28 Avr

Comme promis, le tout nouveau meilleur sommelier du monde 2016, animera le Vinexpo Challenge qui aura lieu le 24 Mai à Vinexpo Hong Kong.

Jon Arvid Rosengren, le Meilleur Sommelier du Monde 2016 qui a décroché son titre à Mendoza le 19 avril dernier, sera bien à Vinexpo Hong Kong. Il animera le Vinexpo Challenge le 24 Mai prochain.

Jon Arvid Rosengren et Guillaume Deglise © Guillaume Deglise

Jon Arvid Rosengren et Guillaume Deglise © Guillaume Deglise

Vinexpo sera le premier grand évènement international auquel participera  Jon Arvid Rosengren. Ce sommelier, suèdois de 31 ans, a remporté le titre de Meilleur Sommelier du Monde le 19 Avril 2016 à Mendoza, Argentine.

Guillaume Deglise, Directeur général de Vinexpo et Jon Arvid Rosengren invitent à s’initier à l’art de la dégustation à l’aveugle en découvrant une sélection de dix vins d’exception, mis à disposition par des exposants de Vinexpo Hong Kong.

Le nombre de participants au Vinexpo Challenge est limité à 150 dégustateurs, qui peuvent s’enregistrer sur le site de Vinexpo Hong Kong. La validation des participants se fera dans l’ordre des inscriptions. Le ticket d’entrée est de 250$HK par personne.

Vinexpo se réjouit de son partenariat avec l’A.S.I. (Association de la Sommellerie Internationale), et soutient la candidature de la France pour organiser le prochain concours du Meilleur Sommelier du Monde dans trois ans lors de Vinexpo Bordeaux 2019, comme Côté Châteaux vous l’avait dévoilé dès Vinepo Bordeaux en juin 2015.

27 Avr

Le CIVB évoque pour la première fois « une sortie de l’usage des pesticides »

Lors de son assemblée générale lundi, le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux a affirmé souhaiter une sortie de l’usage des pesticides et aider les viticulteur en ce sens.

Bernard Farges le président du Civb © Jean-Pierre Stahl

Bernard Farges le président du Civb © Jean-Pierre Stahl

Le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB), représentant de la filière viticole bordelaise, s’est positionné pour la première fois lundi pour « une sortie de l’usage des pesticides » dans le vignoble girondin, sans toutefois avancer d’échéance.

La filière viticole bordelaise est sous la pression grandissante d’associations et de riverains, qui dénoncent les effets toxiques d’herbicides et fongicides de synthèse sur la santé et l’environnement.

Assurant que le CIVB est engagé depuis plusieurs années sur une réflexion pour diminuer les traitements phytosanitaires, son président Bernard Farges a estimé que « notre filière des vins de Bordeaux dans son intégralité a les mêmes attentes que les associations qui nous interpellent ».

« Oui, la filière des vins de Bordeaux a pour objectif la diminution forte, voire la sortie de l’usage de pesticides », Bernard Farges, président du CIVB

« Nous avons donc un objectif commun avec nombre d’associations nous interpellant sur le sujet. Notre chemin pour y arriver peut être différent de celui réclamé par ces associations, toutefois l’objectif est commun« , a-t-il assuré lors de l’assemblée générale du CIVB lundi à Bordeaux.

« Cet objectif, partagé par tous, ne sera pas atteint en opposant les modèles, qu’ils soient conventionnels, certifiés, bio, biodynamie. Les solutions seront diverses et complémentaires », a-t-il ajouté, citant notamment l’engagement de la filière en faveur de la recherche sur les « cépages résistants ou tolérants », permettant de limiter l’usage des produits phytosanitaires.

Le président du CIVB n’a toutefois pas mentionner d’échéance: « Cet objectif, le diminution forte voire la sortie des pesticides, ne sera pas atteint en quelques semaines, ni avec des mesures simplistes, mais bien avec des choix, des engagements, des investissements à court terme, à moyen terme, à long terme, de l’ensemble de la filière ».

Il a notamment appelé les membres de la filière à être, « à court terme, exemplaires sur nos comportements près des lieux de vie ».

La préfecture de Gironde avait pris le 22 avril un arrêté qui renforce les mesures applicables aux abords des établissements scolaires prises en juin 2014, après que des enfants d’une école à Villeneuve-de-Blaye eurent été incommodés par des traitements de viticulteurs jouxtant leur établissement.

Associations et riverains réclamaient que les vignes à proximité de lieux sensibles ne soient plus élevées qu’en agriculture biologique.

La France est le second plus gros consommateur européen de pesticides derrière l’Espagne, le 9e à l’hectare. La Gironde est elle le plus grand département viticole de France et, si la viticulture ne représente que 3% de la surface agricole en France, elle consomme 20% des pesticides.

AFP.

Sylvie Cazes : ce soir il y aura une grande vente aux enchères chez Sotheby’s New-York au profit de la Cité du Vin

La présidente de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin revient sur la question du mécénat au sein de la Cité du Vin. Elle explique particulièrement comment se concrétise la participation des amis américains de la Cité du Vin qui progressivement continuent de boucler le financement de l’auditorium Thomas Jefferson. Ceux-ci organisent d’ailleurs ce soir une vente aux enchères chez Sotheby’s à New-York. Elle est l’invitée de Parole d’Expert dans Côté Châteaux.

Sylvie Cazes devant la Cité du Vin © Jean-Pierre Stahl

Sylvie Cazes devant la Cité du Vin © Jean-Pierre Stahl

Le fonds de dotation American Friends of La Cité du Vin, structure jumelle à la Fondation pour la culture et les civilisations du vin, basé aux Etats-Unis, organise une vente aux enchères chez Sotheby’s à New-York ce mercredi 27 avril 2016. Les fonds collectés seront dédiés au profit de l’auditorium Thomas Jefferson, lieu emblématique de La Cité du Vin.

Jean-Pierre Stahl: « Sylvie Cazes, où en est-on du mécénat et spécialement du mécénat américain concernant le financement de la Cité du Vin et de son auditorium? »

Sylvie Cazes : « Il n’y a pas de souci pour le financement puisque tous les co-financiers se sont engagés bien sûr. Nous avons levé 19 millions d’euros de mécénat. Le 20e million doit être et sera apporté par la fondation américaine, American Friends of La Cité du Vin. Simplement, ils se sont engagés à le faire dans la durée, dans les deux, trois ans qui viennent.

En fait, ils vont lever des fonds grâce à des événements, il y en a eu déjà un au Nations-Unies, le 30 avril 2015, et il y en a un ce mercredi 27 avril à New-York chez Sotheby’s, un très grand événement où des lots extraordinaires vont être offerts aux enchères par tous les 1ers et grands crus de la région. 120 personnes y assisteront, extrêmement motivées par cette vente aux enchères et pour découvrir la Cité.

Il y aura d’autres événements dans les 2 ans à venir qui vont permettre d’apporter ce million que nous attendons de la part des Américains, mais ce qui est important de comprendre c’est que nos amis Américains, Bob Wilmers et George Sape, se sont engagés dans la durée : ils sont bien sûr partenaires pour la construction puisqu’ils veulent que l’auditorium porte le nom de Thomas Jefferson et par la suite ils nous aiderons à financer la politique culturelle de la fondation, c’est-à-dire les expositions, les événements, les séminaires, les colloques, des tas de sujets ».

JPS: « Pour l’heure, pour cet amphithéâtre, combien manque-t-il ? »

Sylvie Cazes: « Je n’ai pas exactement le détail, mais au moins la moitié de la somme a été apportée, c’est simplement un apport qui est différé dans les deux prochaines années, comme d’ailleurs nous avons conclu ce type de partenariat avec d’autres financeurs, il n’y a rien de spécial, mais je crois qu’il y avait eu un malentendu justement sur cette fondation américaine. »

JPS: « Donc au final, ils vont financer davantage que ce qui est annoncé environ 1,5 millions de dollar ou 1 million d’euros ? »

Sylvie Cazes :« Oui car en définitive, Bob Wilmers, propriétaire du château Haut-Bailly a apporté lui-même 500000 euros spécialement sur l’auditorium Thomas Jefferson, et il les a déjà apportés. Et la fondation américaine apportera 1 million supplémentaire. Donc au total ce sera de la part de nos Amis Américains, 1 million et demi sur la Cité du Vin. »

Regardez l’interview de Sylvie Cazes réalisée ce mardi 26 avril par Jean-Pierre Stahl et Pascal Lécuyer :

26 Avr

Quand les vignobles Ducourt expérimentent les cépages résistants, comme alternative à l’usage des pesticides…

Bernard Farges a affirmé hier lors de l’assemblée générale du CIVB que « sortir des pesticides était l’objectif des vins de Bordeaux ». En Gironde, la famille Ducourt est un exemple en ce domaine, s’étant engagée dans l’agriculture raisonnée depuis 2004 et ayant planté des cépages résistants en 2014.

Jeremy Ducourt devant un pied de Réselle, un cépage résistant en blanc © Jean-Pierre Stahl

Jeremy Ducourt devant un pied de Réselle, un cépage résistant en blanc © Jean-Pierre Stahl

Dans l’Entre-Deux-Mers, Jérémy et Jonathan Ducourt, les deux frères des vignobles Ducourt à Ladaux (Gironde) ont planté 3 ha de cépages résistants en 2014. Ce sont les pionniers en Gironde mais pas en France car depuis 10 ans la famille Pugibet a lancé des cépages naturellement résistants aux maladies (40 ha), telles que le mildiou,l’oïdium ou le botrytis, sur le Domaine de la Colombette dans l’Hérault.

Jonathan Ducourt y est allé d’ailleurs en explorateur en novembre 2013. Il en est revenu extrêmement enthousiaste avec « cette conviction qu’il y a une piste à explorer dans le bordelais pour améliorer considérablement nos pratiques, afin d’élaborer des vins encore plus respectueux de l’environnement ».

Le nouveau cépage ses futures grappes © JPSRéselle planté fait apparaître

Le nouveau cépage Réselle planté à Ladaux © JPS

Début juin 2014, ils ont donc planté 1,3 ha de Réselle (cal 6-04), un cépage blanc venu d’Allemagne, issu d’un croisement de sauvignon, de riesling et d’une variété résistante et 1,7 ha de cabernet juval (cabernet jura), un cépage rouge venu de Suisse, issu d’un croisement de cabernet sauvignon et d’une variété résistante. Ces deux cépages ayant un intérêt important car proche des deux variétés connues à Bordeaux le sauvignon blanc et le cabernet sauvignon.

Archis Cité 141

Jérémy Ducourt, le vigneron en charge de la partie production, est ainsi fier de nous montrer sa parcelle de cépage blanc :« En face de vous un pied de Réselle, un cépage blanc, un hybride produit à partir de sauvignon, de riesling et d’un parent résistant qui a donné des gênes qui lui confèrent la capacité de résister naturellement aux principales maladies cryptogamiques de la vigne. »

L’histoire semble être un éternel recommencement. Au début du XXe siècle après l’épisode du phylloxéra, les premiers cépages résistants ont été planté puis progressivement abandonnés sous cette forme, comme le précise Jérémy Ducourt:

La production de cépages résistants un jour, bientôt dans ces chais © JPS

La production de cépages résistants un jour, bientôt dans ces chais © JPS

« Les variétés hybrides ont été abandonnées dans les années 50 car elles avaient le défaut de donner des arômes particuliers, des goûts foxés, et de produire aussi un sous produit de la fermentation, le méthanol, qui est nocif pour la santé s’il est absorbé à très forte dose. »

Ces nouveaux cépages nouvellement croisés, plus robustes, ont déjà prouvé en deux ans, leur intérêt dans la réduction des pesticides par rapport aux cépages traditionnels de Bordeaux, soumis à l’influence océanique:

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« ces variétés vont permettre une réduction importante des volumes de produits employés car dans une campagne classique on va traiter 10 à 12 fois par an, sur les variétés résistantes on se limitera à 1 ou 2 traitements à l’année, d’où une réduction de 90% des produits phytosanitaires », selon Jérémy Ducourt.

Une autre expérimentation

Une autre expérimentation au château des Demoiselles postée sur Tweter par © Jonathan Ducourt

Déjà on distingue les futures grappes de raisins sur ces jeunes vignes dont la maturité optimale est prévue pour 2017 pour commencer réellement à produire environ 10-14000 bouteilles de vins blancs et 13-18000 bouteilles de vins rouges, des vins sans IG (indication géographique).

Archis Cité 129

Ce projet est aussi porté par le Fédération des Grands Vins de Bordeaux, comme me l’a confirmé Laurent Gapenne son président, qui tend à faire reconnaître 25 nouveaux cépages… qui pourraient écrire une nouvelle page de l’histoire de Bordeaux.

Si l’expérience se montre concluante, comme ils l’entrevoient, les Ducourt espèrent planter prochainement 4 hectares supplémentaires de cépages résistants. Une goutte d’eau pour l’heure par rapport à leur 450 ha de vignes qu’ils exploitent en AOC Entre-Deux-Mers, en AOC Bordeaux, Castillon -Côtes de Bordeaux; toutefois ils réalisent de gros efforts en investissant dans des appareils de traitement confinés, effectuant des desherbages mécaniques, recensant les habitations alentours et plantant des haies.

L’objectif est pour eux de limiter autant que possible les doses de traitements, tout en assurant une protection optimale des salariés et des voisins des vignobles Ducourt.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Pascal Lecuyer :

25 Avr

Bordeaux : 2015, ce millésime « exceptionnel » qui va relancer les affaires

Début avril, les dégustateurs du monde entier sont venus à Bordeaux pour les primeurs 2015. Les commentaires y allaient bon train: « un très grand millésime, à classer du côté des « exceptionnels », et qui devrait relancer les affaires après un 2013 de pauvre facture et de faible quantité et un 2014 plus classique. Retour sur cette semaine folle en attendant les notes et les prix des grands châteaux.

Michel Chasseuil, le plus grand collectionneur de vins au monde © JPS

Michel Chasseuil, le plus grand collectionneur de vins au monde, lors des primeurs © JPS

En ce lundi 4 avril, ça se bousculait dans les salles de dégustation. Négociants, importateurs, critiques ou cavistes attendaient depuis longtemps pour se faire leur propre opinion du millésime 2015…

C’est le meilleur que j’ai jamais dégusté. Les vins sont jeunes mais déjà très accessibles avec un formidable fruit. Ce millésime est exceptionnel », assure Neil Pendock, propriétaire d’une cave à vins à Capetown (Afrique du sud).

Stéphane Toutoundji, oenologue consultant à droitel © Jean-Pierre Stahl

Stéphane Toutoundji, oenologue consultant à droitel © Jean-Pierre Stahl

« Ce 2015 est réussi dans toutes les appellations du Bordelais, avec certes quelques petites inégalités. On a de très beaux vins blancs, étincelants, et des rouges qui sont soyeux, croquants avec beaucoup de fruit et d’élégance. Il est dans la lignée des derniers grands, les 2005, 2009 et 2010″, abonde Stéphane Toutoundji, oenologue-consultant du laboartoire Oenoteam.

« Il y a de quoi s’enthousiasmer, c’était de grands raisins et c’est un grand millésime avec des vins précis, meilleurs que ceux que l’on a jamais fait », confirmait le célèbre Michel Rolland.

« Pour le comparer dans l’échelle des grands millésimes, on a la puissance des 2005, des tanins très soyeux, de la densité et de la belle longueur et la rondeur et le charme solaire des 2009 » Michel Rolland.

Les primeurs ne concerne qu’environ 150 crus classés de Bordeaux, soit 2% de la production. Cette période correspond à la vente à des négociants suivant des contrats d’exclusivité puis la revente immédiate à des particuliers qui ne recevront leurs vins que lors de la mise en marché d’ici 18 mois à un tarif généralement supérieur (ou pas) à celui qu’ils auront payé.

Avec ce millésime 2015, toute la filière entend en profiter et profiter de l’aura médiatique : cette prophétie a été annoncée depuis des mois comme quoi c’est un divin enfant attendu et que ce 2015 aura de bonnes joues rouges. Bon partout ou presque, Jacques Dupont n’est pas tout-à-fait de cet avis. Et heureusement qu’il y a une multitude d’avis différents, c’est ce qui fait avancer l’information et au final que l’amateur se forge sa propre opinion.

Toutefois pour Michel Rolland :  « L’avantage des grands millésimes fait que chacun dans sa catégorie a fait de très bons vins. Le problème c’est que l’on focalise toujours sur le top Bordeaux, les classés, mais il y a de très bons vins à des prix très abordables à Bordeaux, il faut le dire plus ».

PRIMEURS 2 685Les notes des critiques les plus influents sont très attendues et elles détermineront en partie la tendance globale qui devrait selon toute vraissemblance se ressentir à la hausse concernant les grands crus classés dont le prix pourrait être connu fin mai..mais « attention de pas casser le magnifique jouet des primeurs » prévient un courtier influent de la place bordelaise, chargé d’authentifier les transactions entre propriétés et négociants et qui appelle les propriétaires « à la mesure ».

Depuis la flambée des prix sur les millésimes 2009 et 2010, en grande partie conséquence de l’intérêt de nouveaux acteurs chinois, la qualité des millésimes
suivants n’était pas au rendez-vous alors que les prix sont restés relativement voire démesurément hauts.

Cette année était marquée par la présence de nombreux Américains, grands acheteurs de Bordeaux en primeurs lors de grands millésimes. « Sur ce 2015, les Américains seront intéressés. Le marché des cadeaux en Chine, qui avait porté les primeurs 2009 et 2010 s’est, lui, effondré. Mais les conditions sont là pour que tout le monde fasse de très bonnes affaires », concluait ainsi Olivier Bernard, le président de l’Union des grands crus de Bordeaux, organisatrice de cette folle semaine des primeurs. Alors haut les coeurs, avec des prix raisonnables !

Avec AFP.

24 Avr

La Cité du Vin classée N°1 des plus beaux et nouveaux musées du monde

Cette fois, ce classement émane de « Travel + Leisure », magazine américain de voyages. La Cité du Vin est 1ère de ce classement parmi 13 nouveaux bijoux architecturaux. De quoi réjouir ses concepteurs le cabinet parisien XTU.

Bienvenue à la Cité du Vin, depuis la passerelle qui mène au ponton © Jean-Pierre Stahl

Bienvenue à la Cité du Vin, depuis la passerelle qui mène au ponton © Jean-Pierre Stahl

Le magazine Travel + Leisure écrit ce commentaire « Avec une ouverture prévue avant l’été , la très attendue Cité du Vin , un centre dédié à la viticulture…, va transformer le paysage de la ville historique de Bordeaux avec son look futuriste.

TRAVELETLEISURE

Extrait du site Travel + Leisure

Cet imposant bâtiment donnant sur le fleuve Garonne semble circuler dans le ciel , comme le vin tourbillonnant lsur les bords d’un verre . C’est le cabinet d’architecture basé à Paris XTU qui a développé la structure avec une peau dorée en verre perforé et en aluminium imprimé sur mesure .

A l’intérieur, les visiteurs pourront découvrir des expositions d’art, des installations multimédias et salles de dégustation , ainsi qu’un observatoire de huit étages avec une vue imprenable sur les vignobles les plus célèbres du monde. »

Pour en savoir plus et voir les autres musées du monde : Travel + Leisure

Crus Artisans du Médoc : Maxime Saint-Martin président à seulement 28 ans

Maxime Saint-Martin, jeune viticulteur de 28 ans vient d’être élu par ses pairs à la présidence du Syndicat des Crus Artisans du Médoc; les Crus Artisans, ce sont ces crus bien faits et dégustés lors des primeurs par Jacques Dupont

Maxime Saint-Martin © château Graves de Pez

Maxime Saint-Martin © château Graves de Pez

UNE NOUVELLE DYNAMIQUE

Maxime Saint-Martin succède à Xavier Berrouet à la présidence des Crus Artisans. A 28 ans, cet enfant du pays a déjà une belle expérience: avec son BTS viti-oeno en poche, il décide en 2008 de racheter à son oncle les 3 hectares de vignes situées à Saint-Estèphe. Il n’a alors que 21 ans.

En 2009, alors plus jeune viticulteur de l’appellation, il vinifie son premier millésime du château « Graves de Pez » en AOC Saint-Estèphe, avec le concours des œnologues Jacques et Eric Boissenot. Parallèlement, Maxime s’occupe de l’autre propriété familiale, château Vieux Gabarey, un Cru Artisan de 17 ha en appellation Haut-Médoc, construit à la force des poignets par ses parents.

Maxime Saint-Martin a beaucoup de respect pour la notion de « Cru Artisan ». « Cru  Artisan » existe depuis plus d’un siècle et demi et doit son origine aux structures familiales de petites tailles qui étaient exploitées  par des artisans exerçant  en plus de leur activité de viticulteur, un autre métier en parallèle

Sa famille a su lui transmettre cette philosophie. Il en mesure toute sa valeur et entend bien valoriser davantage cette belle famille qui lui tient à cœur. Les Crus Artisans ont leur légitimité et doivent mieux se faire entendre et connaître auprès des professionnels et amateurs. Entouré d’autres jeunes viticulteurs comme Charles Brun qui a également rejoint le conseil d’administration des Crus Artisans, Maxime espère insuffler une nouvelle dynamique.

UNE REFERENCE DE QUALITE

En 1989 la création du Syndicat Viticole des Crus Artisans du Médoc permet de relancer cette distinction.  Mais pour être classé « Cru Artisan », la propriété viticole doit répondre à des conditions strictes :

Seules les propriétés localisées dans les huit appellations du Médoc (Médoc, Haut-Médoc, Listrac-Médoc, Moulis-en-Médoc, Pauillac, Saint-Estèphe, Saint-Julien, Margaux) peuvent prétendre au classement.

Chaque propriétaire assume la totalité de la chaîne de production : du travail de la vigne à la commercialisation du vin. La majorité d’entre elles recouvrent des  exploitations modestes, en moyenne 9,50ha.

LE CLASSEMENT REVU TOUS LES 10 ANS

Le dernier classement remonte à 2006 et avait classé 44 propriétés. Actuellement, le cahier des charges est en attente de validation, cette étape étant nécessaire avant le lancement d’un nouveau classement.

Les Crus Artisans défendent l’image d’un vin qui leur ressemble. Le vigneron c’est le patron ! Amoureux de sa vigne, il a tissé avec lle un lien secret, un langage, une complicité et une tendresse qu’il a développés patiemment. Lui et sa terre se comprennent. Il est l’auteur de son vin.

Avec les Crus Artisans.

23 Avr

Tutiac : entre carrelet d’estuaire et son tube de l’été, c’est déjà la mode Bordeaux Rosé

Décidément, les vignerons se creusent les méninges pour trouver le concept original. Pour surfer sur la tendance rosé, pas besoin de mascaret mais plutôt de l’image tranquille du carrelet. Autre grosse nouveauté chez les vignerons de Tutiac : un tube Citroën rose à l’image de leur Bordeaux Rosé.

Le tube Citroën Carrelet d'Estuaire lancé par les © Vignerons de Tutiac

Le tube Citroën Carrelet d’Estuaire lancé par les © Vignerons de Tutiac

L’heure est au vintage. Le tube de l’été sera forcément un « tube Citroën ». Tous s’y mettent depuis qu’un Américain de l’Orégon a montré la voie, d’autres dans le Sud s’y sont mis, puis ce fut le Saint-Emilion Wine Trip présenté la semaine dernière depuis l’IBoat à Bordeaux Truck, enfin voici le dernier né : Le Carrelet d’Estuaire, le tube rose aux couleurs de la campagne d’été des Vignerons de Tutiac, cette coopérative dynamique du nord Gironde.

Le TUB (Traction Utilitaire Basse) Citroën Type H est un fourgon automobile de 2,25 à 2,6 tonnes de P.T.A.C produit entre 1948 et 1981 à 473 289 exemplaires.

Les vignerons de Tutiac viennent de lancer leur nouvelle campagne

Les vignerons de Tutiac viennent de lancer leur nouvelle campagne: « on peut se tromper…de marée, météo, plage…mais pas de rosé »

Il est vrai que le rosé représente en France une forte consommation qui flirte avec les 30%, devançant largement les vins blancs, mais étant encore loin de la consommation de vins rouges qui reste majoritaire. Des vins rosés qui se consomment largement l’été, d’où ces campagnes lancées au printemps et en début d’été, voire en tournée sur les plages…mais il s’en consomme également toute l’année, et même l’hiver.

Ce Carrelet d’Estuaire est le Bordeaux Rosé 2015 (cépages merlot et cabernet franc), avec des raisins pressés dès leur arrivée au chai, un pressurage lent et doux, suivi d’un débourbage statique à froid à 8°; suit une fermentation alcoolique en cuves thermo-régulées à 14° durant 12 jours, avant un élevage sur lies fines avec batonnage, durant 6 mois en cuve.

Stéphane Héraud et son équipe de Tutiac © Vignerons de Tutiac

Stéphane Héraud et son équipe de Tutiac © Vignerons de Tutiac

En tout cas, Côté Châteaux ne pouvait pas louper ce nouvel événement dans le Blayais avec l’arrivée de ce vieux tube au klaxon magique. Ca rappelle la tournée d’antan des boulangers ambulants, là c’est TUT…TUT…Tutiac qui va faire découvrir son savoir-faire en matière de Bordeaux Rosé.

(Attention l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

22 Avr

Épandage de produits phytopharmaceutiques : le Préfet de la Gironde prend un nouvel arrêté pour mieux préserver enfants et personnes vulnérables

Pierre Dartout, le préfet de la Gironde, a pris un arrêté prescrivant de nouvelles mesures destinées à mieux préserver du risque d’exposition aux produits phytopharmaceutiques, les établissements du département qui accueillent des enfants ou des personnes vulnérables, et qui sont implantés à proximité immédiate de parcelles viticoles et arboricoles.

Le Préfet de la Gironde Pierre Dartout © Jean-Pierre Stahl

Le Préfet de la Gironde Pierre Dartout (archives) © Jean-Pierre Stahl

Voici en substance le communiqué de la Préfecture:

« Cet arrêté a fait l’objet d’une consultation préalable du public qui s’est déroulée du 17 mars au 8 avril 2016. Près de 150 contributions, émanant de particuliers, de parents d’élèves, d’associations, d’élus, de viticulteurs ou d’organisations professionnelles agricoles ont ainsi été analysées, conduisant à enrichir ou préciser le projet d’arrêté sur plusieurs points : exclusion du champ de l’arrêté des produits phytopharmaceutiques à faible risque, clarification de la définition

Il renforce les mesures applicables aux abords des établissements scolaires depuis juin 2014 :

UNE LISTE ELARGIE

  • il élargit la liste des établissements concernés : crèches, haltes garderies, aires de jeux centres de loisirs, établissements de santé, etc ;

DES DISPOSITIFS DE PROTECTION

  • il encourage la mise en place de dispositifs de protection physique adaptés tels que des haies et, pour la viticulture, le recours à des matériels de pulvérisation limitant la dérive lors du traitement ;

INTERDICTION DE TRAITER PENDANT CERTAINES PLAGES HORAIRES

  • en l’absence de ces mesures de prévention, il interdit l’application de produits phytopharmaceutiques pendant certaines plages horaires: concernant les établissements scolaires, il est par exemple interdit de traiter les cultures pendant les 20 minutes qui précédent et qui suivent le début et la fin des activités scolaires et périscolaires, ou encore pendant les récréations. Pour les crèches, les haltes-garderies et les maisons d’assistance maternelle, il est interdit de traiter de 7h à 9h et de 16h à 19h et même au-delà si aucune mesure n’a été mise en place pour éviter la présence des enfants dans les espaces de plein air de ces établissements lors du traitement. Des mesures similaires sont également prises pour les centres de loisirs, les établissements de santé et les établissements accueillant des personnes âgées ou handicapées ;

DES DISTANCES A RESPECTER

  • il fixe des distances à respecter en cas d’application de produits phytopharmaceutiques à proximité de ces établissements: 50 mètres pour les parcelles d’arbres fruitiers et 50 mètres pour les parcelles viticoles avec la possibilité de réduire la distance de traitement à 20 mètres, voire à 5 mètres en fonction du type de pulvérisateur utilisé dans les vignes.

En parallèle, le préfet a amendé l’arrêté relatif aux bruits de voisinage pour permettre les adaptations des dates ou des horaires des traitements rendues nécessaires par ces nouvelles dispositions. Les maires des communes concernées sont chargés de rendre publique la liste des établissements concernés, ainsi que leurs périodes, horaires et modalités de fonctionnement.

Les deux arrêtés sont consultables sur le site des services de l’Etat en Gironde : www.gironde.gouv.fr« 

A 40 jours de l’ouverture de la Cité du Vin, le design à l’honneur à l’intérieur

Les travaux touchent à leur fin. La Cité du Vin de Bordeaux se referme pour ne dévoiler que quelques clichés et laisser la primeur au public. Voici les dernières photos publiées sur Facebook du Belvédère, du restaurant le 7e et d’autres réalisations en mode design.

Le restaurant le 7e au 7e étage de la Cité du Vin avec ces alvéoles reproduisant des molécules du vin © Anaka

Le restaurant le 7e au 7e étage de la Cité du Vin avec ces alvéoles reproduisant des molécules du vin © Anaka – La Cité du Vin

Le plafond de bouteilles qui seront éclairées de l'intérieur au 8 e étage © Anaka

Le plafond de bouteilles qui seront éclairées de l’intérieur au 8 e étage © Anaka – La Cité du Vin

Le Belvédère, dernière étape de la visite après le Parcours Permanent, où le public pourra déguster un verre de vin parmi 20 choix différents de vins du monde entier © La Cité du Vin Anaka

Le Belvédère, dernière étape de la visite après le Parcours Permanent, où le public pourra déguster un verre de vin parmi 20 choix différents de vins du monde entier © La Cité du Vin Anaka

Retrouvez l’album photo de La Cité du Vin par Anaka sur le site Facebook : cliquez ici

Petit bonus : une nouvelle offre d’emploi :  Ingénieur études et développement SI H/F

La Cité du Vin est une conception du cabinet XTU Architects et de CassonMann.