23 Mai

Pierre Arditi, l’ambassadeur de la Cité du Vin : « le vin va parler d’histoire, d’humanité, … au fond le vin dit le monde… »

Entretien avec Pierre Arditi, l’acteur de nombreux films et du « Sang de la Vigne » sur France 3. Il revient sur la Cité du Vin dont il a accepté d’être le parrain et l’ambassadeur. Côté Châteaux et France 3 Aquitaine l’ont interviewé sur la Cité et sa passion pour le Vin. Il est l’invité ce mois-ci de Parole d’Expert.

CCC

Côté Châteaux avec Pierre Arditi © Guillaume Decaix

Jean-Pierre Stahl : « La Cité du Vin, que vous inspire-t-elle ? »

Pierre Arditi : « On voit bien que c’est une carafe à décanter, une immense, gigantesque carafe à décanter, mais en même temps ça m’inspire un vaisseau spatial du type  Guerre des Etoiles. »

JPS  : « Que va-t-on trouver à l’intérieur de cette Cité du Vin ? »

Pierre Arditi : « On va aborder tout ce que les hommes, depuis la nuit des temps ou presque, ont fait de ce breuvage.

Quand on boit un verre de vin, on boit d’abord l’âme de celui ou de celle qui l’a fait. On boit l’humanité quand on boit du vin », Pierre Arditi.

« Le vin va parler d’histoire, de géographie, d’humanité, de philosophie, de savoir-faire, d’artisanat, d’humanisme, d’humanité, donc le vin, au fond d’une certaine manière, dit le monde ! C’est ça que cette Cité va raconter. »

Le Banquet des Hommes Illustres © La Cité du Vin - les Films d'Ici

Le Banquet des Hommes Illustres © La Cité du Vin – les Films d’Ici

JPS : « Au sein de la Cité, dans le parcours permanent, on vous retrouve dans un banquet des hommes illustres, style noces de Cana, qu’est-ce que ce banquet ? »

Pierre Arditi : « Il y aura effectivement tout un tableau vivant où l’on voit des gens qui n’auraient pas du se retrouver car ils ne font pas partie de la même époque. Mais ils sont tous liés par leur goût du vin, par leur science du vin parfois même. On découvrira par exemple Churchill, Hitchcock, Napoléon,…, qui diront ce que le vin a ou a été pour eux, ainsi que l’usage qu’ils en ont fait… »

Archis Cité 006

JPS : « Comment avez-vous découvert, fait connaissance avec le vin ? »

Pierre Arditi : « Mon père et ma mère buvaient du vin très mauvais, j’ai un souvenir de vinaigre…alors on n’avait pas beaucoup d’argent à la maison, mais enfin il semble me souvenir quand même qu’à cette époque là, avec peu d’argent, on pouvait boire du vin qui était moins mauvais que cela mais ils ne le savaient pas. Et donc chaque fois qu’on a essayé de m’en faire boire un peu, j’ai rejeté cela parce que je trouvais cela vraiment épouvantablement mauvais, c’était aigre. Et puis ensuite ma vie m’a emmené à Lyon…

A Lyon, où j’ai fait mes débuts d’acteur et là, j’ai bu des vins simples, des Côte-du-Rhône ou des Beaujolais qui étaient absolument délicieux et qui ne coûtaient pas un rond, et cela, c’est resté gravé dans ma mémoire. »

JPS : « Vous avez l’une des caves les plus importantes de Paris, qu’en est-il, combien de flacons possédez-vous? »

Pierre Arditi : « Je ne sais pas… On va dire entre 12000 et 15000… Le vin pour moi, c’est comme les livres, si vous voulez. Vous voyez derrière, il y a une bibliothèque, c’est l’un des bibliothèques de la maison. Ce n’est pas parce qu’elle est pleine que je n’achète plus de livres. Cela n’a pas de sens. Le vin, encore une fois, ce que je vous ai dit, ce qui est bien c’est de le partager, de le faire goûter aux autres, à ceux qu’on aime, à ceux qui aiment cela, parce que si on fait goûter cela à des gens qui s’en foutent cela n’a pas d’intérêt évidemment. Eh bien, c’est la même chose, je ne boirai pas tout ce qu’il y a dans ma cave, certains de ces vins m’enterreront. »

Pierre Arditi, une passion en bouteilles... © JPS

Pierre Arditi, une passion en bouteilles… © JPS

Pierre Arditi : « Une dégustation magnifique au Domaine de la Romanée-Conti, avec Aubert de Villaine. D’abord parce que la personnalité d’Aubert de Villaine donnait au vin quelque chose que lui enjolivait par sa seule présence et sa manière d’en parler. Donc j’ai goûté les 2014, de l’ensemble de la gamme dans l’après-midi : magnifique, absolument magnifique dans un lieu mythique.

Ce que l’on déguste c’est du vin sans doute, mais c’est la vie, et ça (la vie) c’est un breuvage qu’il faut boire sans aucune modération. C’est pour cela que j’aime cela. »

Entretien avec Pierre Arditi réalisé par Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Eric Delwarde, montage Rémi Grillot, mixage Emmanuel Crémèse à regarder et écouter, c’est encore plus intense :

11 Jan

La Cité du Vin : le parcours permanent prend forme

 Depuis la fin du chantier extérieur, l’accent est mis sur les travaux à l’intérieur de la Cité du Vin avec pas moins de 20 modules qui constitueront la scénographie imaginée par les anglais de Casson Mann. Visite du Parcours Permanent  en chantier pour vous donner un avant-goût de la Cité du Vin.

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6 bouteilles géantes en bois lamellé-collé en phase d’installation dans le parcours permanent © Jean-Pierre Stahl

Voici en avant première les animations que vous allez trouver à l’intérieur et notamment au 2e étage de La Cité du Vin.

Laurence Chesneau-Dupin, directrice culture à la Fondation

Laurence Chesneau-Dupin, directrice culture à la Fondation

Parmi les espaces importants, on va trouver la grande galerie des civilisations, que nous fait découvrir Laurence Chesneau-Dupin, directrice de la culture à la Fondation : « on commence au tout début des civilisations du vins, il y a plus de 7000 ans dans le Caucase où il y a eu les premiers signes de la viticulture et où on a commencé à consommer du vin et c’était un signe de raffinement. »

La structure métallique de la grande galerie des civilisations ©

La structure métallique de la grande galerie des civilisations ©

« Et puis on fait des sauts dans le temps : on passe chez les Egyptiens, on passe chez les Grecs notamment autour du symposion et du culte de Dionysos, puis on passe dans la taverne pompéienne où le vin se démocratise, on traite aussi de la place du vin dans les grandes religions parce qu’il est au coeur de la vie de tous les jours, et puis le Moyen-Age, le XVIIe siècle, et on finit avec le XXe siècle avec les périodes de crise et de renouveau, pour finir sur une période plus contemporaine en sortant de la grande galerie des civilisations. »

Gary Shelley, Casson Mann Designers © Jean-Pierre Sathl

Gary Shelley, Casson Mann Designers © Jean-Pierre Stahl

Dans cette réunion de chantier du Parcours Permanent, on trouve les concepteurs anglais de Casson Mann Designers, dont Gary Shelley l’un des associés :

Parcours permanent cite du vin 042

« Ici on va parler particulièrement des caractères du vin, dans un autre espace ce sera l’histoire des vins, dans un endroit là-bas évoquera on évoquera l’imaginaire du vin autour de l’art…et derrière vous on parlera des procédés de fabrication du vin. »

Marc Cerullus, chef de projet Potteau dans "A bord" © JPS

Marc Cerullus, chef de projet Potteau dans « A bord » © JPS

Marc Cerullus, chef de projet chez Potteau, nous dévoile une autre salle baptisée « à bord » avec cet immense écran incurvé de 30 mètres sur 4 de haut : « on s’assoie dans un environnement tout en bois dans un vieux bateau, on se sent vraiment en mer avec une tempête de 4 Beaufort »

En montant quelques marches, on va retrouver « le banquet des hommes illustres » et derrière « a table des saveurs » que nous dépeint Philippe Massol, le directeur général de la Fondation :

Philippe Massol nous présentant l'une des scénographies originales © JPS

Philippe Massol nous présentant l’une des scénographies originales © JPS

« Le spectacle, c’est quoi, trois tables, c’est 3 sujets: un sujet consacré à la place du vin dans le repas gastronomique à la française, un autre consacré à l’histoire du service du vin, et un sujet consacré à la convivialité du vin. »

La tour vue depuis le patio central © JPS

La tour vue depuis le patio central © JPS

Si les délais ont été respectés pour la vêture extérieure (avec une fin au 15 décembre dernier), l’aménagement intérieur avance à vive allure mais il va être délicat de respecter le timing, même si tout le monde s’y emploie. Il reste plus de deux mois et demi avant la livraison prévue pour le 31 mars et les équipes ne chôment pas. Il y a aussi un labs de temps avant l’ouverture au public début juin prévu donc ça ira.

(La Cité des Civilisations du Vin est un concept de XTU Architects, le parcours permanent de Casson Mann et la structure une réalisation du groupe Vinci)

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Eric Delwarde, Xavier Granger et Christian Arliguier

02 Déc

La Cité du Vin : l’exploit des hommes volants

Un travail de haute voltige, tout en équilibre et en précautions. Les équipes de Coveris qui s’affairent sur la tour de La Cité du Vin travaillent dans des conditions incroyables et par des températures très basses. Un véritable exploit, car tout sera terminé en prime pour le 15 décembre.

Les hommes de Coveris assurés par des alpinistes d'Adrénalyne 33 © JPS

Les hommes de Coveris assurés par des alpinistes d’Adrénalyne 33 © JPS

En ces matinées bercées de brouillards givrants, le challenge est encore plus délicat. Entre purée de pois, températures à peine au dessus de 0, et un soleil qui tarde à se montrer, les ouvriers, véritables équilibristes, secondés par des alpinistes, sont remarquables.

C’est la dernière ligne droite… Pour fin décembre, l’aspect extérieur de La Cité du Vin sera terminé. De toute manière, la grue sera retirée le 15 décembre, donc il faut avoir terminé pour le 15.

Dans le vide à près de 55 mètres de haut, ici l'arrière de la tour JPS

Dans le vide à près de 55 mètres de haut, ici l’arrière de la tour JPS

Les équipes de Coveris travaillent en 2 x 8, de 6h à 13h et du début d’après-midi jusqu’à 21h30, pour finir de recouvrir la tour haute de 55 mètres de panneaux de verre. Un challenge par ces températures très froides.

Rien que la conception a été une première pour cette Cité du Vin, dessinée par les architectes de XTU. Un chantier réalisé par le groupe Vinci avec de nombreuses autres entreprises intervenantes. Coveris, de Gradignan, est à la pointre des couvertures en pannéeaux de verre, c’est cette société qui déjà a réalisé les formes bombées des piles du pont Chaban Delmas.

© Jean-Pierre Stahl

Le PDG de Coveris Dominique Thomasson, sur le chemin d’accès sur le tore © Jean-Pierre Stahl

Dominique Thomasson nous relate cette formidable épopée depuis la partie études : « On a un ingénieur chez Coveris qui a travaillé en dessins paramètriques pendant 18 mois, il n’a fait que cela. Avec la difficulté que nous avons : 918 vitrages tous différents, on a des pattes toutes différentes aussi en longueur et en orientation, ce qui fait que la conception était très complexe ».

La jonction entre les panneaux d'aluminium et les panneaux de verre est en train de se terminer © JPS

La jonction entre les panneaux d’aluminium et les panneaux de verre est en train de se terminer © JPS

3Quant à la réalisatrion, comment on implante 4400 pattes de travail, il a fallu définir une nouvelle méthode de travail. On a travaillé à partir du modèle numérique avec des géomètres qui nous ont fait des scans 3D pour vérifier que la structure bois était bien conforme à ce qu’on avait sur le modèle numérique…on a vérifié que cela fonctionnait et on est venu avec ce géomètre implanter chacune des pattes individuellement…puis la réalisation s’est faite en collaboration avec des alpinistes ».

Christophe Roman, responsable du projet chez Coveris © JPS

Christophe Roman, responsable du projet chez Coveris © JPS

Christophe Roman responsable du projet et chargé d’affaires chez Coveris explique les précautions prises: « On les a associés à un équipe de cordistes professionnels pour les assurer et assurer leur sécurité. Il s’agit pour eux d’aller poser des vitrages dans une situation très instable effectivement. »

Ce sont en effet 918 panneaux de verre, tous différents, qui sont et finiront d’être posés, avec 4400 pates et 8800 serreurs ponctuels. Les verres vont de 50 X 30 cm et 3 kg pour le plus petit et jusqu’à 5 X 1,5 m et 300 kg pour les plus grands.

Sommelier et Cité du Vin 112Quant à la résistance du bâtiment : « l’intégralité a été dimensionnée pour résister à la tempête du siècle et on a même testé à deux fois la valeur du vent ultime pour permettre d’assurer au-delà d’une tempête un coefficient de résistance très important » renchérit Christophe Roman. On espère en effet ne pas s’en prendre un sur la tête, ça serait dommage…

Philippe Massol, le directeur général de la fondation qui va gérer la Cité du Vin © JPS

Philippe Massol, le directeur général de la fondation qui va gérer la Cité du Vin © JPS

Philippe Massol, directeur général de La Cité du Vin confirme l’imminence de la fin des travaux : « on peut compter maintenant en semaines, puisqu’au 15 décembre la grue que vous apercevez derrière moi va être démontée; et si elle est démontée, cela veut dire que l’ensemble de la façade sera posée, c’est-à-dire les centaines de mètres carrés de panneaux de verres et d’aluminium qui vont effectivement recouvrir cette Cité du Vin pour en faire un objet unique. »

Sommelier et Cité du Vin 089« L’ouverture de la Cité du Vin est prévue le 1er juin, pour cela il va falloir que les équipes de la Cité du Vin fassent les tests à tous les niveaux, tant techniques, qu’informatiques, de gestion des flux et accueil des visiteurs. Tout ce qui va nous permettre d’être le plus parfait posssible le jour de l’ouverture, pour cela il nous faut deux mois, c’est-à-dire qu’il faut que le bâtiment soit remis à la fondation le 1er avril, car le 31 mars marque contractuellement la fin des travaux par le maître d’oeuvre ».

Quant à la perception de la Cité du Vin le pari est réussi, conformément à ce que voulaient les architectes de la Cité du Vin: « quand on arrive du centre de Bordeaux en voiture, le bâtiment change de couleur au fur et à mesure qu’on avance, il a ce côté mouvant, ce côté vivant. On pouvait tous avoir des doutes, quand on choisit ce projet comme celui-la, mais la réalité confirme aujourd’hui leurs intentions. »

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Francis Lassus-Lalanne, Christophe Varone et Vincent Issenhuth

17 Sep

La Cité du Vin : le phare de l’oenotourisme qui vous emmène au 7e ciel

La Cité du Vin sera un phare vers lequel les touristes français et étrangers vont se diriger. Un attraction autour de la culture et des civilisations du vin pour laquelle les acteurs ont déjà pensé aux retombées économiques (restaurants, boutiques) et aux excursions vers les vignobles de Bordeaux.

Des touristes venus d'Alsace voir la Cité du Vin inachevée © Jean-Pierre Stahl

Des touristes venus d’Alsace voir la Cité du Vin inachevée © Jean-Pierre Stahl

Devant la Cité du Vin de Bordeaux, il y a déjà les premiers touristes, certes avec un peu d’avance, comme Yvonne Raess de Ribeauvillé. Avec des amis, elle est venue voir l’architecture du batiment, en attendant son ouverture au printemps 2016: « on vient d’Alsace, on cherche de quoi visiter, on va un petit peu au pif, on a atterri ici ! » Il faudra patienter un peu chers amis d’Alsace pour pouvoir profiter des animations à l’intérieur, du restaurant et du Belvédère, au 8ème étage, pour déguster l’un des 20 vins du monde proposés (dont la carte sera constamment renouvelée).

La manne financièr et touristique devant l'Office de Tourisme de Bordeaux : un potentiel de 6 millions de touristes à faire venir à la Cité du Vin © JPS

La manne financièr et touristique devant l’Office de Tourisme de Bordeaux : un potentiel de 6 millions de touristes à faire venir à la Cité du Vin © JPS

Ce sont ainsi 400 000 à 500 000 touristes du monde entier qui vont déferler vers ce phare de l’oenotourisme, comme cet anglais Henry Love de Bristol rencontré devant l’office de tourisme et qui me demande de lui situer sur sa carte la Cité du Vin, qui ne rentre pas dans le cadre de son plan, d’où son fou rire !

Nicolas Martin, directeur de l'Office de Tourisme de Bordeaux © JPS

Nicolas Martin, directeur de l’Office de Tourisme de Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Nicolas Martin, le directeur de l’Office de Tourisme, qui enregistre cette année près de 6 millions de visiteurs à Bordeaux, confirme que la Cité du Vin sera la nouvelle attraction à partir de laquelle tout un dispositif sera mis en place : un bureau du tourisme qui orientera les touristes en fonction de leurs envies:

On pense que le nouveau totem, ce sera la Cité des Civilisations du Vin, donc ça va vraiment incarner la ville…Sydney a maintenant son opéra, Bilbao a son Guggenheim…Bordeaux, ce sera la Cité des Civilisations du vin », Nicolas Martin directeur de l’Office de Tourisme

Et Nicolas Martin de poursuivre: « Ensuite, on va leur proposer un certain nombres d’excursions en bateau avec un ponton devant la Cité, soit en bus ou en vélo, des excursions qui partiront de la cité pour aller visiter les vignobles »

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Bernard Farges, le président du CIVB est confiant sur les retombées sur la filière vin et les châteaux © JPS

Bernard Farges, président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux, se réjouit des futures retombées pour les propriétés viticoles et espère pour elles tirer le meilleur parti de ces nombreuses personnes qui vont venir à la Cité du Vin:

Il y aura une plateforme oenotouristique, un site à l’intérieur de la Cité qui permettra de découvrir et d’inciter à la découverte du vignoble, d’aller vers Saint-Emilion, le Médoc, L’Entre-Deux-Mers, les Graves, le Blayais et toutes les zones viticoles de Gironde », Bernard Farges président du CIVB

Le chateau la Dominique à Saint-Emilion et son fameux chai rouge réalisé par Jean Nouvel, un spot oenotouristique, qui héberge le restaurateur de la Cité du Vin © JPS

Le chateau la Dominique à Saint-Emilion et son fameux chai rouge réalisé par Jean Nouvel, un spot oenotouristique, qui héberge le restaurateur de la Cité du Vin © JPS

C’est justement au coeur du vignoble de Saint-Emilion que nous avons retrouvé de nombreux touristes, notamment au château la Dominique. Ce site, nous ne l’avons n’a pas choisi au hasard, car il héberge actuellement le restaurateur qui a décroché le contrat d’exploitation du restaurant de la Cité du Vin: Nicolas Lascombes qui nous éclaire de cette autre partie importante que recherchent ces touristes ou oenotouristes: la gastronomie.

Nicolas Lascombes va ouvrir le 7ème Ciel, le restaurant de la Cité du Vin © Jean-Pierre Stahl

Nicolas Lascombes va ouvrir le « 7ème », le restaurant de la Cité du Vin © Jean-Pierre Stahl

Nicolas Lascombes évoque ce que sera la cuisine que l’on va trouver au 7e étage de la Cité du Vin: « On va rassembler les meilleurs produits régionaux, locaux, que l’on va transformer de façon un peu plus mondialisée, avec notamment des épices…On va balayer des recettes d’Europe de l’Est, du bassin méditerranéen, mais  aussi du nouveau monde et des amériques. La gastronomie au coeur de la Cité, on va lui faire suivre le même chemin que le vin. »

Guillemette sert des vins au verre, il y aura quelques

Guillemette sert des vins au verre à la terrasse du Rouge…A la Cité,  il y aura quelques 500 références de 50 pays à la carte

Nicolas Lascombes va afficher à sa carte des vins « 500 références sur 50 pays, avec une carte très mouvante pour que la clientèle ne s’ennuie pas. » Le cahier des charges de la CCV prévoit aussi de proposer outre une cuisine du monde, 25 % de vins de Bordeaux, 25 % de vins d’autres régions viticoles de France et 50 % de vins du monde :

Il y aura des gens d’Agen qui souhaiteront être dépaysés, mais aussi des Chinois qui voudront trouver des produits du terroir… » Nicolas Lascombes, gérant du restaurant de la Cité du Vin « le 7ème »

Nicolas Lascombes en visite sur le chantier © JPS

Nicolas Lascombes en visite sur le chantier © JPS

« C’est comme les restaurants en altitude, c’est un peu le même fonctionnement que le Jules Verne à la Tour Eiffel qui a une très grosse cuisine déportée pour produire toutes les bases à la journée… ici on aura une cuisine d’envoi de choses qui seront réalisées à la minute. » Au 6ème étage, il y aura tout ce qui pourra être déballé et qui sera envoyé par monte charge, tout comme la plonge. Le poste patisserie donnera sur la salle, la clientèle pourra aussi voir la préparation des plats, pour couronner le tout il y aura un joli bar pour préparer les commandes de vins du monde et les vins au verre.

Cité du Vin (série) 2 069

Ce sont au total 120 places assises dont disposera ce restaurant baptisé le « 7ème » avec vue panoramique sur Bordeaux. Il disposera en outre de tables en terrasse pour en avoir plein la vue.

(la Cité du Vin est une conception du cabinet XTU Architects)

Pour en savoir plus: Cliquez sur la Cité du Vin

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Eric Delwarde, Charles Rabréaud et Adrien Gesta-Flin:

16 Sep

Cité du Vin de Bordeaux : un financement croisé avec un mécénat exemplaire

La Cité des Civilisations du Vin va coûter 81 millions d’euros. Un financement croisé entre collectivités locales, Etat et fonds européens. La ville de Bordeaux va financer la part la plus importante avec 31 millions d’euros. Mais il y a aussi une part remarquable de mécénat privé  qui devrait atteindre près de 25 %.

Jean Bernard avec sa famille est lun des grands mécènes bâtisseurs © Jean-Pierre Stahl

Jean Bernard avec sa famille est l’un des mécènes grands bâtisseurs © Jean-Pierre Stahl

La famille Bernard bien connue du monde du vin et des spiritueux à Bordeaux fait partie des 10 mécènes Grands Bâtisseurs. Avec leurs 4 sociétés Domaine de Chevalier, Millésima pour le négoce, Lucien Bernard et la Financière Bernard, ils ont versé 500 000 €.

Philippe Massol, directeur de la Cité des Civilisations du vin et Jean Bernard, président de la Financière Bernard et de Lucien Bernard Vins et Spiritueux. © JPS

Philippe Massol, directeur de la Cité des Civilisations du vin et Jean Bernard, président de la Financière Bernard et de Lucien Bernard Vins et Spiritueux. © JPS

Jean Bernard, PDG de la Financière Bernard précise: « ça a été pour nous une évidence d’y participer. Bordeaux avait besoin d’un lieu de représentation et de partage des civilisations du vin, en plus il y avait le soutien des collectivités locales, de la ville de Bordeaux, et de l’ensemble des acteurs de la filière vin (négoce, courtiers, propriétés). On a décidé très vite d’y participer à une hauteur importante, nous avons investi 500 000 € dans cette Cité des Civilisations du Vin. La Cité va fédérer les producteurs de France et du monde entier. »

Cette Cité a une vocation universelle. Là, on a quelque chose de pérenne qu’on va visiter toute l’année, on s’approche de 6 millions de touristes, on aura encore plus de touristes à Bordeaux, » Jean Bernard PDG de la Financière Bernard.

Les mécènes, comme Christophe Reboul-Salzes (à gauche), visitant le chantier de la Cité des Civilisations en mai 2014 © JPS

Les mécènes, comme Christophe Reboul-Salzes (à gauche), visitant le chantier de la Cité des Civilisations en mai 2014 © JPS

Ils sont aujourd’hui 70 mécènes, 7 bâtisseurs d’honneur qui ont versé 1 million d’euros et plus, 10 grands bâtisseurs pour 500 000 € (et +), 12 bâtisseurs privilèges pour 250 000 € (…) et 40 à partir de 100 000 € (et +). Tous ont contribué au fond de dotation avec, faut-il le préciser, la possibilité de déduire une bonne partie du versement de l’IS impôt sur les sociétés, à hauteur de 60%.

Ce n’est pas si douloureux que cela et de toute manière, on est très content que ce soit à Bordeaux, ça aurait pu être ailleurs, on est ravi de participer, vraiment ravi ! » Christophe Reboul-Salzes Président The Wine Merchant.

Les mécènes au centre de l'auditorium Thomas Jefferson en mai 2014

Les mécènes au centre de l’auditorium Thomas Jefferson en mai 2014

Au printemps 2014, en cette belle matinée de mai, les mécènes sont invités pour la première fois à visiter l’immense chantier. Tous sont quasiment présents, il y a là le Prince Robert du Luxembourg propriétaire de château Haut-Brion et de la Mission Haut-Brion, en tant que mécène d’honneur et d’autres comme ces négociants de la place Christophe Reboul-Salzes (The Wine Merchant) ou encore David Bolzan (Cordier-Mestrézat).

Le dernier conseil d'administration de la fondation pour la culture et les civilisations du Vin © JPS

Le dernier conseil d’administration du fond de dotation pour la Cité du Vin © JPS

Au dernier conseil d’administration du fond de dotation,  dans des locaux provisoires quai de Bacalan, on évoque encore d’autres entreprises qui pourraient rejoindre les donateurs comme InVivo qui est devenu le 3e groupe national de vins français.

Pour Nicolas Gailly trésorier et administrateur de la fondation: « c’était au début un pari fou de quelques passionnés de dire si on faisait le musée universel du vin…On sait dit: il faut faire les choses comme il faut avec un budget de 60 à 90 millions d’euros, et à l’époque nous voyions bien que sans le mécénat, nous n’y serions pas arrivés. »

Sylvie Cazes, présidente de la fondation, a reçu le soutien rapide de la filière vin, ici avec Bernard Farges président du CIVB © JPS

Sylvie Cazes, présidente de la fondation, a reçu le soutien rapide de la filière vin, ici avec Bernard Farges président du CIVB © JPS

Aidés par des professionnels du mécénat, nos Bordelais ont alors commencé par solliciter la filière vin, avec comme figure de proue Sylvie Cazes, ça aide. « Nous nous étions fixé un budget de 10 à 12 millions d’euros, aujourd’hui nous avons gagné plus de 17 millions, c’est mieux que le Louvre à Lens. Les gens ont compris quel était l’enjeu de cette aventure. »

Depuis le création de Vinexpo en 1981, il n’y a pas eu un tel élan autour du vin, « Nicolas Gailly trésorier de la fondation.

Deux fondations ont été créées, l’une française et l’autre américaine « American Friends of Cité des Civilisations du Vin »: une structure jumelle au fonds de dotation français pour le soutien de la Cité des civilisations du vin a ainsi vu le jour aux Etats-Unis et a reçu l’agrément fiscal du gouvernement américain le 31 juillet 2014.

Le futur auditorium Thomas Jefferson © CCVB

Le futur auditorium Thomas Jefferson offert par les mécènes américains© CCVB

Le 30 avril 2015, Robert Wilmers banquier américain et propriétaire du château Haut-Bailly en Pessac-Léognan, ainsi que Georges Sape, avocat, avaient organisé à New-York aux Nations-Unis une grande soirée de soutien et de mécénat pour financer la Cité des Civilisations du Vin et notamment l’auditorium Thomas Jefferson (qui séjourna à Bordeaux avant de devenir Président des Etats-Unis). 

« Bob Wilmers, propriétaire de Haut-Bailly, a été à l’origine d’une fondation aux Etats-Unis « American Friends of Cité des Civilisations du Vin, et il s’est associé à Georges Sape, un grand ami des vins de Bordeaux, et tous les 2 ils ont créé cette fondation aux USA qui va nous permettre de collecter 1,5 millions d’euros« , Sylvie Cazes présidente fondation pour la Culture et les Civilisations du VIN.

Une soirée exceptionnelle à l'ONU, merci à l'‪#‎USfriendsCCV‬ : 193 ambassadeurs, 80 vins de 55 pays ! Ici Georges Sape et Alain Juppé, entourés des membres du Board ‪#‎CCVBordeaux‬ ‪#‎franceonu‬

Une soirée exceptionnelle à l’ONU 193 ambassadeurs, 80 vins de 55 pays ! Ici Georges Sape et Alain Juppé, entourés des membres du Board ‪#‎CCVBordeaux‬ ‪#‎franceonu‬

Tous auront la joie d’avoir une plaque à leur nom sur chaque siège de l’auditorium, preuve que le mécénat inspire … Mais s’ils peuvent aussi laisser une trace dans l’histoire qui s’écrit à Bordeaux, « it’s better, no? »

(La Cité des Civilisations du Vin a été conçue par XTU Architects)

regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Eric Delwarde, Charles Rabréaud et Emmanuel Crémèse

14 Sep

La Cité des Civilisations du Vin : un chantier titanesque à Bordeaux

Depuis 2 ans, ce chantier donne le tournis du côté des bassins à flots. 9000 m3 de béton, 574 arcs en lamellé-collé constituent la charpente gigantesque sur laquelle reposent des milliers de panneaux de verre et d’aluminium en guise de robe…Après les pyramides d’Egypte, voici la Cité des Civilisations du Vin version Bordeaux.

La Cité des Civilisations dans la dernière ligne droite © Jean-Pierre Stahl

La Cité des Civilisations dans la dernière ligne droite © Jean-Pierre Stahl

Elle est toute en courbes, d’une fluidité et d’une élégance digne d’un grand vin de Bordeaux.

Alain Juppé a souvent fait référence au Guggenheim de Bilbao pour lancer la Cité des Civilisations du Vin à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Alain Juppé a souvent fait référence au Guggenheim de Bilbao pour lancer la Cité des Civilisations du Vin à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl – mars 2015 depuis le 7e étage de la Cité

La Cité des Civilisations du Vin est née de la volonté du maire de Bordeaux Alain Juppé de créer non pas un musée mais un lieu d’échanges et de partages autour de la culture et des civilisations du vin.

A l'aplomb de la Cité du Vin avec l'hélicoptère affrêté par Vinci © Jean-Pierre Stahl

A l’aplomb de la Cité du Vin avec l’hélicoptère affrêté par Vinci © Jean-Pierre Stahl

La Cité des Civilisations, c’est aussi le fruit de l’imaginaire du cabinet XTU Architects dont Anouk Legendre nous redonne sa vision première :« c’est un travail sur le flou, sur le mouvement, le mouvement du vin dans son verre« , bref une projection tout-à-fait originale de ce vin versé dans un verre, Nicolas Desmazières, l’autre architecte qui signe ce projet, a pu aussi parler de cep noueux de la vigne, de remous de la Garonne, d’autres y ont vu  une carafe ou un cygne…A chacun son interprétation, une chose est sûre le signe commun, c’est l’âme du vin.

Anouk Legendre, l'une des deux architectes concepteurs de la Cité avec XTU Architects © JPS - visite des mécènes en mai 2014

Anouk Legendre, l’une des deux architectes concepteurs de la Cité avec XTU Architects © JPS – visite des mécènes en mai 2014

La date de la pose de la première pierre n’a pas été choisie au hasard, c’est en effet en plein Vinexpo 2013, le 19 juin que sont conviés les grands mécènes à une cérémonie époustouflante:  tous les financiers institutionnels du projet ville, région, communauté urbaine, Etat (sans oublier les fonds européens), ainsi que le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux sont là, sans compter les nombreux mécènes privés dont le Prince Robert du Luxembourg propriétaire du château Haut-Brion. On leur dévoile la maquette couverte d’un immense voile blanc, ainsi que 8 ceps de vignes qui seront plantés sur le site (notamment dans le patio).

Bernard Farges, président du CIVB, Philippe Massol, directeur de la Fondation, Sylvie Cazes, présidente de la Fondation et Alain Juppé, maire de Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Bernard Farges, président du CIVB, Philippe Massol, directeur de la Fondation, Sylvie Cazes, présidente de la Fondation et Alain Juppé, maire de Bordeaux © Jean-Pierre Stahl – mars 2015

C’est un grand moment, ça fait des années que j’étais absolument convaincu qu’il fallait à Bordeaux un lieu emblèmatique où l’on pourrait présenter aux touristes du monde entier, aux Bordelaises et aux Bordelais, ce qu’on peut entendre par la Civilisation du Vin », Alain Juppé le maire de Bordeaux initiateur du projet.

Mohamed Lamsia de GTM Vinci et Bernard Dubos responsable chantier ville de Bordeaux © JPS

Mohamed Lamsia de GTM Vinci et Bernard Dubos responsable chantier ville de Bordeaux © JPS

Le chantier est d’une ampleur quasi pharaonique… D’abord, il faut faire table rase du passé sur le site des forges à Bacalan, démolir et dépolluer cet ancien terrain de 14 000 m2. Puis vient le temps de couler près de 300 pieux en béton à une profondeur de 30 mètres, car le terrain est très maléable: « c’est un terrain artificiel qui a été gagné au siècle dernier sur la Garonne (à l’époque il y avait une activité industrielle sur le site des forges). Ce sont des remblais de mauvaise qualité qui n’étaient pas aptes à recevoir ce bâtiment de 9 étages » explique Bernard Dubos, ingénieur, et chef de projet pour la ville de Bordeaux, qui en est le maître d’ouvrage.

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La Cité du Vin et le Pont Chaban Delmas © Jean-Pierre Stahl

A la base, toutes les forces ont été calculées ainsi que les vents sur une maquette, puis transposés pour la construction. Une prouesse de technicité où Vinci avait déjà montré son savoir faire précédemment :

c’est un exploit oui. Mais on avait déjà démontré cette prouesse technique avec la fondation Louis Vuitton, même si ce batiment reste très atypique par ses formes courbes », Mohamed Lamsia, responsabe de chantier GTM Vinci.

Le parcours permanent de la Cité des Civilisations du Vin © JPS

Le parcours permanent de la Cité des Civilisations du Vin © JPS – novembre 2014

Au total 40 entreprises, 20 corps de métier, et au plus fort du chantier 120 personnes travaillent à la construction de la Cité des Civilisations du Vin.  La pose de la charpente du tore, la partie basse du batiment, s’effectue à l’été 2014. Elle est composée de 574 arcs élaborés à partir 1200 m3 d’épicéa nordique et de douglas français.

Philippe Massol, le directeur de la Cité des Civilisations en septembre 2014 © JPS

Philippe Massol, le directeur de la Cité des Civilisations en septembre 2014, sous la fabuleuse charpente, au 2nd étage, celui du parcours permanent © JPS

Cette charpente est bien sûr recouverte d’une membrane d’étanchéité. Ce sont ensuite 128 épines de bois qui vont enlacer le bâtiment pour lui permettre d’atteindre sa hauteur finale de 55 mètres, soit plus haut que l’Arc de Triomphe à Paris.

L'équipe d'Adrénaline 33 chargée de poser les panneaux de verre sérigraphié sur la tour © Jean-Pierre Stahl

L’équipe d’Adrénaline 33 chargée de poser les panneaux de verre sérigraphié sur la tour © Jean-Pierre Stahl

Autre travail d’envergure: la couverture de la Cité par 2500 panneaux d’aluminium perforé (société Smac/ Gironde) et 900 panneaux de verre sérigraphié (Coveris /Gironde). Celle-ci devrait donner de multiples reflets à la Cité du Vin en fonction des heures de la journées, de l’ensoleillement ou d’un temps gris et bien sûr à la lueur de la lune.

Un travail qui nécessite une attention de tous les instants © JPS

Un travail qui nécessite une attention de tous les instants © JPS

Le travail actuellement le plus spectaculaire visible de l’extérieur et du ciel est celui des 6 alpinistes du bâtiment emmenés par Benjamin Lamoureux d’Adrénaline 33, sous-traitant de Coveris depuis la mi-juillet.

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Guillaume Vasseur, alpiniste du bâtiment © JPS

Guillaume Vasseur alpiniste explique : « le bâtiment a une forme qui est quand même dynamique donc il va falloir s’équiper pour travailler en toute sécurité… »  Ce travail délicat de couverture de la tour par ces panneaux de verre va durer jusqu’en décembre 2015. Alors qu’à l’intérieur, de nombreuses entreprises s’activent sur le chantier du parcours permanent qui progressivement prend forme, tous vont essayer de respecter les délais, bien que Bernard Dubos reconnaisse être tout juste dans les temps.L’autre chantier qui va débuter très prochainement est l’aménagement du ponton Thomas Jefferson depuis lequel les touristes pourront rejoindre les vignobles du Médoc, de Blaye ou de Cadillac. La livraison du chantier est prévue en théorie pour le 31 mars 2016. 

Les Batcub devant la Cité du Vin, en attendant les bateaux remplis de touristes © Jean-Pierre Stahl

Le Batcub devant la Cité du Vin, en attendant les bateaux remplis de touristes © Jean-Pierre Stahl

La Cité ouvrira progressivement au printemps 2016 pour accueillir environ mille personnes par jour. L’inauguration devrait se faire fin mai, juste avant Bordeaux Fête le Vin 2016 qui promet d’être aussi un très grand millésime.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Eric Delwarde, Charles Rabréaud et Emmanel Cremese: