A l’heure où certains regardent encore dans le rétroviseur les événements de l’année 2019 qui viennent de se passer, Côté Châteaux, qui vous a abreuvé durant tout décembre de rétros en tout genre, tourne la page 2019. Bienvenue à 20vin. Aussi je vous propose de vous projeter déjà sur cette fabuleuse année qui s’annonce. Avec 2 fois 20 ou plutôt vin vin ou 2020, de quoi nous rendre zinzin.
2019 l’année de la teuf, 2020 l’année du vin…C’est bien sûr. Car c’est comme, je vous en parlais hier, Bordeaux Fête le Vin qui revient sur les quais de Bordeaux, après une exceptionnelle édition 2018 où le vingtième anniversaire de l’événement avait été célébré en grandes pompes avec de nombreux voiliers et des vignerons, sur le pont moussaillons…Ce sera l’événement phare dans le Port de la Lune.
Mais avant cela, l’année du vin va débuter dès janvier avec l’opération « la Tournée des Vins de Bordeaux » les 24 et 25 janvier pour la Saint-Vincent: une mobilisation générale de 1000 vignerons et négociants au contact direct avec les consommateurs chez les cavistes, dans les bars à vins, brasseries, restaurants et dans la grande distribution… Ce n’est pas « Il faut sauver le soldat Bordeaux » mais c’est la mobilisation générale pour renouer avec les fondamentaux, aller chercher les parts de marché par des rencontres, des échanges et des dégustations.
En février, ce sont les Blaye Côtes de Bordeaux qui mouilleront le maillot dans une 50aine de bistrots et restaurants bordelais avec leur traditionnelle opération Blaye au Comptoir. Février, ce sera aussi le 1er salon Vinexpo Paris qui se tiendra en même temps que Wine Paris du 10 au 12 février, un salon qui va être regardé à la loupe, histoire de ne pas se louper.
En mars, il devrait y avoir l’enfouissement des barriques dans le sable landais avec les vins de Tursan, et à Bordeaux le grand salon des Vignerons Indépendants.
Avril sera synonyme de primeurs, la semaine intense est programmée du 30 mars au 2 avril surtout avec les dégustations orchestrées par l’Union des Grands Crus de Bordeaux. Un moment crucial avec un millésime 2019 qui s’annonce plutôt pas mal.
Avril et début mai, c’est aussi la période redoutée des vignerons avec le gel tardif, car ne dit-on pas « Noël au balcon, Pâques au tison ? » Je ne leur souhaite pas car les derniers épisodes de 2019 mais surtout de 2017 avaient refroidi plus d’un vigneron aguerri.
Du 18 au 21 juin, 4 jours festifs attendront les amateurs et connaisseurs sur les quais avec Bordeaux Fête le Vin et ses 1200 vignerons et négociants mobilisés pour la réussite de l’opération. Il y aura aussi le Saint-Emilion Jazz Festival et sa programmation toujours de qualité, à ne pas manquer du 26 au 28 juin à Saint-Emilion.
Début juillet, le festival Confuent d’Arts au château de la Rivière aura pour invitée vedette Catherine Ringer qui viendra chanter les standards des Rita Mitsouko.
En août, ce sera sans doute le coup d’envoi des vendanges en blancs pour les châteaux les plus précoces, si l’été est relativement chaud. A voir. Ce qui nous amènera tranquillement après les vacances bien mérités des châtelains et de leurs petites mains, à un retour en septembre pour de nouvelles vendanges en rouge et ce fameux millésime 20vin, un millésime que je vous annonce déjà divin, coupant ainsi l’herbe sous le pied de mes amis bordelais qui n’hésiteront pas à vanter le nouveau bébé, comme chaque année…
Allez, je ne vous en dis pas plus, portez vous bien, que votre réveillon soit merveilleux et vos vins divins, n’oubliez pas de les carafer pour des vins plutôt jeunes ou de les décanter pour des vins qui ont de la bouteille (vieux), carpe diem.
Du fond du coeur, je vous présente mes meilleurs pour pour l’année du VIN(GT) !
La Chambre d’Agriculture de la Gironde a commencé des réunions avec les organisations professionnelles, et attendait ce lundi une participation d’associations de riverains, beaucoup manquaient à l’appel. Une nouvelle main est tendue pour le mois de janvier.
C’est un projet de décret, il va viser l’utilisation des produits phytosanitaires avec des distances à respecter. Des chartes doivent être élaborées à partir du 1er janvier et sous un délai de 3 mois, au niveau départemental, par les représentants de la profession agricole pour formaliser la charte d’engagement.
Dès novembre, la chambre d’agriculture a lancé une réflexion avec les professionnels, sans attendre de textes officiels, entre filières et organisations professionnels. Jeudi une première réunion s’est tenue, avec une manifestation de plusieurs associations de lutte contre les pesticides et de riverains qui reprochaient à la chambre d’agriculture d’avoir été tenues à l’écart. Il faut dire aussi que les uns et les autres ne sont pas d’accord sur les distances qui devraient être respectées.
Ce lundi une nouvelle réunion s’est tenue, la Chambre d’agriculture y avait convié cette fois PhytoVictimes, la SEPANSO, Générations Futures, Alerte Pesticides Haute Gironde. Mais la plupart d’entre elles n’y ont pas participé, une nouvelle main tendue, une nouvelle invitation est prévue courant janvier.
C’est fait ! Notre cher pays a de quoi chanter le chant du coq, puisque nous organiserons en 2022 le concours de meilleur sommelier du monde. De quoi réjouir nos célèbres amis sommeliers au premier rang desquels on trouve Philippe Faure-Brac, le président de l’UDSF et meilleur sommelier du monde 1992 et Serge Dubs autre meilleur sommelier du monde français en 1989.
Mieux qu’aux municipales, la France a été élue ! Elle a été choisie par un vote à bulletins secrets des présidents des associations membres de l’ASI, l’Association de la Sommellerie Internationale. Elle accueillera donc sur son sol béni des dieux, Bacchus en tête, le Concours de Meilleur Sommelier du Monde, du 8 au 13 mai 2022. Dans un peu plus de 2 ans
C‘est un moment de fierté pour notre association » Philippe Faure-Brac, président de l’UDSF.
« Nous apprécions le vote de confiance de nos pairs en faveur à la fois de nos sommeliers et de la capacité de notre pays à accueillir un concours aussi prestigieux. Bien que notre programme se déroule à Paris, tous les sommeliers de France se joignent à moi pour s’engager à organiser et accueillir cet incroyable événement ».
Voila une nouvelle réjouissante, en espérant qu’un de nos compatriotes puisse à nouveau s’illustrer. Il ne manque pas de talents, mais le dernier en date remonte déjà à quelques années. Nul doute que cette nouvelle aurait fait plaisir aussi à notre ami, le regretté Gérard Basset, meilleur sommelier du monde sous les couleurs de l’Angleterre en 2010.
Bordeaux Tasting vient de fermer ses portes sur un nouveau succès populaire avec 7000 visiteurs. Côté Châteaux a voulu décrypter ce qui fait le succès depuis 8 ans de ce festival de la dégustation en plein coeur de Bordeaux. Rendez-vous le 23 décembre sur NOA à 20H10 pour ce numéro 12 de Côté Châteaux. Paroles d’amateurs, de connaisseurs, de propriétaires de châteaux et des organisateurs au premier rang desquels se trouve Rodolphe Wartel, directeur de Terre de Vins, qui a lancé ce concept.
PAROLE AUX AMATEURS ET CONNAISSEURS
En un week-end, à la mi-décembre, la place de la Bourse se mue en temple du vin. Et Dieu sait que ce temple est fréquenté, de quoi rendre jaloux d’autres églises en ce bas monde. Pas moins de 7000 visiteurs pour cette 8e édition.
Bordeaux Tasting, c’est une super occasion de découvrir beaucoup de vin, on valide, on adore », Marion
On croise à Bordeaux Casting de nombreux jeunes amateurs de vin, des étudiants, mais aussi de jeunes actifs et Anne qui a une anecdote singulière : « Lynch Bages, j’aime ça, mais j’ai été baby-sitter de Carbonnieux dans ma tendre jeunesse et j’aimerais bien goûter leurs vins. »
Au cours de ce premier reportage sur ces amateurs de vins, vous allez découvrir ce qui motive ces passionnés et surtout les belles rencontres qui leur sont permises de faire, avec Lilian Barton-Sartorius la propriétaire de Léoville-Barton : « tous les ans, on est ravi d’être là, on voit vraiment des amateurs et d’échanger c’est très sympathique. »,
Ou encore Coralie de Boüard la Dame de Boüard, Laurent Cisnéros du château de Rouillac ou encore Jean-Pierre Meslier du château Raymond Lafon.
Jean-Pierre Meslier est présent depuis le début, il va nous expliquer pour ce premier plateau sa régularité. S’il est là c’est parce que son château Raymond Lafon est une pépite, l’un des meilleurs Sauternes, qui possède un grand savoir-faire et un terroir magnifique, juste en face de son auguste voisin le château d’Yquem.
On savait que ça allait être très important, on est des pionniers, on est heureux d’être là chaque année » Jean-Pierre Meslier château Raymond Lafon.
Regardez Côté Châteaux réalisé par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot :
MONTAGNE SAINT-EMILION DANS Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot SA BULLE
Mis en avant cette année par Terre de Vins, l’appellation satellite de Saint-Emilion, Montagne Saint-Emilion a trouvé sa juste place au centre de la Place de la Bourse, dans une bulle, protégée ainsi de la pluie du samedi, l’occasion pour ces vignerons (200 au total sur 1600 hectares de vigne) de prouver que cette appellation a des atouts et sait se défendre face à sa grande soeur.
Montagne Saint-Emilion est une appellation connue pour la qualité de ses vins, un village qui touche Saint-Emilion et qui a les mêmes caractéristiques cépages et climat. »
BERNARD MAGREZ ET SA VISION DE BORDEAUX
Autre pilier de ce Bordeaux Tasting, présent dès la 1ère édition, le pape de l’excellence: Bernard Magrez. Toujours aussi jeune, il continue de posséder 42 châteaux partout dans le monde (10 pays dont la France), dont 4 crus classés à Bordeaux, tous les 4 présents à Bordeaux Tasting. Il va confier à Côté Châteaux l’intérêt qu’il trouve dans ce rendez-vous incontournable et va évoquer la crise et la concurrence farouche que connaît Bordeaux aujourd’hui.
« Il y a un milieu concurrentiel important à mon avis, des vins étrangers qui font de bons vins et la 2e concurrence vient du Languedoc, ils innovent et sortent des cuvées singulières… » Et Bernard Magrez d’inviter Bordeaux à en faire de même et de se tourner vers l’innovation.
Ce qui fait le succès aussi de Bordeaux Tasting, ce sont les cours qui y sont prodigués à travers les ateliers de l’Ecole du Vin. Et pour ceux qui sont vraiment connaisseurs ou passionnés, il y a encore une gamme au dessus, les master classes: énormes !
Angélus avec Stéphanie de Boüard ce dimanche et hier soir Yquem commentée par son PDG Pierre Lurton en personne, et avec des fans de renom Boris Diaw, célèbre basketteur. « On s’est rendu compte à Yquem qu’il y avait des périodes beaucoup plus pures…dûes peut-être à la qualité des gens mais aussi à la climatologie.
On essaye de produire des millésimes éclatants » Pierre Lurton Pdg d’Yquem.
Deux fabuleux millésimes ont été particulièrement appréciés de l’auditoire qui ne buvait pas que les paroles de Pierre Lurton, le 1995 et le1988.
Chacune de ses interventions étaient bues comme du petit lait, comme celle-ci : « Un jour Bernard Arnault a annoncé à un dîner : Yquem se tourne vers le bio et la biodynamie, et je compte sur Pierre Lurton pour le faire ! » J’ai rétorqué que cela se ferait sans problème puisque ça fait 40 ans qu’on le fait ! »
3e grand invité de cette émission Côté Châteaux, Rodolphe Wartel le directeur de Terre de Vins qui a lancé cet événement, reproduit à Lyon et à Paris avec les champagnes. Il fait figure de magicien car il a réussi à faire un énorme événement qui rassemble chaque année 7000 à 8000 personnes, sur 6 sites autour de la place de la Bourse.
La Magie, ce n’est pas moi, ni mon équipe, ce sont les grands crus de Bordeaux, on ne pouvait pas prédire le succès mais la magie, on la doit d’abord à ces domaines » Rodolphe Wartel, directeur de Terre de Vins.
Chaque année, Bordeaux Tasting a réussi à monter en gamme, partant de la découverte des pépites de Bordeaux, aujourd’hui il faut y ajouter les autres appellation et grands vignobles comme Pomerol, Montagne, les Bios, les champagnes, Cognac, les vins étrangers…
Et puis chaque année, il y a une nouvelle idée comme le Café de la Bourse, le nouvel endroit où l’on cause, avec de nombreux invités passionnés comme Rémi Lamerat ou Saskia de Rothschild, la trentaine, qui dirige désormais le célèbre château Lafite-Rothschild, succèdant au Baron Eric.
A L’ESPACE SAINT-REMI, LE CHAMPAGNE EST ROI
A deux pas du Palais de la Bourse, Cyril Bleeker maître sommelier, membre de l’UDSF et responsable de CAFA Formations à Bordeaux, nous sert de guide et commente spécialement pour Côté Châteaux les champagnes qui feront le bonheur des amateurs sur les tables de fête. C’est une délégation de 25 grands noms de Champagne qui ont fait le déplacement pour faire découvrir leurs fabuleux champagnes.
A l’Espace Saint-Rémi, le casting champagne à l’aube des fêtes de fin d’année avec les maîtres sommeliers Cyril Blecker
« Ce que j’aime dans le champagne, on observe de nouvelles tendances avec des petits vignerons, qui vont faire des cuvées exclusives avec du 100% pinot meunier ou des cuvées parcellaires, et aussi avec les taux de dosage de sucre moins importants et plus digestes », Cyril Bleecker, Maître Sommelier.
Côté Châteaux vous présente à cette occasion de passer de très bonnes fêtes de fin d’année et de savourer ce numéro spécial Bordeaux Tasting réalisé par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot, le 23 décembre prochain sur la chaîne NOA 100% Nouvelle Aquitaine à 20H10 et ci-dessous:
Depuis 8 ans, la Place de la Bourse devient à la mi-décembre le centre de la dégustation d’avant les fêtes de fin d’année. Une formule éprouvée et qui plaît énormément, 8000 visiteurs y sont attendus pour déguster avec modération quelques 600 vins. Rendez-vous samedi 14 et dimanche 15 décembre place de la Bourse et dans ses environs.
Bordeaux Tasting, c’est un rendez-vous devenu incontournable, une réussite signée Terre de Vins. L’ADN de ce rendez-vous, c’est d’y retrouver les plus grands vins de Bordeaux, mais aussi d’autres régions viticoles en France et à l’étranger,
Pour la première fois on y croisera Château le Puy, Château Dassault, Château Talbot, Château Durfort Vivens, Vignoble de Larose, Château Duhart-Milon …
LE RETOUR DE LA BULLE
La bulle qui accueillait les Extra-Terriens de l’AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur fait son grand retour avec cette fois-ces des pépites de l’AOC Montagne Saint_Emilion pour la première fois.
18 de nos viticulteurs prendront place dans la bulle, les visiteurs pourront échanger avec eux et y déguster notamment du 2016, un millésime très porteur et qui illustre bien notre savoir-faire, mais également peut-être quelques primeurs 2018, » Bruno Marchand président de Montagne Saint-Emilion.
ECOLE DU VIN ET MASTERCLASSES
Les amateurs pourront se familiariser avec les conseils avisés de l’Ecole du Vin toujours présente lors de cet événement, les connaisseurs eux auront réservé depuis de longue date leur place au sein de prestigieuses masterclasses, avec notamment Yquem le samedi après-midi, ou encore Angélus le dimanche.
LES POMEROLS FONT LEUR ENTREE AU PALAIS DE LA BOURSE
On était habitué à les déguster au Gabriel, mais vu que l’établissement acheté par la famille de Bouard est en pleins travaux, les grands vins de Pomerol seront les bienvenus au sein du Palais de la Bourse.
ET TOUJOURS CHAMPAGNE A L’ESPACE SAINT REMI !
L’ancienne church, l’église devenue Espace Saint-Rémi aura un air de fête avant Noël, ce sera l’écrin incontournable pour déguster les champagnes de maisons de vignerons.
LE CAFE DE LA BOURSE, LE DERNIER ENDROIT OU L’ON CAUSE
Un Wine Bar, pour grand public et partenaires, avec des rencontres et interviews, c’est la grande nouveauté aussi cette année, avec :
· Saskia de Rothschild, avec dégustation, en exclusivité, d’un millésime de long Dai, le vin chinois de Lafite Rothschild
· Yannick Jauzion, ancien joueur emblématique du XV de France, reconverti dans le vin, pour parler de ses investissements viticoleset Rémi Lamerat, «rugbyman-vigneron»
· Nicolas Florian, maire de Bordeaux, pour présenter sa politique en faveur du vin
· Le très rare Jean-Pierre Amoreau et son Château Le Puy pour un débat et une dédicace de son livre « Plus pur que l’eau »
· Laurent Dassault,du groupe international à la passion du vin
Alors bon Bordeaux Tasting à tous. Côté châteaux y sera aussi et notamment avec une émission spéciale Côté Châteaux sur NOA diffusée à partir du 23 décembre. Carpe Diem.
Attention ils débarquent dans vos apparts et maisons… Qui ça, quoi ça ? Les Castillon Côtes de Bordeaux. Vendredi 6 et samedi 7 décembre, 2 vignerons de l’appellation vont venir vous faire découvrir leur production et échanger avec vous et vos amis. Un succès dingue !!!
C’est un peu comme un couple d’inséparables, un couple vous dis-je: une vigneronne et un vigneron qui arrivent (presque à l’improviste, non je rigole il faut s’être inscrit avant…) chez vous pour vous faire découvrir gratuitement leurs vins.
Au préalable, vous aurez invité votre famille ou vos amis pour une bonne soirée en perspective, à 8 et jusqu’à 15 personnes… Et au moment de l’apéro (12h, 18h30 ou 20h), vous allez recevoir la visite de deux vignerons de Castillon, qui vont tout vous expliquer sur l’appellation, le terroir de Castillon et les vins qu’ils produisent. Chacun aura apporté deux millésimes de son château, et vous aurez préparé de quoi grignoter un peu, des planches de charcuterie et de fromages par exemple…
Pour cette 10e opération dont le succès à Paris, Bordeaux, Rennes et Lille, ne s’est jamais démenti, mais bien au contraire a connu un engouement de plus en plus important, plus de 5600 personnes ont déjà été rencontrées et 274 dégustations réalisées chez les particuliers.
C’est une façon atypique de faire découvrir les vins et le terroir de Castillon Côtes de Bordeaux. Issus du même plateau calcaire que Saint Emilion, c’est le vignoble le plus bio de Bordeaux », Yannick Sabaté, président de Castillon Côtes de Bordeaux.
En attendant ce fameux week-end à Lille, et un ch’ti succès déjà annoncé, les Castillon sont fiers d’annoncer un prochain et le 1er rendez vous « j’irai déguster chez vous » à Bruxelles en 2020.
Samedi 7 et Dimanche 8 décembre, ce sont les traditionnelles portes ouvertes dans 34 châteaux de Pessac-Léognan. L’occasion de rencontrer les propriétaires, les vignerons et de déguster leur vin…De 10h à 18h.
Attention, il va y avoir du monde… A chaque premier week-end de décembre,l’opération portes-ouvertes en Pessac-Léognan engrange succès sur succès. Le bouche à oreille y est sans doute pour quelque chose, car ce sont vraiment des visites et des dîners de qualité qui sont proposés aux amateurs de vin et de gastronomie.
Cette année, 34 châteaux participent à ces 2 journées Portes Ouvertes et proposent outre des visites, des dégustations, des balades, parfois des shows ou animations.
Parmi ces châteaux, 12 proposent comme de l’accoutumée des dîners dégustations, qui sont très prisés le samedi soir du 7 décembre, ils affichent d’ailleurs tous complets.
Ces journées portes ouvertes sont aussi l’occasion pour les connaisseurs et amateurs de non seulement refaire leur cave avant les repas de fêtes de fin d’année, pour la consommation aussi annuelle ou encore pour acheter des vins de garde ou alimenter le fond de roulement de leur cave.
C’est aussi la possibilité de faire des cadeaux originaux pour la famille ou les amis à Noël ou Nouvel An. Carpe Diem.
Portes Ouvertes dans 34 châteaux de l’appellation Pessac-Léognan dont voici la liste :
On en salive d’avance, ce sont les Journées Loupiac et Foie Gras qui annoncent les fêtes de fin d’année. Alors rendez-vous chez ces vigenrons de Loupiac mariés pour l’occasion à des producteurs de bon produits du terroir et notamment de magrets séchés et de foie gras pour vous donner déjà un goût de fête ou pour faire vos réserves pour les fêtes de fin d’année.
Ce sont 21 vignerons de l’appellation Loupiac et autant de fermiers landais qui sont sur le pont en ce week-end pluvieux. Alors autant qu’il soit convivial, festif et gourmand, ça réchauffera les esprits.
2 jours durant, les châteaux et domaines de l’AOC Loupiac vous ouvrent leurs portes. L’occasion de venir déguster mais aussi de se restaurer sur place avec des plats traditionnels ou de la cuisine paysane.
DES DEGUSTATIONS AVANT L’ACTE D’ACHAT
En famille ou entre amis, ces journées permettront aux visiteurs d’échanger avec les vignerons et les fermiers présents, de déguster et d’acheter leurs remarquables productions à l’approche des fêtes de fin d’année. Elles seront également l’occasion de prendre part à de nombreuses animations gratuites (ateliers culinaires, artisanat local, escape game, expositions, etc.), séjourner à bord du navire de croisière fluviale « Bordeaux » (sur réservation), et partir à pied ou à vélo à la découverte du vignoble et de ses châteaux.
Les midis, les propriétés viticoles proposeront pour la première fois à leurs visiteurs planches, tapas, confits et assiettes landaises pour accompagner les dégustations de vins, tandis que trois « food-trucks » thématiques – « La Green Cantine », « Food et Saisons », « Épices et Piques » – installés devant la salle des fêtes du village, feront la part belle aux produits frais et aux petits plats faits « maison ». Le public pourra également choisir de déjeuner dans l’un des trois établissements partenaires des portes ouvertes (L’Entrée Jardin, Le Voyageur, le Château de la Tour).
C’est ce samedi 23 et dimanche 24 novembre la 4e édition des Barriquades, le festival des vignerons bio, à Darwin Bordeaux. C’est depuis 4 ans le plus grand salon des vignerons bio de Nouvelle-Aquitaine.
Tout ce week-end, ce sont 70 vignerons bio de la région Nouvelle-Aquitaine qui vous proposent de venir déguster, échanger et parler de viticulture biologique. Les visiteurs pourront aussi faire leur réserve, à l’aube des fêtes de fin d’année.
LES BARRIQUADES : DESORMAIS UN FESTIVAL !
Les vignerons bio faisaient déjà leur show, ils ont décidé de transformer leur concept de gigantesque cave bio en véritable festival, avec au programme des concerts, conférences, un marché de producteurs, des ateliers de dégustation et parcours pédagogiques…
« DARWIN est un lieu unique. C’est l’endroit aujourd’hui où l’on vient pour s’interroger sur le monde de demain, sur les grandes questions qui nous agitent tous : réchauffement climatique, disparition de la biodiversité, enseignement des peuples premiers, etc. Les Barriquades, notre grande action spécialisée Vin, méritait d’entrer pleinement dans cette démarche. A partir du salon de vente directe, nous avons souhaité créer un grand moment, festif, de réflexion. Quelle sera la viticulture de demain ? Pourquoi la Bio est-elle une réponse aux défis d’aujourd’hui ? Pendant deux jours, le grand public va aller à la rencontre des vignerons, apprendre en s’amusant, et, je l’espère, repartir avec la certitude que la viticulture biologique est une chance unique de se faire plaisir, en respectant l’homme et la planète. », explique Philippe Barre, co-fondateur de DARWIN.
10% DE PROGRESSION DE LA CONSOMMATION BIO EN UN AN
C’est avant tôt un salon conçu et tenu par des vignerons « tatoués » bio: un salon 100% bio et écologiquement responsable, à vivre en famille ou entre amis.
Aujourd’hui 12% du vignoble en France est en bio sur un peu plus de 94000 hectares, tenus par 6726 vignerons. Entre 2017 et 2018, la consommation de vins bio a augmenté de 10% et représente aujourd’hui un marché de plus d’un milliard d’euros.
UN MARCHE DE PRODUCTEURS 100 % BIO
Ne poussez pas, il y en aura pour tout le monde. Du vin, mais aussi des fruits et légumes, du miel, des fromages qui puent, des charcuteries, le tout estampillé bio. Par ailleurs, des food trucks pourront aussi restaurer le public durant tout le week-end, les enfants ne seront pas oubliés non plus.
Côté Châteaux vous offre, pour ces fêtes de fin d’année et sur NOA, un numéro tout en douceur sur Sauternes. Vous allez découvrir ce grand terroir de blancs qui favorise la formation du botrytis cinerea, avec la magie du Ciron , et la fabrication de grands liquoreux. Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot vous ouvrent les portes de 8 châteaux et vous font rencontrer des personnages hauts en couleur.
Côté Châteaux spécial Sauternes, un numéro 11 riche, non pas en sucrosité, mais en découvertes et en rencontres.
Tout démarre début octobre à Bommes en Gironde, pour les premières tries au château Sigalas-Rabaud (1er cru classé de Sauternes) avec Laure de Lambert-Compeyrot et son équipe qui nous expliquent le travail délicat de nettoyage de ces premières grappes, de ces premières baies à ramasser, des baies confites, botrytisées à souhait (c’est ce qu’on appelle la pourriture noble) pour réaliser ce fabuleux nectar de Sauternes, en jetant bien sûr la pourriture aigre.
Jean-Pierre Stahl, Béatrice et Eric Pothier du château Pick Laborde et Sébastien Delalot pour un numéro très suave de Côté Châteaux
Sauternes, ce ne sont pas que des crus classés, même s’il y en a beaucoup, nous avons en effet rencontré Eric Pothier vigneron à Preignac : « on existe depuis 1691, château Pick-Laborde n’est pas un cru classé, mais on tient notre rang à Sauternes avec toute l’existence de travail à Sauternes et la passion du botrytis.Je me suis installé en 2009 justement pour faire du botrytis. » Un vigneron qui a la foi ancrée au corps
Pour être vigneron en France, il faut avoir la foi, mais encore plus à Sauternes », Eric Pothier château Pick Laborde.
« On est vraiment dans un travail d’artisan, d’orfèvre, avec aucune garantie de réussite, il faut aimer l’aléatoire, la magie qui arrive ou qui n’arrive pas. Et cette année, on a ce qu’il faut. Pour celui qui est passionné de botrytis, il est arrivé subitement après beaucoup de galères, » explique Eric Pothier qui fait partie de la coopérative des Vignerons de Tutiac présents également dans le Sauternais.
Côté Châteaux a choisi également de faire le portrait de Luc Planty, 32 ans, pour qui ce sont ses premières vendanges en tant que responsable du château Guiraud, 1er cru classé de Sauternes, l’histoire d’une transmission et d’une passion partagées avec son père Xavier figure et président de l’ODG Barsac Sauternes. « La transition, on a commencé à la préparer depuis de nombreuses années, avec des prises de responsabilités au fur et à mesure… »
Ce domaine a été fondé par Pierre Guiraud en 1766, un ancien négociant protestant de Bordeaux. Un domaine qui n’a jamais cessé d’être pionnier : « la particularité de Guiraud c’est d’essayer de se démarquer côté écologique avec depuis 1996 un travail sur la biodiversité. »Une voie qu’a tracée son père Xavier Planty, co-propriétaire du château avec les familles Peugeot, Neipperg et Bernard. Je les retrouve d’ailleurs tous deux dans le chai en train de déguster les premiers jus de ce millésime 2019: « là, c’est du grand botrytis, c’est épicé… » commente Xavier Planty.
Le botrytis, quand il arrive sur un raisin qui est mûr, mais pas surmûri, provoque une incroyable synthèse d’arômes, Xavier Planty château Guiraud.
Et de décrire ces arômes : « ce côté châtaigne, sous-bois, fumé et un côté tilleul qui après fermentation va avoir des notes mentholées… » « Guiraud apparaît aujourd’hui comme précurseur pour beaucoup de choses, depuis 1996 on est passé en agro-écologie, on a d’abord réfléchi comment relancer la vie microbienne des sols pour faire la qualité du vin. »
Et de déguster un millésime 2015 de Guiraud au restaurant La Chapelle (nouveauté au château depuis février 2018, qui va dans le sens d’un fort développement de l’oenotourisme) : « là on a une incroyable complexité », commente Luc Planty et Xavier Planty de compléter « il faut obtenir des vins où on a l’impression que la finale en bouche n’est pas sur le sucre ; et cette buvabilité s’explique par la fraîcheur aromatique que si on a de grands botrytis. »
Sauternes, Bommes, Preignac, Fargues et Barsac constituent les 5 villages emblématiques de l’appellation qui réalisent du Sauternes. A Barsac justement, nous rencontrons Bérénice qui excelle au pays du botrytis. C’est Bérénice Lurton bien sûr qui a pris très jeune les rênes du château Climens,1er cru classé de Barsac : « à l’âge de 22 ans en 1992, il y a presque 30 ans. » Les débuts on été délicats: « de 92 à 94, des années difficiles, beaucoup de pluie et des millésimes ingrats ».
Avec Bérénice Lurton, nous allons découvrir sa tisanerie : « c’est là que nous faisons sécher les plantes que nous utilisons pour la biodynamie (depuis 2010). Des plantes qui poussent dans les vignes, comme la camomille, au lieu de mettre des pesticides, on cueille des petites fleurs, c’est plutôt sympa. Beaucoup de plantes servent dans le protection contre le mildiou, comme l’osier ou la presle, qui sont des plantes qui poussent en milieu humide. » Est-ce des croyances ? « Si c’était juste des croyances, on ne serait plus là pour vous en parler, oui ça marche vraiment. »
Des vins réalisés en biodynamie: c’est quelque chose qui est du domaine de l’éclat,il y a une énergie que l’on ressent dans les vins avec un terroir très preignant, où la minéralisé est présente et où l’on a beaucoup d’éclat, » Bérénice Lurton château Climens.
Notre périple se poursuit au château d’Arche, cru classé de Sauternes, en pleines transformations qui me font dire « c’est la révolution ici » « révolution, faut quand même pas exagérer » rebondit Jean-LouisCouffinhal le délégué général du château. « Nous avons rénové le vignoble, pour le rendre un peu plus moderne, avec notamment un chai éco-responsable pour répondre aux grands défis du château d’Arche ».
De lourds investissements ? « A l’échelle sonnante et trébuchante, ce sont 5 millions d’euros, avec un toit végétalisé qui permet une grande inertie de température limitant l’utilisation de la climatisation l’été ». Un magnifique Cuvier en acier micro poli et en sous sol un chai contenant 370 barriques, deux fois plus que le précédent.
Autre rencontre privilégiée, celle de Philippe de Lur Saluces au château de Fargues :« bienvenue en notre forteresse médiévale, construite en 1306 à la demande de notre pape, le Pape Clément ». C’est en 1472 que Fargues a rejoint l’histoire de la famille Lur Saluces, « quand une Isabeau de Monferrand épouse un de mes ancêtres. »
L’histoire du vin de Sauternes toutefois est plus récente à Fargues, « elle débute après la 1ère guerre mondiale avec mon grand oncle….Bertrand de Lur Saluces, en rentrant de la guerre a décidé d’arracher les vignes en rouge et de planter des vignes en blanc dans le but de produire du vin de Sauternes. » Ce sont aujourd’hui 18 hectares en production, 80% sémillon et 20% sauvignon.
Le comte Philippe de Lur Saluces va aussi me faire faire le tour de la propriété et notamment du vieux château, autrefois incendié, qui progressivement va être restauré: « mon père s’est arrêté à 9 pièces, ce qui est déjà bien »
La forteresse a été partiellement restaurée, de 2009 à 2014, mon père dit que nous n’avons fait que la pré-inauguration, car l’inauguration est prévue pour 2500 à peu près » Philippe de Lur Saluces, co-propriétaire château de Fargues.
Lur Saluces, un nom qui longtemps a été associé avec le château d’Yquem : « Laurent de Sauvage d’Yquem avait une fille Françoise-Joséphine qui a épousé un Lur Saluces, depuis le château est resté dans la famille jusqu’en 2001 »
Et de déguster avec le Comte Philippe une bouteille de château de Fargues 2016: « Fargues, dans sa jeunesse est d’une grande tension avec une pureté arômatique… En accord mets-vins, je le verrais bien avec une entrée fraîche, une salade de crabe ou des huîtres…Il faut que le sucre vienne comme une surprise… » En apothéose de ce portrait, une petite visite de la cave aux vieux millésimes avec une bouteille de 1943 : « tous ces millésimes représentent l’identité de Fargues, il n’y a qu’en maîtrisant ce passé, que l’on peut se projeter dans l’avenir et décider de ce que nous voulons faire du vignoble aujourd’hui. »
Toutes ces fabuleuses histoires sont encore pour beaucoup des histoires familiale à Sauternes comme en témoigne Gabriel de Vaucelles qui dirige avec son épouse (et pour le compte de la famille) le superbe château Filhot : « château Filhot est une propriété familiale, créée en 1709 par la famille Filhot, une famille de parlementaires qui avait acheté aussi château Coutet avant la révolution, une propriété familiale a priori qui restera encore dans la famille pendant longtemps; on a un potentiel phénoménal avec le 2e plus grand parc fermé de Gironde, avec des essences exotiques, vraiment un grand potentiel oenotouristique, comme les châteaux Lafaurie-Peyraguey, d’Arche, Guiraud, on va essayer de s’associer ».
Aujourd’hui, on ne produit pas du Sauternes comme autrefois avec un seul produit, il faut développer une gamme avec des produits plus légers qui correspondent à plusieurs marchés: la France reste le marché principal, mais le marché asiatique se développe et aussi énormément les USA » Gabriel de Vaucelles château Filhot.
L’image de Sauternes s’est énormément dépoussiérée ces dernières années, avec de nombreuses initiatives. Lafaurie-Peyraguey en est l’exemple type. Ce château acheté en 2014 par Silvio Denz, le président de la cristallerie Lalique, a entièrement été restauré pour en faire un superbe Hôtel Restaurant.
Dans ce lieu, David Bolzan, le directeur général des vignobles Silvio Denz, a imaginé avec les équipes du château et notamment le sommelier Adrien Cascio de nouvelles façons d’apprécier le Sauternes, en cocktail ou à l’apéritif mais pas seulement : « on revisite les grands classiques sur le repas un peu différemment que sur le traditionnel foie gras et en dessert, par exemple sur du poisson, des viandes blanches et du fromage.Au moment de l’apéritif aussi, on peut ajouter des glaçons et d’autres arômes comme des écorces d’orange ou de citron… » me précise David Bolzan.
Et pour couronner cette émission, le chef Jérôme Schilling (1* au Guide Michelin) nous a proposé un accord met-vin original, preuve que le Sauternes se marie parfaitement là où on ne l’attend pas forcément : « on est parti sur un millésime 99 du château Lafaurie-Peyraguey avec ses notes cuivrées, de café, réglisse et tabac, on a fait un ris de veau rôti au beurre noisette, céléri, café et poudre de réglisse ». Ce qui fait dire à David Bolzan: « on a choisi un millésime de 20 ans, on a voulu bousculer les codes et c’est juste sublime… »
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