15 Avr

Des chasses aux oeufs, accords vins et chocolats, et des visites dans les châteaux de Bordeaux, Graves et Sauternes durant le week-end de Pâques

Pour les petits des chasses aux trésors ou aux oeufs tous azimuts. Pour les grands des dégustations de petits trésors du bordelais en liquoreux, blancs ou rouges. Parfois, des accors chocolats et vins. A chacun son week-end de Pâques…

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UN JEU DE PISTE AU CHATEAU JOUVENTE

Le dimanche 16 avril de 9h à 13h, le château propose un jeu de piste qui se déroulera dans le vignoble, le cuvier et les chais. Pour arriver jusqu’au trésor, il faudra mener l’enquête d’indice en indice à travers la propriété. Une façon ludique de découvrir cette charmante propriété, nichée au cœur de la Route des Vins de Bordeaux en Graves et Sauternes.

Tarifs : Activité ouverte à tous, gratuite pour les enfants, 5€ par adulte. Contact : 05 56 62 49 69 / Le Bourg, 93, 33720 Illats.

UNE CHASSE AU TRESOR AU CHATEAU DE RAYNE VIGNEAU

Les samedi 15 et dimanche 16 avril, de 10h à 18h, direction le sud de la Route des Vins de Bordeaux en Graves et Sauternes, où le Château de Rayne Vigneau (cru classé) organise une chasse au trésor avec une dégustation gratuite à la clé ! Sur ce parcours, pas d’heure fixe puisque chacun peut aller à la conquête du trésor au moment souhaité. Le Château de Rayne Vigneau, propriété surplombant les vignes du Sauternais, est une très belle adresse pour qui veut découvrir les arômes gourmands de ce vin unique.

Tarif : à partir de 5€ Contact : 05 56 76 64 05 / Le Vigneau, 33210 Bommes

UNE GRANDE COURSE AUX OEUFS AU CHATEAU DE MONGENAN

Le dimanche 16 avril à 15h, c’est le top départ de la course aux œufs de Pâques organisée chaque année au Château de Mongenan sur la Route des Vins de Bordeaux en Graves et Sauternes. L’occasion idéale de découvrir ce lieu atypique, son temple maçonnique unique, ses jardins remarquables et son musée du 18ème siècle. A l’arrivée de la course, les valeureux participants sont accueillis avec un plantureux goûter et une grande dégustation de Mongenan blanc et rouge pour les parents. L’après-midi se termine avec le tirage au sort du Fameux Trésor de Louis d’or en Chocolat !

Tarif : 3 € par enfant, 10 € par adulte. Contact: 05 56 67 18 11 / 16 Rue de Mongenan, 33640 Portets

 DEGUSTATIONS VIN ET CHOCOLAT AU CHATEAU LARRIVET-HAUT BRION

Le Château Larrivet Haut-Brion propose toujours quelque chose de nouveau aux visiteurs curieux. Le samedi 15 avril, grâce à son jardin d’Ivresse en fleur, le château propose un programme appétissant au cœur de son domaine de 75 hectares, sur la Route des Vins de Bordeaux en Graves et Sauternes. 

          14h – 17h : Dégustations vins et chocolats

          15h30 : Chasse aux œufs pour les enfants, précédée d’une animation avec une conteuse

          17h : Remise du Trophée Design & Wine

Tarifs : 10€ par personne

Contact : 05 56 64 99 82 / 84, avenue de Cadaujac, 33850 Léognan

 VIN, FRUITS SECS ET CHOCOLAT A SMITH-HAUT-LAFITTE

Le samedi 15 avril, à 11h30, le Château Smith-Haut-Lafitte (cru classé de Graves) fait la part belle aux saveurs : découverte du château et des chais, avant de terminer la visite par une dégustation de 4 vins du domaine, accompagnés de fruits secs & chocolats créés tout spécialement pour ces vins par la maison Cadiot-Badie de Bordeaux. C’est l’occasion de découvrir l’excellence de la Route des Vins de Bordeaux en Graves et Sauternes ! 

Infos pratiques : 45€ par adulte, tarif spécial pour les enfants. Contact : 05 57 83 11 22 / 33650 Martillac

 LA PEINTURE AU CHOCOLAT A LA MAISON DES VIGNERONS DE SAUTERNES

Petits et grands pourront notamment tester la peinture sur chocolat lors d’ateliers animés par Patrick Brossard, Maître Artisan Chocolatier, avant de déguster les accords subtils du Sauternes et du chocolat. Pour une sortie gourmande sur la Route des Vins de Bordeaux en Graves et Sauternes…

Infos pratiques : Entrée libre tout le weekend, dégustations gratuites de 10h à 17h, atelier chocolat sur réservation le dimanche 16 avril de 16h à 18h. Contact : 05 57 31 00 89 / 2, rue Principale – Place de la mairie 33210 Sauternes

Avec la Route des vins de Bordeaux en Graves et Sauternes.

14 Avr

#gavébien : c’est parti pour le retrait des dossards au #marathondebordeaux

Un monde de folie. Des centaines de coureurs ont commencé à retirer leurs dossards sur les quais de Bordeaux. Cette 3e édition va battre un record de fréquentation entre le semi et le marathon de Bordeaux samedi avec 19720 participants :  2750 inscrits pour le marathon, 13 600 pour le semi et 950 équipes pour la course en relais.

Bravo à Eric Graness pour sa fidélité au marathon de Bordeaux, 3e participation au semi © JPS

Bravo à Eric Graness pour sa fidélité au marathon de Bordeaux, 3e participation au semi © JPS

A l’ouverture des grilles, à 10h30 ce sont déjà des centaines de personnes qui se pressent pour retirer leurs dossards.

IMG_0921Le semi-marathon, 21,1 km et le marathon 42,195 km attirent plus que jamais les aficionados, des coureurs bordelais, girondins, aquitains, et bien sûr de nombreux pays du monde, car les haut-parleurs bruissent de messages en anglais, allemand et espagnol pour bien informer les coureurs venus des pays limitrophes et même d’ailleurs.

Déjà des photos souvenirs devant le parcours © JPS

Déjà des photos souvenirs devant le parcours © JPS

Cette année comme les années précédentes, ce sont des coureurs chevronnés mais aussi d’autres plus novices qui vont s’essayer à tenir la distance. Eric Graness, de Bordeaux, en est à son 3e marathon de Bordeaux : « 3e fois, on est fidèle, c’est en nocturne et dans la ville, c’est convivial », m’explique Eric Graness, l’un des premiers à retirer son dossard pour le semi-marathon.

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Le charme du marathon est aussi de traverser quelques châteaux mythiques du bordelais comme Pape-Clément à Pessac, ou de passer devant Haut-Brion et la Mission Haut-Brion, où les coureurs espèrent quelques ravitaillement dignes de ce nom.

Un monde de folie dès l'ouverture © JPS

Un monde de folie dès l’ouverture © JPS

Le Marathon de Bordeaux Métropole est véritablement « une célébration de la course à pied et de l’histoire dans une des régions les plus séduisantes d’Europe ». La course se déroule entièrement de nuit à l’intérieur des rues de Bordeaux. Les participants du marathon et du semi-marathon partiront ensemble à 20h00 samedi , en face du Palais de la Bourse, à côté de la Garonne.

13 Avr

Daniel Mouty rempile pour un mandat de 2 ans à la tête de la Fédération des Vignerons Indépendants de Nouvelle-Aquitaine

La Fédération des Vignerons Indépendants de Nouvelle-Aquitaine s’est réunie le 11 avril en assemblée générale à Artigues-près- Bordeaux. Un nouveau conseil d’administration a été élu et a procédé à la réélection de Daniel MOUTY, le Président sortant. 

© photo de profil facebook - Daniel Mouty

© photo de profil facebook – Daniel Mouty

Il n’y a guère qu’en politique et que pour la présidentielle où le slogan « il faut sortir les sortants » peut avoir un écho. Chez les amis vignerons indépendants, le président lui est reconduit et puisque cela rime on l’appellera tout simplement Daniel Mouty.

Un nouveau mandat de 2 ans pour lui et son bureau très efficaces notamment pour l’organisation des fameux salons des vignerons indépendants, avec un accompagnement en matière d’oenotourisme, de production et bien sûr en conseils juridiques, fiscaux, droit du travail, commercial…

La Fédération des Vignerons Indépendants de Nouvelle-Aquitaine célébrera ses 30 ans le 23 juin 2017 à la Maison des Vignerons Indépendants d’Artigues-près-Bordeaux.

Le Bureau se compose comme suit :
Président : Daniel MOUTY, vigneron à Sainte Terre (33),
Vice-Présidents (les Présidents des Fédérations départementales) :
Cédric COUBRIS, vigneron à Moulis-Médoc (33), Président de la Fédération des Vignerons Indépendants de Gironde
Doriane BOUCHER, vigneronne à Thénac (24), Présidente de la Fédération des Vignerons Indépendants de Dordogne-Périgord
Vincent BIREAUD, vigneron à Pardaillan (47), Président de la Fédération des Vignerons Indépendants du Lot-et-Garonne
Pascal LABASSE, vigneron à Monein (64), Président de la Fédération des Vignerons Indépendants des Pyrénées-Atlantiques
Gérard SIMONNOT, vigneron à Chateauneuf (16), Président de la Fédération des Vignerons Indépendants des Charentes
Secrétaire Général : Jean-Luc DARTIGUENAVE, vigneron à Saint Yzans de Médoc (33) Trésorière : Florence MOURGUY, vigneronne à Ispour (64)
Pour en savoir plus sur les vignerons indépendants 

12 Avr

Le vin italien redoute les conséquences du Brexit

A l’occasion de Vinitaly, de nombreux producteurs italiens ont échangé à propos du Brexit. Ils craignent que la décision des britanniques de sortir de l’Union Européenne n’aient de fâcheuses conséquences pour leurs vins.

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Si vous demandez à Cesare Cecchi ce qu’il pense du Brexit, vous le verrez faire la même moue que lorsqu’il ouvre une bouteille bouchonnée de son « chianti classico », un des vins qu’il produit en Toscane. « Nous sommes tous très inquiets parce que la situation est incertaine », affirme à ce propos le chef de file de l’une des dynasties les plus connues dans le monde du vin italien.

Cesare Cecchi ne fait qu’exprimer le sentiment de bien des producteurs, rassemblés cette semaine à Vérone (nord-est) à l’occasion de Vinitaly, le plus grand salon viticole de la péninsule.
Un rendez-vous où le Brexit est souvent revenu dans les conversations des milliers de producteurs et d’amateurs de vin présents sur les 4.000 stands de ce salon, un mois à peine après la décision du Premier ministre britannique, Theresa May, de lancer le compte à rebours du divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.

Alex Canneti, directeur de la maison d’importation londonienne Berkmann Wine Cellars, ne cache pas que sa plus grande peur est de voir le vin et la gastronomie pris en otage des négociations qui se sont officiellement ouvertes entre Londres et Bruxelles.

L’accent mis récemment par le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, sur la nécessité pour l’Italie d’accepter le libre-échange avec le Royaume-Uni si elle voulait continuer à y vendre son célèbre Prosecco, n’est pas de ce point de vue passé inaperçu. « C’est exactement ce que nous redoutions. On s’est juste dit, « Oh mon Dieu », a-t-il raconté à l’AFP.

Oubliez les discussions sur les services financiers ou la technologie nucléaire, le noeud du problème pourrait bien être l’alimentation, assure ce professionnel. Les négociateurs pourraient ainsi avoir l’idée d’utiliser le vin ou le fromage comme un moyen de faire peur aux gens, a-t-il expliqué. « Ils le savent très bien, particulièrement en France, où il y a des groupes de vignerons prêts à brûler des camions et à se mettre en colère. Donc, c’est un moyen d’agir sur l’Europe si celle-ci ne se comporte pas comme les Britanniques le voudraient », estime M. Canneti.

La Grande-Bretagne ne produit que peu de vin, sur quelques hectares en Angleterre et dans le pays de Galles. Mais la soif des Britanniques pour le rouge ou le blanc ne s’est jamais étanchée et le Royaume-Uni est l’un des principaux débouchés des producteurs français ou italiens, derrière les Etats-Unis. Les importations de vin en Grande-Bretagne ont ainsi atteint 2,6 milliards d’euros l’an dernier en provenance de l’UE.

Cette terre de buveurs de bière est devenue en quelques années adepte du « Wine O’Clock », moment de détente autour d’un verre de vin, qui a contribué au boom des ventes de Chardonnay australien, de Pinot Grigio italien ou plus récemment de Prosecco, ce vin blanc pétillant produit notamment en Vénétie dont les importations ont fait un bond de plus de 30% l’an passé.

Ce succès a rendu certaines zones de production européennes particulièrement sensibles aux aléas du marché britannique. Or, faute d’accord au bout de deux ans sur le Brexit, une possibilité loin d’être écartée par les négociateurs, les importations de vin en provenance de l’UE seraient taxées, alors que le vin australien, sud-africain ou néo-zélandais pourrait lui entrer sans droits de douane, grâce aux accords bilatéraux que Londres veut conclure avec ces pays.

Pour certains, la différence serait minime, à peine plus d’une dizaine de pence par bouteille, ce qui est bien peu dans le cas d’une bouteille de Bordeaux
ou de Barolo coûtant plusieurs dizaines d’euros. Mais la baisse de la livre pourrait aussi alourdir la facture pour le consommateur, de quoi inquiéter les producteurs européens. « Le niveau des taxes est clairement un élément crucial, particulièrement en Grande-Bretagne où elles sont déjà parmi les plus élevées en Europe », assure M. Cecchi. « Honnêtement, je suis très inquiet, surtout en raison de l’incertitude. Mais j’espère que le sens commun l’emportera (…) c’est dans l’intérêt de tous d’avoir un bon accord », espère-t-il.

Avec AFP

11 Avr

Stéphane Toutoundji sur le millésime 2016 : « c’est un millésime exceptionnel, les grands qui étaient grands en 2015 sont encore plus grands en 2016 »

L’oenologue et co-dirigeant d’Oenoteam à Libourne, Stéphane Toutoundji, commente pour Côté Châteaux le millésime 2016. Un millésime d’une belle homogénéité, aux tanins très soyeux, avec de belles acidités, un millésime de garde, incontestablement.

Stéphane Toutoundji a le soutire comme pour le 2016 © JPS

Stéphane Toutoundji a le sourire avec ce 2016 © JPS

Jean-Pierre Stahl : « Stéphane Toutoundji, expliquez-nous, après cette semaine de dégustation de primeurs, quelles impressions vous laisse le 2016 ? »

Stéphane Toutoundji :  » C’est un millésime exceptionnel, les grands qui étaient grands en 2015 sont encore plus grands en 2016.

On a une belle homogénéité, des couleurs très profondes, des vins très racés, des tanins très présents mais en même temps très soyeux ».

« Toutes les appellations sont bien loties, et les professionnels du vin du monde entier qui sont venus goûter ont constaté que 2016 est vraiment un millésime exceptionnel à Bordeaux ».

« Le vignoble a été très bien travaillé, on a eu la pluie quand il fallait, les vendanges se sont déroulées dans le calme, sans tension, on a pu ramasser quand on voulait, on a pu vinifier comme on voulait, tes terroirs ont réagi différemment, mais tous les terroirs ont donné des vins de belle qualité, de belle race et on a vraiment un très très grand millésime. »

Jean-Pierre Stahl : « Quelle est la différence, finalement, avec le 2015 ? »

Stéphane Toutoundji : « Par rapport à 2015, on a des couleurs un peu plus profondes, une palette aromatique un peu différente, notamment sur les terroirs un peu forts ».

En 2015, on a des tanins un peu plus marqués, en 2016 on a un peu plus d’acidité et un peu plus d’alcool. »

Jean-Pierre Stahl : « Il y a plus d’homogénéité que pour le 2015 ? »

Stéphane Toutoundji : « Il y a plus d’homogénéité que pour le 2015. Après en 2015, les gens qui avaient un peu laissé leur vignoble faire ont réussi de très jolis vins, mais en 2016 ceux qui se sont appliqués dans le vignoble et qui ont eu des terroirs qui ont bien réagi ont vraiment des vins exceptionnels. 2015 on a une moyenne très bonne, 2016 on a des vins exceptionnels et une moyenne très bonne. On a plus de vins exceptionnels en 2016 qu’en 2015. »

Jean-Pierre Stahl : « Par rapport à cette homogénéité, est-ce que l’on peut le comparer au 2009 ? »

Stéphane Toutoundji : « Non, 2009 est un millésime plus mûr avec des acidités plus basses. On aime bien à Bordeaux comparer des millésimes, mais cette année on ne peut le comparer à rien en fait. C’est un autre grand millésime, exceptionnel, certains disent qu’on n’a jamais vu cela.

On a du volume, ce qui est bien, des couleurs, mais intenses comme rarement, une palette aromatique formidable, une prise de bois et une délicatesse, tout et remarquable en fait.

« C’est le millésime qui est sorti de nul part car on ne pensait pas avoir ce millésime avec le printemps qu’on a eu et la pluie, et en fait on s’est retrouvé avec un millésime avec un été sec et des pluies d’orage comme il fallait en septembre et en août, qui nous ont permis de vendanger comme on voulait et on a vraiment un millésime exceptionnel, avec une race et une élégance rarement atteint ».

Jean-Pierre Stahl : « Est-ce qu’un millésime comme celui-là vous a donné plus ou moins de travail ? »

Stéphane Toutoundji : « Cela nous a donné plus de travail… En fait, plus les millésimes sont aboutis, plus après cela dépend de ce que veulent faire les propriétaires et du type de vin qu’on va faire. Cette année, il y a des gens qui ont vendangé très tôt, des gens qui ont vendangé très tard, donc en fait plus on étale les vendanges, plus on a des solutions techniques différentes. Cette année, on avait beaucoup d’options techniques, avec le bois, avec les vinifs intégrales,… en fait cela a donné beaucoup de travail. »

Jean-Pierre Stahl : « Est-ce qu’on peut dire que ce sera un millésime de garde ? »

Stéphane Toutoundji : « Oui, parce ce qu’on a pas mal d’alcool, on a des acidités totales très marquées, des PH relativement bas, donc ce sera un millésime de garde, ça c’est clair surtout rive gauche, rive droite peut-être un peu moins mais Pomerol, les argilo-calcaires sur Saint-Emilion, et le Médoc en général notamment Saint-Estèphe et Saint-Julien on a des vins vraiment remarquables pour la garde ».

Regardez l’interview de Stéphane Toutoundji par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot :

10 Avr

Et voici le passeport vins : une formation en ligne sur le vin

Depuis quelques années, les « Mooc » (massive open online course) ont le vent en poupe. Initialement dispensés dans les domaines des langues à la sculpture en passant par l’architecture, ce nouveau format de cours en ligne touche désormais le vin avec Cafa Formations – l’École Internationale en Vins et Spiritueux basée à Bordeaux.

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Vous êtes un amateur de vin mais vous ne savez pas toujours comment en parler à vos amis ? Et si vous testiez le MOOC de Cafa Formations ?

Cafa Formations : 3 premières leçons gratuites

Le principe est simple : 14 leçons d’une durée moyenne de 1h30, un quiz de 5 à 10 questions à la fin de chaque session pour tester ses connaissances et un passeport délivré sous condition de réussite à l’examen.

Déclinées en 14 thèmes variés (histoire de la vigne, espèces et cépages, métiers du vin, notions de millésimes, méthodes de dégustation…), les leçons qui durent 1h en moyenne sont dispensées par le formateur Franck Chaussé et abordent les fondamentaux du vin.

L’objectif est de permettre à l’internaute de passer du statut de l’amateur du vin à celui de l’amateur éclairé .

Cela pourra aider l’internaute à conseiller ses amis, à savoir repérer les pièges du prix et de l’étiquette et donc être plus averti au moment d’acheter une bouteille »,  Patrick Portier, directeur général de Cafa Formations.

Un forum pour échanger avec l’équipe pédagogique et les participants

Si les trois premières leçons sont gratuites, l’internaute devra ensuite souscrire à un abonnement de 39 € pour accéder au reste des mooc. Une fois abonné, celui-ci pourra visionner les cours autant de fois qu’il le souhaite. Seule contrainte : la formation est limitée dans le temps. L’internaute dispose en effet de 1 mois et 15 jours pour passer l’examen, qui consiste à répondre à une série de 50 questions en l’espace de 50 minutes.

« Cela peut paraître un peu court, mais le but est de rappeler qu’il s’agit d’une formation réelle et non d’un jeu. Mais si on prend les leçons au sérieux, il n’y a aucune raison d’échouer à l’examen », rassure Patrick Portier. Tout au long de la formation, les internautes peuvent discuter aves les autres participants et l’équipe pédagogique grâce au forum disponible sur le site.

Pour s’inscrire au programme, rendez-vous mooc-cafa.com 

Avec Cafa Formations

09 Avr

Worldsom : 5 nouveaux diplômés de l’école de sommellerie de Bordeaux ont reçu leur sésame des mains de Philippe Faure-Brac

Worldsom, c’est le programme de sommellerie international de BEST. Fin mars, Philippe Faure-Brac, a remis ces diplômes à 5 élèves de cette école de sommellerie de Bordeaux, à l’issue de 10 semaines de cours intensifs.

La remise des diplômes le 29 mars avec Gianni Kotler Cerio, Eilime Duarrep, Alain Ranvier, Hung Vincent, Philippe Faure-Brac et Marine Pt

La remise des diplômes le 29 mars avec Gianni Kotler Cerio, Eilime Duarrep, Alain Ranvier, Hung Vincent, Philippe Faure-Brac et Marine Pt

Philippe Faure-Brac c’est un peu la mascotte de Worldsom. Le meilleur sommelier du Monde 1992 et Président de l’Union de la Sommellerie Française.suit cette école de formation depuis le début.

Cette fois-ci , ils étaient 5 candidats venus de 3 pays à composer  cette 3ème promotion de Worldsom. Après 10 semaines de cours dispensés en 6 modules, ils ont tous obtenus le Worldsom Magister. Les cinq diplômés viennent d’horizons différents mais avec une passion commune sur le vin et la sommellerie : Emilie Perraud, Marine Point, Vincent Hung, Alain Ranvier et Giovanni Cerio le Major de cette promotion.

A l’issue de la remise de diplômes par Philippe Faure-Brac, les cinq jeunes sommeliers ont été intronisés à la Commanderie du Bontemps de Médoc, des Graves, de Sauternes et de Barsac, devenant ainsi des ambassadeurs des vins de Bordeaux dans le monde entier.

Coup de chapeau de Côté Châteaux.

Fabrice Bernard sur le système des primeurs : « c’est quand même extraordinaire pour les vins de Bordeaux qu’on parle d’eux à un instant T et dans le monde entier ».

Le Pdg de Millésima considère que les primeurs a Bordeaux ont encore de beaux jours devant eux. La place de Bordeaux se renforce d’ailleurs avec des vins étrangers qui souhaitent être commercialisés par son biais. Quant aux prix, jusqu’ici Bordeaux reste encore raisonnable par rapport à ses concurrents directs. Fabrice Bernard est l’invité de Parole d’Expert pour Côté Châteaux.

Fabrice Bernard, le Pdg de Millésima au tasting des crus classés de Saint-Emilion au château Villemaurine © JPS

Fabrice Bernard, le Pdg de Millésima au tasting des crus classés de Saint-Emilion au château Villemaurine © JPS

Jean-Pierre Stahl : « Fabrice Bernard, ce système des primeurs, on a vu qu’il était mis à mal après la sortie du 2013, est-ce qu’on peut dire qu’avec ce millésime et les précédents, il est relancé ? »

Fabrice Bernard : « Je pense que quand on a un grand millésime, tout le monde est intéressé ; et le système des primeurs, c’est quand même extraordinaire pour les vins de Bordeaux qu’on parle d’eux à un instant T et dans le monde entier ».

« Je vois aujourd’hui qu‘il y a de plus en plus de vins italiens qui s’intéressent à la place de Bordeaux, des vins américains qui commencent à venir sur la place de Bordeaux pour être distribués par la place de Bordeaux… donc la place de Bordeaux est forte et les primeurs sont un outil de communication extrêmement puissants pour la place de Bordeaux et pour les vins de Bordeaux, donc ce serait bien dommage de s’en priver ».

« Il y a peut-être eu quelques erreurs par le passé, mais je pense qu’aujourd’hui les primeurs sont un moment qui est incontournable, et on le voit bien, il y a des Américains qui sont présents, des Asiatiques qui sont présents, et bien sûr des Européens aussi ».

JPS : « Le 2013 s’était vendu de quelle manière au final ?

Fabrice Bernard : « Pour être clair, le 2013 ne s’est pas forcément bien vendu sur le marché européen ou américain, il s’est surtout vendu sur le marché asiatique. Il a aussi trouvé un deuxième marché une fois qu’il est devenu livrable sur finalement la restauration et bien sûr les ventes aux particuliers.

« Pourquoi ? Parce que le millésime 2013 est un vin qui n’a pas la structure tannique d’un 2016, c’est une évidence, par contre c’est un vin qui est agréable à boire aujourd’hui. Hier il y a une propriété, Pontet Canet, qui faisait goûter des 2007 et les 2007 avaient finalement la même réputation que les 2013, d’être des vins un petit peu plus légers, avec une structure moins forte, et je vous promets qu’au déjeuner je veux bien boir cela tous les jours à table sans aucun problème ».

JPS : « Avec ce 2016 qui fait suite aux 2015 et 2014, on peut dire qu’on tourne une page 2011-2012-2013 qui était un peu plus faibles à Bordeaux ? »

Fabrice Bernard : « Je pense qu’on tourne cette page, Bordeaux a su être raisonnable sur les prix en 2013 et 2014, les a légèrement augmenté en 2015, et si vous voulez, pendant ce temps là on a les vins américains, les vins italiens et puis même les vins bourguignons qui ont augmenté très fortement leurs prix, ce qui fait qu’une bouteille de Bordeaux devient raisonnable par rapport à sa concurrence, en terme de même rapport qualité-prix évidemment. »

Regardez l’interview de Fabrice Bernard réalisée par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot

Idée de sortie : le Château Lanessan participe aux Portes Ouvertes du Printemps des Châteaux

Ce week-end se poursuit les Portes Ouvertes dans les châteaux du Médoc. 59 châteaux participent à l’opération du Printemps des Châteaux. Parmi eux le château Lanessan, célèbre pour ses balades en calèches.

Le château Lanessan © bordeaux-tourisme.com

Le château Lanessan © bordeaux-tourisme.com

Le temps d’un week-end, 59 viticulteurs du Médoc vous ouvrent leurs portes et vous invitent à découvrir leur métier. 

Le château Lanessan, est ouvert, comme de nombreuses autres propriétés en ce dimanche quasi-estival.  Au programme des visites gratuites du domaine toutes les 30 mn et des dégustations des 3 crus de la propriété : Château Lanessan 2008, les Calèches 2011 et Saint Gemme 2012.

Sur place, un food truck, « Baguettes et Fourchette » proposera des plats d’inspiration asiatique pour des accords avec les vins de la propriété. Pour les plus petits, une chasse au trésor et des atelies de coloriage ou de création artistique seront proposés.

Ouvert de 10h à 18h –  Programme complet du Printemps des Châteaux disponible sur bouger en Médoc

08 Avr

Stéphane Derenoncourt sur le 2016 : « c’est un millésime qui peut allier à la fois une grande maturité et une grande fraîcheur, c’est un millésime superbe »

Stéphane Derenoncourt organisait cette semaine son traditionnel tasting « la Grappe », au château La Gaffelière à Saint-Emilion. Une dégustation des vins des propriétés qu’il conseille. L’occasion de revenir sur le millésime 2016 et les perspectives d’avenir pour les primeurs à Bordeaux. Il est l’invité de Parole d’Expert dans Côté Châteaux.

Stéphane Derenoncourt a connu une belle affluence à la Grappe au château la Gaffelière © JPS

Stéphane Derenoncourt a connu une belle affluence à la Grappe au château la Gaffelière © JPS

Jean-Pierre Stahl : « Stéphane Derenoncourt, qu’en est-il du millésime 2016, comment l’avez-vous goûté, comment le jugez-vous ? »

Stéphane Derenoncourt : « Après l’avoir vécu parfois difficilement, je l’ai plutôt bien goûté et je le juge plutôt bien. C’est un millésime assez étonnant, assez extraordinaire aussi parce que c’est un millésime qui part très mal, assez difficile à gérer dans la période de printemps, et puis le phénomène s’inverse avec un été fabuleux. Finalement en conclusion : un millésime assez froid, malgré tout, ce qui fait qu’avec une arrière saison magnifique on arrive à aller chercher des maturités superbes.

C’est un millésime qui peut allier à la fois une grande maturité et une grande fraîcheur, c’est un millésime superbe, il n’y a pas d’exotisme, il est très identitaire, on reconnaît les régions, on reconnaît les terroirs, c’est un très très beau millésime.

JPS : « Cela va être un millésime marquant ici à Bordeaux ? »

Stéphane Derenoncourt : « Cela va être un millésime marquant, pour sûr. On est en fait sur un millésime qui se goûte bien…

Il est très équilibré, il va durer longtemps, il a un potentiel de garde extraordinaire et surtout il aura marqué l’état d’esprit des vignerons.

« C’est un millésime où on n’aurait peut-être pas du faire de vin, c’est un millésime miraculé, la floraison ça a été un miracle. Il pleuvait tout le temps, ça s’est arrêté 10 jours. Tout le vignoble a fleuri très groupé, avec une floraison qualitative, il y a pas mal de rendement, il y a du vin.

Il y a de la quantité, de la qualité, c’est un millésime qui donne le sourire.

JPS : « Pour le système des primeurs, quelque part cela relance les dés ? »

Stéphane Derenoncourt : « Ca peut les relancer oui, ça peur relancer les dés parce qu’il y a une grande qualité de millésime…  

C’est le second , parce qu’il ne faut pas oublier que 2015, c’est un millésime assez extraordinaire.

Donc ça peut le relancer à partir du moment où la demande est suffisamment forte pour accepter les volumes.

JPS : « Pour autant, est-ce que le système des primeurs est pérennisé avec cela ? »

Stéphane Derenoncourt : « On voit depuis quelques années une fragilisation de ce système pour plusieurs raisons, la principale c’est la spéculation, les prix ont beaucoup monté, les vins sont aujourd’hui assez chers, donc c’est un système qui se resserre au sommet de la pyramide avec les marques qui sont les plus difficiles à obtenir si on ne les achète pas en primeurs (notamment pour tous les 1ers cc) et qui a tendance à s’affaisser pour le reste, simple ment parce que le système fonctionne à partir du moment où toute la chaîne d’opérateurs peut trouver une certaine excitation à vendre ces vins et surtout gagner de l’argent ».

A partir du moment où les prix sortent trop hauts, derrière il n’y a pas de plus-values qui se font.

« Cela laisse un intérêt moindre à acheter les vins en primeurs sinon leur rareté. Et le système s’épuise. Mais oui, c’est un système qui va fonctionner, c’est même une grande opportunité pour Bordeaux de faire un come-back parce que c’est un système qui intéresse les grands crus mais aussi dans un millésime comme ça tout est bon. Et les gens vont pouvoir découvrir qu’ils vont pouvoir s’offrir des vins pour un un rapport qualité-prix incroyable ».

« C’est vrai que si Bordeaux revient avec un millésime sympa, un peu de volume et des prix exceptionnels, cela va remonter la cote de popularité de Bordeaux qui est un peu basse en ce moment. »

Regardez l’interview de Stéphane Derenoncourt réalisée par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot :

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