04 Juil

L’Empereur débarque au château de Portets…Napoleon 1er au sommet de sa gloire !

C’est une anecdote de l’Histoire. C’est l’histoire intime du château de Portets. Victime d’une avarie de gouvernail, endommagé en raison du mascaret sur la Garonne, le bateau de l’Empereur Napoléon 1er fit une halte au château de Portets le 31 juillet 1808.

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Napoleon 1er, avec Emilio Multari, l’organisateur du « Relais de l’Empereur ». © Jean-Pierre Stahl

Une petite histoire révélée lors d’une reconstitution historique au château de Portets grâce à Emilio Multari, à son association le Relais de l’Empereur, ainsi qu’à tous ces passionnés de Napoléon, venus de toute la France.

Napoleon au chateau de Portets 02817 heures. En bord de Garonne. Le public n’ en croit pas ses yeux. Napoléon, Joséphine, les maréchaux d’Empire, les grenadiers, la marine Impériale, tous en grande tenue, sillonnent un petit chemin, parmi les vignes du château de Portets. Le bateau de l’Empereur qui devait faire une entrée triomphale à Bordeaux a été victime d’une avarie et à dû accoster là. Tout ce petit monde fait route désormais à pied vers le château de Portets dont les terrasses dominent la Garonne, au rythme des tambours et des fifres… Un spectacle hallucinant.

Un magnifique escalier invite le convoi impériale vers les grilles du château de Portets, où l’Empereur n’est pas reçu par le maître de ces lieux, car il était à Paris. C’est donc tout naturellement le maire de Portets qui accueillit Napoléon 1er aux environs de 15h cet après-midi du 31 juillet 1808.

Napoleon au chateau de Portets 041L’Empereur avait une grande faim. On lui servit alors une fameuse omelette, accompagnée d’un verre de Graves du château de Portets; sans doute un millésime 1807, qui fut une très bonne année tant pour le blanc que pour le rouge.

Napoleon au chateau de Portets 004Marie-Hélène Yung-Théron, propriétaire depuis 3 générations du château, nous confirme ce qui s’est transmis de familles de propriétaires en familles de propriétaires. Sans doute un 1807 car ils ne pouvaient pas proposer de 1806, une année chère à Napoléon, car le millésime n’était pas bon. Il se dit également que ce pouvait être un 1803, millésime de la décennie, qui aurait pu faire davantage plaisir à Joséphine, qui s’y connaissait davantage.

Napoleon au chateau de Portets 009Mais l’Empereur ne sut pas profiter de l’instant présent, trop préoccupé à repartir en bateau. Quelle ne fut pas sa déception, quand un de ses soldats l’avertit qu’il ne pouvait pas reprendre le bateau. De colère, il renversa son vère et brisa l’assiette ou coquetier.

A l’issue de la représentation, Emilio Multari et tous ces passionnés, dont certains ont passé plus de trente ans à porter ces uniformes hauts en couleurs, se sont livrés à une leçon de militaria, décrivant l’ensemble des tenues qu’ils portaient à cette époque, au début du XIXe siècle. D’autres historiens s’étaient prêtés auparavant à une conférence sur la présence de Napoléon en 1808 à Bordeaux, dont le plus célèbre vestige qui rest de son passage est le pont de pierre dont il a ordonné sa construction. Un pont cher au coeur des Bordelais qui comporte 17 piles et arches, autant que de lettres qui forme le nom de Napoleon Bonaparte.

Napoleon au chateau de Portets 043Ce samedi, les Bordelais pourront prendre le petit déjeuner au bivouac de l’Empereur, place des Quinconces. De là, Napoleon et Joséphine partiront vers 13h45 pour défiler vers et sur le pont de pierre. Vers 17h, ils se rendront en calèche escortés par des cavaliers au Palais Rohan. Une chorale chantera des chants d’époque et bien sûr « la victoire en chantant… » le soir retour au bivouac et le lendemain, autre reconstitution au jardin public où l’Impératrice passera en revue la garde impériale.

Que d’émotions en perspective…Vive l’Empereur, vive l’Impératrice !

 Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Guillaume Decaix

C’est fait, la Winery d’Arsac a été reprise…

Le site de la Winery à Arsac en Gironde a été vendu par Philippe Raoux, le propriétaire du château d’Arsac. C’est un nouveau départ avec reprise de la cave et du signe œnologique.

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La Winery à Arsac est un rendez-vous oenotouristique et une cave à vin fameuse sur la route des châteaux du Médoc © winery.fr

Le groupe GECI CAVAVIN, leader sur le plan national des cavistes en franchise et fort de 145 points de ventes, est actuellement dirigé par son co-fondateur Michel BOUREL, qui depuis 30 ans officie dans ce domaine. Ces dernières années il a été conjointement administrateur de la Fédération Française de la Franchise  et membre du groupe créateur du Syndicat des Cavistes en France (SCP).

Dans le cadre de sa croissance externe  le groupe Geci CAVAVIN, 1er réseau en franchise sur le plan national en distribution de vins et spiritueux, reprendra à compter du 1er juillet 2014 les activités boutique, bar à vins et signe œnologique du site de la WINERY situé à ARSAC (33460).

Le projet de la Winery, initié en 2007 par M. Philippe Raoux, précurseur et visionnaire, ne disparaitra pas, mais chaque branche composant cette structure sera reprise par un expert dans son domaine.

Dans ce communiqué, la nouvelle équipe tient à préciser que l’ensemble du personnel relatif à l’activité de caviste sera maintenu sur le point de vente.

03 Juil

1er vinithon: c’est un succès, mon petit bouchon

Le 1er Vinithon  a permis de récupérer près de 392 782 bouchons collectés au profit de la lutte contre le cancer.

Créée par la chambre d’agriculture de la Gironde, des Oenocentres et de la Safer, le 1er vinithon a finalement récupéré près de 392 800 boucons.aubénéfice de l’association Agir Cancer Gironde. Vu le bon résultat, les organisateurs ont décidé de prolonger l’opération jusqu’à la fin de l’année.

Le produit des sommes récupérées sera intégralement reversé à l’Institut Bergonié de Bordeaux.

C’est au total, 1,7 tonnes de lièges qui ont ainsi été récupéré. Un bel élan de générosité.L’opération sera reconduite en 2016 a annoncé Bernard Artigue, le président de la chambre d’agriculture de Gironde.

Napoléon accoste vendredi au château de Portets ! Vive l’Empereur !

L’Empereur est de retour. Après le coup des Cent Jours, après une absence de 2 siècles, revoilà Napoléon 1er au château de Portets. Revivez cet épisode de 1808 où suite à une avarie de son bateau, il a dû faire escale dans ce château viticole. Une reconstitution historique vendredi 4 juillet, en prélude à un week-end de festivités à Bordeaux, samedi et dimanche.

chateau_portets_g_75907Le 31 juillet 1808, Napoléon était de retour de sa campagne d’Espagne. Avant d’arriver à Bordeaux, Napoléon et Joséphine ont du faire une halte au château de Portets. L’Empereur a été contraint de s’arrêter car les bateaux avançaient trop lentement, mais ont surtout été victimes de la marée, des vents contraires, du mascaret de la Gironde et d’une avarie du gouvernail.

Cet épisode est à tout jamais marqué dans la cour du château, Marie Hélène Yung-Théron, la propriétaire, nous confirme: « il y a une plaque de bronze dans la cour du château où il est inscrit le 31/07/1808, de retour des guerres d’Espagne, l’Empereur était attendu à Bordeaux pour une entrée solennelle par le fleuve ». C’était sans compter cette avarie. On lui a donc servi une omelette et un verre de vin. Alors qu’il mangeait, un de ses soldats est venu l’avertir qu’il ne pouvait pas reprendre le navire, mais qu’il devait prendre une calèche classique pour revenir à Bordeaux. de colère, il a jeté son assiette et renversé son verre. Une reconstitution de tous ces moments par une vingtaine de personnages est prévue ce vendredi après-midi.

 

Bordeaux 2013 151L’épopée napoléonienne se s’arrêtera pas à Portets, puisque 200 à 300 soldats de Napoléon en grande tenue vont établir leur bivouac aux Quinconces à Bordeaux durant ces 2-3 jours.

Ce sont des passionnés qui ont proposé au château de Portets et à la mairie de Bordeaux de faire revivre cet épisode du 31 juillet 1808 et des jours qui suivirent: à la tête des organisateurs:  un Bordelais Emilio Multari, responsable de l’association napoléonienne « Le Relais de l’Empire ».

Bordeaux 2013 145Vendredi soir l’Empereur va dîner en terrasse avec sa garde rapproché et leurs beaux uniformes place de la Comédie au Napoléon III.

Samedi vers 13h45, l’Empereur traversera)à pieds avec ses grognards le Pont de Pierre dont il avait ordonné sa construction, et dont les arches sont aussi nombreuses que les lettres de Napoléon Bonaparte. « Il y a des N sur chaque pilier », ajoute Emiio Multari. Napoléon et Joséphine rencontreront ensuite Alain Juppé (ironie du sort: Alain Juppé est né le même jour que Napoléon, un 15 août ! (1769 pour le premier)): ils prendront en calèche la direction du Palais Rohan, rebaptisé pour l’occasion palais impérial, vers 16h30-16h45, attendus par Alain Juppé à 17h. Une chorale « crescendo » entonnera les chants impériaux. Le soir, un méchoui grandeur nature est prévu place des Quinconces. Le public pourra s’il le souhaite déambuler parmi les grognards…

C’est pas le carnaval, les uniformes sont d’époque. C’est magnifique ! » Emilio Multari, responsable de l’association napoléonienne « Le Relais de l’Empire »

Dimanche, le bivouac sera à nouveau ouvert aux nostalgiques et amateurs de l’époque napoléonienne dès 10h place des Quinconces. L’après-midi, Joséphine passera en revue les troupes au Jardin Public, et notamment la Garde Impériale. Les troupes avaient abimé le Jardin Public et Joséphine avait promis en dédommagement d’envoyer des roses de son château de la Malmaison.

Franck Samson sera Napoléon à Bordeaux et Portets ces 3 jours © napoleon1er.org

Quel millésime Napoléon & Joséphine ont-ils dégusté au château de Portets avec l’omelette ?
On peut imaginer que le millésime 1807, bonne année pour les vins des Graves blanc et rouge, a été proposé à l’Empereur plutôt que le 1806 qui, bien qu’il fut une bonne année pour Napoléon avec sa bataille victorieuse contre les Prusses, était une mauvaise année pour les vignobles bordelais !. A moins que Joséphine, plus oenophile que l’Empereur et dont on connait les trésors inventoriés dans sa cave à la Malmaison, eut préféré déguster château de Portets 1803, une autre bonne année…
Le château de Portets un lieu chargé d’histoire et d’émotions. Connu pour la qualité de ses vins blanc et rouge des Graves, le château de Portets dont la bâtisse est classée à l’inventaire des Monuments Historiques, domine la Garonne de son imposante façade. Ce site exceptionnel témoin de l’histoire du bordelais offre de nombreux atouts oenotouristiques, une combinaison savoureuse entre fleuve, patrimoine, histoire et vignoble.

le-chateauProgramme du Vendredi 4 Juillet au Château de Portets:

15h-16h45 : Conférences dans l’Orangeraie « La Garonne et son environnement sous le 1er Empire » par Didier Coquillas-Sistach, et « Napoléon à Bordeaux en 1808 » par Laurent Coste, professeur d’Histoire Moderne à l’Université Bordeaux Mon-taigne.

 A 17h, le public sera invité à se déplacer sur la terrasse du château pour voir l’arrivée de Napoléon et Joséphine ainsi qu’une partie de la garde, débarquer depuis le ponton et gravir les marches du château comme l’avait fait Napoléon en juillet 1808. Une vingtaine de figurants des différentes associations de reconstitution historique (Le Relais de l’Empire, Association 1804, Le Garde Chauvin, Les Grenadiers d’Ile de France, Les Grenadiers Hollandais, La Grande Armée d’Alsace Lorraine, Les Tambours de l’Odyssée, La Brigade Infernale), revêtus de leur uniforme, la Garde Impériale avec les tambours et fifres, les maréchaux, le garde rapproché. défileront depuis l’embarcadère jusqu’à la cour d’honneur du château. Représentant officiel de Napoléon dans la Reconstitution Historique, Frank Samson, avocat de métier, incarnera l’Empereur.

17h30/18h30 : Une dégustation du vin du château de Portets accompagné d’un clin d’œil gourmand clôturera cette manifestation.Une occasion de déguster le vin du château et évoquer l’anecdote de l’assiette cassée.

Réservation et renseignements:
places limitées-inscription obligatoire
www.chateaudeportets.com (rubrique actualité)
ou par téléphone: +33 5 56 67 12 30

Photos confiées par Château de Portets et  Emilio Multari, responsable de l’association napoléonienne « Le Relais de l’Empire ».

02 Juil

Les fines bulles de champagne…remplacées par de l’ecstasy et des amphétamines ! Effervescent, non ?

Les douaniers de Dijon, en Côte d’Or, n’en n’ont pas cru leurs yeux. Ce jeudi 26 juin sur l’A31, ils ont trouvé 1 kilo d’amphétamines en poudre et 1,5 kg d’ecstasy sous forme liquide dans deux bouteilles de champagne.

champagneLors d’un contrôle sur l’autoroute A31, les agents des douanes ont sélectionné un véhicule immatriculé avec des plaques autrichiennes. Deux individus de nationalité italienne circulaient à son bord.
Les douaniers ont commencé par trouver les amphétamines en poudre au niveau de la roue de secours de la voiture. Puis, l’attention des fonctionnaires a été attirée par l’aspect des deux bouteilles de champagne qui se trouvaient au pied des passagers.  Ils ont ainsi trouvé 1 kilo d’amphétamines en poudre et 1,5 kg de MDMA (ecstasy) sous forme liquide, le tout dissimulé dans deux bouteilles de champagne.

Une des deux personnes a été mise hors de cause et libérée. La seconde doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Dijon le 29 juillet. En attendant, elle a été placée en détention.

En 2013, les services douaniers français avaient saisi 251 kg d’amphétamines, ainsi que 15 kg et 360 556 doses d’ecstasy.

Une affaire de plus au crédit des Douanes. L’histoire ne dit pas si elles ont sablé le champagne, quant aux trafiquants leur périple a fait pschitt.

Avec France 3 Bourgogne. Photo Douanes de Dijon.

01 Juil

Grêle en Bourgogne, l’appel au secours des vignerons: « j’ai 61 ans, mais je n’ai jamais connu 3 années de suite comme cela ! »

Les viticulteurs de la côte de Beaune, touchés comme jamais, lancent un appel à l’aide. La grêle qui a ravagé en partie Meursault, Pommard, Volnay et Santenay est la troisième grêle consécutive en 3 ans.

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Ce sont les vignobles prestigieux de Meursault, Pommard, Volnay et Santenay qui ont été frappés par la grêle ce week-end. Une centaine de viticulteurs ont manifesté leur inquiétude devant la sous-préfecture de Beaune ce lundi 30 juin 2014.

Certains viticulteurs de la Côte de Beaune ont perdu 90 % de leur récolte en quelques minutes, ce samedi 28 juin, le labeur de toute une année. 

J’ai 61 ans, mais je n’ai jamais connu 3 années de suite comme ça. 3 années de suite,  où les impacts sont très forts…Non, je n’ai jamais vu cela ! » Pascal Bouley viticulteur à Volnay.

grele bourgogneLes politiques sont tout de suite montés au créneau pour défendre les viticulteurs dans le malheur: François Sauvadet, député UDI et président du conseil général de la Côte-d’Or a participé à une rencontre avec les présidents des syndicats viticoles touchés par la grêle lundi 30 juin 2014, à 14h, à la mairie de Volnay.

De son côté, Edouard Ferrand, conseiller municipal de Sens et député européen Front National a estimé: qu’alors que « l’Union européenne est une fois de plus singulièrement absente, il est impératif de débloquer immédiatement une aide nationale d’urgence pour les viticulteurs bourguignons ». L’élu du Front national déclare encore que que « la région Bourgogne, de son côté, plutôt que de financer, entre autres, des projets d’électrification en Amérique latine, devrait y prendre sa part, sachant que c’est une activité économique essentielle pour notre région qui est atteinte aujourd’hui ».

Soit on laisse mourir les vignerons, soit on préserve l’agriculture et le monde viticole, car outre les coûts de production, nous avons des taxes à payer, des coûts de fermage, etc, cela crée un déséquilibre financier. » Nicolas Rossignol, vigneron.

Remonté également, Thiébault Huber, le président du syndicat des vignerons de Volnay, n’a pas mâché ses mots vis-à-vis des élus locaux. « A chaque fois, ils viennent tous nous voir, nous plaindre « on va se mobiliser etc », mais pour l’instant zéro. On a eu zéro en 2012, zéro en 2013. En 2014, s’ils veulent qu’il y ait encore des exploitations familiales, il va falloir y aller. Je sais qu’il n’y a pas de sous dans les caisses, mais nous, on n’a jamais rien demandé. Mais, ce coup-ci, on va en demander ».

Il devait rencontrer ce jour le nouveau préfet de la région Bourgogne et préfet de la Côte-d’Or, Eric Delzant, qui se rendra sur le terrain pour rencontrer les viticulteurs touchés par les orages de grêle.

Reportage de Pauline Ringenbach et Christophe Gaillard de France 3 Bourgogne. Intervenants: 

  • Pascal Bouley, viticulteur à Volnay
  • Pierrick Bouley, viticulteur à Volnay
  • Thiébault Huber, président du syndicat des vignerons de Volnay

A lire l’article de la revue du vin de France: « Soit on laisse mourir les vignerons… »

Ambiance salon de thé chinois sur le stand de Hong-Kong

Durant ces 4 jours de Bordeaux Fête le Vin, Hong-Kong partenaire fidèle des vins de Bordeaux avait fait preuve d’imagination. Hong-Kong a recréé un salon de thé chinois et a fait le buzz en associant des tapas chinoises du Chef Mak Kwai Pui avec le 2e grand dru classé de Margaux Durfort-Vivens.

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2e à gauche, le chef Mak Kwai Pui, chef étoilé du Tim Ho Wan à Hong-Kong © Jean-Pierre Stahl

On était peut-être un peu à l’étroit, mais on était vraiment à Hong Kong, capitale gastronomique de l’Asie et acteur majeur de la gastronomie mondiale. C’était durant ces 4 jours de Bordeaux Fête le Vin. Mais dès le 1er soir, Hong-Kong avait bien décidé de ne pas se faire oublier, face aux Américains de Los Angeles à qui Bordeaux faisait les doux yeux. Hong-Kong avait aussi décidé d’inviter le gratins de la presse national et régionale, bloggeurs et bloggeuses.

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Solange Johnston, directrice de l’Office de Tourisme de Hong-Kong à Paris © JPS

Tim Ho Wan, l’étoilé le moins cher du monde, était sur le stand de l’Office de Tourisme de Hong Kong pour proposer sa spécialité incontournable : les dim sum. Ces bouchées traditionnelles typiquement hongkongaises, connues en France sous le nom de « bouchées vapeurs », qui se dégustent avec du thé mais pour l’occasion se laissaient manger avec un petit verre de Durfort-Vivens ou du second vin de ce 2e grand cru classé du Margaux.

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Un petit château Dufort-Vivens pour accompagner les tapas chinoises © JPS

Si le thé est la boisson la plus populaire de Chine, le « milk tea », typiquement anglais, ne se trouve qu’à Hong Kong ! Ancienne colonie anglaise, rattachée à la Chine en 1997, et région administrative spéciale jusqu’en 2047, Hong Kong conserve cette coutume traditionnelle anglaise, élevée au rang d’art. Cette boisson à base de thé noir, de lait concentré et de sucre est différente du thé traditionnel chinois qui n’est pas sucré.

L’Office de Tourisme de Hong Kong a aussi donné le change sur son stand avec deux « Milk Tea Master » Hongkongais, en quête perpétuelle des meilleurs crus, afin de proposer le plus goûteux des thés!

Pour en savoir plus sur toutes ces spécialités et l’actualité de Hong Kong: rendez-vous sur le site de l’Office de Tourisme : www.hongkongtourisme.fr

30 Juin

Les chiffres définitifs de fréquentation de l’école du vin: 43 % de hausse !

Le compte est bon et même plus que bon ! 7672 personnes formées à l’Ecole du Vin de Bordeaux en 4 jours à l’occasion de Bordeaux Fête le Vin. Du jamais vu, une hausse de 43 % de la fréquentation pour la 9e édtion de Bordeaux Fête le Vin.

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le pavillon très fréquenté de l’école du vin de Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Le plus gros jour a été incontestablement hier dimanche: pour le dernier jour de Bordeaux Fête le Vin et malgré les averses du matin, 2600 personnes ont été formées à l’école du vin et sur les ateliers.

Le samedi s’annonçait également sous son meilleur jour, s’il n’y avait eu cette annulation en soirée: 1285 personnes jusqu’à 20h.

Le jeudi a battu tous les records: 1200 personnes contre 760 le premier jour de l’édition 2012; le vendredi, un peu plus de 1000 personnes sur les ateliers, ce qui correspondait aux mêmes chiffres que 2012.

Une école du vin qui a révolutionné la manière de présenter les dégustations et les ateliers: une école du vin au ton résolument jeune, qui décoiffe !

L’apothéose de Bordeaux Fête le Vin avec le dîner de gala 1855

Deux grands chefs français et le troisième américain pour ce dîner au palais de la Bourse à Bordeaux, un show assuré par Tom Labonge, le maire d’Hollywood, juste avant le dernier feu d’artifice signé Eric Serra. Une soirée sous forme d’apothéose.

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Laurent Maupilé, directeur de Bordeaux Grands Evenements, Philippe Castéja, Président du Conseil des Grands Crus Classés en 1855, Eric Serra, compositeur du « Grand Bleu »et Alain Juppé, maire de Bordeaux © JPS

 Ils auront célébré durant ces 4 jours les 50 ans du jumelage entre ces « sister cities since 1964 » (LA et Bordeaux villes soeurs depuis 1964). Tom Labonge aura démontré tout son talent d’acteur et d’orateur: il a déclaré ce 1er jour « je ferme les yeux, et je me retrouve ici au paradis ». Et il n’a pas cessé de multiplier les gestes d’amitiés vis-à-vis d’Alain Juppé et de Bordeaux, offrant encore hier soir ce panneau émaillé où il a fait graver « Los Angeles-Bordeaux sister cities since 1964 ».

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Les 3 chefs Stéphane Carrade, John Rivera sedlar et Francois Adamski, avec Tom Labonge (2e à gauche) © JPS

Pour couronner ces 4 jours de fêtes, 3 chefs ont concocté un menu mémorable:Stéphane Carrade, chef des cuisines du Grang Hôtel de Bordeaux, François Adamski, chef du restaurant le Gabriel et John Rivera Sedlar, chef et propriétaire de Rivera Restaurant à Downtown Los Angeles.

Le tout arrosé par des grands crus classés du Médoc et de Sauternes, dont certains millésimes de Sauternes pouvaient varier de 1990 à 2011 au hasard des tables et de 1998 à 2007 pour les Médocs.

bordeaux fete vin annul bilan et 1855 162Et un tel repas ne serait pas magique, s’il n’y avait pas ces rencontres tout aussi improbables de propriétaires de châteaux prestigieux de Sauternes, comme Gabriel de Courcelles, co-propriétaire du château Filhot (depuis 1709, propriété familiale de Sauternes, et grand cru classé 1855). Un châtelain viticulteur, mais surtout un passionné par son art de transformer le botritis en un vin extraordinaire. A l’époque romaine, on en parlait déjà selon la célèbre réplique de César à son fils Brutus qui venait de le poignarder: « tu quoque, mi Filhot ! » (adaptation de « tu quoque mi filii », toi aussi mon fils). Un Sauternes (millésime 2009 en dessert) qui vous transperce le coeur !

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