12 Mai

Raimonds Tomsons, un Letton de 36 ans, sacré meilleur sommelier d’Europe

Un Letton de 36 ans, Raimonds Tomsons, a été sacré jeudi soir meilleur sommelier d’Europe au terme d’une compétition, à Vienne, où une trentaine de candidats ont rivalisé de connaissances sur les accords mets/vins, les grands crus et nectars confidentiels, la gestion d’une cave.

© bartending.lv

© bartending.lv

Le vainqueur, qui officie depuis plusieurs années dans un grand restaurant de Riga, « Vincents », l’a emporté à l’issue d’une finale à quatre où les épreuves se sont enchaînées sans répit pendant plusieurs heures.
Après avoir dû répartir en temps limité un magnum de champagne dans 18 verres en quantité égale du premier coup, les finalistes ont dû expliquer leur choix d’un saké d’apéritif puis s’imaginer dans la peau d’un sommelier choisissant des grands crus pour fêter les six années d’une présidence.

Lors de l’épreuve de la dégustation à l’aveugle, les candidats ont dû reconnaître un vin italien avant d’identifier en trois minutes toutes les caractéristiques d’un calva. Les finalistes ont terminé à une heure avancée de la soirée devant des photos de domaines et de vignerons à nommer avec précision. A ces jeux de palais et de nerfs, le candidat letton s’est montré « rapide et charmeur »,
a estimé Gérard Basset, président de la Commission du concours, interrogé par l’AFPTV.

« On a envie d’être servi par lui! J’avais l’impression que c’était un patineur, on voyait du patin à glace. C’était sans effort, c’était d’une beauté! », a-t-il ajouté saluant « les connaissances, la très belle personnalité, le charme » du vainqueur.

Pour Raimonds Tomsons, un bon sommelier « met ses connaissances théoriques et son charisme au service du client, fait en sorte qu’il se sente humble, élégant et à l’aise, tout en respectant les vins et les vignerons », a-t-il expliqué à l’AFPTV.

Il l’a emporté sur 37 candidats éliminés au fil de la semaine de compétition organisée par l’association de la Sommellerie internationale. Il était resté en lice pour la finale de jeudi avec deux candidats polonais et français ainsi qu’une candidate roumaine.

Le dernier titre de meilleur sommelier européen avait été décerné à un Suédois en 2013. Le concours de meilleur sommelier du monde se déroulera en 2019 à Anvers, en Belgique.

AFP

Le château de Crouseilles à l’heure de l’oenotourisme transfrontalier

C’est une journée mémorable et à valeur d’exemple. Un rapprochement intelligent ente 4 appellations d’origine, françaises et espagnole de part et d’autre des Pynénées. Tous ont envie de développer l’oenotourisme, en réalisant des projets en commun et en ayant sans doute une image commune d’ici peu.

© France 3 Pau Elixabete Gonzalez

© France 3 Pau Elixabete Gonzalez

Au coeur du Madiran, au château de Crouseilles a été lancée une collaboration transfrontalière dans l’oenotourisme. Réunis autour de a table, des vignerons des 4 appellations d’origine aragonaise, de Jurançon, Madiran, Pacherenc-du-Vic-Bielh du côté français.

Le but est de mettre en commun leurs expériences en matière de tourisme et de vin et de réaliser des projets oenotouristiques ensemble.

« Quand nous passons de ce côté-ci des Pyrénées, nous retrouvons ce vin si typique, qui nous plait beaucoup », explique Manuel Blasco association des Vins d’Aragon .

Travailler ensemble, je crois que c’est tout-à-fait possible, il faut trouver les bonnes formules et surtout le slogan pour se faire connaître », Manuel Blasco association des Vins d’Aragon

Et à titre d’exemple, la route des Vins de Jurançon a été présentée, sa présidente, Irène Guilhendou, considère que ce rapprochement avec l’Aragon est très positif. C’est une sorte d’émulation et d’idées mises en commun qui vont réussir à capter un public plus large.

Les territoires sont très très riches et fourmillent de manifestations, donc nous allons mettre ensemble toute cette richesse, et d’ici 2 ou 3 ans nous aurons établi cette force commune »Irène Guilhendou maison des Vins de Jurançon

Voici un beau projet dont les bases sont lancées, avec les Pyrénées comme lien entre toutes ces appellations, d’autres réunions vont suivre, notamment en Aragon.

Avec France 3 Pau, regardez le reportage de Eric Poussard et Elixabete Gonzalez :

11 Mai

Un rendez-vous pour « oenogeek » : le Vinocamp Bordeaux, c’est ce vendredi à Darwin

C’est demain le lancement de la 26e édition du Vinocamp de Bordeaux, dans les halles de Darwin Ecosystème, en partenariat avec le CIVB. Au coeur des échanges et débats, le développement durable. « Consommer, produire, vendre et communiquer : quels enjeux et possibilités ? »

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Il va y avoir de l’effervescence demain côté rive droite de la Garonne. C’est en effet dans les halles de Darwin Ecosystème que va se tenir la 26e édition du Vinocamp.

C’EST QUOI UN VINOCAMP ?

Ce sont des évènements communautaires autour du vin et du web. Ils se tiennent tous les 3 mois en région. C’est une journée d’ateliers et une journée dans les vignes pour se rencontrer et avancer ensemble. On y trouve des start-ups, des créateurs,des entrepreneurs innovants. Le but, finalement est de faciliter les échanges pour la filière vin. . Né de l’émergence des réseaux sociaux, les problématiques qui y sont soulevées touchent au marketing, la technologie, le web, le commerce… et imaginent la place du vin de demain.

DEMANDEZ LE PROGRAMME :

vinocamp

10 Mai

Philibert Perrin, nouveau président de l’Appellation Pessac-Léognan

A l’occasion des 30 ans de l’appellation, les vins de Pessac-Léognan viennent de se choisir un nouveau président : il s’agit de Philibert Perrin le co-propriétaire du château Carbonnieux à Léognan. Cette nouvelle présidence ne manquera pas d’être saluée, tout comme l’anniversaire, puisqu’il va organiser l’un des dîners inauguraux de Vinexpo, le 17 juin au château Carbonnieux.

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Philibert Perrin devient donc le nouveau président du Syndicat Viticole de Pessac-Léognan, à 47 ans. Il a été élu le 4 mai et succède à Laurent Cogombles (château Bouscaut), après 12 ans de bons et loyaux services. Il sera épaulé dans sa tâche par 3 vice-présidents Jean-Philippe Delmas (Haut-Brion), Paulin Calvet (Pique Caillou) et Laurent Cisnéros, « des vice-présidents actifs qui connaissent bien le fonctionnement du syndicat« , commente Philibert Perrin pour Côté Châteaux.

C’est une continuité sans révolution, c’est un gros syndicat avec plus de 1700 hectares de vignes, des crus classés des intermédiaires et 1er cru, il y a une grande diversité dans cette appellation » Philibert Perrin nouveau président.

Très connu de la place de Bordeaux, Philibert Perrin est issu d’une famille de viticulteurs, installée depuis 1956 au Château Carbonnieux. Il est à la tête de ce domaine avec son frère aîné Eric et sa soeur Christine, qu’il co-dirige depuis 1993. Il est aussi propriétaire du Château Lafont-Menaut en Pessac-Léognan et a été Secrétaire Général du Syndicat Viticole de Pessac-Léognan depuis juin 2009. « Je pense que si j’ai été choisi, c’est parce que je suis à la fois à la tête d’un cru classé et d’un plus petit Lafont-Menaut, c’est un atout. Il faut que les petits se sentent intégrés et que les grands ne fassent pas bande à part. Il faut fédérer. »

Il veut inscrire son action dans le rayonnement de l’Appellation Pessac-Léognan en France, en Europe et à l’International, et notamment retravailler les marchés belges et britanniques. « On va aussi travailler sur l’environnement », ce sera sans nul doute l’un des gros chantier des prochaines années avec des châteaux proches des habitations.

Et puis il y a au ce terrible épisode de gel qui n’a pas épargné cette appellation, même si certains châteaux sont en ville, certaines propriétés ont été touchées à 70-80%, « les plus touchées ont été France, Fieuzal, Léognan, Chevalier un peu et nous aussi mais seulement à 20% à Carbonnieux et Eric (Perrin) à 70% au Haut Vigneau. » Au total, un tiers de l’appellation a été impactée.

L’Appellation Pessac-Léognan, répartie sur 10 communes et 1750 hectares, est née en septembre 1987, elle a été créée notamment par André Lurton. Cette appellation se veut le « berceau des Grands Vins de Bordeaux », car les premiers signes de production remontent à 2000 ans. Elle compte 72 Châteaux ou domaines à ce jour, 14 d’entre eux sont des Crus Classés de Graves. Le plus connu est sans nul doute Haut-Brion, 1er cru classé, mais on peut aussi citer Pape-Clément, la Mission Haut-Brion, Smith-Haut-Lafitte, etc…très connus sur la planète vin.

Relire sur le blog Côté Châteaux :

Château Carbonnieux, un savoir-faire porté par les frères Perrin

Chez les Perrin, près de deux siècles de traditions de vignerons

Pour la 1ère fois en dehors de l’Europe, la Chine vient d’être choisie pour la 25e édition du Concours Mondial de 2018

Signe de l’importance grandissante de la Chine dans le monde du vin, le Concours mondial de Bruxelles (CMB), plus importante manifestation du genre, a choisi le district de Haidian à Pékin pour organiser sa 25e édition en 2018.

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Ce choix a été annoncé par le président du Concours mondial, le Belge Baudouin Havaux, à l’issue de la manifestation 2017, qui vient de se tenir à Valladolid en Espagne. Ce sera la première fois que le Concours mondial se déroulera en dehors de l’Europe.

Le Concours mondial en Chine aura lieu du 11 au 13 mai 2018, Haidian étant un district de la capitale chinoise réputé pour son pôle scientifique et ses universités. La Chine est aujourd’hui, selon les statistiques de l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), le deuxième pays au monde en termes de superficie de vignes, avec 847.000 hectares, derrière l’Espagne et devant la France.

Elle se classe au 5e rang mondial de la consommation de vin, derrière les Etats-Unis, la France, l’Italie et l’Allemagne, et au 4e rang mondial pour les importations. Au 24e Concours mondial à Valladolid, la présence de vins chinois a été en hausse de 112,5% par rapport à l’édition 2016.

Avec AFP

09 Mai

Ce week-end, partagez un moment de douceur en Côtes de Bourg

60 châteaux ouvrent leurs portes, les 13 et 14 mai, aux amateurs de vin avec de nombreuses animations et découvertes. Deux jours de fête, l’occasion de rencontrer ces femmes et ces hommes vignerons et leur terroir si typique.

portes-ouvertes-en-cotes-de-bourgDE NOMBREUSES ANIMATIONS

Les châteaux de l’appellation vous proposent pendant ces deux jours des déjeuners ou des dégustations de produits régionaux, des expositions d’artistes, des balades en calèches, des animations musicales, etc.

Demandez le programme :  en cliquant ici.

Pour télécharger le dépliant des Portes Ouvertes, cliquez-ici.

DES APEROS VIGNERONS A BORD DES DEUX RIVES

Départ du Port de Bourg

Samedi 13 mai : 11H / 15H / 18H

Découvrez l’Appellation depuis le fleuve. Un viticulteur offre une dégustation de Côtes de Bourg à bord !

Prix par adulte : 15 € TTC / enfant – de 12 ans gratuit :

Réservations à l’Office de Tourisme en Côtes de Bourg : tél 05 57 68 31 76 / ot@cdc-cubzaguais.fr

UNE ESCAPADE EN COTES DE BOURG

Forfait comprenant 1 nuit en chambre d’hôtes + petit déjeuner ; 1 itinéraire de découvertes audioguidé ; 1 visite commentée de la Grotte de Pair-non-Pair ; 1 entrée au Musée «Au temps des calèches» ; 1 dégustation de vins, 1 cadeau de bienvenue.

62 € par personne en chambre d’hôtes catégorie argent.

Office de Tourisme en Côtes de Bourg – tél 05 57 68 31 76 – www.tourisme-cotes-de-bourg.fr

UNE ESCAPADE « VELOVINO » EN COTES DE BOURG

Découverte en vélo électrique et immersion dans le vignoble. Un viticulteur vous accueille en chambre d’hôtes, au cœur de sa propriété viticole, pour une découverte complète des Côtes de Bourg. En vélo électrique, nul ne se fatigue et chacun découvre à son rythme notre territoire vallonné. Tarif : 73 € par personne en chambre d’hôtes « Or »

Office de Tourisme en Côtes de Bourg

tél 05 57 68 31 76 – www.tourisme-cotes-de-bourg.fr

Pour toute information : www.cotes-de-bourg.com / e-mail : info@cotes-de-bourg.com Tél : 05 57 94 80 20 / Fax : 05 57 94 80 29 ; et n’hésitez pas à découvrir l’équipe de la Maison des Vins, qui vous accueillera au Bar à Vin ! Ouvert de 10H à 19H en continu les 13 et 14 mai.

DES ATELIERS DEGUSTATIONS

En partenariat avec l’Ecole du Vin de Bordeaux, participez à une séance de découverte de l’appellation en apprenant les principes de la dégustation organisée par l’animateur du CIVB

4 ateliers et séances par jour (le samedi et le dimanche) – 5€

11h00 : Les Côtes de Bourg autrement

12h00 : Les Côtes de Bourg blancs

15h00 : L’Assemblage, faites votre Côtes de Bourg

16h00 : La magie Malbec

Inscription en ligne en cliquant ici (places limitées à 50 personnes par atelier).

 Comment s’y rendre :

Accès : rive droite de la Dordogne et de la Garonne, 35 Km au Nord

de Bordeaux.

Par la route : A10 / sortie 40b en direction de Bourg / puis D669.

 Pour se loger :

De nombreuses possibilités d’hébergement vous seront proposées :

ot@cdc-cubzaguais.fr – Tél : 05 57 68 31 76

Avec Côtes de Bourg.

Yannick Alléno, le chef aux 3 étoiles, va sublimer la Fête de la Fleur au château Malartic-Lagravière

« Un accord parfait », celui du chef aux toutes nouvelles 3 étoiles Yannick Alléno et de Malartic-Lagravière qui fête les 20 ans de la famille Bonnie au château. En clôture de ce 19e Vinexpo, ce dîner promet d’être grandiose.

La famille Bonnie fête cette année ses 20 ans à la tête du © château Malartic-Lagravière

La famille Bonnie fête cette année ses 20 ans à la tête du © château Malartic-Lagravière

C’est un temps fort de Vinexpo. La Fête de la Fleur clôt en général cette séquence de dégustations, de représentations, de contacts liés entre producteurs, négociants et distributeurs de toute la planète. Pas moins de 1500 professionnels du monde du vin et des spiritueux seront invités à la Fête de la Fleur, organisée par la Commanderie du Bontemps Médoc et Graves, Sauternes et Barsac. Une fête qui cette année est également marquée par les 20 ans de la famille Bonnie à la tête de Château Malartic-Lagravière.

Yannick Alléno, c’est ce grand chef deux fois triplement étoilé. Le chef du Pavillon Ledoyen était au coeur de des récompenses du Guide Michelin en février dernier, décrochant 3 étoiles également pour son autre restaurant dans les Alpes pour le 1947 à Courchevel. Déjà bien connu de la place de Bordeaux, il a eu plusieurs fois l’occasion de venir s’illustrer pour la présentation du nouveau millésime d’Yquem, notamment en 2009.

Cette fois, il va jouer de sa baguette de chef d’orchestre dans un concert  « d’excellence, de pureté du goût, de maîtrise technique et de sublimation du terroir ». A l’occasion de ce dîner d’exception  le 21 juin prochain,  une profonde réflexion a été menée sur les accords mets et vins entre les différents millésimes du château Malartic-Lagravière et les créations culinaires de Yannick Alléno.

« Nos deux maisons se connaissent depuis plusieurs années, car nous travaillons au quotidien avec les grandes tables », précise Alfred Bonnie, propriétaire du Château Malartic-Lagravière.

Yannick Alléno est un cuisinier hors pair, il est une figure emblématique de la gastronomie française. C’est lui qui a mis au point la Cuisine Moderne. Une cuisine qui a pour vocation de réconcilier la parfaite maîtrise des techniques de la grande cuisine française avec une véritable ambition créative, dans laquelle la recherche occupe une place prépondérante », Alfred Bonnie

« Nous avons été immédiatement séduits par sa démarche. Par ailleurs, le travail du chef en cuisine et le nôtre dans le vignoble, montrent beaucoup de parallèles et de similitudes. La sublimation du terroir, les extractions et la fermentation, prônées par Yannick Alléno, font aussi partie intégrante de notre travail de viticulteurs à Château Malartic-Lagravière. »

© yannickalleno.com

Pour Yannick Alléno « Le vin est une véritable passion ; le travail de la vigne tout comme l’immensité du savoir qu’il sous-tend me fascine. J’aime échanger avec les vignerons ; certains ont eu une influence fondamentale sur notre cuisine moderne ; l’assemblage ou la compréhension du terroir par la fermentation sont, entre autres, des notions vinicoles aujourd’hui appliquées au quotidien dans nos préparations. Je suis d’ailleurs persuadé qu’une cuisine moderne est une cuisine saucière capable de mettre en valeur les magnifiques bouteilles qu’un grand repas implique. Malartic-Lagravière est un château que j’apprécie énormément et je suis particulièrement honoré d’avoir été choisi pour célébrer la Fête de la Fleur à travers un dîner que nous souhaitons exceptionnel. »

08 Mai

Offrez-vous « un grand week-end à Bordeaux et ses environs »

Avec ces ponts du mois de mai, on ne manque pas de grands week-ends, mais il vous manque certainement le nouveau City Guide d’Anne Lataillade et Anne Quimbre, pour vous aider à vous repérer et à décoder Bordeaux, sa Cité du Vin, son vignoble et toutes ses bonnes adresses.

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C’est un guide de poche, « a pocket guide » pour touristes et amis étrangers, et pourquoi pas pour Bordelais. Un guide de plus me direz-vous, oui mais il est « pratique, tendance et coloré » et j’ajouterais simple, ludique et efficace, agrémenté de photos bien senties de la belle endormie, aujourd’hui réveillée, par Patrice Hauser.

Alors bien sûr, vous allez y retrouver les monuments de Bordeaux : la cathédrale Saint-André, la Grosse Cloche, le Grand Théâtre, les Girondins de Bordeaux, le cannelé, les cèpes, …il ne manque qu’Alain Juppé, mais il y est en filigrane pour avoir marqué de son empreinte la rénovation de Bordeaux, dont le symbole la place de la Bourse très XVIIIe est passée au XXIe siècle avec son tram et son miroir d’eau.

On y trouve aussi ses musées traditionnels comme le Musée des Beaux Arts ou le Musée du Vin et du Négoce aux Chartrons, mais aussi ses lieux bobos comme Darwin ou plus modernes et interactifs comme la Cité du Vin.

Ce guide emmène, par la main, le visiteur de quartier en quartier et même au delà à Saint-Emilion, la Cité millénaire avec son vignoble classé Unesco, bien des années avant Bordeaux, mais aussi sur le bassin d’Arcachon ou l’Estuaire de la Gironde, sans oublier au Cap Ferret, tout étant si proche de Bordeaux, à 1h plus ou moins.

Anne Lataillade et Anne Quimbre, présentant leur nouveau guide "un grand week-end à Bordeaux et ses environs" ©

Anne Lataillade et Anne Quimbre, présentant leur nouveau guide « un grand week-end à Bordeaux et ses environs » © papillesetpupilles.fr

Et pour une petite faim, vous avez droit à un répertoire des « restos&bistrots par quartier » et faire confiance à Anne Lataillade, passionnée de gastronomie et auteure du blog « Papilles et pupilles ». Pour la petite soif, rien de plus simple, là c’est peut-être Anne Quimbre qui aura été en éclaireur, longtemps attachée de presse dans les domaines tourisme, vin et gastronomie, qui aura sillonné pour vous les « bars&clubs » avec un « top des bars à vins » et un « top des bars à bières » établis…Anne Quimbre tient également un blog, intitulé « j’ai toujours rêvé d’être une potiche. »‘

Décidément un compagnon de voyage à se procurer de toute urgence, avec encore un carnet pratique pour dénicher une chambre d’hôtel, avec à la fin, une carte de la Gironde et un plan détaillé de Bordeaux. Elle est pas belle la vie ?…à Bordeaux !

Aux éditions Hachette, 8,95€, par Anne Lataillade, Anne Quimbre et Patrice Hauser.

06 Mai

« Le secteur du vin face aux défis et enjeux du changement climatique », la conférence à l’ouverture de Vinexpo le 18 juin

Le réchauffement et les changements climatiques seront au centre de la grande conférence qu’organise Vinexpo avec le Wine Spectator, le premier jour de Vinexpo Bordeaux, dimanche 18 juin.

A SaintEmilion, une vigne assez homogène aussi, seuls quelques jeunes plants peuvent souffrir du manque d'eau © JPS

La vigne à Saint-Emilion à l’été dernier, une vigne qui avait un peu souffert du manque d’eau, avant les quelques précipitations de septembre © JPS

L’impact du changement climatique sur la viticulture est un des grands défis auxquels la communauté internationale du vin est confrontée.

Pour faire face à cette problématique, Vinexpo, le partenaire de la filière du vin et des spiritueux et Wine Spectator organisent une conférence, dimanche 18 juin, à 15h00, à Vinexpo Bordeaux, sur « Le secteur du vin face aux défis et enjeux du changement climatique ».

Cette table ronde réunira des vignerons pionniers d’une viticulture durable, des scientifiques et des experts politiques.

Dana Nigro, rédactrice en chef adjointe du magazine Wine Spectator, animera les débats. Les spécialistes feront un point scientifique complet sur l’état actuel du changement climatique, le contenu de l’accord de Paris et autres initiatives intergouvernementales. Les vignerons aborderont les défis auxquels ils doivent faire face et les solutions qu’ils ont mises en place.

Le changement climatique est une préoccupation de plus en plus forte pour les viticulteurs. De faibles changements de température ou de niveau de pluie peuvent grandement influencer la production», Guillaume Deglise, Directeur général de Vinexpo.

« Vinexpo a étroitement travaillé avec Wine Spectator pour organiser cette table ronde qui constituera un formidable forum, pour partager, s’instruire et élaborer des stratégies gagnantes. »

Pour Marvin R. Shanken, rédacteur en chef et éditeur du magazine, « Wine Spectator a abordé le sujet de l’impact du changement climatique sur l’industrie du vin depuis des annéesNos intervenants sont des leaders quand il s’agit de comprendre et relever ces défis. Nous sommes ravis de pouvoir partager leurs expériences et leurs connaissances à travers cette présentation à Vinexpo Bordeaux. »

Un avant-goût des inetervenants :  

  • John P. Holdren, ancien conseiller du Président Barack Obama, Directeur de Recherche à Harvard et expert en sciences de l’énergie et des changements climatiques
  • Miguel A. Torres Sr., Président et Directeur général de la Bodegas Torres à Pacs del Penedes (Espagne)
  • Gaia Gaja, co-propriétaire des Vignobles Gaja à Barbaresco (Italie)
  • Kathryn Hall, ancienne ambassadrice américaine et consultante en commerce international, propriétaire de Hall Vineyards en Napa Valley (Etats-Unis), l’un des rares vignobles à avoir obtenu la certification LEED Gold.

Avec Vinexpo.

05 Mai

#Gel à Bordeaux : des pertes considérables pour le vignoble estimées entre 1 et 1,5 milliards d’euros

C’est aujourd’hui que doit se tenir une réunion de crise, pour faire un point sur la situation du vignoble touché par le gel à Bordeaux. Ce gel pourrait avoir « un impact de 40 à 60 % sur la récolte » selon Bernard Farges, vice-président du CIVB. En valeur, ce sera plus d’1 milliard de pertes, voire 1 milliard et demi.

A Laruscade, 90% touchés ici © JPS

A Laruscade, 90% touchés ici © JPS

Ce qui s’est passé, on ne peut le minimiser, c’est « très grave », « plus de 60 à 70% du vignoble atteint à des degrés divers, dont pas mal à 90 et 100% » commente Bernard Farges, vice-président du CIVB. C’est donc une épreuve qui s’annonce pour toute une filière à Bordeaux, et même si on se dit souvent, ça va aller, ça va aussi être super dur pour certains.

Pour Olivier Bernard, de l’Union des Grands Crus de Bordeaux, de grands châteaux en Pessac-Léognan ont sérieusement été impactés comme Fieuzal, de France, Léognan, de Sartre, parfois à 80-100% ; sur les 110 hectares qu’il gère en Pessac-Léognan 45 ha ont été bien touchés. « Bon c’est la vie d’agriculteur, philosophe-t-il, « mais le passé a montré sur des épisodes de gel, que les surprises vont toujours dans le mauvais sens ».

« Les appellations des Graves et de Pessac-Léognan ont été très touchées, dans le Médoc c’est très localisé à Moulis et Listrac, plutôt proche de la forêt que de la Garonne, Saint-Emilion et Pomerol bien touché aussi (le plateau est plusou moins épargné mais dans les sables on a gelé à 80%), Saint-Emilion est très marqué en bas des coteaux ».

C’est sans aucun doute la gelée la plus meurtrière depuis 1991″, Olivier Bernard président de l’Unions des Grands Crus de Bordeaux.

« Heureusement 2017 est arrivée après deux belles années en 2015 et 2016, et puis qualitativement rien n’est perdu sur 2017; pour la suite, on a déjà donné, pas la peine de remettre un nouveau coup de pression ! »

Quant à chiffrer les pertes, c’est difficile, toutefois Bernard Farges se réfère aux 3,8 milliards que dégage la filière, il y aura sans doute plus d’un milliard, voire 1 milliard et demi. Derrière ces chiffres globaux, il y a surtout des viticulteurs amputés de 80%; selon que l’on a ou pas du stock, que l’on est nouvellement installé ou pas, selon les investissements, les choses seront plus rapides pour certains que pour d’autres. »

En espérant que la plupart de nos amis vignerons réussissent à passer cette douloureuse épreuve.