Espagne se placent aux 3e et 4e rangs devant l’Australie. Après deux années de recul, les marchés asiatiques et l’Océanie reprennent de la vigueur.

2015 DEMEURE UNE EXCELLENTE ANNEE

Sur l’exercice 2015, le secteur avait connu une hausse de plus de 8% en volume et 10%en valeur.

Jamais les États-Unis et la France n’avaient acheté autant de fûts qu’en 2015. Ces marchés ont certainement atteint leur maturité et tendent désormais à se stabiliser », Jean-Luc Sylvain, Président de la Fédération des Tonneliers de France. 

Des performances qui s’expliquaient par la qualité supérieure et les volumes en hausse du millésime en Europe, ainsi que par des ventes de vins en croissance aux États-Unis couplées à un cours du dollar favorable.  

L’année 2017 en revanche pourrait connaître un certain ralentissement avec les différents épisodes de gel partout en France et dans une partie de l’Europe (relire : « Conséquences du #gel : les tonnelleries s’attendent à quelques baisses de commandes, mais devraient passer ce mauvais cap »)

Lire également : les tonnelleries de Gironde : un savoir-faire reconnu

Avec la Fédération des Tonneliers de France.

01 Juil

« Lascars à Lesparre » ou l’histoire de pieds nickelés dans le vignoble bordelais

L’histoire est pour le moins insolite et elle est racontée avec humour sur le compte Facebook de la Gendarmerie de la Gironde. 3 jeunes ont dérobé un bus de transport scolaire pour une petite virée qui s’est mal terminée : dans un mur et avec la destruction de 13 pieds de vigne d’un fameux château.

Le vignoble médocain peut être rempli de surprises parfois © Gendarmerie de la Gironde

Le vignoble médocain peut être rempli de surprises parfois © Gendarmerie de la Gironde

« Leur périple commence le 25 juin vers une heure trente par le vol de deux véhicules à Saint-Estèphe. Nos trois lascars prennent ensuite la route de Lesparre-Médoc en ayant pris au passage deux copines mineures.

A Lesparre, ils dérobent ni plus ni moins qu’un bus de transport scolaire stationné devant le collège Les Lesques et font le trajet retour avec les trois véhicules jusqu’à ce que notre conducteur de bus rencontre un angle de mur après avoir détruit 13 pieds de vigne d’un château médocain très connu.

C’est alors que la solidarité fait son œuvre puisque les deux autres comparses prennent la fuite avec leur véhicule respectif laissant notre conducteur de bus seul s’expliquer avec les gendarmes de Pauillac appelés par un riverain.

L’enquête rondement menée permet d’identifier et d’interpeller les deux autres larrons. Nos pieds nickelés sont placés en garde à vue ; ils voulaient juste s’amuser…

Un amusement de courte durée et d’un certain coût pour les parents avec les réparations du bus, du mur, des pieds de vigne mais également des deux autres véhicules ayant aussi subi quelques dégâts.

Croquignol, Ribouldingue et Filochard, étant mineurs sont mis en examen pour vols, dégradations, conduites sans permis. Ils font l’objet d’une mesure judiciaire d’investigation éducative et d’une mesure de liberté surveillée préjudicielle ».

Et la gendarmerie d’ajouter :

« Oh, mères, écoutez-moi
Ne laissez jamais vos garçons
Seuls la nuit traîner dans les rues
Ils iront tout droit en justice » *

* Nous remercions l’idole des jeunes

« 0% Pesticides* » : Les Vignerons de Buzet obtiennent la reconnaissance de Vins et Santé

Les Vignerons de Buzet ont volontairement fait effectuer des analyses de leurs vins par l’organisme Vins et Santé. Vins et Santé propose une sélection fondée sur des analyses en laboratoire du vin, avec pour objectif de distinguer des vins bons et sains.

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Les Vignerons de Buzet ont envoyé des échantillons représentatifs de leurs différents vins. L’organisme Vins et Santé les a fait analyser par un laboratoire indépendant et accrédité.

Tous les vins présentés à ce jour par Les Vignerons de Buzet ont obtenu le macaron « 0% pesticides* » Le premier vin des Vignerons de Buzet concerné : Ce macaron met en valeur les démarches éco-responsables des viticulteurs désireux de limiter voire supprimer leur recours aux produits de synthèse.

Elle distingue des vins allant au-delà des exigences réglementaires (seuil de la Limite Maximale de Résidu) (1) Concrètement, les analyses détectent et quantifient les molécules les plus couramment utilisées en viticulture. Les amateurs de vins ont une exigence de transparence vis-à-vis de ce qu’ils consomment et sont désireux de produits les plus sains possibles.

Les vignerons de Buzet  se sont engagés depuis plus de 10 ans dans le développerment durable et la réduction, voire la suppression à terme des pesticides et des produits de synthèse.

Avec Vignerons de Buzet

*Macaron décerné par l’organisme indépendant « Vins et Santé » selon leur cahier des charges. 1) La LMR est la Limite Maximale de résidus. Un résidu est une substance présente suite à l’application de pesticides. La limite maximale de résidus est fixée par la commission européenne, produits par produits en fonction de leurs toxicités.

30 Juin

La LGV au sud de Bordeaux a du plomb dans l’aile, Sauternes espère que le projet sera abandonné

Le Tribunal Administratif a annulé  la déclaration d’utilité publique (DUP) du tronçon Bordeaux-Saint-Médard d’Eyrans de la future LGV Bordeaux-Toulouse. Alors que Alain Rousset et Alain Juppé demandent à l’Etat de faire appel au plus vite, Pierre Hurmic et Xavier Planty se réjouissent et commentent pour Côté Châteaux ce qui semble être une décision de bon sens. Car cette LGV pourrait impacter le Cirons et la production de Sauternes.

Xavier Planty, le président de l'ODG Barsac et Sauternes © Jean-Pierre Stahl

Xavier Planty, le président de l’ODG Barsac et Sauternes © Jean-Pierre Stahl

Les réactions du Président de la Région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, et du Maire de Bordeaux, Alain Juppé, ne se sont pas faites attendre. Ils ont demandé vendredi aux pouvoirs publics de faire appel au plus vite de l’annulation par la justice de la déclaration d’utilité publique (DUP) d’un tronçon de la future LGV Bordeaux-Toulouse.
« Alain Rousset et Alain Juppé demandent solennellement à l’Etat, à M. le préfet de région et à SNCF Réseau d’oeuvrer dans les meilleurs délais pour faire appel de cette décision du tribunal administratif de Bordeaux infondée et contraire à l’intérêt général des usagers », ont-ils déclaré dans un communiqué commun publié ce vendredi.

Pierre Hurmic de son côté souligne que « ce qui est important, c’est que le Tribunal Administratif se fonde sur la jurisprudence du Conseil d’Etat avec l’annulation le 15 avril 2016 concernant la LGV Poitiers-Limoges ». Le Conseil d’État a annulé ce décret pour deux motifs :
– il a estimé que l’évaluation économique et sociale, qui doit obligatoirement être réalisée pour ce type de projets, présentait des insuffisances qui avaient été de nature à vicier la procédure d’adoption du décret ;
– il a jugé que les inconvénients du projet l’emportaient sur ses avantages, de sorte que le projet n’était pas d’utilité publique.

« C’est un argument que nous avançons aussi devant le Conseil d’Etat. Cela me rend extrêmement confiant pour la suite des événements. On va être fixé devant le Conseil d’Etat en septembre. Je suis effaré qu’Alain Rousset et Alain Juppé continuent de faire pression pour que cette LGV se fasse, car personne ne veut la financer; on perd du temps, il y a une amélioration de la ligne actuelle à faire et  la SNCF ne veut pas en entendre parler. Ce n’est pas normal pour les usagers.Plus on s’acharne, plus on retarde l’alternative qui est l’amélioration des voies actuelles », continue l’avocat bordelais Pierre Hurmic qui agit pour bon nombre d’associations.

Xavier Planty, président de l’ODG Barsac et Sauternes, commente pour Côté Châteaux : « le bon sens a prévalu dans ce jugement, ça paraît évidentissime que les dépenses seraient puissance 10 par rapport aux autres choix. Concernant le Ciron, avec l’INRA des mesures ont été réalisées entre le début et le haut des gorges, il y a une différence de 6° de température de l’eau, ce qui abonde dans notre sens (pour la formation de brouillard nécessaire à l’obtention du botrytis. »

Affaire à suivre avec cette deuxième action qui sera examinée devant le Conseil d’Etat fin septembre, début octobre, pour un arrêt rendu sans doute en décembre.

29 Juin

2 mois après le gel, Saint-Emilion compte ses grappes… une maigre récolte en perspective

Deux mois après le douloureux épisode de gel qui a meurtri le bordelais, Côté Châteaux est retourné à Saint -Emilion, l’un des secteurs les plus touchés avec en moyenne 80% des parcelles de vignes gelées. Rencontre avec 3 propriétés fortement impactées, les châteaux Rozier, la Grave-Figeac et Grand Corbin-Despagne.

Jean-Christophe Saby au château Rozier © JPS

Jean-Christophe Saby au château Rozier © JPS

Dans la nuit du 26 au 27 avril et encore le lendemain, c’était branle-bas de combat dans les vignes de Saint-Emilion. Un balai d’hélicoptères brassaient de l’air, tandis que des centaines de bougies essayent de réchauffer l’atmosphère…souvent en vain.

La vigne une fois gelée a repoussée en buisson © JPS

La vigne une fois gelée a repoussée en buisson © JPS

Le froid s’était fortement installé, et même plus tôt que prévu dans la nuit, avant que les hélicos ne décollent. Si les coteaux et les plateaux ont été épargnés ou quasiment, tout ce qui était en contre-bas et dans les combes subissait des -4 à -6°C.

Des petites grappes ont repoussé par endroits, mais les rendements ne seront pas plus de 7 hectos à l'hectare © JPS

Des petites grappes ont repoussé par endroits, mais les rendements ne seront pas plus de 7 hectos à l’hectare © JPS

15 jours à trois semaines durant, le paysage était devenu marron, de quoi miner le moral à plus d’un vigneron… Depuis, c’est reparti mon kiki mais pas youpi car ce sont surtout des feuilles et des branches sorties en buisson, très peu de grappes : « sur 5 pieds, on n’en n’a pas trouvé une…et vous voyez ces pieds, en broussaille. Ces bois ont été à moitié gelés, la grappe a gelée et c’est reparti en buisson… » explique Jean-Christophe Saby.

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Au château Rozier à Saint-Laurent-des-Combes, 90% des vignes ont été touchées. 20 hectares sur 30 quasiment rasés voilà 2 mois. La repousse et le vert partout a de quoi redonner du baume au coeur, mais les grapillons sont trop rares et dispercés. Le château n’était pas assuré contre le gel.

A Saint-Emilion, le vert a remplacé le marron, heureusement © JPS

A Saint-Emilion, le vert a remplacé le marron, heureusement © JPS

Saint-Emilion a été impacté au final à 80% pour les parcelles, toutefois il est difficile de dire si on aura la moitié d’une récolte ou nettement moins.

Laurent et Caroline Clauzel du château la Grave Figeac © JPS

Laurent et Caroline Clauzel du château la Grave Figeac © JPS

En face de Cheval Blanc, le château La Grace Figeac est pile poil dans cette moyenne. Seules 20% des vignes sont restées intactes, d’une belle homogénéité et exemptes de maladies, elles ont même 15 jours d’avance (avec ces alternances de soleil et de pluies). « C’est une des rares parcelles qui n’a pas gelé, ici c’est 100% intact, par contre sur la propriété on a perdu 80% de la récolte, donc cette parcelle pour nous est très très précieuse, » confie Laurent Clauzel.

Voilà ce qu'aurait du donner la vigne partout à Saint-Emilion et à Bordeaux ! © JPS

Voilà ce qu’aurait du donner la vigne partout à Saint-Emilion et à Bordeaux ! © JPS

La récolte s’annonçait terrible, si seulement il n’y avait pas eu ce gel !

Alors que tout s’était arrêté durant près de 3 semaines après le gel, la vigne a repris ses droits et a fortement repoussé d’où aujourd’hui un énorme travail d’épamprage et de levage, comme en témoigne François Despagne propriétaire de Grand Corbin Despagne, cru classé de Saint-Emilion :

« Il y a beaucoup de gens, des occasionnels, qui étaient présents pour faire les façons dans les vignes début mai, mais comme il n’y avait rien à faire ils sont repartis dans d’autres régions françaises pour trouver d’autres travaux, et maintenant nous aurions besoin de beaucoup de main d’oeuvre et on a de grande difficulté à la trouver. »

François Despagne avec ses équipes occupées à épamprer et relever la vigne © JPS

François Despagne avec ses équipes occupées à épamprer et relever la vigne © JPS

Gelé à 100%, François Despagne estime qu’il ne pourra pas commercialiser d’ici deux ans 200 000 bouteilles entre son 1er vin château Grand Corbin Despagne, son 2e le Petit Corbin Despagne, et ses vignes sur Castillon et un peu sur Pomerol.

Fort heureusement les 2015 actuellement sur le marché et les 2016 en barriques vont essayer de compenser ces pertes. Mais le mal est fait : bon nombre de viticulteurs n’étaient pas assurés et ceux qui n’auront plus rien à vendre, s’ils n’ont pas de stocks, risquent de perdre des marchés pour quelques années.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Christophe Brousseau et Corinne Berge :

28 Juin

La presse internationale à l’honneur au château Latour à Pauillac

Retour sur l’une des soirées emblématiques à l’occasion de Vinexpo, le dîner de la presse internationale. Cette année la famille Pinault et le Conseil des Grands Crus Classés en 1855 recevaient les représentants de la presse internationale et spécialisée dans le vin à Château La Tour.

La fameuse tour du château éponyme et les chais en fond © Jean-Pierre Stahl

La fameuse tour du château éponyme et les chais en fond © Jean-Pierre Stahl

Après château Margaux il y a 2 ans qui inaugurerait son nouveau chai, cette année le dîner donné en l’honneur de la presse internationale par le Conseil des Grands Crus Classés en 1855 se tenait dans les chais du prestigieux Château Latour, 1er Cru Classé situé à Pauillac.

Le cuvier avec ses cuves inox © JPS

Le cuvier avec ses cuves inox © JPS

Dès 19h30, les convives étaient invités à visiter les nouveaux chais, enterrés de façon magistrale, avec ascenseur et escaliers menant jusqu’à 12 mètres de profondeur. Une réalisation extraordinaire menée par les architecte et décorateur, Bernard Mazières et Bruno Moinart. Sur 9000 m2, les bâtiments d’exploitation vinicole de l’ensemble de la propriété ont été détruits et reconstruits à l’emplacement des existants pour répondre à la modernisation des installations et à la réorganisation des locaux.

Yann Schÿler entouré de deux journalistes du Wine Spectator (à droite Suzane Mustachich) © JPS

Yann Schÿler entouré de deux journalistes du Wine Spectator : à gauche, Dana Nigro senior editor et managing editor du Wine Spectator et à droite Suzanne Mustachich correspondante du Wine Spectator à Bordeaux © JPS

« Le cuvier, composé d’un ensemble de cuves inox posées sur le sol de granit noir, est recouvert d’une charpente en bois de chêne chaulé. Les murs, sols, plafonds et poteaux des chais à barriques ont été réalisés en béton teinté brut de décoffrage. L’ensemble est éclairé par une nappe d’ampoules suspendues.
Les aménagements, tels que la salle de dégustation, sont totalement épurés. »

Les grands flacons de château Latour, pour rêver © JPS

Les grands flacons de château Latour, pour rêver © JPS

Pièce maîtresse de cet ensemble, la cave bibliothèque de grands formats de vins de château Latour renferme les double-magnums, jéroboams et impériales, dans une ambiance sobre, noire, mais de toute beauté.

Pierre Lurton PDG d'Yquem et gérant de Cheval Blanc © JPS

Pierre Lurton PDG d’Yquem et gérant de Cheval Blanc © JPS

Des chais à l’image des « équipes de château Latour qui chaque année essaient de rechercher la perfection, en tenant compte du terroir » soulignait François Pinault, c’est un savoir-faire de passion…

François Pinault © JPS

François-Henri Pinault, président d’Artémis © JPS

Aussi pour « souligner la liberté de la presse comme fondamentale en démocratie » et remercier les contributions des médias, existe cette soirée où de grands noms de l’écriture se côtoient.

Jean-Paul Kauuffmann, Bernard Burtschy et Jacques Glénat des éditions Glénat © JPS

Jean-Paul Kauuffmann, Bernard Burtschy et Jacques Glénat, éditeur de la série de BD Châteaux Bordeaux © JPS

Des journalistes comme Bernard Burtschy journaliste chroniqueur Vin et Spiritueux au Figaro, Jean-Paul Kauffmann journaliste et écrivain, Olivier Poels chroniqueur gastronomique à Europe 1, mais aussi les journalistes anglaise et américaine Jane Anson de Decanter ou Suzanne Mustachich du Wine Spectator.

IMG_6226Ce sont au total 400 personnes dont 200 journalistes de 30 pays au monde qui participaient à cette soirée hors du temps.

IMG_6266Un dîner exceptionnel réalisé par le très grand Michel Guérard des Près d’Eugénie et orchestré par Philippe Castéjà le président du Conseil des Grands Crus Classés en 1855 qui remerciait François et François-Henri Pinault de l’accueil.

IMG_6235Une soirée clôturée par un magnifique feu d’artifice avant que ne reprenne, le lendemain, le rythme effraîné de Vinepo Bordeaux.

Les Côtes du Marmandais, le renouveau d’une appellation dans le Lot-et-Garonne

Avec leur combi Volkswagen, les vignerons des Côtes du Marmandais misent sur le vintage pour faire connaître leurs vins, produits à 95 % depuis la Cave du Marmandais. Une appellation qui se relance fortement après la crise et une période d’arrachage. La Cave produit aujourd’hui 6 millions de bouteilles à l’année.

La team de la Cave Coopérative avec le nouveau combi © JPS

La team de la Cave Coopérative avec le nouveau combi © JPS

Impossible de la louper à Cocumont : la Cave du Marmandais, avec garé devant le tout beau et tout retapé Combi Volkswagen. Dessus, le message est clair, ils ont l’accent, non seulement du Sud-Ouest, même du Lot-et-Garonne, mais aussi l’accent sur l’essentiel.

Aurélie Dufranc avec le cépage Abouriou ©JPS

Aurélie Le Franc avec le cépage Abouriou ©JPS

Car ils ont en eux la passion de la vigne. En plus des cépages traditionnels du bordelais (merlot, cabernet franc et cabernet sauvignon), ils cultivent du malbec, de la syrah et ce cépage précoce éponyme l’abouriou qui fait leur fierté, un peu comme le tannat pour Madiran : « l’abouriou signifie précoce en patois, il y a une centaine d’hectares sur l’appellation, l’abouriou va avoir tendance à faire des grosses grappes avec des grosses graines. On va être sur des fruits noirs, avec un côté épicé, on en trouve que dans l’appellation côtes du marmandais, » explique Aurélie Le Franc, 19 ans, qui reprend l’exploitation familiale.

Aurélie avec son grand-père qui a débuté en 1962 © JPS

Aurélie avec son grand-père qui a débuté en 1962 © JPS

Les Côtes du Marmandais, ce sont 750 hectares de vignes des deux côtés de la Garonne. Après la crise économique et une période d’arrachage très importante, l’appellation se porte beaucoup mieux et vise les 1000 hectares de vignes.

Le président de la Cave du Marmandais Serge Laffargue, Aurélie Le Franc, et Sébastien Laffargue avec l'Eglise du XIe siècle © JPS

Le président de la Cave du Marmandais Serge Laffargue, Aurélie Le Franc, et Sébastien Laffargue avec l’Eglise du XIe siècle © JPS

Créée en 2003, la cave du Marmandais est issue de la fusion de la cave de Beaupuy et de celle de Cocumont : « Aujourd’hui elle représente 44 salariés, une centaine de viticulteurs, des viticulteurs bordelais, marmandais, du villeneuvois. »

La force de la Cave du Marmandais, c’est son autonomie, car nous commercialisons tous nos vins en bouteilles, nous ne sommes pas dépendants du négoce, nous produisons entre 45000 et 50000 hectolitres, c’est l’objectif que nous nous étions fixés il y a 10 ans, »  Serge Laffargue le président de la Cave du Marmandais.

IMG_6926Ce sont ainsi 6 millions de bouteilles qui sont commercialisées à l’année. Les 2/3 en France, le reste, 2 millions de bouteilles à l’export : Asie, Canada, Bénélux et Amérique du Nord et Latine.

« Les investissements sont prévus sur cette chaîne d’embouteillage à hauteur d’un million d’euros sur le prochain exercice, elle est performante oui, mais pas assez par rapport à la demande à l’export. Une de nos forces est de pouvoir répondre à n’importe quelle demande, notamment en terme d’habillage, donc par conséquent on cherche à avoir du matériel plus performant la-dessus », commente Sébastien Laffargue.

Les vignerons de l'appellation avec au centre le Président Fabien Tarascon © JPS

Les vignerons de l’appellation avec au centre le Président Fabien Tarascon © JPS

En Asie par exemple, il y a de plus en plus de demande de caisses en bois d’où ce packaging. Les vignerons des Côtes du Marmandais, ce sont aussi quelques indépendants qui avec les autres vignerons de la coopérative sont fiers de leurs produits. Aujourd’hui ils réalisent 5% de volume en blanc, 35% en rosé et 60 % en rouge, de part et d’autre de la Garonne.

On va retrouver deux configurations de sols différentes avec des sols argilo-calcaires sur la rive droite et des sols plutôt graveleux et des terrasses de Garonne sur la rive gauche, ce qui va donner une typicité. Le point commun ça a être les cépages, par contre on peut avoir des subtilités différentes, qui vont être étendues par les assemblages », Fabien Tarascon Président de l’appellation des Côtes du Marmandais.

Un développement des visites avec le combi et dégustations dans les vignes © JPS

Un développement des visites avec le combi et dégustations dans les vignes © JPS

Ces vignerons du Marmandais misent de plus en plus sur l’oenotourisme avec des visites et dégustations dans leurs vignes. Ils organisent par ailleurs un festival en musique les 28 et 29 juillet, avec la 8e édition de Festivino.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer, Robin Nouvelle et Christian Arliguié :

Prix Raisin 2017, « and the winner is… » : Jean Saric propriétaire du château Turon La Croix

Petit événement à Vinexpo, la remise du Prix Raisin sur le stand de la « Brasserie des Bordeaux. » C’était il y a pile poil une semaine. Un prix décerné cette année à Jean Saric, viticulteur à Lugasson, en Bordeaux Supérieur.

Jean Saric, Jean-Pierre Xiradakis et Olivier Dauga ©

Jean Saric, Jean-Pierre Xiradakis et Olivier Dauga © Catherine Vivez

A l’origine, le prix raisin récompensait un jeune vigneron. Cette année, cette un jeune retraité. « A la retraite depuis quelques mois, il se consacre entièrement à sa seconde passion, le vin ». 

Le prix raisin 2017 a été décerné, ce mercredi 21 juin sur le stand la «  Brasserie des Bordeaux » , à Jean SARIC, le patron du Château Turon La Croix, propriété familiale en Appellation Bordeaux Supérieur, à Lugasson. Un prix qui on l’espère va attirer de nouveaux consommateurs vis-à-vis de ce château.

Professeur à la faculté de médecine, et chirurgien spécialiste de la greffe du foie , il se définit comme un «  vieux jeune viticulteur »  ,

Durant un an, Jean Saric sera donc accompagné par les parrains et les marraines de cette édition 2017 : Olivier Dauga ( Le Faiseur de Vin , Jean-Pierre Xiradakis ( Restaurant La Tupina ), Jean-Christophe Varron ( Tonnellerie Vinea ) ; Frédéric Jouffreau ( Agence Clictout Dev Site internet  ) , Brinda Bourdhis ( Winevox Formation Export & Traduction ) et Catherine Vivez ( Attachée de Presse / Communication).

Bravo au lauréat.