28 Sep

Découvrez le palmarès des Pépites 2018 du Grand Cercle des Vins de Bordeaux

La Soirée des Pépites s’est tenue hier au Palais de la Bourse à Bordeaux en présence de tous les propriétaires des crus dégustés. Le palmarès des super pépites rive droite, rive gauche en rouge comme en blanc a été dévoilé. Une soirée animée par la blogueuse culinaire « Papilles & Pupilles » Anne Lataillade et le chef du Prince Noir Vivien Durand.

Les pépites 2018 : Anne Lataillade, Vivien Durand (les parrains), Alain Raynaud (le président), Bernard Burtschy, Stéphanie Barousse (Château de La Dauphine), Xavier Buffo (Château de La Rivière), Jean-Pierre Meslier (Château Raymond-Lafon), Philippe Genevey et Jacqueline Sioen (Château La Marzelle), Patrick Lamothe (Château Haut-Bergeron), Thierry Delon (Château Le Moulin), Arnaud de Butler (Château Crabitey), Denise Van Der Meer (Château Bellefont-Belcier), Amandine Bidault (Château Sansonnet) © Grand Cercle des Vins de Bordeaux

300 professionnels du Vin de Bordeaux (négociants, courtiers, acheteurs, cavistes, restaurateurs…) étaient invités à déguster et commenter le millésime 2014, avant d’assister à l’annonce du palmarès des super Pépites 2018 dévoilé par Alain Raynaud, Président du Grand Cercle et Bernard Burtschy.

Et pourtant ce 2014 n’était pas un millésime remarquable à la base, comme ce 2018, car « chahuté à sa naissance par un été très maussade qui faisait craindre le pire jusqu’au 20 août, date à laquelle le soleil s’installe enfin durablement et sauve la récolte ».

« Avec un peu de bouteille, le millésime s’affirme et nous surprend ! Si les merlots donnent des vins “plaisir” à boire rapidement sur les terroirs légers, globalement, les crus du Grand Cercle des Vins de Bordeaux sont en pleine forme et se situent dans le haut niveau des années intermédiaires. Les meilleurs Crus Classés de Saint-Émilion, les Pomerols, Graves et Médocs nous réservent de très belles surprises. Les vins de la partie nord du Médoc sont carrément remarquables et dépassent les encensés 2015 » selon Bernard Burtschy

 

LES SUPER PÉPITES RIVE DROITE
Saint-Émilion
1. Ch. Sansonnet / Saint-Émilion Cru Classé
2. Ch. Bellefont-Belcier / Saint-Émilion Cru Classé
3. Ch. La Marzelle / Saint-Émilion Cru Classé
Pomerol / Lalande de Pomerol / Satellites de
Saint-Émilion
1. Vieux Château Palon / Montagne Saint-Émilion
2. Ch. Feytit-Clinet / Pomerol
3. Ch. Le Moulin / Pomerol
Bordeaux / Côtes de Bordeaux / Fronsac
1. Ch. de La Rivière / Fronsac
2. Ch. de La Dauphine / Fronsac
3. Ch. La Vieille Cure / Fronsac
LES SUPER PÉPITES RIVE GAUCHE
1. Ch. Haut-Condissas / Médoc
2. Ch. du Glana / Saint-Julien
3. Ch. Crabitey/ Graves
LES SUPER PÉPITES VINS BLANCS
1. Ch. Haut-Bergeron / Sauternes
2. Le Blanc de Château Rollan de By / Bordeaux blanc
3. Ch. Raymond-Lafon / Sauternes

27 Sep

Et voici la Sélection des 270 Crus Bourgeois du Médoc

Les Crus Bourgeois du Médoc viennent de lancer leur 9ème Sélection Officielle avec le fameux millésime 2016. 270 Crus Bourgeois du Médoc font partie de la nouvelle Sélection.

Depuis 2008, les Crus Bourgeois du Médoc se sont engagés dans une démarche de qualité. Ce sont chaque année environ 250 à 280 crus qui sont sélectionnés. Les vins sont ainsi sélectionnés à l’aveugle par un jury d’experts, cette démarche des Crus Bourgeois du Médoc est encadrée par les pouvoirs publics.

Depuis 2008, 261 millions de bouteilles ont été mis en marché sur les 9 millésimes.

  • Cette année 270 Crus Bourgeois du Médoc font partie de la nouvelle Sélection Officielle établie pour le millésime 2016 et représentent :
  • 33 millions de bouteilles qui seront commercialisées dans les prochains mois
  • Environ 31 % de la surface viticole du Médoc sur les très prestigieuses AOC : Médoc, Haut-Médoc, Listrac-Médoc, Moulis, Margaux, Pauillac et Saint-Estèphe
  • Environ 32 % de la production médocaine

Retrouvez les Crus Bourgeois du Médoc sur le site www.cru-bourgeois.com et sur Bourgeois et Fier de l’être

26 Sep

Foire aux vins : portrait de Xavier Leclerc en charge du sourcing retail pour Auchan

Quand vous franchissez la porte d’un hyper ou supermarché pour les FAV, vous n’y pensez pas mais il y a bien des hommes qui en amont ont fait un long travail d’approvisionnement et de recherche de propriétés. Xavier Leclerc m’a livré quelques clés pour mieux comprendre le « sourcing » de la GD. Nous l’avons accompagné dans le vignoble de Bordeaux en Côtes de Bourg, à Saint-Emilion et Montagne où il a déniché des pépites.

Pascal Méli et Xavier Leclerc au château Bujan en Côtes de Bourg … JPS

Toute l’année, il sillonne les vignobles… Xavier Leclerc a été durant 20 ans le caviste d’Auchan Roncq dans le Nord à la frontière belge. Aujord’hui il est responsable du sourcing retail pour cette enseigne.

Ce matin-là, il nous a fixé rendez-vous dans les Côtes de Bourg, chez Pascal Méli. C’est en fait le premier vigneron avec qui il a travaillé, un viticulteur à la tête du château Bujan, 17 hectares en Côtes de Bourg.

Je suis ici avant les vendanges pour suivre la propriété, car pour nous c’est hyper important, et rassurer aussi le propriétaire, le producteur, le vigneron, sur le fait qu’on travaille toujours ensemble et bien ensemble », Xavier Leclerc.

Au début, cela n’a pas été simple pour ce vigneron d’être référencé car à l’époque les supermarchés voulaient surtout des vins de negoce, de marque ou des grands châteaux. Pascal Méli a fait du forcing et à force de rappeler il y a plus de 20 ans, il a pu faire rentrer son vin dans les rayons et être référencé Auchan, aujourd’hui il vend 30% de sa production à cette enseigne.

C’est vrai qu’on présente toujours la grande distribution comme une espèce de monstre froid qui écrase les petits producteurs, franchement moi je n’ai jamais eu à me plaindre de la grande distribution » explique Pascal Méli propriétaire du château Bujan. « Pour vous donner un exemple concret, moi mon prix que je pratique avec la grande distribution, c’est le prix que je pratique avec mes  importateurs en Chine, au Québec, aux USA…on est sur une vraie relation constructive pour satisfaire le client de la grande distribution. Au moment des FAV, cette enseigne a coutume de faire une gratuité, d’offrir une bouteille par carton… en pratique, c’est l’enseigne qui la donne, c’est pas moi. Il n’est arrivé qu’une fois, l’an dernier pour les 50 ans du magasin de Roncq que j’ai dit moi je vais faire quelque chose aussi. »

Dans les chais du château Bujan © JPS

Pour découvrir de petites pépites, Xavier Leclerc s’entoure de partenaires présents sur Bordeaux, comme Jeffrey Davis cet américain négociant en vin.

Au château Badette en Saint-Emilion © JPS

Tous les deux, on recherche des vins qui reflètent bien le terroir, donc forcément ce ne sont pas des vins qui sont partout pareils, sinon le terroir s’estomperait et il n’y aurait aucun intérêt.« , Jeffrey Davis négociant en vin.

« Quand une propriété change de mains, quand il y a des investissements qui sont faits, ou encore qu’il y a de nouvelles façons culturales qui sont mises en place, on nous appelle et on nous dit que cela serait sympa de voir cette propriété et d’y déguster les vins », continue Xavier Leclerc

Ainsi à Saint-Emilion, il est venu goûter les vins du château Badette à Saint-Emilion qui depuis 2015 a été revendu à un investisseur belge, un château mis en avant par Xavier Leclerc sur le millésime 2015, à l’occasion des foires aux vins.

A Montagne à Clos de Boüard © JPS

Autre trouvaille les vins de Coralie de Boüard qui manage un vignoble de 30 hectares en appellation Montagne Saint-Emilion et réalise des vins gourmands avec Clos de Boüard et la Dame de Boüard. « J’essaie de faire un vin qui me ressemble, accessible, qui donne du plaisir, parce que pour moi le vin c’est synonyme de partage. »

« Ce que je fais est hyper passionnant, c’est de la transmission, et ce que je veux c’est quand le consommateur final de cette bouteille va déguster le vin, c’est qu’il dise, bon sang c’est bon et qu’il puisse raconter l’histoire de la propriété, de la personne avec laquelle moi j’ai eu la chance de pouvoir discuter. »

Coralie de Bouärd et Xavier Leclerc, le sourcing avant même la récolte © JPS

Au retour de ses voyages dans les vignobles, ce sont alors des échanges avec ses équipes d’acheteurs, la foire aux vins d’automne représente 55 millions d’euros dans cette grande marque de la distribution.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Marc Lasbarrères et Sarah Colpaert, suivi de la chronique de Fédéric Lot :

Dijon: le chef de l’Elysée confie 1.175 menus présidentiels à un « fonds gourmand »

 Le chef cuisinier de l’Elysée Guillaume Gomez a confié au « fonds gourmand » de la bibliothèque municipale de Dijon, consacré à la gastronomie, 1.175 menus présidentiels de sa collection personnelle, a annoncé mardi la municipalité.

Le chef de l’Elysée © Guillaume Gomez sur l’une de ses photos de profil Facebook

« Cette prestigieuse collection viendra s’ajouter à un ensemble de 14.000 pièces enregistrées au fonds gourmand », a indiqué la mairie, qui a approuvé lundi en conseil municipal le dépôt de ces menus pour dix ans renouvelables.

On y découvre par exemple la « volaille de Licques au blé vert, confit de céleri farci, crème d’épinards persillée », servis au déjeuner des chefs d’États et de gouvernements à l’ouverture de la COP 21, le 30 novembre 2015 au Bourget.
Le « filet de loup rôti au romarin » et ses « petits légumes glacés de Provence » évoquent le dîner du 15 août 2014 sur le porte-avions Charles-de-Gaulle, à l’occasion
du 70e anniversaire du débarquement en Provence.
« Très heureux que ce pan gourmand de notre patrimoine commun puisse être exposé, consulté, étudié et partagé avec le plus grand nombre », s’est félicité dans un
tweet Guillaume Gomez, qui avait remplacé en 2013 le chef Bernard Vaussion, dont il était l’adjoint, à la tête des cuisines présidentielles.
Le chef est attendu à la bibliothèque municipale de Dijon le 9 octobre, lors du lancement de l’exposition « A la table du Président: un siècle de menus », créée à partir de sa collection et du « fonds gourmand », qui compte près de 30.000 ouvrages liés au vin et à la gastronomie.
AFP

25 Sep

«L’Instant Pessac-Léognan» a récolté 8600 € au profit de l’Association Vaincre La Mucoviscidose

C’était jeudi 13 septembre le dîner de gala caritatif organisé par l’Appellation Pessac-Léognan. Une soirée au profit de l’association Vaincre La Mucoviscidose qui a récolté 8600 €.

Pour cette troisième édition du dîner de Gala Caritatif «L’Instant Pessac-Léognan», les propriétaires de l’appellation Pessac-Léognan et membres bienfaiteurs étaient sur le pont pour un dîner organisé le 13 septembre denier dans les jardins et salons du Palais Rohan, place Pey Berland à Bordeaux.

Cette année, c’est l’Association Vaincre La Mucoviscidose qui a touché les profits de cette soirée. 8600€ ont été récoltés auprès des généreux donateurs et propriétaires. C’est le Président de l’appellation Monsieur Philibert Perrin qui a remis le chèque aux représentants de l’Association présents (Joël Martin, délégué Aquitaine Nord de l’association & Christelle Pere-Vedrenne,déléguée adjointe Aquitaine nord de l’association), avec pour parrains Maxime Sorel, vainqueur de la dernière Transat Jacques Vabre, et Guy Accoceberry, International de Rugby.

C’est le chef Stéphane Carrade, chef étoilé du Skiff Club à Pyla-sur-Mer qui a réalisé ce dîner en collaboration avec la Maison Humblot, avec bien sûr les vins servis et offerts par les châteaux de Pessac-Léognan.

24 Sep

157e vente des Hospices de Beaune le 19 novembre

La très attendue 157e vente des Hospices de Beaune se déroulera  le 19 novembre prochain à Beaune. Cette vente de charité avec ses parrains de renom est toujours un moment fort en Bourgogne. Record à battre plus de 11 millions d’euros en 2015.

Les magnifiques Hospices de Beaune © Samuel Peltier

La 157e et traditionnelle vente des Hospices de Beaune (Côte d’Or) aura lieu le 19 novembre, avec la participation de la maison de ventes aux enchères Christie’s France. Une conférence de presse de présentation aura lieu le 25 octobre à Paris au siège de Christie’s France.

En 2016, la vente de 594 pièces (fûts de 228 litres) et deux feuillettes (fûts de 114 litres) de 47 cuvées avait rapporté environ 8,4 millions d’euros contre la somme record de 11,3 millions d’euros en 2015, dont une partie est remise à des oeuvres de charité.

23 Sep

Vendanges entre amis au Saint-James

Les vendanges en rouge ont à peine débuté cette semaine, que le Saint-James a ressorti à son tour ses sécateurs et cagettes, à Bouliac, sur les hauteurs de Bordeaux. L’hôtel-restaurant une étoile au Guide Michelin possède un petit vignoble jardin sur les côteaux de Bouliac à 90 mètres d’altitude, avec vue sur Bordeaux.

Comme à son habitude, le chef Nicolas Magie n’a pas hésité à retrousser ses manches samedi matin, mais pas forcément pour réaliser de belles assiettes, cette fois-ci c’est pour ramasser ces petites baies qui se sont faites dorer la pilule sur les coteaux de Bouliac.

Ce petit vignoble sur 12 ares est symbolique mais il reflète tellement l’attachement du Saint-James à Bordeaux et à sa viticulture. Un petit vignoble niché à 90 mètres d’altitude, planté uniquement en pieds de merlots. Une vigne qui a cette année quelque peu souffert du mildiou mais « on a tout de même rempli une cuve et demi q’on vinifiera sur place ».

Chaque année, ce sont entre 40 et 50 passionnés, amis et clients de l’établissement et du chef qui passent la matinée à réaliser ces vendanges.

La journée démarre avec un petit café et un coup d’envoi à 8h, une petite pause casse-croute à 11 h et l’entrecôte au barbecue à partager avec gratin dauphinois préparé par le chef aux environs de 13 h le tout dans une super ambiance de bons vivants.

La production n’est pas bien importante avec 500 à 600 bouteilles,  mais ce « vin du jardin » est un réel symbole pour le restaurant et la clientèle du Saint-James. Un vin élaboré avec le concours de Stéphane Derenoncourt, donc forcément c’est sympa et c’est du bon.

Avec photos du Saint-James.

21 Sep

La star chinoise Zhao Wei fait la promotion de son grand cru bordelais

Zhao Wei, star du cinéma chinois aux multiples récompenses, a fait la promotion, mardi dans son vignoble de Saint Emilion de Château Monlot, produit sur un domaine de huit hectares, en AOC Saint-Emilion Grand Cru, dont elle a fait l’acquisition en 2011.

Zhao Wei dans les vignes de son © château Monlot

L’actrice de 42 ans, à la silhouette frêle et gracile, s’est prêtée au jeu de la pose devant des photographes de la presse vinicole et « people », dans les sillons de vigne du domaine sis au lieu-dit Au Conte, à Saint-Hyppolite (Gironde).

Une opération de communication millimitrée, organisée pour le premier jour des vendanges à Château Monlot, une élégante bâtisse de pierre blonde du XVIIè siècle,
érigée sur une terre ayant appartenu à Louis XIII.
Les traits tirés par la fatigue d’un long vol depuis Pékin, mais souriante, la star « connue de 100% des Chinois » selon son entourage, a cueilli, en training et baskets, quelques grappes de raisin rouge, sous les crépitements des objectifs.
Je me suis mise au vin rouge après l’alcool de riz et le whisky, parce que c’est bon pour le coeur, et je ne bois presque plus que ça », Zhao Wei,
qui veut « faire de Château Monlot un grand vin, emblématique du vignoble bordelais ».

Jean-Claude Berrouet ancien pape de Pétrus a mis ses services au profit de © château Monlot et de Zhao Wei

Et pour servir cette ambition, l’actrice-réalisatrice s’est alloué les services de l’un des papes de l’oenologie, Jean-Claude Berrouet, ancien oenologue de Pétrus.

Le domaine produit chaque année 35.000 bouteilles de deux grands vins, Château Monlot et Héritage de Monlot, commercialisés en France, mais aussi exportés à Singapour au Japon, en Chine et au Canada.
Peu connue en Europe mais célébrissime dans son pays, la chanteuse et actrice, égérie de marques de luxe, contribue à faire connaître le vin de Bordeaux en Chine, l’un de ses principaux marchés d’expansion.
Avec AFP.

20 Sep

Après l’hôtel-restaurant au château Lafaurie-Peyraguey, Silvio Denz lance Lalique en plein coeur de Bordeaux

C’était mardi la grande soirée de lancement de la nouvelle enseigne Lalique, une boutique de cristal mariée au vins de Lafaurie-Peyraguey, cours de l’Intendant à Bordeaux. Une mise en avant du savoir-faire de la célèbre cristallerie française associée désormais au monde du vin à travers les châteaux de Silvio Denz à Saint-Emilion et Sauternes. Toute la place de Bordeaux était présente pour saluer la beauté du lieu.

Silvio Denz, le PDG de Lalique et  co-propriétaire de Lafaurie-Peyraguey, Cerise Guisey directrice communication de Lalique, et David Bolzan, directeur général des Vignobles Silvio Denz © Jean-Pierre Stahl

A Bordeaux rien n’est trop beau. Cela pourrait être la devise de ce nouvel endroit magique situé dans le triangle d’or.Pour Silvio Denz, cette nouvelle implantation au 19 cours de l’Intendant et passage Sarget n’est que le prolongement de sa politique de promotion du savoir-faire à la française et de son hospitalité :

C’est vraiment le message : la fusion entre le cristal le vin et le savoir-faire Lalique » Silvio Denz PDG de Lalique.

Pour cette inauguration, plus de 200 personnes étaient présentes du monde du vin, des acteurs économiques et politiques de Bordeaux.

A commencer par le 1er magistrat de la ville Alain Juppé : « c’est une grande chance de vous accueillir dans ce site, il n’y a ici que beauté et des objets fabuleux. Merci d’avoir choisi Bordeaux », et de souligner « l’attractivité du Port de la Lune avec tous ces bateaux et leur clientèle haut de gamme, c’est une aubaine pour vous ». Alain Juppé qui a reçu un joli trophée en cristal et a plaisanté en soulignant qu’il trouverait sa place dans son bureau, et non chez lui.

Dans cette boutique de nombreuses pièces époustouflantes : des vases et autres lampes d’inspirations « hirondelles » aux vases « bacchantes« , en passant par les panthères et la victoire de Samothrace, sans oublier les bouteilles de parfum (cf Silvio Denz avait initialement fait fortune dans la parfumerie).

« On dessine deux collections par an avec 20 à 40 pièces, ce sont aussi des bijoux, des bouteilles de parfum, de l’architecture intérieure et commandes spéciales », commente Marc Larminaux directeur artistique, qui travaille avec une équipe de 6 designers artistiques chez Lalique et environ 200 personnes à l’usine de Wingen-sur-Moder en Alsace (où se trouve le Musée Lalique).

Au fond une vinothèque avec notamment les flacons de Sauternes du château Lafaurie-Peyraguey, 1er cru classé © JPS

« On travaille aussi beaucoup avec des marques de whisky comme le whisky Macallan » (la bouteille whisky la plus chère s’est vendue d’ailleurs 500000 €)

Catia et Pietro Mingarelli, designer de la boutique Lalique © JPS

A l’emplacement de Madura, Lalique a donc aménagé un très grand espace sur 130 M2 pour mettre en scène quelques 500 pièces, avec au fond de la boutique la vinothèque avec les vins de Silvio Denz et surtout de Lafaurie-Peyraguey.

Le travail a été confié aux designers Pietro Mingarelli et Tina Green, c’est leur 12e enseigne après Paris, Londres (2), Zurich, Hong-Kong, Shangaï, New-York, Chicago, Miami, Los Angeles, Las Vegas…

On peut dire la fierté que nous ressentons à faire partie du triangle d’or bordelais et du passage Sarget, c’est un lieu de partage et de convivialité, qui devra vivre grâce à vous, grâce au monde du vin » David Bolzan, directeur général des Vignobles Silvio Denz.

Ce bel endroit vient rehausser encore l’offre de pièces d’ornement en cristal et des arts de la table en plein coeur de Bordeaux…Un peu plus bas cours de l’Intendant, il y avait déjà Baccarat, autre grande marque de cristal lorraine (rachetée récemment par des Chinois) mais aussi Bernardaud (qui commercialisait outre ses pièces de porcelaine, des oeuvres et objets Lalique), voici désormais Lalique et Lafaurie-Peyraguey qui entrent dans la danse.

Lire ou relire :

Lafaurie-Peyraguey ouvre un somptueux Hôtel Restaurant Lalique dans le Sauternais

 Voir ou revoir le magazine sur Silvio Denz par Jean-Pierre Stahl, Sébastien Delalot, Eric Ddelwarde, Christophe Varone, Sarah Paulin et Isabelle Rougeot : 

19 Sep

Début des vendanges en rouge à Pomerol : « un millésime sauvé des eaux »

C’était ce matin le coup d’envoi de la récolte des merlots au château la Conseillante à Pomerol. 32 vendangeurs sur le pont pour cueillir de très beaux raisins « sauvés des eaux » comme l’exprime Marielle Cazaux, la directrice, après un printemps très pluvieux, grâce à 3 mois de beau temps cet été, avec de la chaleur et des matinés plutôt fraîches.

Marielle Cazaux donne le top départ des vendanges en rouge au château la Conseillante © JPS

Ce matin c’est pour Marielle Cazaux enfin ce moment tant attendu, pour ses 4e vendanges au château la Conseillante : « c’est sûr, c’est un millésime qui s’annonce superbe, avec une réelle libération et une excitation et un enthousiasme incroyable »

Pour ce ban des vendanges en rouge ici à Pomerol, c’est en effet l’excitation des grands jours au château la Conseillante su ce terroir d’argile, de graves et de sable,  terroir typique et mythique du plateau de Pomerol.

« Aujourd’hui ça va être une grosse journée, on va couper deux hectares, donc je vais vous demander de faire attention, c’est la qualité en premier puisque nous sommes à Pomerol, » Marielle Cazaux directrice de la Conseillante.

Sur ce dommaine de 12 hectares, voisin de Pétrus, Vieux-Château-Certan, et l’Evangile, la récolte s’annonce prometteuse alors que 52 centimètres de pluie sont tombés de janvier à juin. La Conseillante qui était en conversion bio a du revenir à des traitements conventionnels pour éviter la casse. Le mildiou aurait ainsi été minimisé, 2 à 3 % des vignes touchées selon Marielle Cazaux.

Le millésime est sauvé des eaux avec des superbes mois de juillet, d’août et encore en septembre des températures incroyables au dessus de la normale qui nous ont permis d’attendre le maximum et la maturité parfaite pour nos raisins », Marielle Cazaux directrice de la Conseillante.

« On revient de très loin parce que cette année 2018 est un peu l’année de tous les extrêmes », complète Jean-Marie Garde le président du Syndicat Viticole de Pomerol (800 hectares). On a eu une pluviométrie très importante dès le mois de novembre et jusqu’à la fin juin, avec des inquiétudes pour les viticulteurs, des attaques de mildiou et puis tout à coup le beau temps est arrivé avec des températures qui nous paraissaient excessives… »

Jean-Marie Garde, le président du syndicat viticole de Pomerol © JPS

Nous n’avons pas connu de canicule. Nous avons eu une amplitude de températures entre le jour et la nuit et ça c’est le signe de grands millésimes », selon Jean-Marie Garde.

Fort heureusement il n’y a pas vraiment eu de canicule comme en 2003, les matinées fraîches et les quelques précipitations de septembre, devraient augurer d’une belle récolte de merlots, parmi les 800 hectares de vignes à Pomerol.

« A priori, sur les potentiels d’extraction, des anthocyanes, des pigments colorés, des tanins, on a des valeurs qui sont vraiment très très intéressantes, et tout-à-fait dans la lignée des millésimes 2015 et 2016 », Bertrand Nicolas co-propriétaire de la Conseillante.

Tant que les cabernets ne sont pas rentrés, il est encore difficile de crier totalement victoire, mais les planètes sembles alignées pour réaliser un très bon millésime ici, qui pourrait rappeler le 2015 ou le 2016.