05 Août

La Cité du Vin enregistre une hausse de fréquentation de touristes français et de visiteurs bordelais

C’est une petite lueur d’espoir face à la crise liée au coronavirus, qui a lourdement handicapé la fréquentation de la Cité du Vin depuis le début de l’année 2020, avec notamment les touristes étrangers absents. Même si la fréquentation est en recul en juillet de 31% par rapport au même mois l’an dernier,  ce sont 50% de français en plus et 61% de visiteurs de l’agglomération bordelaise qui ont été enregistrés.

La Cité du Vin, toujours une prouesse architecturale à admirer signer XTU Anouk Legendre et Nicola Demazières © JPS

Il y a des années comme cela, pas terribles, incroyables, du jamais vu. Il faut non seulement se faire une raison mais aussi essayer de voir une petite lueur d’espoir… Celle-ci vient du visitorat français et local. Cette année, la fréquentation est atypique puisque composée de 65% de visiteurs français, dont un quart de parisiens, en augmentation de 67%. De même, les Bordelais et habitants de l’agglomération ont renoué, découvert ou redécouvert ce fabuleux édifice réalisé par le cabinet d’architectes X-Tu, Anouk Legendre et Nicola Desmazières, ainsi que le parcours permanent signé par les concepteurs londoniens CassonMann. Un engouement qui s’explique également par le tarif attractif appliqué cet été, pour les habitants de Bordeaux Métropole, de 10€ par adulte et gratuit pour les mineurs (accompagnés de leurs parents), tarif préférentiel longtemps réclamé par les Bordelais.

« Nous nous réjouissons de constater que les Français, fortement encouragés à passer leurs vacances d’été en France, ont choisi de visiter notre belle région du Bordelais, »Philippe Massol, Directeur Général de la Fondation pour la culture et les civilisations du Vin.

« Au-delà des restrictions de voyage, nous voulons croire également à un mouvement de solidarité pour soutenir les secteurs de la culture et du tourisme, fortement impactés par la crise », complète Philippe Massol.

L’an dernier, les touristes étrangers représentaient largement majoritaire du visitorat et auraient du se situer cette année aux environs de 65%. Mais la crise sanitaire depuis le début de l’année a amputé de 75% le nombre de visiteurs étrangers, d’où cette baisse du nombre de visiteurs aussi enregistrée au global en ce mois de juillet de 31%. Cette année, ce sont les Belges, les Allemands et les Suisses qui sont les plus nombreux au niveau des visiteurs étrangers, alors que l’an passé c’était dans l’ordre les Anglais, les Américains et les Espagnols. Espérons que le mois d’août soit aussi un mois en progression sur la lancée de juillet, côté français, avec quelques étrangers. Bon courage à la Cité du Vin.

 

04 Août

Des vendanges précoces attendues à Bordeaux…

En ce début août, c’est l’occasion de faire un premier point des maturités des raisins au château Jouvente dans les Graves. Cette année 2020 qui avait démarré avec 3 à 4 semaines d’avance par endroits a ralenti au niveau précocité. Toutefois les vendanges en blancs débuteront fin août, parfois un peu avant, et en rouge à parti de la 2e quinzaine de septembre.

Un réchauffement climatique ressenti au printemps qui devrait aboutir à des vendanges précoces © JPS

A Illats en Gironde, au château Jouvente, Olivier Bernadet, directeur technique, et David Gutmann, le propriétaire, constatent ce matin la précocité de maturité de ces raisins blancs, ces sémillons qui déjà se goûtent bien. Le domaine en plein coeur de ce village du sud Gironde fait 8,5 hectares,dont 2 hectares en cépages blancs sémillon (50%, sauvignon blanc 30%, gris 7% et musacdelle 13%).

David Gutmann, propriétaire du château Jouvente, et Olivier Bernadet, directeur technique © JPS

Le gros des vendanges en blancs devrait débuter fin août dans les Graves, et en Entre-Deux-Mers, et peut-être avant en Pessac-Léognan…Au château Jouvente, ce sera début septembre.

« On avait 3-4 semaines d’avance début juin », précise Olivier Bernadet, le directeur technique; « il a fait relativement froid au mois de juin, cela s’est ralenti on a du perdre une quinzaine de jours et depuis qu’il ne pleut plus il y a quand même une stagnation. »

On est sur une année où on a eu très peu de froid, on a eu beaucoup d’humidité au printemps donc tout a été en avance pendant très longtemps; et du fait du mois de juin plus froid et de la sécheresse relative depuis quelques semaines, la maturité s’est un petit peu calmée » Olivier Bernadet, le directeur technique

Du côté des rouges (6,5 plantés en merlot, cabernet sauvignon et petit verdot,), ces merlots aujourd’hui sont sains. La véraison, le passage du vert au rouge de ces baies a bloqué les attaques de mildiou; une véraison quelque peu hétérogène…

Elle a démarré assez tôt, mais avec le temps qui a évolué, qui est devenu un peu plus sec, elle a ralenti, mais la véraison, pour l’instant se passe très bien. Et quand on goûte le raisin, on sent qu’on a un très grand potentiel, » David Gutmann, le propriétaire du château Jouvente.

Comme le veut la maxime, août fait le mou et le goût, cette année qui s’annonce chaude pourrait ressembler au millésime 2015 dégusté avec modération dans le chai…ou le 2019 aussi. « On est quand même bien parti, on a une belle récolte, malgré les accidents de mildiou qui ont impacté de ci de là en volume » précise l’oenologue du domaine Philippe Dulong.

En qualité, on va certainement s’orienter vers des millésimes tels que ceux qu’on a pu connaître l’année dernière, on est sur des schémas identiques, des vendanges chaudes, précoces, des maturités importantes…« Philippe Dulong, président de l’Union des Oenologues de France Bordeaux Sud-Ouest

Les vendanges en rouge devraient débuter à partir de la 2e quinzaine de septembre, avant aussi quelque peu d’avance sur le calendrier habituel, fin septembre ou début octobre pour les merlots.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Jean-Michel Litvine et Françoise Dupuis : 

02 Août

Bourgogne : un violent orage de grêle s’est abattu samedi sur Nuits-Saint-Georges

Samedi après-midi, un orage de grêle s’est abattu sur Nuits-Saint-Georges. Le département de la Côte d’Or avait été placé en vigilance orange aux orages. Cela n’a pas loupé. Quelques dégâts notables dans le vignoble de Nuits-Saint-Georges.

Les dégâts constatés ce matin par Yvan Dufouleur © France 2

Ce matin c’est un moment redouté pour ces vignerons de Côte d’Or qui font le constat des pertes au beau milieu de leur vigne : « là on voit les impacts de la grêle, les grumes qui sont éclatées d’hier, plus on va avancer dans le temps, plus elles vont noircir et tomber…On voit bien les grêlons qui ont éclaté les baies » commente Yvan Dufouleur, président du Syndicat Viticole de Nuits-Saint-Georges pour France 2. « Moi, j’estime les pertes à 15-20% »

Ces parcelles en Bourgogne ont été frappées en quelques minutes à 17 heures hier après-midi, un épisode soudain et localisé qui a empêché les canons à grêle d’être mis en route:  « c’est un foyer qui s’est créé à Nuits-Saint-Georges, c’est un phénomène limité à Nuits-Saint-Georges donc qui ne pouvait pas être détecté à l’avance, et il n’y a pas eu l’alerte de donnée pour déclencher tout ce processus de Mâcon jusqu’à Chablis. »

Je pense qu’il ne faut pas se voiler la face, le réchauffement climatique est là, on voit quand même des épisodes qu’on ne voyait pas il y a 20 ou 30 ans », Yvan Dufouleur, président du Syndicat Viticole de Nuits-Saint-Georges

En cas de grêle les assurances ne remboursent que si les dégâts dépassent 20% des récoltes, la majeure partie des dégâts d’hier devrait être à la charge des viticulteurs.

Avec B.Delombre, T.Grosse, A.Guillerot-Mallick, S.Ripaud de France 2

Revoir le JT de France 2 en replay ici

01 Août

Clos de l’Echauguette : un instant magique en bord d’estuaire en plein coeur de la Citadelle de Blaye

Magique coucher de soleil mercredi soir sur la 5e édition du Dîner du Clos de l’Echauguette à Blaye. Un moment de retrouvailles pour une centaine de convives en plein coeur de la citadelle inscrite à l’UNESCO, construite par Vauban de 1686 à 1689.  Un moment que nous relate et fait partager Michaël Rouyer, le directeur des Côtes de Blaye.

Le magique coucher de soleil sur l’estuaire et au clos e l’échauguette © Blaye Côtes de Bordeaux

« L’incontournable Dîner du Clos de l’Echauguette, micro-vignoble biologique de la Citadelle de Blaye, a eu lieu mercredi 29 juillet pour la 5e édition.

« C’est au sein du « bastion des Pères » que se niche le petit vignoble du Clos de L’Echauguette. Élément défensif placé en avant de la Citadelle de Blaye, le bastion des Pères est stratégiquement placé à l’angle du fleuve, du port et de la ville de Blaye. Accessible uniquement en franchissant un tunnel creusé sous le rempart de terre, le Clos de L’Echauguette est un lieu magique, chargé d’histoire. Planté à 100% en Merlot, ce vignoble de 15 ares seulement, bénéficie d’une situation exceptionnelle surplombant l’estuaire de la Gironde face au Médoc. Labouré à Cheval et vendangé à la main, cette cuvée est élaborée en agriculture biologique avec passion et minutie par les vignerons de l’appellation.

Mercredi, lors d’une soirée spéciale, le public a pu déguster en avant-première le millésime 2018 du Clos de l’Echauguette, pour lequel 560 bouteilles numérotées ont été produites. Elles sont désormais disponibles à la vente uniquement à la Maison du Vin de Blaye et sur la boutique en ligne de l’appellation (www.boutique.vin-blaye.com). Elevé en fût de chêne pendant 16 mois, le Clos de l’Echauguette est un vin rond, complexe et élégant qui incarne l’excellence des vins de l’appellation.

Le Clos de l’Echauguette, d’habitude comptait près de 200 convives, mais effectif réduit cette année dans le contexte que l’on connaît © Blaye Côtes de Bordeaux

« Trois vignerons de Blaye Côtes de Bordeaux (Château Haut La Valette, Château Monconseil-Gazin et Château La Levrette) étaient également présents pour faire déguster leurs vins aux 100 participants (nombre limité en raison du contexte sanitaire). »

« La soirée affichant complet n’en fût pas moins animée : pique-nique champêtre, visite commentée de la parcelle, démonstration de labour à cheval, animation musicale et jeux de lumière sur la Citadelle à la tombée de la nuit… »

Avec Michaël Rouyer, directeur de Blaye Côtes de Bordeaux

28 Juil

Une originale Route des Vins de Bordeaux : « Sauternes au fil de l’eau »…

Dépaysement assuré ! Vous êtes bien sur la Route des Vins de Bordeaux en Graves et Sauternes, mais ici une route au fil de l’eau…Ce n’est pas un hasard si cette balade se nomme « Sauternes au fil de l’eau », une découverte insolite en canoë du Ciron qui favorise les brouillards de septembre-octobre et la formation du botrytis, avant d’accoster au Domaine de Carbonnieu. Magie assurée.

Rendez-vous à la Halte Nautique de Bommes, à côté de Sauternes en Gironde. Là des touristes parisiens, Véronique et Benoît, venus dans la région pour un mariage, se sont dit on va profiter de ce séjour pour participer à cette balade de Sauternes au fil de l’eau.

 

« On s’est dit on va y aller à la fraîche pour visiter cette belle région de vignes », commente Benoît qui pensait avoir affaire à une chaleur étouffante mais ce mardi c’était plutôt couvert et ma foi presque plus agréable.

On ne vient pas à Bordeaux sans visiter, on reste quelques jours pour bien s’imprégner de ce terroir magique de Sauternes, c’est vraiment génial quoi » Benoît Rabourdin

Ce sont un peu plus de 3 kilomètres de descente en canoë qui attendent ces touristes et girondins amateurs de nature, dans ce havre de paix préservé et classé Natura 2000. « C’est très beau, cela fait une espèce de voûte, on se sent au coeur de la nature », commente Véronique.

Un cour d’eau qui favorise la pourriture noble nécessaire à la fabrication du botrytis qui va permettre le Sauternes.« Il faut savoir que c’est la confluence de la Garonne et du Ciron qui crée une brume en septembre et permet le botrytis dans la vigne », explique Florian Queyrel, le moniteur du club de Canoë-Kayak de Bommes-Nautique.

Après 3/4 heure de navigation, avec parfois quelques courants, c’est l’arrivée au Domaine de Carbonnieu, un vignoble de 23 hectares tenu par Alexis Charrier qui leur fait visiter son  chai à barriques:  « là, on a 37 fûts de chêne, cela fait a près 11 000 bouteilles »

On a des gens qui viennent de la France entière, donc du coup cela permet de faire découvrir plein d’arômes que ce soit des Sauternes en cocktail, des Sauternes sur le repas et là on peut balayer tous les accords possibles… »

C’est alors la dégustation de 3 millésimes du château, un dialogue riche avec le vigneron pour balayer les préjugés de vin trop sucré ou difficile à marier.

« Au niveau des accords, c’est vrai qu’on est sur une palette aromatique assez diversifiée, sur des viandes sur des poulets rôtis, sur des poissons sans sauce et après terminer sur des desserts, commente Laurent Moujon auteur de livres de recettes et d’association de mets et vins de Bordeaux. « Mais aussi sur des fromages persillés, des fromages afinés, au lait cru », ajoutait Stéphanie sa compagne. « C’est  vrai que le Sauternes se marie très bien avec tout type de cuisine et notamment épicée »

« On rentre dans le mystère de la complexité du vin, on voyage à la fois géographiquement, géologiquement aussi et dans les goûts quoi », conclue Benoît Rabourdin.

Sauternes, un vignoble de 2200 hectares avec ses 140 vignerons et ses vins liquoreux que ces touristes redécouvrent avec modération.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Camille Beccheti, Stéphanie Plessis : 

A Fitou, dans l’Aude, les vendanges ont commencé fin juillet

Ses grands-parents vendangeaient les premières parcelles après le 15 août, ses parents autour du 10 août mais Laurent Maynadier, vigneron à Fitou (Aude), a effectué lundi 27 et mardi 28 juillet ses premières récoltes, un signe selon lui du réchauffement climatique.

Des vendanges qui ont débuté à Fitou avec © Laurent Maynadier

Dans cette commune des Corbières maritimes au bord des étangs et de la Méditerranée, « les vignes sont très très bien exposées, on a un cépage précoce, le muscat petit grain et le cycle végétatif débute plus tôt car il fait plus chaud en hiver et au printemps que dans les terres », explique-t-il à l’AFP.

« On conserve cette avance tout au long de la saison et on récolte beaucoup plus tôt que les confrères qui sont dans les terres », poursuit-il. Quasiment chaque année, les premières vendanges de France ont lieu ici, au coeur d’une des régions les plus ensoleillées du pays.

On sent bien l’impact du réchauffement climatique. Ces deux parcelles étaient récoltées par mes grands-parents aux alentours du 15 au 20 août, mes parents les
récoltaient entre le 10 et le 15 août » Laurent Maynadier, dont la famille est « depuis 13 générations » vigneron à Fitou.

Lui les vendangeaient traditionnellement début août mais en 2017 et cette année, la récolte a eu lieu dès la fin juillet. « On a une semaine d’avance ! « 

Les parcelles les plus précoces sont en « agriculture biologique avec des petits rendements et de gros soins » et « avec des raisins le plus qualitatif possible ».

Il y a une cuvée pour « un petit vin léger, sur le fruit » et autre partie est « récoltée dans 15 jours – trois semaines pour un vin de macération ».

AFP

27 Juil

Découvrez Bordeaux en mode vintage !

C’est du Bordeaux insolite, du Bordeaux rétro, en moto version side-car rétro tour ou en dedeuch. Des découvertes des vieilles pierres en passant par les balades dans les vignes et les châteaux du Bordelais, vous serez dépaysés encore à bord d’une vieille DS ou même en taxi anglais avec des guides passionnés. 

© Retro Tour Bordeaux

Casque et lunettes vissés sur la tête, le passager s’installe dans le side-car de Retro side tour, pour un voyage non pas dans le passé, mais dans la ville ou les vignes. Au choix : tour des quartiers incontournables, balade romantique en ville à la tombée du jour, escapade dans le vignoble. Tous les jours, plusieurs créneaux par jour (de 69 € à 289 € par moto side-car.). Infos

La mythique 2cv de 4 roues sous un parapluie arpente les rues de la ville, dont l’histoire est éclairée par les anecdotes du guide. Raisin sur le gâteau : une dégustation au château Les Carmes Haut-Brion en fin de visite. Un tour de ville de nuit et dans le Médoc sont également disponibles.
Du lundi au samedi à 9h30 à 14h et toute la soirée (120 € à 462€ la voiture pour 1 à 3 pers./ 462 € pour le Médoc). Infos

C’est un modèle unique au monde : une magnifique Citroën DS Limousine découvrable de 1973 accueille ses passagers dans le plus grand confort, pour un tour des sites emblématiques de Bordeaux mais aussi de monuments moins connus. Un tour dans l’appellation Pessac-Léognan est aussi proposé.Tous les jours, plusieurs créneaux par jour (de 180 € à 220 € / 360 € pour le tour dans le vignoble). Infos

Pour une balade so British, c’est à bord du taxi anglais « Wine cab » qu’il faut embarquer : dégustations de vins et commentaires font partie intégrante de la balade en fin de journée. Une excursion est également disponible dans le Médoc. Tous les jours à 9h et 21h (à partir de 150 € pour 2 pers. / 250 € pour le Médoc). Infos

Avec Bordeaux Tourisme.

26 Juil

Vignerons indépendants d’Alsace : rendez-vous pour des apéros gourmands ou pour un pique-nique chez le vigneron

Tous les vendredis de juillet à mi-août, les vignerons indépendants d’Alsace vous propose chaque vendredi à 18h30 un apéro gourmand. Le 26 et 27 juillet partagez votre pique-nique chez le vigneron indépendant d’Alsace…

PAR ICI L’APERO GOURMAND

Les Alsaciens sont bien connus depuis des années pour leur accueil à la propriété, c’est dans la tradition de faire du vin mais aussi dans la culture de le partager. Aussi ils ouvrent leurs portes non seulement aux jeunes générations mais aussi à tous ceux qui veulent connaître les vins d’Alsace.

Durant ces soirées, ils vous proposent de déguster des accords mets et vins inédits et surprenant. Le but étant de faire découvrir les vins à travers des mets que chaque vigneron aura choisi en harmonie avec ses crus.

Voici quelques exemples de thèmes et rendez-vous :

Domaine Robert Blanck à Obernai

31 juillet : le Liban par Marie-Reine / 7 août : l’Asie par l’Original / 14 août: la fromage par les Blanck

Domaine Schneider à Gertwiller : 31 juillet : Tapas, 7 août départ pour les I’îles, 14 août : on reste chez nous

LE PIQUE-NIQUE LES 26 ET 27 JUILLET

C’est le 25e anniversaire de cette formule où tous les ans, les vignerons indépendants vous accueillent à la propriété pour partager un moment authentique et convivial.

La formule est très simple : apportez votre pique-nique, le vigneron vous offre le vin….C’est ainsi une immersion dans l’histoire, le domaine et la famille du vigneron qui vous est proposée. Au programme : balade dans les vignes, visite des caves, dégustations commentées, … Un succès puisqu’aujourd’hui ce pique nique a été étendu au niveau national, dans 11 régions viticoles.

Réservations chez les vignerons participants : www.alsace-du-vin.com

24 Juil

Remember THE famous Saint-Emilion Jazz Festival : 20 photos souvenirs

C’est l’un des festivals qui nous manque tant. Comme un signe prémonitoire, en janvier dernier, avant le coronavirus, les organisateurs ont annoncé marquer une pause, pour mieux repartir sans doute l’an prochain. Côté Châteaux veut vous faire partager quelques bons instants qu’il a pu vivre avec Dominique Renard, Franck Binard, les centaines de bénévoles et bien sûr les très grands artistes qui se sont produits sur la scène du Parc Guadet ou de la Douve du Palais Cardinal.

Dominique Renard, Ben l’Oncle Soul et Franck Binard en 2015 © JPS

Les bénévoles à l’entrée de la billetterie © JPS

Le Soulman from Tours sur la scène du Parc Guadet © JPS

Marcus Miller et Dominique Renard, le président du Saint-Emilion Jazz Festival en juillet 2016 © JPS

Marcus Miller à droite et ses musiciens au parc Guadet en juillet 2016 © JPS

L’équipe des vignerons de Saint-Emilion sur le pont au bar l’Ephémère pour faire face au millier de festivaliers © JPS

Marcus Miller, le New Yorkais de Brooklyn et son jazz fusion juillet 2016 © JPS

Le groupe Jet7 BrassBand au Parc Guadet © JPS

Hugh Coltman en juillet 2017 dans la Douve du Palais Cardinal © JPS

Près de mille personnes applaudissant Hugh Coltman, un tabac © JPS

Regardez le reportage sur le 6e SEFJ par Jean-Pierre Stahl, Anthony Capra, Eric Delwarde, Françoise Dupuis et Isabelle Rougeot :

Marc Brenner et son groupe de musiciens de la région de Bordeaux Karmarama © JPS

Un groupe de 10 Belges venant depuis 3 éditions © JPS

L’Américaine Stacey Kent en juillet 2017 © JPS

Les douves du Palais Cardinal superbement illuminées aux couleurs du Saint-Emilion Jazz Festival © JPS

Intronisation hier soir de Cécile Mc Lorin Salvant sur la scène des Douves en juillet 2018 par la Jurade de Saint-Emilion © JPS

Cécile Mc Lorin Salvant intronisée par Stéphanie de Boüard-Rivoal © JPS

Le concert de Cécile Mc Lorin Salvant © JPS

Les 20 ans de la Juridiction classée au Patrimoine Mondial de l’Humanité avec le SEJF en juin 2019 © JPS

Franck Binard, directeur du Conseil des Vins de Saint-Emilion et Dominique Renard, fondateur du Saint-Emilion Jazz Festival, en juin 2019, la dream team, l’an dernier le dernier en date © JPS

Regardez le Côté Châteaux n°8 spécial 20 ans du classement Unesco de la Juridiction de St Emilion au Patrimoine de l’Humanité avec le St Emilion Jazz Festival. Réalisé par JP Stahl et Sébastien Delalot : 

Retrouvez tous les articles de Côté Châteaux sur le Saint-Emilion Jazz Festival ici

22 Juil

Bernard Magrez : « ça s’arrête le 16 août », la Grande Maison fait un break pour mieux repartir après la crise du cornavirus

C’est une triste nouvelle que Bernard Magrez a confié à Côté Châteaux. L’établissement doublement étoilé qu’il tient avec Pierre Gagnaire rue Labottière à Bordeaux va s’arrêter le 16 août prochain à cause de la crise liée au covid 19. En cause la perte de la clientèle étrangère et de la clientèle d’affaires. Le propriétaire a préféré fermer, plutôt que d’offrir une cuisine et un service moins importants pour ne pas perdre son image. Il fixe rendez-vous après cette crise liée au coronavirus.

Bernard Magrez et Pierre Gagnaire en septembre 2016 à la Grande Maison © Jean-Pierre Stahl

Joint ce soir par téléphone, Bernard Magrez le propriétaire de la Grande Maison à Bordeaux, et par ailleurs propriétaires de 42 domaines viticoles dans le monde, dont 4 crus classés à Bordeaux explique la décision douloureuse qui l’a conduit à arrêter momentanément le restaurant étoilé qu’il avait lancé avec Joël Robuchon puis Pierre Gagnaire : « vu que les transports sont arrêtés, on perd notre grande majorité de clientèle étrangère, mais aussi les repas d’affaires et les séminaires… »

Après la période de confinement qui a été douloureux pour de nombreux restaurants, un peu plus de deux mois après le déconfinement et surtout un mois et demi après la reprise pour les restaurants, Bernard Magrez et ses équipes ont eu un choix difficile à faire : « 2 solutions se présentaient à nous :

  • restreindre la qualité de notre service à table, ainsi que le réceptif, cela n’était pas acceptable car cela hypothéquait notre avenir pour la suite
  • fermer le temps que les effets du covid disparaissent et réouvrir plus tard, en gardant notre standing qu’il ne fallait absolument pas perdre, car on perdrait nos chances pour la suite

Jean-Denis Le Braz avec Pierre Gagnaire © JPS

C’est donc cette deuxième solution qu’a choisie Bernard Magrez. Ce n’est pas une solution « à long terme », juste le temps que la crise passe. A quel horizon ?  « Cela peut être 2022, personne n’est capable de vous le dire, Air France prétend qu’il aura réciupéré ses vols en totale comparaison avec 2019 en 2022 ou 2023. Aussi, on ne veut pas prendre le risque de donner un service moins important que par le passé et qu’on perde notre image.

« On n’est pas les seuls à gérer cela; l‘Hôtel Shangri-La à Paris a ainsi arrêté pour se relancer, de même pour un grand établissement de Genève… »

Le danger est de perdre son image, on serait obligé de jouer sur le personnel, sur tout, on veut garder un standing maximum » Bernard Magrez propriétaire la Grande Maison

La Grande Maison en mode team sportive avec au centre Pierre Gagnaire et Jean-Denis Le Braz à gauche © Jean-Pierre Stahl

Quant à connaître l’avenir et la team prochaine…avec Pierre Gagnaire ? « Je ne sais pas pour le moment. On ne va pas reprendre en demi-mesure, on reprendra sur un même niveau c’est obligatoire. »

Une chose est sûre : « ça s’arrête le 16 août. » « J’imagine, Monsieur Magrez que vous allez d’ici là avoir pas mal de réservations… » « Oui, on a des réservations, mais c’est quand même très mou, mais cela se comprend. On dit que les gens on thésaurisé durant la crise mais l’argent ne sort pas pour autant, car la crise peut toucher des cadres ou des super cadres, c’est comme cela… »

Côté Châteaux souhaite à Bernard Magrez, Pierre Gagnaire, et son second, Jean-Denis le Braz de bien terminer cette saison, en espérant retrouver la Grande Maison et son savoir-faire « à la française » très prochainement.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sébastien Delalot, Eric Delwarde, Hugues Orduna et Emmanuel Cremese réalisé en septembre 2016 à l’arrivée de Pierre Gagnaire

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