20 Juil

Cos d’Estournel apporte un soutien de 100 000 € aux jeunes établissements de la restauration traditionnelle

Chose promise, chose due. Début juin, le célèbre château de Saint-Estèphe annonçait la mise en vente de son millésime 2019 en primeur et en même temps, Michel Reybier, son propriétaire  promettait à l’Union des métiers et des Industries de l’Hôtellerie de reverser une partie des bénéfices liés à cette vente, en soutien aux restaurants mis en difficulté durant le confinement. 100 000€ vont ainsi être reversés aux plus jeunes structures, sans doute les plus fragiles. 

Le célèbre château © Cos d’Estournel avec ses tours pagodes

C’est une démarche à saluer, qui vient du fond du coeur et qui est aussi un juste retour envers la restauration qui met en avant et sur les tables le savoir-faire des vignerons, de petits et de grands châteaux comme Cos d’Estournel, ce vin sublime et château du Maharadja du Médoc.

Ce sont donc 65 jeunes établissements de cuisine traditionnelle ou de bistronomie, qui vont bénéficier de ce soutien. Des établissements récents puisqu’ouverts entre janvier 2019 et mars 2020, pour lesquels la trésorerie forcément n’était pas énorme. Ces 65 restaurants vont recevoir chacun 1500 €.

Michel Reybier explique ainsi sa démarche :

S’il est de notre responsabilité de soutenir tous les acteurs de la filière, j’ai fait le choix, en concertation avec l’équipe de Cos d’Estournel, d’orienter notre aide vers les nouveaux établissements, récemment ouverts, et donc plus vulnérables », Michel Reybier propriétaire de Cos d’Estournel.

Chaque dossier reçu sera attentivement étudié par Michel Reybier et Roland Héguy, le président de l’UMIH. Cos d’Estournel souhaite surtout aider les restaurants qui apportent une attention particulière aux vins proposés à la carte avec le conseil d’un sommelier, ou par une sélection travaillée ou dans un menu avec accords mets-vins; les dons seront officiellement remis lors d’un événement d’ici la fin de l’année 2020. Encore bravo.

19 Juil

Le vignoble bordelais à découvrir avec l’Office du Tourisme de Bordeaux

En pleine saison estivale, voici des idées de visites oenotouristiques en Gironde. Partez à la découverte des 65 appellations de Bordeaux et de ses châteaux, dans le plus grand département viticole de France.

Château Margaux – Médoc, mythique route des chateaux © Office du Tourisme Bordeaux

RESERVATIONS EN LIGNE ET A L’OFFICE DU TOURISME

Cette année, dans ce contexte particulier de Covid-19, l’Office du Tourisme s’est adapté pour accueillir et renseigner au mieux une clientèle de visiteurs  essentiellement français. Dès lors pour ces touristes possédant leur propre véhicule, il est facile de réserver ses visites en ligne ou bien au Comptoir des Châteaux à l’Office du Tourisme; de nombreuses idées pour découvrir la Toscane Girondine ou plus simplement appelée l’Etre-Deux-Mers, le Médoc, ou les châteaux autour de Bordeaux.

Informations et réservations sur : www.visiter-bordeaux.com/fr/decouvrir-le-vignoble/visites-de- chateaux

DES EXCURSIONS : AU CHOIX A LA JOURNEE OU A LA DEMI-JOURNEE

Cinq agences ont relancé depuis début juillet leurs excursions au départ de l’Office du Tourisme : A la Française, Bordeaux Top Growth, Bordeaux Wine Trails, Olala et Rustic Vines. Ces visites se font en mini-bus, avec les règles sanitaires de rigueur et notamment port du masque et lavage des mains, cap sur Saint-Emilion ou le Médoc…

Informations et réservations sur www.visiter-bordeaux.com et au comptoir de l’OTCBM.

Lundi

MÉDOC, LA MYTHIQUE ROUTE DES CHÂTEAUX

Proposé par Bordeaux Top Growth. 9h – 18h / 149 €

SUR LA ROUTE DE SAINT-ÉMILION

Proposé par Bordeaux Wine Trails. 9h – 13h / 72 €

UN APRÈS-MIDI DANS LE MÉDOC

Proposé par A la Française. 13h45 – 19h15 / 94€

Mardi

BALADE à VÉLO ÉLECTRIQUE à SAINT-ÉMILION

Proposé par Rustic Vines. 9h30 – 18h15 / 125€

UN APRÈS-MIDI à MARGAUX

Proposé par Olala Bordeaux. 13h45 – 18h / 85€

Mercredi

UN APRÈS-MIDI à SAINT-ÉMILION

Proposé par A la Française. 13h45 – 19h15 / 94€

Jeudi

BALADE à VÉLO ÉLECTRIQUE à SAINT-ÉMILION

Proposé par Rustic Vines. 9h30 – 18h15 / 125€

UNE MATINÉE DANS LE MÉDOC

Proposé par A la Française. 9h30 – 13h15 / 72€

SUR LA ROUTE DE SAINT-ÉMILION

Proposé par Bordeaux Wine Trails. 14h 19h / 94

AU CŒUR DE SAINT-ÉMILION

Proposé par Bordeaux Top Growth. 14h – 19h / 88€

MÉDOC ET SAINT-ÉMILION, LES 2 RIVES DE LA GARONNE

Proposé par Bordeaux Top Growth. 9h – 18h / 149 €

SUR LA ROUTE DE SAINT-ÉMILION à VÉLO  

Proposé par Bordeaux Wine Trails. 9h30– 17h30 / 120 €

SUR LA ROUTE DE SAINT-ÉMILION

Proposé par Bordeaux Wine Trails. 14h 19h / 94

AU CŒUR DE SAINT-ÉMILION

Proposé par Bordeaux Top Growth. 9h – 14h / 88€

SUR LA ROUTE DU MÉDOC

Proposé par Bordeaux Wine Trails. 14h – 19h / 94 €

Vendredi

MARGAUX LA MAGNIFIQUE

Proposé par Olala Bordeaux. 9h45 – 17h30 / 149€

UN APRÈS-MIDI DANS LE MÉDOC

Proposé par A la Française. 13h45 – 19h15 / 94€

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UNE MATINÉE DANS LE MÉDOC

Proposé par A la Française. 9h30 – 13h15 / 72€

UN APRÈS-MIDI à SAINT-ÉMILION

Proposé par A la Française. 13h45 19h15 / 94€

Dimanche

BALADE à VELO ÉLECTRIQUE à SAINT-ÉMILION

Proposé par Rustic Vines. 9h30 – 18h15 / 125€

SAINT-ÉMILION : BALADE ET SAVEURS

Proposé par Olala Bordeaux. 10h – 15h / 95€

UN APRÈS-MIDI à SAINT -ÉMILION

Proposé par A la Française. 13h45 – 19h15 / 94€

Certains circuits sont proposés en espagnol.

Avec Office du Tourisme de Bordeaux Métropole.

 

18 Juil

Smith Haut Lafitte : 7e des « World’s Best Vineyards » 2020

C’est une jolie reconnaissance internationale et aussi une première place nationale pour le château Smith Haut Laffite. Le site wordsbestvineyards vient de dévoiler les 50 meilleurs vignobles au monde, entre qualité du vin et expérience offerte durant le séjour. Le château Smith Haut Laffite à Martillac occupe la meilleur place pour la France et figure 7e à ce classement mondial. 5 vignobles girondins figurent parmi les 50.

Fabien Teitgen, Florence et Daniel Cathiard pour les vendanges 2019 © Jean-Pierre Stahl

C’est une belle place, évidement pas la 1ère qui revient à Zuccardi Valle de Uco, vignoble argentin en Amérique du Sud, mais le château Smith Haut-Laffite décroche la 7e place de ce classement 2020 et la 1ère sur le plan national, devant château Pichon Baron (19e), château Margaux (22e), champagne Taittinger (28e), champagne Billecart-Salmon (29e), château d’Yquem (31e), château Mouton-Rothschild (33e), la Maison Ruinart (44e), ou encore le Domaine Marcel Deiss (45e), pour ne citer que les français.

Le château Smith Haut-Lafitte au petit matin pour les vendanges l’an dernier © JPS

C’est une belle reconnaissance pour la famille Cathiard qui a racheté ce château en 1990, Florence et Daniel Cathiard, y ayant effectué 3 ans de travaux , pour le sublimer et ayant améliorer ce vignoble pour le passer en bio, sous la direction de Fabien Teigen directeur général et ingénieur agronome. Un domaine sublimé par la création des Sources de Caudalie situées juste en face, qui offre de multiples possibilités de passer un agréable moment ou séjour avec 3 restaurants, un spa et un hôtel-palace champêtre. Sources dirigées par leur fille Alice Toubier Cathiard, qui vient d’ouvrir également les Sources de Cheverny à Cheverny dans le Val de Loire.

Et voici les 10 premiers des 50 vignobles classés:

1. Zuccardi Valle de Uco, Argentine
2. Bodega Garzón, Uruguay
3. Domäne Wachau, Autriche
4. Montes, Chili
5. Robert Mondavi Winery, États-Unis
6. Bodegas de los Herederos del Marqués de Riscal, Espagne
7. Château Smith Haut Lafitte, France
8. Quinta do Crasto, Portugal
9. Antinori nel Chianti Classico, Italie
10. VIK Winery, Chili

Et voici le palmarès en vidéo sur worldsbestvineyards.com

17 Juil

La piste de l’arrachage de vignes évoquée comme une des réponses possibles à la crise du Bordelais.

Le président du Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB) a évoqué mercredi l’hypothèse d’un arrachage de vignes comme une des réponses possibles à la sévère crise que traverse le Bordelais.

image d’illustration © JPS

« Osons parler d’arrachage! », a lancé Bernard Farges lors de l’Assemblée générale de l’interprofession à Bordeaux alors que la crise du Covid-19 n’a fait qu’amplifier des difficultés économiques déjà bien réelles.

Consommation française de vins en baisse, notamment en rouge, repli des exportations vers la Chine, taxes sur les vins de l’administration Trump, incertitudes nées du Brexit ou de la crise politique à Hong Kong…: les causes des soucis du premier vignoble AOC de France sont multiples et la situation est « mauvaise ».

« Il va falloir du temps et de l’énergie pour remonter la pente », a prévenu le président du CIVB, qui a évoqué l’arrachage parmi d’autres sujets jusque là abordés « frileusement ou timidement » mais qu’il faut désormais « mettre sur la table ».

L’arrachage, « s’il est pensé, accompagné, organisé, peut être utile à l’ensemble de la filière, à Bordeaux comme ailleurs en France ou en Europe », a-t-il assuré. Il « peut accompagner des entreprises vers la cessation, le recentrage ou la diversification de leur activité, pour redonner aussi de la compétitivité en relevant les rendements à l’hectare ».

Longtemps tabou dans le vignoble bordelais, le mot avait récemment été prononcé par le président socialiste de la région Nouvelle-Aquitaine Alain Rousset.

Parmi les autres pistes à explorer, selon M. Farges, figure « la mixité bio et conventionnel dans une exploitation ». « Si nous raisonnons cette mixité par îlots culturaux, nous verrons un grand nombre d’entreprises passer au bio sur une partie de leur vignoble », a-t-il expliqué. « Nous ferons disparaître le débat stérile entre bio et conventionnel ».

Selon lui, le vignoble de Bordeaux, déjà à 65% certifié par un label environnemental, doit s’embarquer tout entier dans une démarche de développement durable, un mouvement que le CIVB entend fédérer sous le slogan « Bordeaux cultivons demain ».

M. Farges a également souhaité que les aides OCM (Organisation commune de marché) vitivinicole puissent être utilisées pour la promotion des vins: « Nous devons collectivement faire le choix de (…) consacrer nos moyens à vendre, vendre, vendre ».

Le CIVB a par ailleurs décidé de mettre en réserve une partie de la production des AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur, les plus importantes du Bordelais en volume et en rouge.

AFP

16 Juil

Journées Portes Ouvertes dans 4 châteaux de Sauternes les 25 et 26 juillet

Si vous n’êtes pas partis en vacances ou bien si vous souhaitez découvrir 4 joyaux du Sauternais, rendez-vous le prochain week-end à Bommes pour découvrir les châteaux Sigalas-Rabaud, Lafaurie-Peyraguey, La Tour Blanche et Rayne-Vigneau 4 premiers crus classés de Sauternes.

UNE DECOUVERTE GRATUITE DE 4 PREMIERS CRUS CLASSES DE SAUTERNES

Ce sont 4 châteaux voisins, 4 premiers crus classés, qui ont l’habitude depuis quelques années d’unir leurs actions et leurs forces, qui ouvrent leurs portes le week-end des samedi 25 et dimanche 26 juillet de 10h à 18h, des visites et dégustations gratuites. Vous pouvez y venir en voiture et naviguer entre les uns et les autres, ou encore à pied, à vélo ou en calèche (sur réservation).

Chacun pourra à sa manière vous séduire, vous pourrez ainsi admirer le vignoble et la vallée du Ciron depuis le Belvédère du Château La Tour Blanche, vous régaler avec la beauté des oiseaux dans le chai de Rayne Vigneau, contempler les peintures impressionnantes du château Sigalas Rabaud, ou encore être subjugué par la barrique de cristal signée Lalique au château Lafaurie-Peraguey.

UN PASSEPORT 4* A TAMPONNER POUR GAGNER DES LOTS

Comme une course aux trésors, vous allez visiter les différentes propriétés et à chaque passage dans l’une d’elles, vous ferez tamponner le passeport de l’événement pour obtenir 4 tampons et essayer de gagner un lot : le 1er prix : une bouteille de Sauternes 1er cru classé de chaque propriété 2e prix: une bouteille de Sauternes de 2e vin de chacun des châteaux 3e prix ; une bouteille de blanc sec de chaque propriété. Un tirage au sort aura lieu le 27 juillet avec ces passeports totalement validés.

DES FOOD-TRUCKS POUR SE RESTAURER

Samedi, il sera possible de se restaurer sur place au château La Tour Blanche où un food-truck sera présent, de même le lendemain au château Rayne-Vigneau.

Pour tout renseignement : Rayne-Vigneau 05 56 76 64 05 – La Tour Blanche 05 57 98 02 73 Sigalas-Rabaud : 05 57 31 07 45 Lafaurie-Peyraguey : 05 24 22 80 11

La CNAOC interpelle le Président de la République : « la viticulture boit la tasse. La soutenir, c’est investir… »

La Confédération Nationale des Producteurs de Vins et Eaux de Vie de Vin à Appellations d’Origine Contrôlée vient d’interpeler le Président Macron au sujet de la santé de la viticulture française. Côté Châteaux partage cette missive du Président de la CNAOC Bernard Farges.

Image d’illustration tirée de la page de la CNAOC

« La viticulture boit la tasse. La soutenir c’est investir sur des femmes et des hommes qui participent activement à la relance économique !

Monsieur le Président de la République, la viticulture demande la mise en place de mesures vitales :

  • Une exonération des cotisations sociales patronales : Ne pas attendre 80% de pertes consécutives au confinement pour exonérer, ce sera trop tard. Il est nécessaire d’abaisser ce seuil à 60% de pertes. Et d’exonérer à 50% en dessous de ce seuil.
  • Une adaptation des cotisations sociales de l’exploitant : un calcul ajusté sur le résultat de l’année en cours et non sur les années précédentes pour ne pas fragiliser davantage la trésorerie de petites structures.
  • Un allègement de la fiscalité des stocks : les stocks de vins qui n’auront pas été vendus vont peser très lourds dans les bilans des exploitations viticoles et vont mécaniquement augmenter la fiscalité. Il faut donc adopter une mesure d’atténuation pour 2020 afin de ne pas taxer les invendus.

« Toutes les composantes de notre économie, sans exception, doivent être soutenues pour une sortie de crise et un rebond durable. Pendant le confinement, la vie dans les campagnes ne s’est pas arrêtée. Chacun a pu mesurer l’interdépendance entre nos territoires ruraux et urbains. Les vigneronnes et les vignerons ont fait leur part, ils ont travaillé dans les vignes, pris soin de la récolte à venir, embauché pour maintenir la vie dans leurs exploitations. Ils n’ont pas émargé aux milliards du chômage partiel. En d’autres termes, ils ont entretenu notre bien commun : l

Les vins AOC qui représentent près de 50% de la production viticole française en volume, 80% en valeur, et 12% de la valeur agricole nationale totale ! Sans eux, c’est l’ensemble de notre économie dans les territoires ainsi que l’image globale des vins français dans le monde qui seraient profondément déstabilisées » Bernard Farges, Président de la CNAOC.

Bernard Farges, Président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux et de la CNAOC © Jean-Pierre Stahl

Soutenir la viticulture AOC aujourd’hui, c’est garantir les conditions de sa pérennité mais aussi lui donner les moyens de participer activement au rebond économique à la fois régional et national ! C’est un investissement pour l’avenir. Privée de ces principaux circuits économiques habituels pour cause d’épidémie de Covid19 : exportations, CHR (Café-Hôtellerie-Restauration), œnotourisme, la viticulture AOC boit la tasse. Mais doit repartir !

A titre d’exemple, le CHR représente à lui seul une perte sèche de chiffre d’affaires s’élevant à 1,5 milliard d’Euros en 11 semaines de confinement. L’export a chuté de près de 30% en valeur vers les USA, de 40% vers la Chine, entre janvier et avril 2020.  La viticulture française, au global, compte 500 000 emplois directs et indirects, non délocalisables, auxquels il convient d’ajouter la richesse produite grâce à l’attractivité des territoires accueillant 10 millions d’œnotourismes chaque année.

Ces mesures sont très attendues dans les territoires représentés par les 17 fédérations régionales de la Confédération des AOC (CNAOC) car la situation est aujourd’hui critique pour de nombreuses exploitations viticoles.

Relancer l’économie quel qu’en soit le prix !

« Monsieur le Président de la République, nous préparons déjà notre avenir mais seuls, nous ne pouvons pas tout. Les vins et spiritueux, on ne le dit pas assez, sont le deuxième secteur excédentaire de la balance commerciale, juste derrière l’aéronautique. La viticulture est constituée de femmes et d’hommes, ceux qui symbolisent plus que jamais le lien social et le circuit court plébiscité par de plus en plus de Français. Elle compte une multitude d’entreprises de taille variable, implantées partout sur notre territoire. Tous ont en commun leur savoir-faire bimillénaire et la passion de leur métier, ils portent haut nos couleurs partout dans le monde. Ils ne comprendraient pas de ne pas être entendus ni considérés à leur juste place pour une relance économique que nous devons opérer collectivement » ajoute Bernard Farges.

Avec la CNAOC

15 Juil

De l’art en bouteilles avec le château La Grâce Dieu des Prieurs

Le château La Grâce Dieu des Prieurs continue d’associer grand cru de Saint-Emilion et Art Russe. Ainsi les nouvelles étiquettes de son millésime 2018 sont ornées de peintures d’artistes peintres russes.

 Le château La Grâce Dieu des Prieurs, à l’entrée de Saint-Emilion, continue sa quête de culture en fusionnant la tradition gastronomique française et le caractère unique du patrimoine culturel russe.

Bouteille ornée de l’ouvre de Gavriïl Gorélov (1880-1966)  © La Grâce Dieu des Prieurs

Ce sont donc des oeuvres des artistes peintres russes Arkady Plastov, Aristarkh Lentulov, Tahir Salahov, Tatiana Yablonskaya, Petr Ossovsky, Victor Ivanov, Nikolai Baskakov, alexander Gerasimov, Nikolai Fechin ou encore les frères Tkachev qui sont reproduites sur les bouteilles du millésime 2018. Des toiles inspirantes qui illustrent le quotidien de ces hommes et ces femmes durant les années soviétiques de la fin du XIX et début du XX siècle. Ces nouvelles étiquettes ont été choisies parmi les oeuvres de la fondation Art Russe fondée en 2012.  

Gavriïl Gorélov (1880-1966) a connu un succès en tant qu’artiste dans l’Empire russe comme dans l’Union soviétique

Voilà donc un voyage initiatique dans l’art et la culture russe, mariés au terroir de Saint-Emilion et au savoir-faire de l’équipe du château La Grâce Dieu des Prieurs. Une belle initiative qui me rappelle aussi cette volonté du château Monton-Rothschild d’associer son nom à un artiste en confiant le dessin de son étiquette à un artiste de renom depuis 1945.

 

13 Juil

Tous Ô Chais : portes ouvertes dans les Côtes de Bourg les 25 et 26 juillet

Les Côtes de Bourg vous fixent rendez-vous pour un week-end festif où leurs vins et la gastronomie seront à l’honneur le week-end des 25 et 26 juillet. Au programme visite des châteaux, dégustations et bien d’autres animations comme du bike-board.

Tous Ô Chais ! C’est comme un rassemblement sonné dans une caserne… Un appel à tous les amateurs de vin et de sorties oenotouristiques. Pour ce rendez-vous désormais annuel, de nombreux vignerons ont répondu présent et vont vous proposer de visiter leur propriété, déguster leurs vins et vous faire participer à de nombreuses animations.

LA NOUVEAUTE 2020 : LES COTES DE BOURG EN BIKE BOARD

Pourquoi ne pas découvrir l’appellation en Bike-Board, ces scooters ou trottinettes électriques pour une balade atypique ? Une activité fun, sportive, écolo, pour apprécier le paysage des Côtes de Bourg. (1h, 25€)

Départ durant tout le week-end: 10h, 11h, 14h, 15h, 16h.

Le dimanche : de 10 à 12h et de 14h à 17h, baptêmes sur la place de l’Eperon (30mn): 10€. Réservations : 06 27 81 02 76

AUTRE NOUVEAUTE : LE CASINO DES COTES DE BOURG

Jouez au Casino à deviner quel est le cépage, le millésime ou l’élevage…à 10h40 et à 12h . Pour 15 personnes maxi

Autre atelier d’assemblage à 10h et 11h20. Des ateliers animés par un formateur de l’Ecole du Vin de Bordeaux. Infos et réservations : 05 57 94 80 20

APERO VIGNERON A BORD DU BATEAU DES DEUX RIVES

Samedi 25 juillet, vous pourrez découvrir l’appellation à bord du bateau des 2 rives, avec un viticulteur à bord. Départ du port de Bourg à 18h30, retour à 20h. 15€ par adulte, gratuit pour enfants de moins de 12 ans. Réservations 05 57 68 31 76

RANDONNEE PEDESTRE EN COTES DE BOURG

Dimanche 26 juillet, pour les lève-tôts et amateurs de marche, voici une idée de randonnée depuis la Maison des Vins des Côtes de Bourg avec l’association Marche Nordique Bourg : 06 24 63 61 02 Prévoir son pique-nique Participation 5€

ET BIEN SUR DEGUSTATIONS ET VISITES DES CHAIS

39 châteaux vous attendent pour vous faire découvrir leur chai, leur savoir-faire et leur passion. De nombreux châteaux proposeront des animations, expos, concerts, repas, produits régionaux.

Pour tout savoir : www.cotes-de-bourg.com et pour plus d’informations sur Tous ô Chais  : 05 57 94 80 20

11 Juil

Bordeaux : la renaissance du Gabriel au coeur de la place de la Bourse

S’il y a bien une belle adresse, historique et gourmande, c’est celle du Gabriel. Le chef Alexandre Baumard et Stéphanie de Boüard-Rivoal font revivre après 10 mois de travaux ce bâtiment mythique. Un joli challenge en ce début d’été avec la réouverture du Gabriel depuis jeudi soir.

Damien Amilien, chef pâtissier, Stéphanie de Boüard, le chef Alexandre Baumard et Estelle Even chef adjointe derrière le bar du Gabriel © JPS

C’est une jolie réhabilitation du lieu. Une transformation dans la conservation de ce patrimoine XVIIIe bordelais, la place de la Bourse, autrefois Place Royale, réalisée entre 1730 et 1755 par Jacques Gabriel et son fils Ange-Jacques Gabriel architectes du Roi (place où d’ailleurs trônait la statue de Louis XV en lieu et place des Trois Grâces).

Le Gabriel, c’est ce Pavillon au centre de la Place de la Bourse, un endroit très hype © JPS

Si à l’extérieur le pavillon central est resté tel qu’il était, en harmonie avec les autres ailes propriétés de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux (hormis la partie tout-à-fait à gauche qui appartient aux Douanes et donc à L’Etat), l’intérieur a subi quelques transformations et a été magnifié par les architectes Sarthou et Michard, accompagnés par le décorateur d’intérieur Jean-Pierre Tortil. C’est la famille de Boüard de Laforest, propriétaire d’Angélus à Saint-Emilion, qui a acquis l’autorisation d’exploiter le Gabriel et a entrepris ces lourds travaux, avec à sa tête Stéphanie de Boüard, par ailleurs directrice générale d’Angélus.

L’espace salon de thé du Gabriel © JPS

Au rez-de-chaussée, il y a tout d’abord la partie bar confiée à Andrei Postolache, bar à cocktails et bar à vin, et aussi le salon de thé; au premier étage le Bistrot du Gabriel, ce sera la partie brasserie de l’endroit, au second étage le restaurant gastronomique « l’Observatoire » et aussi sa table d’hôtes; c’est d’ailleurs aux étages que les transformations ont été plus importantes, sous le contrôle de l’architecte des bâtiments de France. « L’architecte des Bâtiments de France a vu ce qu’on avait fait à Saint-Emilion, et il nous a laissé faire quasiment ce que l’on tout ce qu’on souhaitait. On n’a pas touché l’extérieur et à l’intérieur on a valorisé le lieu et donné plus d’espace. On a ainsi réuni plusieurs pièces, on a abattu quelques cloisons pour donner plus de lumière: on a une enfilade au restaurant gastronomique qui donne une perspective qu’on n’avait pas avant », commente Stéphanie de Boüard.

Stéphanie de Boüard-Rivoal à l’entrée du Gabriel © JPS

C’est un sentiment d’excitation, d’euphorie, de faire de ce lieu un lieu d’apaisement et de sérénité », Stéphanie de Boüard directrice.

Pour Patrick Séguin, président de la CCI de Bordeaux Gironde et du coup propriétaire du bâtiment : « on est ravi de voir renaître ce bâtiment avec cette belle qualité de réhabilitation, aupavant on avait connu quelques soucis et notamment au niveau de l’entretien du bâtiment. Là on est parti sur une AOT (une autorisation d’occupation temporaire car nous n’avons pas le droit de faire des baux commerciaux) qui courre jusqu’en 2033. Cela permettra à Stéphanie de Bouard et à sa société d’amortir les investissements lourds réalisés ici ».

C’est l’endroit magique de Bordeaux, la Place de la Bourse (et donc le Gabriel) est le lieu de Bordeaux le plus connu et photographié au monde. Avec cette équipe de professionnels qu’elle a concocté, cela devrait être rapidement l’une des meilleures tables de Bordeaux », Patrick Seguin président de la CCI de Bordeaux

La salle du restaurant gastronomique décorée par  le décorateur d’intérieur Jean-Pierre Tortil © JPS

« Le Gabriel va proposer en un même écrin 3 ambiances distinctes, l’éventail est très large, on va pouvoir venir prendre un petit déjeuner, ou déjeuner, partager un thé l’après-midi, dîner ou encore venir prendre un verre au bar », poursuit Stéphanie de Boüard-Rivoal. En fait, le Gabriel va vivre de 8h le matin à minuit et même 2 heure le samedi soir…Il y a encore une autre salle de restaurant « la bibliothèque »au 1er qui peut être privatisée et qui donne « une atmosphère plus intime avec sa cheminée »

Le charriot de dessert au bistrot © JPS

L’établissement est placé sous la houlette du chef Alexandre Baumard, chef étoilé du Logis de la Cadène à Saint-Emilion, également propriété de la famille de Boüard. Pour le moment ce sont 26 personnes qui sont en cuisine et en salle, mais dès que le restaurant gastronomique va ouvrir en septembre, le Gabriel comptera 40 personnes. « La période du Covid nous a fait perdre du temps et donc on a fait avec et avec une ouverture en deux temps », précise Stéphanie de Bouard.

La salle de restaurant « bibliothèque » © JPS

« Cette ouverture se fait avec une certaine appréhension, mais on va tout faire pour que cela se passe bien, notamment au niveau du service, je leur demande la plus grande précision, vigilance et rigueur pour que le client se sente bien à n’importe quelle occasion ». Le chef aura pour le seconder Estelle Even, chef adjointe, Damien Amilien chef pâtissier et comme chef sommelière Charlotte Tissoire, qui a fait l’ouverture du Pressoir d’Argent comme assistante et y est restée jusqu’en 2019.

La table d’hôtes, en face de la cuisine, comme au 4e Mur, non loin, ou au Saint-James © JPS

« Que ce soit en brasserie ou au niveau du gastronomique, on va travailler avec les mêmes fournisseurs, les mêmes maraîchers et éleveurs ou poissonniers », me précise le chef Alexandre Baumard;

« Au niveau du bistrot ce sera plus dans la simplicité mais avec de vrais plats comme ce maigre en croûte ou la côte de boeuf où on va revenir sur de la découpe en salle, revenir à la tradition française avec tous ces grands chefs qui ont su remettre l’art du service au goût du jour, il y a une vraie passion à servir, au niveau du gastro on va continuer ce que l’on a commencé au Logis de la Cadène, avec des cartes différentes, mais la cuisine sera sur la même base car c’est le même chef ».

Le chef Alexandre Baumard mise non seulement sur le goût avec une cuisine de saison mais aussi sur le service à la découpe au plus près des tables © JPS

« Ce sera une carte différente qui suivra les saisons comme partout. L’objectif est de viser une étoile prochainement sur le gastro ».Entre le bistrot et le gastro, on sent une exigence de travail « qu’on fasse du gastronomique ou du bistronomique, il y a un secret de cuisson qui doit être respecté. Pour le gastro, la technique des choses sera plus travaillée », forcément. Le Gabriel dispose d’ailleurs de deux cuisines différentes entre le gastro au 2e et le bistrot au 1er. « Hier on a fait 120 couverts », pas mal pour un début, le Gabriel va vite monter en puissance avec son restaurant gastronomique qui mise sur 40 couverts le midi et autant le soir.

Cet endroit risque non seulement d’être prisé des gastronomes mais aussi de la Chambre de Commerce qui a prévu un partenariat avec le Gabriel : « à Bordeaux Palais de la Bourse en 2019, on a géré 260 manifestations, c’est un lieu de représentation très important à Bordeaux », précise Patrick Seguin ; « aussi avoir une bonne table pour proposer aux gens qui ont des congrès ou des séminaires de faire des déjeuners ou diners, c’est judicieux, on a prévu de collaborer au quotidien pour faire une offre globale. »

Pour en savoir plus : Le Gabriel, 10 Place de la Bourse à Bordeaux

10 Juil

Cet été Côté Châteaux vous propose un spécial Vignerons Indépendants sur NOA

Les Vignerons Indépendants devaient tenir leur salon fin juillet au parc des expositions après avoir été reporté du mois de mars au mois de juin puis au 24 juillet…Finalement il ne se tiendra qu’en mars 2021. Dommage, mais le magazine n°15 de Côté Châteaux leur consacre un numéro spécial en leur honneur. Vous allez y découvrir des personnalités jeunes et moins jeunes, des présidents et anciens présidents, des femmes, des conventionnels et pas mal de bios aussi, de Saint-Emilion jusqu’au Médoc en passant par l’Entre-Deux-Mers, bref des vignerons qui ont tatoué sur le coeur leur métier…vigneron oui mais indépendant !

Romain Magnaudeix et Guillaume Bruny du château Vieux Larmande et Vieux Château Pelletan en St Emilion Grand Cru © Jean-Pierre Stahl

C’est un Côté Châteaux que vous aurez attendu… un peu plus de 3 mois de gestation. Un beau bébé. L’émission a été enregistrée, avec des iphones, début mars avec mon collègue et compère Sébastien Delalot, au moment où l’épidémie de coronavirus commençait en FRance, où l’on commençait aussi à faire attention et juste avant le confinement. Durant toute cette période, des mesures de sécurité sanitaires ont été prises dans de nombreuses entreprises et notamment à France Télévisions. Il ne m’a pas été possible de monter sur site ce numéro, il fallait prendre son mal en patience. Toutefois j’étais reversé à l’actu sur France 3 Nouvelle-Aquitaine et aussi en télétravail sur notre site web et le blog également. Mais voilà, le bébé est sorti, un beau bébé de plus de 22 minutes.

Vous allez donc faire connaissance avec tout d’abord des cousins, Romain Manaudeix et Guillaume Bruny, 6e génération de vignerons, qui tiennent deux domaines en Saint-Emilion Grand Cru : château Vieux Larmande (4,25 hectare) à Saint-Emilion et Vieux Château Pelletan (6,90 ha) à Saint-Christophe-des-Bardes… « C’est notre grand-père qui est un des pionniers, il est sorti de la cave coopérative, il a décidé de produire, vinifier et vendre son vin lui-même dans les années 60« , commente Romain Magnaudeix. Quelle est donc cette philosophie qui anime ces vignerons indépendants ?  « Le viticulteur cultive lui-même son terroir sa vigne et ensuite il réalise l’ensemble des étapes de vinifications lui-même, et ensuite il va vendre lui-même son vin et faire connaître sa passion auprès du public… », ajoute Guillaume Bruny. Vous allez ensuite découvrir leur chai et leur fameuse table arômatique du château Vieux Lamande, un univers dédié à l’oenotourisme…« l’idée est de poser des noms sur des sensations, les visiteurs auront la possibilité de retrouver 4 arômes différents qu’ils ont d’habitude dans nos vins »

Cédric Coubris manage la propriété avec son frère Jean-Christophe à Moulis © JPS

A Moulis-en-Médoc, je vous propose ensuite de découvrir Cédric Coubris, vigneron, dont la famille fête cette année le centenaire de l’acquisition de la propriété château La Mouline : « le château la Mouline a été acheté par mon arrière-arrière grand-père Jean-Ismaël Lasserre le 20 juin 1920 au vi-comtre de Courselle ».  Vous allez découvrir aussi avec lui et les ouvriers viticoles les travaux pratiqués l’hiver dans la vigne.

Une petite séquence émotion où vous allez mieux comprendre comment s’est construit le domaine au fil des générations avec l’apport des uns et des autres, avec notamment le classement en Cru Bourgeois en 1932 avec l’arrière-grand-père Jean-André Lasserre… Une famille qui a aussi épousé une carrière d’avocat avec le père de Cédric et son frère également Jean-Christophe Coubris, spécialiste des affaires de santé et scandales sanitaires…

Cédric Coubris, le Président des Vignerons Indépendants de Gironde dans son chai du château La Mouline à Moulis © JPS

Un petit détour par le chai à barrique pour y goûter le fameux millésime 2019 avant la campagne des primeurs qui cette année aussi a eu une saveur particulière. « On a un très beau millésime avec une très belle charpente et un très joli fruit », commente Cédric Coubris, par ailleurs Président des Vignerons Indépendants de Gironde.

Le château Vignol et son architecture très Louisiane © JPS

Allez un petit détour dans l’Entre-Deux-Mers, à Saint-Quentin-de-Baron où l’on va avec Sébastien Delalot rencontrer au château Vignol, une jolie bâtisse qui fait penser à ces maisons de Louisiane, une femme qui a durant toutes ces années sillonné de nombreux salons de vignerons indépendants : Dominique Doublet. 

La famille Doublet, Jean-Thomas, Dominique et Alexandre au château Vignol © JPS

Avec ses 2 fils Jean-Thomas (responsable des ventes et du marketing) et Alexandre (en charge de l’exploitation et des vinifications), elle va nous parler de sa passion pour la nature et les sols :« mon mari quand il voit un terroir, il goûte le sol, il veut avoir un rapport avec le sol…mes enfants de même, ils ont racheté il y a 10 ans un petit terroir à Saint-Emilion et l’objectif c’est de faire éclore le plus de saveurs possibles, de finesse et d’harmonie ».

Elle va ainsi déguster avec ses fils son blanc en Entre-Deeux-Mers très subtil, un assemblmage de 4 cépages sauvignon blanc, gris, muscadelle et sémillon… Entre Vignol, Tour de Calens dans les Graves et Saint-Ange en St Emilion Grand Cru, ils produisent quelques 300 000 bouteilles à l’année.

Christine Nadalié, vigneronne-oenologue à la tête de château Beau Rivage et du Clos la Bohème © JPS

Le second portrait de ce magazine est consacré à une femme vigneronne-oenologue Christine Nadalié, issue également d’une grande famille de tonneliers : « ma vocation, c’était vraiment l’oenologie, donc j’ai suggéré à mon père qu’il fallait qu’on fasse des essais « grandeur nature » sur nos produits et nous avons acheté cette propriété château Beau Rivage en 1995

Une femme qui s’est lancé dans le bio très rapidement et même la biodynamie avec ses châteaux Beau Rivage, 7 hectares en Bordeaux Supérieur, et Clos La Bohème, 8 hectares en Cru Bourgeois: «  j’avais visité un salon des vignerons indépendants et j’avais trouvé cette famille formidable, pour moi c’était les petits vignerons de France… »

Et avec sa maître de chai Karine Mattei, de déguster le millésime 2019 toujours en barriques : « c’est un super millésime, fruité, puissant, mais tout en souplesse »

La suite de son portrait nous transporte dans l’antre du domaine familial, créé en 1902 à Montpellier par Auguste Nadalié et transferré par la suite à Ludon-Médoc, le site historique. Les tonnelleries Nadalié sont implantées sur 6 autres sites 2 en Charente, en Bourgogne, aux USA, au Chili, et en Australie.

L’entreprise, managée par Chrsitine, Stéphane, Guillaume et Vincent Nadalié, emploie aujourd’hui 250 salariés, elle produit 30 000 fûts à Ludon et 70 000 au total dans le monde.

Enfin nous terminerons ce Côté Châteaux avec Daniel Mouty à Sainte-Terre, un personnage haut en couleurs, un pionnier des vignerons indépendants qui a été jusqu’à récemment Président des Salon des Vignerons Indépendants de France. Il nous expliquera les débuts du salon de Bordeaux qui réunissait une quarantaine de domaines pour aujourd’hui compter 350 domaines de l’ensemble des régions viticoles de France.

Daniel Mouty, dan sson chai à barriques à Sainte-Terre © JPS

« Je crois que c’est un peu unique au monde, on y trouve tous les vins de France, entre un Pomerol et un Châteauneuf-du-Pape et tout à coup on va découvrir les Côteaux du Marmandais ou ceux du Brulois…Il y a des bons vins partout. Je sais qu’au niveau qualitatif on n’a jamais été aussi bon. »

L’échange entre le consommateur et le vigneron, c’est la clé, la clé de voûte de ce salon, et c’est cela qui attire les jeunes et les « vieux », enfin tout le monde et l’on voit sur le salon de Bordeaux facilement 1 million de bouteilles quitter le hall pour aller abonder les caves de nos visiteurs, » Daniel Mouty.

Daniel Mouty, Françoise, Côté Châteaux et Bertrand Mouty, une émission tournée avec © Sébastien Delalot

C’est aussi la rencontre avec la famille Mouty, Françoise son épouse et Bertrand, chargé de la création et des vendanges, sa fille Sabine, en charge de la logistique et des salons, étant retenue par ailleurs: « c’est une génération qui arrive avec de l’innovation » Là nous allons découvrir le savoir-faire, la patte du vigneron, père et fils, avec la dégustation notamment d’un Chardonnay en terre de Bordeaux, mais commercialisé en vin de France mais aussi ses autres cuvées en rosé et en rouge en Pomerol et Saint-Emilion.

« Avoir un métier qui finit sur une table, un soir de fête, et de participer à la joie de vivre des gens quel bonheur ! »

Côté Châteaux n°15 spécial Vignerons Indépendants réalisé par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot à voir à partir du 19 juillet à 19h50 sur France 3 NOA et ici sur YouTube: