28 Juil

Une originale Route des Vins de Bordeaux : « Sauternes au fil de l’eau »…

Dépaysement assuré ! Vous êtes bien sur la Route des Vins de Bordeaux en Graves et Sauternes, mais ici une route au fil de l’eau…Ce n’est pas un hasard si cette balade se nomme « Sauternes au fil de l’eau », une découverte insolite en canoë du Ciron qui favorise les brouillards de septembre-octobre et la formation du botrytis, avant d’accoster au Domaine de Carbonnieu. Magie assurée.

Rendez-vous à la Halte Nautique de Bommes, à côté de Sauternes en Gironde. Là des touristes parisiens, Véronique et Benoît, venus dans la région pour un mariage, se sont dit on va profiter de ce séjour pour participer à cette balade de Sauternes au fil de l’eau.

 

« On s’est dit on va y aller à la fraîche pour visiter cette belle région de vignes », commente Benoît qui pensait avoir affaire à une chaleur étouffante mais ce mardi c’était plutôt couvert et ma foi presque plus agréable.

On ne vient pas à Bordeaux sans visiter, on reste quelques jours pour bien s’imprégner de ce terroir magique de Sauternes, c’est vraiment génial quoi » Benoît Rabourdin

Ce sont un peu plus de 3 kilomètres de descente en canoë qui attendent ces touristes et girondins amateurs de nature, dans ce havre de paix préservé et classé Natura 2000. « C’est très beau, cela fait une espèce de voûte, on se sent au coeur de la nature », commente Véronique.

Un cour d’eau qui favorise la pourriture noble nécessaire à la fabrication du botrytis qui va permettre le Sauternes.« Il faut savoir que c’est la confluence de la Garonne et du Ciron qui crée une brume en septembre et permet le botrytis dans la vigne », explique Florian Queyrel, le moniteur du club de Canoë-Kayak de Bommes-Nautique.

Après 3/4 heure de navigation, avec parfois quelques courants, c’est l’arrivée au Domaine de Carbonnieu, un vignoble de 23 hectares tenu par Alexis Charrier qui leur fait visiter son  chai à barriques:  « là, on a 37 fûts de chêne, cela fait a près 11 000 bouteilles »

On a des gens qui viennent de la France entière, donc du coup cela permet de faire découvrir plein d’arômes que ce soit des Sauternes en cocktail, des Sauternes sur le repas et là on peut balayer tous les accords possibles… »

C’est alors la dégustation de 3 millésimes du château, un dialogue riche avec le vigneron pour balayer les préjugés de vin trop sucré ou difficile à marier.

« Au niveau des accords, c’est vrai qu’on est sur une palette aromatique assez diversifiée, sur des viandes sur des poulets rôtis, sur des poissons sans sauce et après terminer sur des desserts, commente Laurent Moujon auteur de livres de recettes et d’association de mets et vins de Bordeaux. « Mais aussi sur des fromages persillés, des fromages afinés, au lait cru », ajoutait Stéphanie sa compagne. « C’est  vrai que le Sauternes se marie très bien avec tout type de cuisine et notamment épicée »

« On rentre dans le mystère de la complexité du vin, on voyage à la fois géographiquement, géologiquement aussi et dans les goûts quoi », conclue Benoît Rabourdin.

Sauternes, un vignoble de 2200 hectares avec ses 140 vignerons et ses vins liquoreux que ces touristes redécouvrent avec modération.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Camille Beccheti, Stéphanie Plessis : 

26 Juil

Vignerons indépendants d’Alsace : rendez-vous pour des apéros gourmands ou pour un pique-nique chez le vigneron

Tous les vendredis de juillet à mi-août, les vignerons indépendants d’Alsace vous propose chaque vendredi à 18h30 un apéro gourmand. Le 26 et 27 juillet partagez votre pique-nique chez le vigneron indépendant d’Alsace…

PAR ICI L’APERO GOURMAND

Les Alsaciens sont bien connus depuis des années pour leur accueil à la propriété, c’est dans la tradition de faire du vin mais aussi dans la culture de le partager. Aussi ils ouvrent leurs portes non seulement aux jeunes générations mais aussi à tous ceux qui veulent connaître les vins d’Alsace.

Durant ces soirées, ils vous proposent de déguster des accords mets et vins inédits et surprenant. Le but étant de faire découvrir les vins à travers des mets que chaque vigneron aura choisi en harmonie avec ses crus.

Voici quelques exemples de thèmes et rendez-vous :

Domaine Robert Blanck à Obernai

31 juillet : le Liban par Marie-Reine / 7 août : l’Asie par l’Original / 14 août: la fromage par les Blanck

Domaine Schneider à Gertwiller : 31 juillet : Tapas, 7 août départ pour les I’îles, 14 août : on reste chez nous

LE PIQUE-NIQUE LES 26 ET 27 JUILLET

C’est le 25e anniversaire de cette formule où tous les ans, les vignerons indépendants vous accueillent à la propriété pour partager un moment authentique et convivial.

La formule est très simple : apportez votre pique-nique, le vigneron vous offre le vin….C’est ainsi une immersion dans l’histoire, le domaine et la famille du vigneron qui vous est proposée. Au programme : balade dans les vignes, visite des caves, dégustations commentées, … Un succès puisqu’aujourd’hui ce pique nique a été étendu au niveau national, dans 11 régions viticoles.

Réservations chez les vignerons participants : www.alsace-du-vin.com

24 Juil

Remember THE famous Saint-Emilion Jazz Festival : 20 photos souvenirs

C’est l’un des festivals qui nous manque tant. Comme un signe prémonitoire, en janvier dernier, avant le coronavirus, les organisateurs ont annoncé marquer une pause, pour mieux repartir sans doute l’an prochain. Côté Châteaux veut vous faire partager quelques bons instants qu’il a pu vivre avec Dominique Renard, Franck Binard, les centaines de bénévoles et bien sûr les très grands artistes qui se sont produits sur la scène du Parc Guadet ou de la Douve du Palais Cardinal.

Dominique Renard, Ben l’Oncle Soul et Franck Binard en 2015 © JPS

Les bénévoles à l’entrée de la billetterie © JPS

Le Soulman from Tours sur la scène du Parc Guadet © JPS

Marcus Miller et Dominique Renard, le président du Saint-Emilion Jazz Festival en juillet 2016 © JPS

Marcus Miller à droite et ses musiciens au parc Guadet en juillet 2016 © JPS

L’équipe des vignerons de Saint-Emilion sur le pont au bar l’Ephémère pour faire face au millier de festivaliers © JPS

Marcus Miller, le New Yorkais de Brooklyn et son jazz fusion juillet 2016 © JPS

Le groupe Jet7 BrassBand au Parc Guadet © JPS

Hugh Coltman en juillet 2017 dans la Douve du Palais Cardinal © JPS

Près de mille personnes applaudissant Hugh Coltman, un tabac © JPS

Regardez le reportage sur le 6e SEFJ par Jean-Pierre Stahl, Anthony Capra, Eric Delwarde, Françoise Dupuis et Isabelle Rougeot :

Marc Brenner et son groupe de musiciens de la région de Bordeaux Karmarama © JPS

Un groupe de 10 Belges venant depuis 3 éditions © JPS

L’Américaine Stacey Kent en juillet 2017 © JPS

Les douves du Palais Cardinal superbement illuminées aux couleurs du Saint-Emilion Jazz Festival © JPS

Intronisation hier soir de Cécile Mc Lorin Salvant sur la scène des Douves en juillet 2018 par la Jurade de Saint-Emilion © JPS

Cécile Mc Lorin Salvant intronisée par Stéphanie de Boüard-Rivoal © JPS

Le concert de Cécile Mc Lorin Salvant © JPS

Les 20 ans de la Juridiction classée au Patrimoine Mondial de l’Humanité avec le SEJF en juin 2019 © JPS

Franck Binard, directeur du Conseil des Vins de Saint-Emilion et Dominique Renard, fondateur du Saint-Emilion Jazz Festival, en juin 2019, la dream team, l’an dernier le dernier en date © JPS

Regardez le Côté Châteaux n°8 spécial 20 ans du classement Unesco de la Juridiction de St Emilion au Patrimoine de l’Humanité avec le St Emilion Jazz Festival. Réalisé par JP Stahl et Sébastien Delalot : 

Retrouvez tous les articles de Côté Châteaux sur le Saint-Emilion Jazz Festival ici

22 Juil

Bernard Magrez : « ça s’arrête le 16 août », la Grande Maison fait un break pour mieux repartir après la crise du cornavirus

C’est une triste nouvelle que Bernard Magrez a confié à Côté Châteaux. L’établissement doublement étoilé qu’il tient avec Pierre Gagnaire rue Labottière à Bordeaux va s’arrêter le 16 août prochain à cause de la crise liée au covid 19. En cause la perte de la clientèle étrangère et de la clientèle d’affaires. Le propriétaire a préféré fermer, plutôt que d’offrir une cuisine et un service moins importants pour ne pas perdre son image. Il fixe rendez-vous après cette crise liée au coronavirus.

Bernard Magrez et Pierre Gagnaire en septembre 2016 à la Grande Maison © Jean-Pierre Stahl

Joint ce soir par téléphone, Bernard Magrez le propriétaire de la Grande Maison à Bordeaux, et par ailleurs propriétaires de 42 domaines viticoles dans le monde, dont 4 crus classés à Bordeaux explique la décision douloureuse qui l’a conduit à arrêter momentanément le restaurant étoilé qu’il avait lancé avec Joël Robuchon puis Pierre Gagnaire : « vu que les transports sont arrêtés, on perd notre grande majorité de clientèle étrangère, mais aussi les repas d’affaires et les séminaires… »

Après la période de confinement qui a été douloureux pour de nombreux restaurants, un peu plus de deux mois après le déconfinement et surtout un mois et demi après la reprise pour les restaurants, Bernard Magrez et ses équipes ont eu un choix difficile à faire : « 2 solutions se présentaient à nous :

  • restreindre la qualité de notre service à table, ainsi que le réceptif, cela n’était pas acceptable car cela hypothéquait notre avenir pour la suite
  • fermer le temps que les effets du covid disparaissent et réouvrir plus tard, en gardant notre standing qu’il ne fallait absolument pas perdre, car on perdrait nos chances pour la suite

Jean-Denis Le Braz avec Pierre Gagnaire © JPS

C’est donc cette deuxième solution qu’a choisie Bernard Magrez. Ce n’est pas une solution « à long terme », juste le temps que la crise passe. A quel horizon ?  « Cela peut être 2022, personne n’est capable de vous le dire, Air France prétend qu’il aura réciupéré ses vols en totale comparaison avec 2019 en 2022 ou 2023. Aussi, on ne veut pas prendre le risque de donner un service moins important que par le passé et qu’on perde notre image.

« On n’est pas les seuls à gérer cela; l‘Hôtel Shangri-La à Paris a ainsi arrêté pour se relancer, de même pour un grand établissement de Genève… »

Le danger est de perdre son image, on serait obligé de jouer sur le personnel, sur tout, on veut garder un standing maximum » Bernard Magrez propriétaire la Grande Maison

La Grande Maison en mode team sportive avec au centre Pierre Gagnaire et Jean-Denis Le Braz à gauche © Jean-Pierre Stahl

Quant à connaître l’avenir et la team prochaine…avec Pierre Gagnaire ? « Je ne sais pas pour le moment. On ne va pas reprendre en demi-mesure, on reprendra sur un même niveau c’est obligatoire. »

Une chose est sûre : « ça s’arrête le 16 août. » « J’imagine, Monsieur Magrez que vous allez d’ici là avoir pas mal de réservations… » « Oui, on a des réservations, mais c’est quand même très mou, mais cela se comprend. On dit que les gens on thésaurisé durant la crise mais l’argent ne sort pas pour autant, car la crise peut toucher des cadres ou des super cadres, c’est comme cela… »

Côté Châteaux souhaite à Bernard Magrez, Pierre Gagnaire, et son second, Jean-Denis le Braz de bien terminer cette saison, en espérant retrouver la Grande Maison et son savoir-faire « à la française » très prochainement.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sébastien Delalot, Eric Delwarde, Hugues Orduna et Emmanuel Cremese réalisé en septembre 2016 à l’arrivée de Pierre Gagnaire

20 Juil

Cos d’Estournel apporte un soutien de 100 000 € aux jeunes établissements de la restauration traditionnelle

Chose promise, chose due. Début juin, le célèbre château de Saint-Estèphe annonçait la mise en vente de son millésime 2019 en primeur et en même temps, Michel Reybier, son propriétaire  promettait à l’Union des métiers et des Industries de l’Hôtellerie de reverser une partie des bénéfices liés à cette vente, en soutien aux restaurants mis en difficulté durant le confinement. 100 000€ vont ainsi être reversés aux plus jeunes structures, sans doute les plus fragiles. 

Le célèbre château © Cos d’Estournel avec ses tours pagodes

C’est une démarche à saluer, qui vient du fond du coeur et qui est aussi un juste retour envers la restauration qui met en avant et sur les tables le savoir-faire des vignerons, de petits et de grands châteaux comme Cos d’Estournel, ce vin sublime et château du Maharadja du Médoc.

Ce sont donc 65 jeunes établissements de cuisine traditionnelle ou de bistronomie, qui vont bénéficier de ce soutien. Des établissements récents puisqu’ouverts entre janvier 2019 et mars 2020, pour lesquels la trésorerie forcément n’était pas énorme. Ces 65 restaurants vont recevoir chacun 1500 €.

Michel Reybier explique ainsi sa démarche :

S’il est de notre responsabilité de soutenir tous les acteurs de la filière, j’ai fait le choix, en concertation avec l’équipe de Cos d’Estournel, d’orienter notre aide vers les nouveaux établissements, récemment ouverts, et donc plus vulnérables », Michel Reybier propriétaire de Cos d’Estournel.

Chaque dossier reçu sera attentivement étudié par Michel Reybier et Roland Héguy, le président de l’UMIH. Cos d’Estournel souhaite surtout aider les restaurants qui apportent une attention particulière aux vins proposés à la carte avec le conseil d’un sommelier, ou par une sélection travaillée ou dans un menu avec accords mets-vins; les dons seront officiellement remis lors d’un événement d’ici la fin de l’année 2020. Encore bravo.

19 Juil

Le vignoble bordelais à découvrir avec l’Office du Tourisme de Bordeaux

En pleine saison estivale, voici des idées de visites oenotouristiques en Gironde. Partez à la découverte des 65 appellations de Bordeaux et de ses châteaux, dans le plus grand département viticole de France.

Château Margaux – Médoc, mythique route des chateaux © Office du Tourisme Bordeaux

RESERVATIONS EN LIGNE ET A L’OFFICE DU TOURISME

Cette année, dans ce contexte particulier de Covid-19, l’Office du Tourisme s’est adapté pour accueillir et renseigner au mieux une clientèle de visiteurs  essentiellement français. Dès lors pour ces touristes possédant leur propre véhicule, il est facile de réserver ses visites en ligne ou bien au Comptoir des Châteaux à l’Office du Tourisme; de nombreuses idées pour découvrir la Toscane Girondine ou plus simplement appelée l’Etre-Deux-Mers, le Médoc, ou les châteaux autour de Bordeaux.

Informations et réservations sur : www.visiter-bordeaux.com/fr/decouvrir-le-vignoble/visites-de- chateaux

DES EXCURSIONS : AU CHOIX A LA JOURNEE OU A LA DEMI-JOURNEE

Cinq agences ont relancé depuis début juillet leurs excursions au départ de l’Office du Tourisme : A la Française, Bordeaux Top Growth, Bordeaux Wine Trails, Olala et Rustic Vines. Ces visites se font en mini-bus, avec les règles sanitaires de rigueur et notamment port du masque et lavage des mains, cap sur Saint-Emilion ou le Médoc…

Informations et réservations sur www.visiter-bordeaux.com et au comptoir de l’OTCBM.

Lundi

MÉDOC, LA MYTHIQUE ROUTE DES CHÂTEAUX

Proposé par Bordeaux Top Growth. 9h – 18h / 149 €

SUR LA ROUTE DE SAINT-ÉMILION

Proposé par Bordeaux Wine Trails. 9h – 13h / 72 €

UN APRÈS-MIDI DANS LE MÉDOC

Proposé par A la Française. 13h45 – 19h15 / 94€

Mardi

BALADE à VÉLO ÉLECTRIQUE à SAINT-ÉMILION

Proposé par Rustic Vines. 9h30 – 18h15 / 125€

UN APRÈS-MIDI à MARGAUX

Proposé par Olala Bordeaux. 13h45 – 18h / 85€

Mercredi

UN APRÈS-MIDI à SAINT-ÉMILION

Proposé par A la Française. 13h45 – 19h15 / 94€

Jeudi

BALADE à VÉLO ÉLECTRIQUE à SAINT-ÉMILION

Proposé par Rustic Vines. 9h30 – 18h15 / 125€

UNE MATINÉE DANS LE MÉDOC

Proposé par A la Française. 9h30 – 13h15 / 72€

SUR LA ROUTE DE SAINT-ÉMILION

Proposé par Bordeaux Wine Trails. 14h 19h / 94

AU CŒUR DE SAINT-ÉMILION

Proposé par Bordeaux Top Growth. 14h – 19h / 88€

MÉDOC ET SAINT-ÉMILION, LES 2 RIVES DE LA GARONNE

Proposé par Bordeaux Top Growth. 9h – 18h / 149 €

SUR LA ROUTE DE SAINT-ÉMILION à VÉLO  

Proposé par Bordeaux Wine Trails. 9h30– 17h30 / 120 €

SUR LA ROUTE DE SAINT-ÉMILION

Proposé par Bordeaux Wine Trails. 14h 19h / 94

AU CŒUR DE SAINT-ÉMILION

Proposé par Bordeaux Top Growth. 9h – 14h / 88€

SUR LA ROUTE DU MÉDOC

Proposé par Bordeaux Wine Trails. 14h – 19h / 94 €

Vendredi

MARGAUX LA MAGNIFIQUE

Proposé par Olala Bordeaux. 9h45 – 17h30 / 149€

UN APRÈS-MIDI DANS LE MÉDOC

Proposé par A la Française. 13h45 – 19h15 / 94€

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UNE MATINÉE DANS LE MÉDOC

Proposé par A la Française. 9h30 – 13h15 / 72€

UN APRÈS-MIDI à SAINT-ÉMILION

Proposé par A la Française. 13h45 19h15 / 94€

Dimanche

BALADE à VELO ÉLECTRIQUE à SAINT-ÉMILION

Proposé par Rustic Vines. 9h30 – 18h15 / 125€

SAINT-ÉMILION : BALADE ET SAVEURS

Proposé par Olala Bordeaux. 10h – 15h / 95€

UN APRÈS-MIDI à SAINT -ÉMILION

Proposé par A la Française. 13h45 – 19h15 / 94€

Certains circuits sont proposés en espagnol.

Avec Office du Tourisme de Bordeaux Métropole.

 

18 Juil

Smith Haut Lafitte : 7e des « World’s Best Vineyards » 2020

C’est une jolie reconnaissance internationale et aussi une première place nationale pour le château Smith Haut Laffite. Le site wordsbestvineyards vient de dévoiler les 50 meilleurs vignobles au monde, entre qualité du vin et expérience offerte durant le séjour. Le château Smith Haut Laffite à Martillac occupe la meilleur place pour la France et figure 7e à ce classement mondial. 5 vignobles girondins figurent parmi les 50.

Fabien Teitgen, Florence et Daniel Cathiard pour les vendanges 2019 © Jean-Pierre Stahl

C’est une belle place, évidement pas la 1ère qui revient à Zuccardi Valle de Uco, vignoble argentin en Amérique du Sud, mais le château Smith Haut-Laffite décroche la 7e place de ce classement 2020 et la 1ère sur le plan national, devant château Pichon Baron (19e), château Margaux (22e), champagne Taittinger (28e), champagne Billecart-Salmon (29e), château d’Yquem (31e), château Mouton-Rothschild (33e), la Maison Ruinart (44e), ou encore le Domaine Marcel Deiss (45e), pour ne citer que les français.

Le château Smith Haut-Lafitte au petit matin pour les vendanges l’an dernier © JPS

C’est une belle reconnaissance pour la famille Cathiard qui a racheté ce château en 1990, Florence et Daniel Cathiard, y ayant effectué 3 ans de travaux , pour le sublimer et ayant améliorer ce vignoble pour le passer en bio, sous la direction de Fabien Teigen directeur général et ingénieur agronome. Un domaine sublimé par la création des Sources de Caudalie situées juste en face, qui offre de multiples possibilités de passer un agréable moment ou séjour avec 3 restaurants, un spa et un hôtel-palace champêtre. Sources dirigées par leur fille Alice Toubier Cathiard, qui vient d’ouvrir également les Sources de Cheverny à Cheverny dans le Val de Loire.

Et voici les 10 premiers des 50 vignobles classés:

1. Zuccardi Valle de Uco, Argentine
2. Bodega Garzón, Uruguay
3. Domäne Wachau, Autriche
4. Montes, Chili
5. Robert Mondavi Winery, États-Unis
6. Bodegas de los Herederos del Marqués de Riscal, Espagne
7. Château Smith Haut Lafitte, France
8. Quinta do Crasto, Portugal
9. Antinori nel Chianti Classico, Italie
10. VIK Winery, Chili

Et voici le palmarès en vidéo sur worldsbestvineyards.com

17 Juil

La piste de l’arrachage de vignes évoquée comme une des réponses possibles à la crise du Bordelais.

Le président du Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB) a évoqué mercredi l’hypothèse d’un arrachage de vignes comme une des réponses possibles à la sévère crise que traverse le Bordelais.

image d’illustration © JPS

« Osons parler d’arrachage! », a lancé Bernard Farges lors de l’Assemblée générale de l’interprofession à Bordeaux alors que la crise du Covid-19 n’a fait qu’amplifier des difficultés économiques déjà bien réelles.

Consommation française de vins en baisse, notamment en rouge, repli des exportations vers la Chine, taxes sur les vins de l’administration Trump, incertitudes nées du Brexit ou de la crise politique à Hong Kong…: les causes des soucis du premier vignoble AOC de France sont multiples et la situation est « mauvaise ».

« Il va falloir du temps et de l’énergie pour remonter la pente », a prévenu le président du CIVB, qui a évoqué l’arrachage parmi d’autres sujets jusque là abordés « frileusement ou timidement » mais qu’il faut désormais « mettre sur la table ».

L’arrachage, « s’il est pensé, accompagné, organisé, peut être utile à l’ensemble de la filière, à Bordeaux comme ailleurs en France ou en Europe », a-t-il assuré. Il « peut accompagner des entreprises vers la cessation, le recentrage ou la diversification de leur activité, pour redonner aussi de la compétitivité en relevant les rendements à l’hectare ».

Longtemps tabou dans le vignoble bordelais, le mot avait récemment été prononcé par le président socialiste de la région Nouvelle-Aquitaine Alain Rousset.

Parmi les autres pistes à explorer, selon M. Farges, figure « la mixité bio et conventionnel dans une exploitation ». « Si nous raisonnons cette mixité par îlots culturaux, nous verrons un grand nombre d’entreprises passer au bio sur une partie de leur vignoble », a-t-il expliqué. « Nous ferons disparaître le débat stérile entre bio et conventionnel ».

Selon lui, le vignoble de Bordeaux, déjà à 65% certifié par un label environnemental, doit s’embarquer tout entier dans une démarche de développement durable, un mouvement que le CIVB entend fédérer sous le slogan « Bordeaux cultivons demain ».

M. Farges a également souhaité que les aides OCM (Organisation commune de marché) vitivinicole puissent être utilisées pour la promotion des vins: « Nous devons collectivement faire le choix de (…) consacrer nos moyens à vendre, vendre, vendre ».

Le CIVB a par ailleurs décidé de mettre en réserve une partie de la production des AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur, les plus importantes du Bordelais en volume et en rouge.

AFP

16 Juil

Journées Portes Ouvertes dans 4 châteaux de Sauternes les 25 et 26 juillet

Si vous n’êtes pas partis en vacances ou bien si vous souhaitez découvrir 4 joyaux du Sauternais, rendez-vous le prochain week-end à Bommes pour découvrir les châteaux Sigalas-Rabaud, Lafaurie-Peyraguey, La Tour Blanche et Rayne-Vigneau 4 premiers crus classés de Sauternes.

UNE DECOUVERTE GRATUITE DE 4 PREMIERS CRUS CLASSES DE SAUTERNES

Ce sont 4 châteaux voisins, 4 premiers crus classés, qui ont l’habitude depuis quelques années d’unir leurs actions et leurs forces, qui ouvrent leurs portes le week-end des samedi 25 et dimanche 26 juillet de 10h à 18h, des visites et dégustations gratuites. Vous pouvez y venir en voiture et naviguer entre les uns et les autres, ou encore à pied, à vélo ou en calèche (sur réservation).

Chacun pourra à sa manière vous séduire, vous pourrez ainsi admirer le vignoble et la vallée du Ciron depuis le Belvédère du Château La Tour Blanche, vous régaler avec la beauté des oiseaux dans le chai de Rayne Vigneau, contempler les peintures impressionnantes du château Sigalas Rabaud, ou encore être subjugué par la barrique de cristal signée Lalique au château Lafaurie-Peraguey.

UN PASSEPORT 4* A TAMPONNER POUR GAGNER DES LOTS

Comme une course aux trésors, vous allez visiter les différentes propriétés et à chaque passage dans l’une d’elles, vous ferez tamponner le passeport de l’événement pour obtenir 4 tampons et essayer de gagner un lot : le 1er prix : une bouteille de Sauternes 1er cru classé de chaque propriété 2e prix: une bouteille de Sauternes de 2e vin de chacun des châteaux 3e prix ; une bouteille de blanc sec de chaque propriété. Un tirage au sort aura lieu le 27 juillet avec ces passeports totalement validés.

DES FOOD-TRUCKS POUR SE RESTAURER

Samedi, il sera possible de se restaurer sur place au château La Tour Blanche où un food-truck sera présent, de même le lendemain au château Rayne-Vigneau.

Pour tout renseignement : Rayne-Vigneau 05 56 76 64 05 – La Tour Blanche 05 57 98 02 73 Sigalas-Rabaud : 05 57 31 07 45 Lafaurie-Peyraguey : 05 24 22 80 11

La CNAOC interpelle le Président de la République : « la viticulture boit la tasse. La soutenir, c’est investir… »

La Confédération Nationale des Producteurs de Vins et Eaux de Vie de Vin à Appellations d’Origine Contrôlée vient d’interpeler le Président Macron au sujet de la santé de la viticulture française. Côté Châteaux partage cette missive du Président de la CNAOC Bernard Farges.

Image d’illustration tirée de la page de la CNAOC

« La viticulture boit la tasse. La soutenir c’est investir sur des femmes et des hommes qui participent activement à la relance économique !

Monsieur le Président de la République, la viticulture demande la mise en place de mesures vitales :

  • Une exonération des cotisations sociales patronales : Ne pas attendre 80% de pertes consécutives au confinement pour exonérer, ce sera trop tard. Il est nécessaire d’abaisser ce seuil à 60% de pertes. Et d’exonérer à 50% en dessous de ce seuil.
  • Une adaptation des cotisations sociales de l’exploitant : un calcul ajusté sur le résultat de l’année en cours et non sur les années précédentes pour ne pas fragiliser davantage la trésorerie de petites structures.
  • Un allègement de la fiscalité des stocks : les stocks de vins qui n’auront pas été vendus vont peser très lourds dans les bilans des exploitations viticoles et vont mécaniquement augmenter la fiscalité. Il faut donc adopter une mesure d’atténuation pour 2020 afin de ne pas taxer les invendus.

« Toutes les composantes de notre économie, sans exception, doivent être soutenues pour une sortie de crise et un rebond durable. Pendant le confinement, la vie dans les campagnes ne s’est pas arrêtée. Chacun a pu mesurer l’interdépendance entre nos territoires ruraux et urbains. Les vigneronnes et les vignerons ont fait leur part, ils ont travaillé dans les vignes, pris soin de la récolte à venir, embauché pour maintenir la vie dans leurs exploitations. Ils n’ont pas émargé aux milliards du chômage partiel. En d’autres termes, ils ont entretenu notre bien commun : l

Les vins AOC qui représentent près de 50% de la production viticole française en volume, 80% en valeur, et 12% de la valeur agricole nationale totale ! Sans eux, c’est l’ensemble de notre économie dans les territoires ainsi que l’image globale des vins français dans le monde qui seraient profondément déstabilisées » Bernard Farges, Président de la CNAOC.

Bernard Farges, Président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux et de la CNAOC © Jean-Pierre Stahl

Soutenir la viticulture AOC aujourd’hui, c’est garantir les conditions de sa pérennité mais aussi lui donner les moyens de participer activement au rebond économique à la fois régional et national ! C’est un investissement pour l’avenir. Privée de ces principaux circuits économiques habituels pour cause d’épidémie de Covid19 : exportations, CHR (Café-Hôtellerie-Restauration), œnotourisme, la viticulture AOC boit la tasse. Mais doit repartir !

A titre d’exemple, le CHR représente à lui seul une perte sèche de chiffre d’affaires s’élevant à 1,5 milliard d’Euros en 11 semaines de confinement. L’export a chuté de près de 30% en valeur vers les USA, de 40% vers la Chine, entre janvier et avril 2020.  La viticulture française, au global, compte 500 000 emplois directs et indirects, non délocalisables, auxquels il convient d’ajouter la richesse produite grâce à l’attractivité des territoires accueillant 10 millions d’œnotourismes chaque année.

Ces mesures sont très attendues dans les territoires représentés par les 17 fédérations régionales de la Confédération des AOC (CNAOC) car la situation est aujourd’hui critique pour de nombreuses exploitations viticoles.

Relancer l’économie quel qu’en soit le prix !

« Monsieur le Président de la République, nous préparons déjà notre avenir mais seuls, nous ne pouvons pas tout. Les vins et spiritueux, on ne le dit pas assez, sont le deuxième secteur excédentaire de la balance commerciale, juste derrière l’aéronautique. La viticulture est constituée de femmes et d’hommes, ceux qui symbolisent plus que jamais le lien social et le circuit court plébiscité par de plus en plus de Français. Elle compte une multitude d’entreprises de taille variable, implantées partout sur notre territoire. Tous ont en commun leur savoir-faire bimillénaire et la passion de leur métier, ils portent haut nos couleurs partout dans le monde. Ils ne comprendraient pas de ne pas être entendus ni considérés à leur juste place pour une relance économique que nous devons opérer collectivement » ajoute Bernard Farges.

Avec la CNAOC