06 Oct

Rendez-vous à la foire aux seconds vins, ce samedi, au Hangar 14 à Bordeaux avec Terre de Vins

Un rendez-vous à ne pas manquer, dans le paysage sauvage des Foires aux Vins… Il y cet événement qui va finir par devenir institutionnel, car il s’agit de la 3e édition, au H14 à Bordeaux.

fasvok-672x500-c-centerCette année encore, et avant le Bordeaux Tasting des 9 et 10 décembre, « Terre de vins » et Cash vin créent l’événement, en ce samedi 7 octobre.

C’est la troisième édition de « La Foire aux Seconds Vins ». 46 grands châteaux bordelais réunis dans un seul lieu (le Hangar 14, quai des Chartrons), proposent à la dégustation et à la vente leur second vin, au meilleur prix.

L’entrée à 10 € sera remboursée dès l’achat d’une caisse de 6 bouteilles. Alors prêt ? Partez…

 

  • Le 7 octobre de 10h00 à 18h30
  •  Hangar 14, 33000 Bordeaux

 

Vin & Société dénonce la « stigmatisation des 500000 acteurs de la vigne et du vin après une nouvelle campagne de prévention des risques de cancer imputables à l’alcool

Vin & Société dénonce « une stigmatisation directe des 500.000 acteurs de la vigne et du vin et une nouvelle orientation de santé publique » après le lancement en septembre par le ministère des Solidarités et de la Santé et l’Institut National du Cancer d’une campagne d’information afin de prévenir les cancers imputables à l’alcool.

20170907_1_1_4_1_0_obj15605672_1Pour Vin & Société, « le symbole de la convivialité et de l’art de vivre « à la française » est stigmatisé », car « l’un des visuels de la campagne cible directement le vin à travers la représentation d’un tire-bouchon complétée d’une signature: « Franchement c’est pas la mer à boire ».

« Je suis particulièrement indigné », a déclaré Joël Forgeau, vigneron et Président de Vin & Société. « Le tire-bouchon est le symbole de la consommation de vin, du partage et de la convivialité » et cette campagne « est déployée massivement » en « pleines vendanges » et « traditionnelles foires aux vins ».

Selon Vin & Société, « la consommation d’alcool a déjà baissé de près de 60% entre 1960 et 2015. Un Français sur deux est un consommateur occasionnel (1 à 2 fois par semaine), 15% sont des consommateurs réguliers et 33% des Français sont abstinents ».

05 Oct

Benjamin Romeo, vigneron espagnol méconnu, et pourtant il obtient des notes de 100/100 attribuées par Robert Parker

Il est plutôt méconnu mais plus pour très longtemps. Benjamin Romeo, vigneron espagnol, s’est vu attribuer des notes de 100/100 par le célèbre critique américain Robert Parker pour deux de ses millésimes. 

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Benjamin Romeo sur sa page © Facebook Bodega Contador

Benjamin Romeo est mis à l’honneur par la revue de référence française Vigneron, dans sa dernière édition trimestrielle.

A 53 ans, ce viticulteur de la Rioja, dans le nord de l’Espagne, fait pour Vigneron figure « d’avant-gardiste », vinifiant en bio, mais sans certification, car :

Il faut être libre pour penser avec la vigne, prendre soin d’elle et l’amener là où tu veux aller », Benjamin Romeo.

Il tient à rappeler qu’il a « tout appris de son père, Andrés ».

Son domaine, la Bodega Contador, s’étend en Rioja Alta, à San Vicente de la Sonsierra. sur 50 hectares et 70 parcelles, de 400 à 650 m sur les hauteurs de la chaîne montagneuse Sierra de Cantabria, le vigneron, face au réchauffement climatique, cherche à donner toujours plus de fraîcheur à son vin.

Ses bouteilles les plus précieuses, notamment la cuvée Contador, sont conservées dans des grottes anciennes creusées sous l’église gothique du XVIe siècle perchée au sommet de la bourgade.

Avec AFP.

19e vendanges de l’aéroport : quand les chemises blanches enfilent le tablier jaune

Allez une de plus ! Décidément, la CCI enchaîne les vendanges de l’aéroport et les fabuleux millésimes. Chaque année, ce sont 1200 bouteilles qui sont produites, comme par magie, par ce vignoble unique au monde, à l’entrée de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac, suivi par le commandant de bord Olivier Bernard.

© PG CCI de Bordeaux

Les 19e vendanges de l’aéroport, en ce 4 octobre © PG – CCI de Bordeaux

Ils sont venus, ils sont tous là… D’une année sur l’autre, les chefs d’entreprises changent avec leurs chemises blanches ou bleues, et chaque année ils ne rechignent pas à enfiler le tablier « Croix de Guyenne » malgré le jaune pétant cette fois-ci, après avoir eu un rouge étincelant, ou un marron ou un crème… Cette année, la CCI pouvait compter sur la participation de clubs d’entreprise ou associations de commerçants lauréats de «Challenges» et «Initiatives», deux concours qui récompensent des projets innovants pour les territoires.

Patrick Seguin président de la CCI de Bordeaux avec avec Olivier Bernard du Domaine de Chevalier © PG CCI de Bordeaux

Patrick Seguin président de la CCI de Bordeaux avec avec Olivier Bernard du Domaine de Chevalier © PG CCI de Bordeaux

La Croix de Guyenne, c’est la seule parcelle au monde plantée à l’entrée d’un aéroport.  Son nom lui vient des pistes sécantes de l’Aéroport, dont le développement au cours de ces dernières années est à souligner (avec plus de 5 millions de passagers) et à mettre à l’actif notamment de la CCI.

Des cagettes bien remplies © CCI de Bordeaux

Ce vignoble possède toutes les qualités d’un grand crû : ce sont 2 parcelles qui sont plantées avec une densité la plus élevée à Bordeaux de 10000 pieds à l’hectare, à 40% de cabernet sauvignon et 60 % de merlot sur un terroir de sable noir et de fines graves blanches. 

22281763_277562806089801_1751164139958681042_nChaque année l’atterrissage de la nouvelle récolte se fait en douceur, il faut dire que le commandant de bord n’est pas un manche, juste l’un des plus doués, parmi les meilleurs producteurs de Bordeaux et de Pessac-Léognan : Olivier Bernard, à la tête du Domaine de Chevalier, mais aussi gérant du Domaine de la Solitude et de Clos des Lunes. Ces vignes sont entretenues très traditionnellement tout au long de l’année par ses équipes de façon manuelle  avec taille, ébourgeonnage, pliage, épamprage, levage, dédoublage, vendange verte, effeuillage et bien sûr vendange manuelle.

Depuis 19 ans, Philippe Garcia collectionne ces vendangeurs d'un jour

Depuis 19 ans, Philippe Garcia, directeur communication à la CCI de Bordeaux, collectionne ces vendangeurs d’un jour

Cette année, malgré le gel, la récolte a pu avoir lieu, ce vignoble étant quelque peu abrité, et ce sont 1200 bouteilles qui seront produites avec une vinification assurée par le Domaine de Chevalier. En attendant tous les participants ont pu apprécier mercredi matin un petit coup de saucisson et le millésime 2015, qu’ils sont bien sûr dégusté avec modération.

04 Oct

« L’esprit des lois »…du vin sur les terres de Montesquieu

Ce sont presque des Etats Généraux ! Près de 200 juristes de vingt pays de tous les continents seront à Bordeaux les 6, 7 et 8 octobre pour la 35ème Conférence internationale de l’AIDV. 

logoaidv-c2015-002C’est un rendez-vous mondial à l’initiative du CIVB et du Conseil des Grands Crus Classés en 1855 et de la ville de Bordeaux. Un rassemblement de 200 juristes et avocats de 20 pays, spécialistes en droit du vin. Cela faisait près de 15 ans que ce congrès n’était pas venu à Bordeaux. Tous les ans, il change de pays : en  2015, c’était à  Santorin en Grèce, 2016 à Sienne en Italie, 2017 Bordeaux, en 2018 ce sera dans la  Napa Valley aux USA et en 2019 à Lavaud en Suisse. Un congrès qui chaque année fait le plein, surtout à Bordeaux !

Devenu mondial, le secteur de la vigne et du vin, a ainsi généré un droit spécifique qui l’environne et qui nécessite une expertise internationale assurée par l’AIDV, ses membres et son réseau. Cette année le thème retenu : « le droit du vin en pratique : respect des lois, négociations et règlements des différends ».

Pour l’avocat allemand Thomas Schmitz, président de l’AIDV,  Montesquieu, magistrat-vigneron, a sans doute été un des premiers juristes du vin. Il s’était, en son temps, opposé aux restrictions des plantations, aurait particulièrement apprécié la thématique qui va permettre des débats sur les moyens alternatifs de résolution des conflits, la mise en œuvre des contrôles viticoles ou, pour la première fois, un panel de juges français, australien et canadien pourront comparer les modalités de validités des preuves.

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Ces deux journées de conférence vont se dérouler au Palais de la Bourse de Bordeaux, 30 ans après la première conférence tenue en Champagne en 1987; Sylvain Boivert, le Directeur du Conseil des Grands Crus Classés en 1855, membre actif de l’AIDV se réjouit de « recevoir l’élite du monde juridique du vin pour ces rencontres annuelles qui connaissent en 2017 un succès inégalé, alliant l’expertise juridique à l’attractivité de Bordeaux et à l’art de recevoir des quelques Grands Crus Classés ».

Formé au Master de droit de la vigne et du vin de Bordeaux, Sylvain Boivert apprécie également l’ouverture de l’AIDV qui permet à une trentaine d’étudiants en masters de droit du vin de Bordeaux et de Reims d’assister gratuitement à cette conférence et ainsi rencontrer les meilleurs experts internationaux en la matière.

03 Oct

Gel: campagne de solidarité pour les vignerons « sans raisin »

Après le gel mais aussi la sécheresse qui ont frappé le vignoble français et conduit à une récolte historiquement basse en 2017, la campagne « vendanges solidaires » vient d’être relancée pour la deuxième année consécutive afin d’aider des vignerons « sans raisins ». En voici une belle initiative.

Les dégâts du gel dans le blayais © Jean-Pierre Stahl

Les dégâts du gel dans le blayais © Jean-Pierre Stahl

Ouverte aux restaurateurs, cavistes ou bars à vins, mais aussi à tous les particuliers désireux d’aider les viticulteurs en détresse, la campagne ouverte jusqu’au 16
octobre, « espère réunir quelque 150.000 euros« , a indiqué à l’AFP son promoteur Julien Fouin, président de l’association.

La règle du jeu pour les professionnels: pour chaque bouteille de vin vendue, 2 euros seront reversés à l’association, qui avait réuni 52.319 euros l’an passé pour sa première édition et aidé 39 jeunes viticulteurs mis en difficulté par les aléas climatiques.

Depuis le 25 septembre, lancement de l’opération, une centaine de professionnels, grossistes en boisson, cavistes ou bars à vin, ont contacté l’association à l’adresse vendangessolidaires@gmail.com pour y participer, a indiqué M. Fouin, un ancien journaliste qui dirige sept restaurants et bars à vin à Paris.

En retour, ils reçoivent une affiche présentant l’opération et s’engagent à verser une somme en fin de campagne à l’association.

Nous, restaurateurs devons nous montrer solidaires des agriculteurs et des viticulteurs, car le vin représente souvent un tiers de notre chiffre d’affaires » Julien Fouin, président de l’association.

« Beaucoup de gens ne se rendent pas compte de l’impact des changements climatiques » sur l’art de vivre au quotidien et la gastronomie, selon lui. « Nous travaillons en direct avec des dizaines de vignerons qui nous appellent pour nous dire qu’ils ont perdu 40, 50 et parfois 70% de leur récolte ou plus, certains ne savent même pas s’ils vont pouvoir continuer leur activité », explique M. Fouin.

Jean-Christophe Saby au château Rozier très touché par le gel à Saint-Emilion © JPS

Jean-Christophe Saby au château Rozier très touché par le gel à Saint-Emilion en juin dernier  © JPS

Il s’est dit aussi « frappé par l’élan de solidarité international » l’an passé, également marquée par des épisodes de gel, destructeurs pour les vignes. Un bar à vin de New York, un brasseur bruxellois avaient tenu à participer l’opération.

« Le vin français a une aura internationale extraordinaire » a-t-il dit, en rappelant que les produits agricoles sont le deuxième pilier des exportations françaises derrière l’aéronautique.

Les particuliers désireux de participer, peuvent aller sur le site http://www.vendangessolidaires.com/fr/ et cliquer sur « cagnotte en ligne ».
Le choix des viticulteurs qui bénéficieront des mannes ainsi levées se fait via le bureau de l’association qui regroupe plusieurs amoureux du vin.

« Nous essayons d’aider en priorité des exploitations de moins de 10 ans dont la récolte a été détruite à 70% ou plus » pour mettre en place des projets concrets, que ce soit des achats de ceps, de vin ou des actions de vente directe, a précisé M. Fouin.

Avec AFP

01 Oct

A vos tablettes pour le Week-End Portes-Ouvertes en Pessac-Léognan et les dîners dans les châteaux

C’est parti pour les réservations pour le Week-End Portes-Ouvertes en Pessac-Léognan, programmé le samedi 2 et le dimanche 3 décembre 2017. Les châteaux ouvrent leurs portes pour des visites et des dégustations gratuites, mais proposent également 800 dîners dans les châteaux.
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C’est un rendez-vous très prisé des amateurs de vin mais aussi de patrimoine. Trois semaines avant Noël, ce rendez-vous fait généralement carton plein car il s’agit d’une belle sortie avant les fêtes et surtout l’occasion de déguster de belles choses qui pourront se retrouver sur les tables des repas de réveillons, de Noël et Nouvel An.

Durant ces deux journées, vous pourrez visiter et déguster librement dans les 36 châteaux de l’appellation Pessac-Léognan qui participent. De nombreuses animations seront aussi présentes dans les châteaux de 10h à 18h.

Comme chaque année, un dîner est organisé le samedi 2 décembre dans les châteaux de l’Appellation. Cette année il sera sous le signe des 30 Ans avec des petites surprises durant le diner.  Le prix reste inchangé à 75€ par personne.

MERIGNAC
Château Luchey-Halde

PESSAC
Château Pape Clément, Cru Classé de Graves

CANEJAN
Château de Rouillac

LEOGNAN
Domaine de Chevalier, Cru Classé de Graves
Château Haut-Bergey
Château Larrivet-Haut-Brion
Château Léognan
Château Pont-Saint-Martin

MARTILLAC
Château La Garde
Château Haut-Nouchet
Château Latour-Martillac, Cru Classé de Graves
Château Smith-Haut-Lafitte, Cru Classé de Graves

SAINT MEDARD D’EYRANS
Château d’Eyran

Pour toutes informations & réservations pour le dîner, appelez au 05 56 00 21 90 ou par email à info@pessac-leognan.com

30 Sep

Premières tries à Sauternes : la fête du botrytis cinerea commence

C’est parti pour la pourriture noble ! Celle  qui permet de réaliser de grands Sauternes et grands vins liquoreux, grâce à la magie du Ciron. Les amis de Côté Châteaux sont en éveil pour vous alerter : château Lamothe Despujols a démarré ce jeudi matin et cela augure de belles choses.

Le botrytis cinera s'est installé sur les grappes © Daniel Detrieux

Le botrytis cinera s’est installé sur les grappes © Daniel Detrieux

Château Lamothe Despujols a donné le coup d’envoi jeudi à 8h30. Ce sont 9 vendangeurs qui ont participé à la première trie, cette opération qui consiste à récolter successivement des raisins atteints de pourriture noble ou de son nom latin, le botrytis cinerea.

Guy Despujols, à la tête du château Lamothe depuis 1989 me confie : « cette année, dans les parcelles non gelées, cela s’est beaucoup accéléré, en une semaine, on devrait faire 3 tries et dans les parcelles gelées 2… »

Même si cela se goûte très bien et donne déjà des notes de fruits confits, il n’ y aura pas de gros rendement. D’habitude on fait 15 hectos à l’hectare, mais là « avec le gel on va être proche des 60% de pertes. C’est sur le versant ouest qu’il y a eu le plus de gel ».

Le propriétaire Guy Despujols posant pour l'une de ses salariée © Daniel Detrieux

Le propriétaire Guy Despujols posant pour l’une de ses salariée © Daniel Detrieux

Fort heureusement, Guy Despujols va lisser cette perte, d’autant qu’il a l’habitude de mettre en bouteille 30 mois après la récolte, et a du stock qui va faire tampon. « On vendra davantage ce millésime aux particuliers avec notre cave qu’on a en plein centre de Sauternes. »

Guy Despujols qui s’était lancé en 1989 avait connu deux très bonnes années 89 et 90 excellent, et juste après 91 l’année du gel. Un cap qu’il avait réussi à passer. Cette nouvelle épreuve qui s’annonce va être difficile mais quand on vit au pays du Sauternes et de la douceur de ces vins, on vient à oublier les soucis.

Une grande année en perspective ? Excepté le volume... © Daniel Detrieux

Une grande année en perspective ? Excepté le volume… © Daniel Detrieux

Courage à nos amis vignerons du Sauternais et des autres terroirs à liquoreux qui ont été victimes aussi du gel et parfois même de grêle comme à Cérons. Merci à Daniel Detrieux pour ses superbes photos qu’il nous fait partager du château Lamothe Despujols pour Côté Châteaux et ses lecteurs.

29 Sep

Peine d’amende pour une cave coopérative après la mort d’une saisonnière

Une amende de 25.000 euros a été infligée à la cave coopérative Agamy à Bully (Rhône) après la mort par asphyxie, en 2015, d’une saisonnière de 22 ans qui nettoyait une cuve à vin. La famille de la victime devrait toucher 30000 de dommages et intérêts. Dérisoire par rapport à la perte d’un être cher.

L'entrée du Palais de Justice de Lyon © France 3 Lyon

L’entrée du Palais de Justice de Lyon © France 3 Lyon

Dans son délibéré rendu mardi, le tribunal correctionnel de Lyon a également condamné la coopérative viticole à verser 30.000 euros de dommages et intérêts à la famille
de Laure Dumont.

A l’audience, le 15 septembre, le ministère public avait requis 30.000 euros d’amende.

« Le tribunal a tenu compte de l’attitude de la coopérative qui a immédiatement reconnu sa responsabilité et pris toutes les mesures possibles pour que ça ne se reproduise pas », a souligné auprès de l’AFP l’avocat de la cave, Me Jean-Félix Luciani.

Le 19 août 2015, la jeune saisonnière avait été retrouvée inanimée dans une cuve de stockage avant mise en bouteille qu’elle était chargée de nettoyer au jet. L’enquête a révélé qu’elle avait succombé à une intoxication à l’azote, un gaz utilisé pour empêcher l’oxydation du vin.

« Depuis ce dramatique accident, la coopérative a mis en place un extracteur d’azote à l’intérieur des cuves et plus personne ne peut désormais y pénétrer », a plaidé Me Luciani.

28 Sep

Vol de 7 tonnes de raisins à Bordeaux : après le gel, la douche du vol, autant dire que la coupe est pleine !

Si ça ce n’est pas lamentable. On avait déjà vu ce procédé s’opérer les années passées, mais cette année c’est d’autant plus douloureux que le moral était en berne à cause du gel. En 10 jours, environ 7 tonnes de raisins ont été dérobés sur pied. Le phénomène aurait pris une certaine ampleur, vu le contexte avec une baisse de 40% de la récolte dans le bordelais.

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Au moins sept tonnes de raisins ont été volées sur pied dans les vignobles du Bordelais en une dizaine de jours, un phénomène récurrent pendant les vendanges mais qui n’avait jamais atteint une telle ampleur, peut-être liée à la faiblesse annoncée de la récolte cette année.

Depuis la mi-septembre, en pleine période de vendanges, au moins trois vols en dix jours ont donné lieu à dépôt de plainte, a annoncé mercredi à l’AFP la gendarmerie.

L’un s’est produit à Pomerol (600 à 700 kilos), l’autre à Montagne, prés de Saint-Emilion (500 pieds de vigne) et un autre à Génissac, en appellation Bordeaux supérieur, où 6,5 tonnes de raisin, l’équivalent de 25.000 à 30.000 grappes sur une parcelle de moins d’un hectare, ont disparu.

A chaque fois, le travail de vendange frauduleuse était « proprement fait », les pieds de vignes n’étaient pas abîmés, a-t-on précisé à la gendarmerie, qui n’a pas confirmé de plainte reçue à ce jour pour un quatrième vol, rapporté par le quotidien Sud-Ouest, à Lalande-de-Pomerol dans l’appellation du même nom. La gendarmerie a dit avoir intensifié patrouilles et vigilance, dans le cadre du service normal.

Les vols de raisins sur pied ne sont en rien un phénomène nouveau et s’observent ponctuellement en période de vendanges et davantage les années de faible production attendue.
C’est le cas cette année, où le gel du printemps laissait présager d’une récolte en baisse de 40% dans le Bordelais, et où « la tentation est grande de se servir chez le voisin », selon les professionnels de différents vignobles.

En Champagne a été instauré il y a quelques années un « plan Champagne », qui prévoit une présence et visibilité renforcée de la gendarmerie dans le domaine viticole.

En Bourgogne, des viticulteurs s’étaient organisés l’an dernier pour des rondes nocturnes dans les jours précédant les vendanges. Cette année, c’est la gendarmerie
de Beaune (Côte d’Or) qui a effectué des rondes.

Regardez le reportage d’Elise Galand et Didier Bonnet :