Dans la série des beaux livres pour Noël, en voici un original. « Le Tour du Monde en 80 Verres ». Il est l’oeuvre de Jules Gaubert-Turpin et Adrien Grant Smith Bianchi. Des compères qui depuis leurs études foisonnent d’imagination et qui travaillent ensemble depuis 5 ans.
Ce sont deux « passionnés de graphisme et de gastronomie…liquide », comme ils aiment à se définir. Ils ont créé il y a quelques années « La Carte des Vins s’il-vous-plaît »dont Côté Châteaux s’était fait l’écho dès la création. Ils réalisent depuis des cartes viticoles au style moderne, épuré mais aussi avec ce brin de nostalgie des grandes cartes que l’on trouvaient accrochées dans nos anciennes salles de classes.
Aussi, après nous avoir fait rêver avec leur atlas des vignobles, Jules Gaubert-Turpin et Adrien Grant Smith Bianchi nous font un tour de la planète dans ce livre à la découverte des alcools du monde. On y découvre la fameuse bière belge, le vin argentin, le rhum des caraïbes, mais aussi le vin du Piémont italien, le whisky japonais,
Vous allez y trouver résumés l’histoire, le terroir, la dégustation, les caractéristiques et potentiel de garde, mais aussi des infos pratiques sur la production, le taux d’alcool et le prix moyen d’une bouteille, le tout agrémenté de commentaires sur les variétés, les cépages et arômes qui s’y affairent. Avec bien sur en prime une superbe carte.
Ce livre raconte ainsi l’histoire de chaque verre, l’inventivité de l’homme, partout sur la planète vin et spiritueux, qui du Piémont italien au saké japonais, en passant par le baiju chinois, mais aussi le shiraz d’Australie ou le Malbec de Mendoza a su conquérir les papilles et les marchés mondiaux.
Vraiment un bien bel ouvrage, vin…solite et 1structif qui risque de de ravir les amateurs et connaisseurs en vins et spiritueux. Et pour qui souhaiterait comme moi faire un peu d’humour, avec ce prix-là pour un tel ouvrage on peut voir le verre à moitié plein, mais il ne parle que de 80 verres, alors là à moitié vide…Non, c’est pas que la coupe (de blagues) est pleine, celle de champ ou de crémant bientôt, mais c’est un bouquin plein…d’esprit, de richesse et d’envergure qui mérite un coup de chapeau de Côté Châteaux.
Le Tour du Monde en 80 Verres par Jules Gaubert-Turpin et Adrien Grant Smith Bianchi, 25€ aux éditions Marabout.
(PS: l’abus d’alcool est dangereux pour la santé…à consommer avec modération)
C’est une réussite en laquelle peu de monde croyait il y a 20 ans. Aujourd’hui, le monde entier en parle. Un modèle qui mêle hôtellerie de luxe, gastronomie et spa-relaxation avec des soins à base de vinothérapie. Un modèle qui va être dupliqué avec les Sources de Cheverny, ouverture en juin 2020. Immersion aux Sources de Caudalie avec Alice Tourbier, la propriétaire à qui Côté Châteaux consacre sa rubrique « vigneron du mois ».
Les Sources de Caudalie sont une réussite familiale, une idée d’Alice Tourbier (la fille cadette de Florence et Daniel Cathiard) et de son mari Jérôme Tourbier, « L’idée au départ était de mettre en valeur les vins du château Smith Haut Lafitte, d’accueillir les visiteurs au moment des repas et d’offrir aussi la possibilité pour les touristes de dormir… »
« On s’est rendu compte que c’était un vrai métier qui nous plaisait, et les gens ne venaient pas que pour Smitth, ils avaient envie de séjourner dans les vignes et de passer un bon moment ».
Voilà en quelques mots la genèse de ce projet qui a vu le jour en 1999, juste avant le salon mondial du vin Vinexpo à Bordeaux. De fil en aiguille, ce sont ainsi 2 restaurants qui ont ouvert -la Grand’Vigne et la Table du Lavoir- et 29 chambres, puis au final 61 chambres et un troisième établissement un bar à vin (Rouge) pour vivre un moment épicurien gourmand. Les Sources emploient 180 personnes en haute saison…
« Il y a 20 ans quand on a ouvert, les gens nous prenaient un peu pour des fous car faire séjourner dans le vignoble des clients ce n’était pas évident, mais nous on pensait au contraire qu’il y avait des atouts formidables aux sources de Caudalie car on est proche de la gare de Bordeaux et de l’aéroport, et les gens venaient pour le vin mais avant tout pour une expérience hôtelière, et depuis ces 20 dernières années on fait tout pour qu’elle soit plus peaufinée, aboutie, pour que nos clients repartent avec le sourire »Alice Tourbier des Sources de Caudalie.
Et de préciser que cette expérience hôtelière est plutôt importante avec un taux de remplissage des chambres de 70% à l’année, ce qui est pas mal : « on a un séjour moyen qui est assez long, qui est de 4 jours, car les gens vont profiter du SPA, de la Forêt des 5 sens, faire des câlins aux arbres, on propose aussi des dégustations de vin et des cours de cuisine… »
En ce début de semaine, nous rencontrons d’ailleurs un Californien, venu explorer et expérimenter cette adresse, John Skelton, d’Andavo Travel, qui représente plusieurs agences chargées de dénicher de belles adresses pour leur clientèle : « j’ai beaucoup entendu parlé des Sources de Caudalie à travers les réseaux sociaux, c’est un site parfait à la fois proche de Bordeaux et très intime, qui s’adresse par exemple à la clientèle des croisières touristiques sur le fleuve, mais aussià des gens qui cherchent à se relaxer, qui recherchent une ambiance zen…Je suis arrivé de Nice hier et aussitôt j’ai ressenti ici paix et sérénité. Le dîner et l’hôtel sont parfaits, vous êtes vite relaxés, vous vous sentez ici comme à la maison. »
Et John de continuer sa visite oenotouristique au château Smith Haut Lafitte, découvrant la tonnellerie du château, profitant d’une vue magnifique sur le vignoble avant d’avoir le privilège de rencontrer Florence Cathiard la propriétaire et winemaker qui confie que les Sources de Caudalie sont vraiment une offre complémentaire au château.
« Cela nous aide beaucoup, on a été pionnier certes, mais on pense que l’excellence en bouteille ne suffit plus, il faut aussi ce qui va avec, les gens veulent aussi une expérience interactive, je crois qu’on est le mieux à même de leur offrir »,commente Florence Cathiard qui a acheté avec son mari Daniel il y a 29 ans le château Smith Haut Lafitte, cru classé de Graves, en l’embellissant et en en faisant une référence, aujourd’hui un cru en bio. « On ne ménage pas notre peine, ce sont des passions partagées mais complémentaires. ».
Cette expérience qui se décline selon le budget de chacun : pour ceux qui souhaite juste y passer un petit moment, il y a par exemple le brunch-piscine ou pour d’autres des soins et formules plus élaborées avec notamment les bienfaits des peaux et pépins de raisins.
Voici par exemple le gommage « crush-cabernet: » « c’est un mélange de sucre brun, de pépins de raisin, de miel, d’huile de pépin de raisin, et de concentré minceur drainant. Cela permet d’exfolier le corps pour avoir une peu toute douce, éliminer les peaux mortes et booster la circulation sanguine, pour un meilleur échange cellulaire et une hydratation ».
Chaque instant se laisse savourer et notamment au moment du déjeuner ou du dîner à la Table du Lavoir avec cette vieille grange démontée et remontée ici avec ces fabuleuses charpentes dont le charme du passé vous transporte dans un autre temps. En cuisine, c’est l’équipe du chef Nicolas Masse qui officie, un chef en poste depuis 2009, qui a réussi à décrocher une première étoile l’année suivante en 2010 au Michelin, puis une deuxième étoile en 2015 pour le restaurant gastronomique la Grand’Vigne.
Le chef sommelier des Sources de Caudalie, Aurélien Farrouil, présent depuis 15 ans, traduit l’attrait des Sources de Caudalie et l’expérience recherchée : « c’est surtout l’art de la table, le bien être, le côté oenotouristique que viennent rechercher nos clients ». Et de détailler le type de clientèle qui fréquente cet havre de paix en pays de Martillac : « on est très fier d’avoir nos clients locaux qui sont habitués et qui nous sont fidèles, on a également nos chers parisiens, on va retrouver nos amis suisses, belges, beaucoup de clientèle européenne, et après l’Asie est bien représentée, des Russes, Brésiliens, Londoniens qui viennent régulièrement les week-end et une belle clientèle américaine, bien présente, de retour depuis 2 ans. »
Cette belle histoire va aussi s’écrire prochainement dans une autre région de châteaux, ceux des Rois de France qui aimaient la douceur de la Sologne, de la Loire et du Cher. C’est à Cheverny que va se poursuivre prochainement l’aventure pour Alice Tourbier et son époux puisqu’ils ont choisi de reproduire ce concept avec les Sources de Cheverny, des Sources qui devraient ouvrir en juin 2020.
« Nous on parle d’art de vivre au coeur des vignes, d’art de vigne, et dans la Loire on a retrouver toutes ces caractéristiques pour dupliquer le modèle des Sources de Caudalie. Il y a un côté culturel avec les châteaux historiques, donc vraiment du tourisme d’histoire, et puis il y a de très belles vignes, des vins de Loire formidables, beaucoup de vignes ne sont pas traitées, sont en bio, et ce côté écologique était important pour nous, » m’explique Alice Tourbier.
Et si tout fonctionne bien, il se peut que chaque grande région viticole en France voit l’ouverture des Sources, preuve que le succès tient sa source non seulement dans l’oenotourisme mais aussi dans un goût prononcé pour un dépaysement en pleine nature.
Pour célébrer les 100 ans à la tête de château Talbot, 4e cru classé de Saint-Julien, la famille Cordier et le site de vente en ligne Wine and Co proposent cette vente aux enchères chez Sotheby’s Londres le 11 décembre de 142 bouteilles de 1926 à 2010.
« C’est totalement unique de pouvoir revenir dans le passé et de pouvoir déguster ce millésime extraordinaire de 1926… »commente Bernard Le Marois Pdg de Wine and Co.
Des millésimes d’anthologie qui représentent un siècle de millésimes : 1926, mais aussi 1945, le millésime de la victoire des alliés, sans oublier les fabuleux 1961, 1982,1989 et plus récemment les 2000, 2005, 2009 et 2010, des millésimes de légende à Bordeaux, proposés en caisse bois (une ou deux bouteilles), et en bouteilles de 75 centilitres, magnums, double magnums et une impériale:
L’impériale de 1953, la contre-étiquette est unique à ce millésime, c’est le 500 e anniversaire de la bataille de Castillon à laquelle le maréchal Talbot qui a donné son nom à la propriété, est décédé », Jean-Michel Laporte directeur de château Talbot
« C’est une collection pour les collectionneurs réellement, on a un panel très large de ce qu’on sait faire à Talbot. Et surtout une preuve avec tous ces grands millésimes que Talbot est une propriété qui fait des vins qui vieillissent, qui s’embellissent dans le temps », complète Jean-Michel Laporte.
Toutes ces bouteilles, comme cette plus ancienne de 1898, ont été conservées au château dans les meilleures conditions de température et d’hygrométrie : « ces vins n’ont jamais bougé de ces différents chais, la poussière est d’origine, j’aurais tendance à dire…1919 le 1er millésime vinifié par la famille Cordier à Talbot, que nous avons ouvert l’année lors d’une grosse dégustation verticale pour célébrer déjà ce centenaire ; des vins qui leur leur équilibre et puissance tannique et leur acidité permet de traverser les décennies », explique Jean-Michel Laporte.
C’est un lot unique, de 1926 à 2010, la vente aux enchères le 11 décembre va être mondiale, on ne sait pas qui va acheter, mais en tout cas cela va partir sur un acheteur unique qui va pouvoir partager cela avec ses amis », Bernard Le Marois Pdg de Wine and Co.
De vieux millésimes comme ici ce 1975 qui s’apprécient toujours très bien, avec modération, tout comme cette étiquette spéciale centenaire de l’acquisition du château en 1918 par Désiré Cordier, étiquette qui rappelle l’architecture du chai à barriques, livré en 2011.
Et pour poursuivre cette vente qui peut paraître exceptionnelle et inaccessible pour certains, Wine and Co a prévu dès le lendemain, le 12 décembre, de vendre une quantitée limitée de bouteilles et vieux millésimes: ainsi 300 flacons ont été sélectionnés sur 13 millésimes de château Talbot de 1955 à 2009 (dont un fameux 64 ou encore 2009, 6 magnums de 1982 et deux double-magnums de 1989). Une part de rêve accessible aux amateurs, avec un sticker créé pour l’occasion : « Unique Talbot Collection – 100 years of Cordier Family ».
Noël approche, et les idées concernant de beaux livres sur le patrimoine viticole ne manquent pas. Voici un ouvrage intéressant sur ces domaines fabuleux que sont les Clos, des domaines réputés car entourés de murs et produisant des vins d’exception.
C’est un ouvrage inédit qui met en lumière ces vins appréciés dans le monde entier, des vins d’exception produits par des Clos. Les auteurs ont ainsi voulu mettre l’accent sur ces propriétés qui font rêver et dont la particularité est d’être ceintes de murs.
Benjamin Darreau, sommelier à l’atelier Joël Robuchon Paris, partage ici avec le lecteur ses dégustations et l’atmosphère des Clos, une collaboration avec Philippe Toinard journaliste et chroniqueur gastronomique, qui retranscrit également l’histoire, la géographie des Clos et les rencontres avec les propriétaires exploitants.
Ce sont ainsi 27 clos qui ont été immortalisés par Thibaut Voisin qui y dévoile aussi la spécificité de chaque parcelle et le savoir-faire de ces vignerons pour réaliser ces vins appréciés des amateurs du monde entier.
Champagne (Clos des Goisses, Maison Philipponnat, Champagne ; Clos du Mesnil, Maison Krug, Champagne ;Clos Sainte-Sophie, Champagne Jacques Lassaigne, Champagne
Jura (Clos de la Tour de Curon, Domaine André et Mireille Tissot – Stéphane Tissot, Arbois)
Loire( Clos du Bourg, Domaine Huet, Vouvray ; Clos du Bourg, Clos Rougeard, Saumur-Champigny ; Clos de la Coulée de Serrant, Vignoble de la Coulée de Serrant, Coulée de Serrant Clos Nouveau, Domaine du Bel Air, Bourgueil ; Clos du Puy, Domaine des Pothiers, Côtes Roannaises ; Enclos des Remparts, Domaine Vacheron, Sancerre
Bourgogne (Clos des Bouchères, Domaine Roulot, Meursault ; Clos de la Bussière, Domaine Georges Roumier, Morey-Saint-Denis ; Clos du Château, Domaine du Comte Liger-Belair, Vosne-Romanée ; Clos des Ducs, Domaine Marquis d’Angerville, Volnay ; Clos de Monsieur Noly, Maison Valette, Pouilly-Fuissé ; Clos de la Romanée-Conti, Domaine de la Romanée-Conti, Romanée-Conti Clos Saint-Jacques, Domaine Sylvie Esmonin, Gevrey-Chambertin ; Clos de Vougeot,; Domaine de la Vougeraie, Vougeot
Beaujolais (Clos de la Grand’Cour, Domaine de la Grand’Cour, Fleurie)
Bordeaux( Clos, Château d’Issan, Margaux ; Clos Fourtet, Clos Fourtet, Saint-Émilion ; Clos du Marquis, Château ; Léoville-Las Cases, Saint-Julien ; Enclos, Château Latour, Pauillac)
« Clos, un patrimoine viticole dans l’intimité de 27 clos » par Benjamin Darreau, Philippe Toinard et Thibaut Voisin 245 x 340 – 256 pages – 150€ aux éditions La Martinière
Après l’or de Sauternes, voici l’or de Lafaurie-Peyraguey. En prime de ce sublime vin liquoreux en 2016 (1er cru classé 1855), les amateurs de belles bouteilles vont être heureux de découvrir ces bouteilles « Femme et Raisin » de René Lalique parées d’or, réalisées par la célèbre manufacture alsacienne.
« Il est l’or, il est l’or Monseignor, l’or de se réveiller… », souvenez-vous de cette réplique d’Yves Montand à Louis de Funes, mais non vous ne rêver pas, le Château Lafaurie-Peyraguey vient d’éditer une série limitée de bouteilles parées d’or. « Une folie des grandeurs », pas forcément mais le goût prononcé pour réaliser une oeuvre d’art.
Une nouvelle initiative du Château Lafaurie-Peyraguey que Côté Châteaux vous avait présentée en exclusivité, en février dernier, avec la présentation de la barrique en cristal.
Depuis le millésime 2013, la gravure « Femme et Raisin » réalisée par René Lalique en 1928, qui orna les célèbres wagons-lits du train « Côte d’Azur Pullman-Express », est reproduite sur les bouteilles de Sauternes du Château Lafaurie-Peyraguey. Pour les fêtes de fin d’année, David Bolzan (directeur général) et Silvio Denz (propriétaire du château)ont souhaité marquer le coup en lançant une série limitée pour laquelle la gravure de René Lalique va être parée d’or.
De l’or sur la gravure, c’est ajouter à la qualité de ce grand millésime 2016, l’élégance avec « Femme et Raisin » et le raffinement ultime avec l’or », me confie David Bolzan, directeur général des Vignobles Silvio Denz.
Les bouteilles vides ont été envoyées à la célèbre manufacture Lalique en Alsace à Wingen-sur-Moder afin d’être dorées avant de revenir au château pour la mise en bouteille du Sauternes. La pose d’or s’effectue à froid par tamponnage d’or liquide, sur la gravure, puis la bouteille passe au four une nuit à 510°C pour réaliser un émaillage de l’or dans le verre. Chaque flacon est ensuite signé à la main par un ouvrier de la manufacture.
99 bouteilles du millésime 2016 en 75 cl sont mises en vente en cette fin d’année 2019 au château à Bommes et à la boutique Lalique de Bordeaux, et 70 en demi. Le prix ? Allez, on vous dit tout: 180€ la bouteille ou 120 la demi-bouteille… « Il est l’or, il est l’or, Monseignor… », l’histoire ne dit pas si on peut payer avec un Napoléon, la pièce de 20 francs or…
Le Château Lafaurie-Peyraguey s’était déjà illustré avec la réalisation d’une barrique en cristal, contenant l’or de Sauternes, l’or du Château Lafaurie-Peyraguey.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Pascal Lécuyer réalisé en février 2019 :
En voilà une idée de beau livre pour Noël… »Gueules de Bordeaux », ce sont des instantanés de vignerons pris en plein travail dans leur vigne ou dans leur chai. Des gueules qui témoignent du dur labeur que représente la vigne pour parvenir au breuvage ou nectar souhaité. Photos Guillaume Bonnaud, textes Xavier Sota, aux Editions Sud-Ouest à paraître le 8 novembre.
Ce livre, c’est un peu l’aboutissement du travail initié par Guillaume Bonnaud, ce photographe du quotidien Sud-Ouest, passionné de vin et par les vignerons qui le font.
Tirer le portrait de vignerons en plein taf, c’est l’idée originale qu’il a décidé de mettre à exécution, loin des clichés sur les grands crus prestigieux. Là, l’objectif était de se demander « comment on pourrait shooter les vignerons, notamment les petits (des Bordeaux et Bordeaux Supérieur), d’une manière différente : on les a toujours dans le chai, avec un verre, mais jamais en dégueulasse, en train de bosser… » , me confiait Guillaume Bonnaud il y a un an alors qu’il allait présenter en avant première ses photos pour une exposition à La Cité du Vin de Bordeaux.
C’était une super aventure. Un an de boulot, à rencontrer les vignerons au moment des vendanges, au moment des assemblages…On les a appelé les belles « gueules de Bordeaux ».
C’est ainsi que sur son temps libre, il a photographié ces « belles gueules »pour en tirer une bonne cinquantaine de portraits, 33 qui furent exposées dans le hall d’accueil de la Cité du Vin et 18 au belvédère. Un travail qui s’est donc prolongé par ce beau livre avec en couverture une jeune femme vigneronne Anne Cécile Rozier et un titre sans doute plus direct « Gueules de Bordeaux », portraits de vignerons.
Cet ouvrage il le co-signe avec Xavier Sota à la rédaction, également journaliste spécialisé en vin à Sud-Ouest. Tous deux ont pris le parti d’appeler chaque vigneron par son prénom et de raconter son histoire, sans fioriture : « il y a des jours où il est plus dur que d’autres d’aller dans les vignes. Mais on le sait quand on s’engage dans ce métier. Je ne suis pas d’accord avec l’idée qu’il s’agit d’un métier d’homme », confie Anne-Cécile qui tient la propriété avec sa soeur Caroline et dont Côté Châteaux avait aussi tiré le portrait des soeurs Rozier…
Ces deux là sont allés titiller la fibre, ce qui fait vibrer ces vignerons : « respecte le pied de vigne, il te le rendra. Une ligne de conduite »selon Laurent et Christelle, 5e génération de vigneron, certifié bio depuis 2013 à Morizès.
Les Gueules de Bordeaux révèlent la réalité du terrain« les mains dans la terre, les yeux rivés au ciel », un suivi de ces vignerons qui ont la passion ancrée en eux et qu’ils ont rencontré dans leurs parcelles, à réaliser les travaux de la vigne, avec de plus en plus une prise de conscience des impératifs écologiques, à être confrontés aux intempéries avec leur lot d’angoisses et d’incertitudes, mais aussi avec des joies et un sentiment du travail accompli.
Elles sont vigneronnes et ne manquent pas de charme. Elles ont posé et ont été immortalisées en pleine vendanges des rouges et en plein travail. Preuve que les femmes sont non seulement très pros et en plus ne manquent pas d’originalité.
L’appellation Blaye Côtes de Bordeaux est toujours à la pointe de l’originalité : ainsi elle a publié durant ces vendanges des photos de vigneronnes à peine mises en scène dans leur vigne ou dans leur chai, sur un ton décalé.
C’est sans nul doute un chai qui va faire parler de lui, comme précédemment celui de Cheval Blanc signé par de Portzamparc ou de la Dominique par Jean Nouvel… A Saint-Emilion, l’architecte britannique Norman Foster signe un nouveau chai original « le Dôme », le même archi qui a signé le chai livré en 2015 du mythique château Margaux.
A Saint-Emilion, les chais marquants continuent de faire leur apparition. Tout le monde a encore en tête la double vague réalisée par Christian de Portzamparc pour abriter les quelques 50 cuves en béton et le chai à barriques du mythique Cheval Blanc (propriété de Bernard Arnault), 1er cru classé A, puis le chai aux reflets rouges de Jean Nouvel pour le château la Dominique propriété de la famille Fayat, avant qu’il ne réalise une oeuvre circulaire au château la Grâce Dieu des Prieurs….Tout ceci pour dire que, malgré l’inscription au Patrimoine Mondial de l’Humanité, cela bouge tout en respectant l’aspect global des paysages.
Cette fois, c’est le britannique Norman Foster qui va s’illustrer avec « le Dôme ». Ce nouveau chai appartient à son compatriote Jonathan Maltus (château Teyssier à Saint-Emilion et en Californie World’s End), qui lui permettra ainsi de présenter un de ses vins, « Le Dôme », au nouveau classement de Saint-Emilion en 2022.
Les vues et le paysage ont toujours été les premiers protagonistes du design. Le process de vinification est amené au coeur du bâtiment et l’étage supérieur apporte un espace flexible pour que les visiteurs puissent se réunir et déguster le fabuleux vin de ce terroir » Norman Foster
Les visiteurs arriveront par une allée traditionnelle plantée d’arbres pour découvrir ce chai circulaire étonnant semi-enterré. Avec une vue à 360 degrés sur les vignobles d’Angélus ou Canon, ce chai circulaire devrai se fondre dans le paysage inscrit au patrimoine mondial par l’Unesco.
Et Norman Foster d’ajouter « la connexion visuelle directe entre l’intérieur et l’extérieur, la dégustation et la production du vin, crée un espace unique et unifié pour Le Dôme ».Un Dôme et chai toujours très « hype »qui sera inauguré au printemps 2021.
Voir le magazine « Bordeaux, la métamorphose » sur ses nouveaux chais réalisé en avril 2017 par Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer, Christophe Varone et Emmanuel Cremese :
Plus de 2000 personnes ont rempli la vaste pelouse, en contrebas du château de la Rivière, pour ce deuxième soir du festival Confluents d’Arts, où Thomas Dutronc a donné tout son art. Avec de belles sonorités jazz manouche, mais pas que, des balades, et chansons d’amour…Remember « j’aime les filles… »
Y a pas à dire dans Dutronc, y que du bon. Le père Jacques a bercé ma jeunesse et a fait se rencontrer de nombreux couples, le fils a, comme qui dirait, de qui tenir. La voix, cette espèce de timidité sympathique, un brin d’humour et bien sûr un amour pour la guitare. Et il y a cette ressemblance tellement frappante avec Jacques, qu’elle serait presque bluffante.
C’est donc à 22 heures que Thomas Dutronc est monté sur ce qui est en passe de devenir une grande scène des festivals d’été en Gironde, après avoir reçu l’an dernier Goran Bregovic et en 2017 pour la 1ère de Confluent d’Arts, Yuri Buenaventura. Il a succédé à la jeune Naya, originaire de Libourne, qui a réussi à conquérir le public, avec son album pop électro rock Ruby.
Un Thomas Dutronc entouré de fabuleux musiciens, ses esprits manouches, comme il les appelle, des doigts de fée de la gratte, et aussi du violon.Il a reçu, comme Naya, des mains des organisateurs Xavier Buffo directeur général du château de la Rivière, et du maire de la Rivière, Dominique Beyly, une douelle en souvenir avec son nom, le nom de l’artiste engagée sur la scène Confluent d’Arts 2019.
L’occasion pour Thomas Dutronc de me confier son goût pour les vins fins, « j’aime les Bordeaux, en particulier Pessac-Léognan et bien sûr les vins d’ici » (la Rivière entre autre), et d’ajouter :
J’aime que les vins soient rond, sur le fruit, pas trop tanniques, » Thomas Dutronc.
« C’était une rencontre magnifique », me confie Xavier Buffo.« En arrivant ici, il a été extrêmement surpris, lui et ses musiciens, alors qu’il parcourt la France entière et même au delà… »
Il est tombé sous le charme, il m’a dit j’ai fait de nombreuses scènes, des palaces, mais un lieu comme celui-là, je n’ai jamais vu ça », Xavier Buffo.
« En prime, il adore le vin, on a passé une bonne partie de l’après-midi ensemble, c’est une belle rencontre, des échanges vrais, moi je suis comblé, c’était une super soirée, avec une belle première partie de Naya », continue Xavier Buffo, d’autant que les concerts de Confluent d’Arts sont passé à travers les gouttes et les orages qui ont éclaté un peu plus tard où des trombes d’eau sont tombées en Gironde, avec quelques dégâts très localisés, à cause de la grêle. « Nous on a eu un alignement de planètes, et avec Dominique, le maire, et tous les bénévoles, on est assez rodé…On a reçu ce matin énormément de félicitations. »
Un festival qui a en tout cas emballé ces 4 nouveaux festivaliers, Thomas (Libourne), Cécile (Eysines), Karine et David (le Bouscat), pour qui c’était leur première participation : « Le concept est super, c’est ce que l’on recherche, des food trucks, des buvettes et le concert », Thomas.
Côté châteaux, Jean-Luc Zell et Olivier Pascaud.
En ami et voisin de Libourne, Jean-Luc Zell, directeur du château d’Agassac, à Ludon: « je suis ravi de voir des événements comme cela, ça draine du monde, le tourisme c’est une affaire de territoire et tout ce qui sert le tourisme profite à tous sur le territoire de la Gironde. » Voila donc une 3e édition en passe d’être totalement réussie et qui se poursuit encore aujourd’hui et ce soir. Bravo aux organisateurs et au château de la Rivière.
Et bravo à Thomas Dutronc, car pas besoin de demander « esprit es-tu là », oui les Esprits Manouches étaient bien là.
« On n’a pas tous les jours 20 ans, ça n’arrive qu’une fois seulement… » Pour Saint-Emilion, cela a été une grande fête du vin, du jazz et du patrimoine, qu’a suivie l’équipe de Côté Châteaux Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot. Un numéro spécial de 20 minutes, car 20 ans, à voir sur NOA à partir du lundi 8 juillet à 20h15.
Qui dit Juridiction, dit Jurade. C’est au beau milieu des Jurats de Saint-Emilion que commence ce numéro 8 de Côté Châteaux, car chaque soir des 28, 29 et 30 juin avait lieu un défilé des Jurats dans les rues en pente de la Cité médiévale. En coeur, les Jurats prêtaient ce serment, avant le défilé :
Demeurez-vous les gardiens d’une grande tradition ? Oui, nous le voulons… Autorisez-vous ces barriques à traverser la Cité pour que leur soit apposée la marque à feu ? Oui, nous le voulons… »
Et c’est tout naturellement qu’Alain Naulet, Jurat,figure comme le premier invité de l’émission, pour nous décrire cette tradition séculière : « cette fête est très, très importante, cette Jurade a été créée en 1199 par le roi d’Angleterre Jean Sans Terre. Elle a manifesté depuis ce temps-là un intérêt tout particulier aux vins de Saint-Emilion, à la Cité. Depuis on a eu le classement, aujourd’hui reconnu par des organismes officiels, mais déjà c’était à l’époque les prémices d’avoir du bon vin à Saint-Emilion ».
Les Jurats défilent traditionnellement deux fois dans l’année, le 3e dimanche de juin et le 3e dimanche de septembre. « Ce sont des chapitres importants, on a toujours une quinzaine de pays représentés, et une cinquantaine d’intronisations. C’est très solennel et les gens sont ravis » d’être intronisés.
Chaque soir de cette fête des 20 ans était reconstituée la cérémonie de la marque à feu du vinettier. « A l’époque, les Jurats se réunissaient, ils avaient une marque à placer sur les barriques ».
Les vins étaient dégustés et s’ils étaient reconnus bons, marchands, on apposait sur la barrique la marque à feu, le sceau de la Jurade, cette marque disait que les vins pouvaient être consommés, commercialisés », Alain Naulet Jurat
Et tout ce qui n’était pas accepté à ce moment-là devait être mis au feu, détruit.
Pour bien comprendre ce qui est rentré dans cette inscription au patrimoine mondial de l’humanité, un reportage réalisé avec Jean-Michel Litvine, vous immerge dans le St Emilion, cité millénaire.
Nous retrouvons ensuite Franck Binard, directeur du Conseil des Vins et co-organisateur des festivités qui revient sur ce qui a motivé cette inscription, actée le 5 décembre 1999 : « 2000 ans d’histoire, ce sont les paysages culturels qui ont été reconnus comme devant être protégés et une partie majeure de l’homme et de l’Humanité ».
Saint-Emilion à l’Unesco : « ce sont les vallées, les terrasses, les coteaux, la plateau, mais aussi les arbres, le patrimoine bâti, aussi les petites maisons de bordier, un patrimoine séculier ainsi que 200 kilomètres de carrières qui sont protégés« , Franck Binard.
Franck Binard revient également sur les 3 projets qui ont été mis en oeuvre tout au long de cette année pour célébrer les 20 ans : « la transmission aux générations,c’est un pilier pour sensibiliser les enfants avec l’environnement visuel magique qui est le leur au quotidien, à l’environnement et à la biodiversité. Il y a aussi « la plantation de 20000 arbres car c’est un paysage culturel fort de centaines d’espèces arborées »…
20 ans, ce sont 20 sites où des tables de lecture ont été disposées partout dans la Cité et autres villages pour « donner des éléments de comparaison au visiteur sur ce qu’il est en train d’observer avec des photos historiques et du texte. C’est un parcours initiatique pour rentrer dans cette histoire. »
Ce magazine vous offre aussi de rencontrer un personnage de Saint-Emilion le Comte Stephan von Neipperg, qui a réussi à élever au rang de 1er cru classé B de Saint-Emilion, deux de ses châteaux… « Jean-Pierre, ravi de vous recevoir au château Canon la Gaffelière » « Cela fait 35 ans que j’ai repris Canon la Gaffelière en 1984, et c’est là où a commencé le fondement de nos vignobles Comtes von Neipperg.
Je viens d’une famille de vignerons, de l’autre côté du Rhin, depuis 8 siècles, je suis la 37e générations de viticulteurs mais la 1ère émigrée ici », Comte Stephan von Neipperg.
En faisant le tour de son chai à barriques, on se rend compte que ce 2018 qualifié de « génial »a été sauvé des eaux…« avec ce temps affreux, jusqu’en juillet, les Bordelais ses souviennent, on était au bord de la crise de nerfs,car il n’a pas arrêté de pleuvoir, et aussi avec ce mildiou. » Et de déguster à la barrique:
Ce que l’on recherche dans les grands vins, une vivacité, une buvabilité, ça doit être soyeux, et qu’il y ait de la structure, de la puissance, c’est un vin qui doit avoir une capacité à aller dans le temps, » Comte Stephan von Neipperg.
Et de sillonner avec Mr le Comte les terroirs de Saint-Emilion : il en a recensé 4 au minimum, dont ce fameux terroir calcaire, sur le plateau à la Mondotte, l’autre château classé en 2012 (1er cru classé B): « ici on a des vignes de 80 à 90 ans, aujourd’hui on travaille avec nos sélections »,La Mondotte comme Canon la Gaffelière est en bio: « je veux revenir à quelque chose d’humain, d’artisanal et de vivant. »
Un reportage tout en saveur avec une dégustation sous une tonnelle du château Canon Lagaffelière d’un millésime 2009 (tiens un autre anniversaire, 10 ans), en compagnie de la relève Ludovic qui a ce regard sur la réussite de son père « ce n’est pas du jour au lendemain qu’on transforme un vignoble en agriculture biologique; tout cela prend du temps, et la nature n’aime pas les grands chocs… » A l’époque, quand il s’est converti au bio, il était qualifié par certains de révolutionnaire, aujourd’hui il est ce que d’aucun qualifierait un visionnaire…
Comme Côté Châteaux est généreux, il va pousser pour vous les portes d’un 1er cru classé A et rencontrer Pierre Lurton, pdg de Cheval Blanc :« c’est un cru classé A depuis 1954, qui partageait la tête du classement avec Ausone, et puis nous avons vu arriver Angélus et Pavie en 2012. »
La caractéristique de Cheval Blanc, c’est le cabernet franc (60% dans l’assemblage et 40% de merlot). C’est la magie du terroir de a vallée de l’Isle que l’on partage avec nos illustres voisins Pétrus, l’Evangile, la Conseillante, Vieux Château Certand, Figeac et la Dominique » Pierre Lurton.
Et de commenter ce millésime 2012 : « on a cette juste maturité du cabernet franc qui donne ce côté mentholé avec des notes un peu de cassis, un peu de cabernet sauvignon, c’est le poivre dans la sauce, mais c’est surtout le cabernet franc qui fait Cheval Blanc. »
La suite de la visite se poursuit avec un badge, dans le fabuleux chai dessiné par Christian de Porzamparc : « ces cuves sont absolument incroyables, avec des formes sensuelles, mais techniquement répondant aux critères que l’on voulait : autant de cuves que de parcelles. Ce sont des cuves italiennes, d’une grande pureté de lignes, dans ce chai, les équipes s’y sentent très bien et il y a beaucoup de précision dans le travail », poursuit Pierre Lurton.
La visite se termine sur le toit végétalisé de ce chai en forme de double vague, avec cette terrasse qui donne une superbe vue sur Pomerol et les autres châteaux de Saint-Emilion. Et de commenter l’autorisation qui a été donnée de construire ce nouveau chai,livré en 2011, alors que l’inscription Unesco était intervenue 10 ans plus tôt: « les gens ont vu tout de suite une vision élégante de ce chai et il y a eu une grande ouverture d’esprit ». Ces nouvelles constructions ont continué à « donner à Saint-Emilion son rang de paysage unique et merveilleux. »
Ces 20 ans ont aussi été dignement fêtés avec la tenue concomitante du 8e Saint-Emilion Jazz Festival.En dernier invité d l’émission, Dominique Renard, son fondateur, revient sur les grandes heures du SEJF avec « Earth Wind & Fire, Chick Corea, Neil Rogers, Cécile Mc Lorin, cela va du jazz jusqu’à la soul là ce soir on a des concerts de funk, avec Oakland et Rix. On va aussi avoir Kid Créole and the Coconuts, il vont mettre le feu sur scène. »
Dominique Renard qui a passé une belle carrière dans le monde du vin confie que tout ce qui l’a guidé ces dernières années : »
C’est la passion de la musique et pour le village de Saint-Emilion que j’aime par dessus tout et qui a conservé son aspect médiéval. Le vin et la musique, cet assemblage me plaît beaucoup », Dominique Renard.
Et Côté Châteaux termine également sur le banquet inaugural des 20 ans en bord de Dordogne à Vignonet, un banquet champêtre avec musique d’autrefois, avant de faire un dernier saut dans la douve du Palais Cardinal pour faire partager au plus grand nombre ces moments exquis de célébration des 20 ans de l’inscription de la Juridiction de Saint-Emilion au Patrimoine Mondial de l’Humanité.
A VOS TABLETTES :
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