30 Mar

Le Chêne Liège Siffleur vainqueur du concours « l’Arbre Européen de l’Année »

Ce n’est pas le Train Sifflera Trois Fois mais le Chêne Liège Siffleur de la région d’Alentejo au Portugal qui a été élu grand gagnant de l’édition 2018 du concours de « L’Arbre Européen de l’Année ». Celui-ci a été  dévoilé fin mars à Bruxelles, devant 200 invités.

Le Chêne Liège Siffleur au portugal © UNAC 

 « Appelle-moi mon petit bouchon » aurait dit le chêne vainqueur à celui qui a reçu le trophée… Avec plus de 26 606 voix, c’est le Chêne Liège Siffleur de la région d’Alentejo au Portugal qui a été élu grand gagnant, suivi de près par Les Anciens Ormes de Cabeza Buey (22 323 voix) et le Chêne Russe « L’Ainé de la Forêt de Belgorod » (21 884 voix).

Nous sommes extrêmement heureux de ramener la distinction de L’Arbre Européen de l’Année au Portugal. Ce Chêne Liège représente une véritable contribution au service des écosystèmes, en luttant notamment contre le réchauffement climatique et en contribuant parallèlement à l’économie portugaise »  Nuno Calado, Secrétaire Général de l’UNAC (Union de la Forêt Méditerranéenne);

Nuno Calado qui a reçu le célèbre trophée en bois. a également tenu à préciser que : « le futur des forêts de Chênes Liège repose sur leurs propriétaires terriens, sur le choix des consommateurs de préférer les vins bouchés liège et enfin sur des politiques publiques appropriées, disposant d’un budget adéquat, pour contribuer au soutien des niveaux importants de biodiversité ainsi que des activités économiques pérennes. ».

Le Siffleur doit son nom aux innombrables oiseaux qui se perchent sur ses branches. Planté en 1783 à Aguas de Moura, ce Chêne Liège a déjà été écorcé plus de vingt fois.

Agé de 234 ans, le Siffleur est classé « Arbre d’Intérêt Public » depuis 1988 et figure au Guiness Book des Records comme étant : « le plus gros Chêne Liège au monde ». Le Chêne Liège est devenu en 2011 « l’arbre national du Portugal », en raison de son
importance en matière de performance économique, sociale et environnementale.

29 Mar

Au château Troplong Mondot, le cheval de trait dans la vigne permet au terroir de mieux s’exprimer

Depuis 2009, le château Troplong Mondot, à Saint-Emilion, a réintroduit les chevaux de trait dans ses rangs de vigne. Il travaille aujourd’hui 80% de ses sols avec la traction animale, au détriment des tracteurs et enjambeurs. Le labour au cheval est non seulement tendance dans les grands châteaux, mais participe d’un retour aux pratiques ancestrales et a son intérêt.

Rémy Monribot directeur technique de Troplong Mondot, Sébastien et Odile Mizier d’Equitraction, et Aymeric de Gironde, directeur général de Trolong Mondot © Jean-Pierre Stahl

Au château Troplong Mondot à Saint-Emilion, on a réintroduit depuis 2009 le cheval de trait dans la vigne. D’une simple expérimentation, au départ, Sébastien et Odile Mizier (de Villefranche de Lonchat) ont convaincu le domaine de l’intérêt de la traction animale, ce sont désormais 2 comtois et 4 bretons qui sont aujourd’hui à demeure sur la propriété de mars à octobre.

On a augmenté progressivement la surface et progressivement le nombre de contrats, on ne s’est jamais retrouvé avec un grand flot de surface à travailler et du coup on a augmenté aussi notre équipe progressivement, donc on a formé des gens, formé des chevaux…et on se retrouve à plusieurs à travailler ensemble » Sébastien Mizier d’Equitraction

Ce ne sont pas les plus imposants chevaux de traits de race percheron (de plus d’1 tonne) qui sont généralement utilisés par Sébastien et Odile Mizier mais plutôt des chevaux de taille plus petite entre 600 et 800 kilos.

 « on a une meilleure visibilité devant, ils marchent moins vite et s’usent moins vite au niveau articulaire et tendineux, on préfère nous nettement des chevaux de taille moyenne. » Sébastien Mizier d’Equitraction.

Ce 1er cru classé de Saint-Emilion a recours aujourd’hui au cheval pour le labour de 80% de ses sols, plantés à l’automne d’engrais verts – navette, avoine et vesce.

J’ai connu l’époque des gros enjambeurs très lourds et d’autres plus légers, l’époque du travail interlignes, l’étape ultime était de réintroduire la traction animale par rapport à la compaction des sols, même si le cheval est lourd, il ne passe jamais au même endroit », Rémy Monribot directeur technique du château Troplong Mondot..

Par rapport au respect du terroir, on travaille sur 10 à 15 cm en profondeur, puisqu’on ne compacte plus les sols avec des tracteurs lourds, on n’a plus besoin de les travailler de manière très profonde », continue Rémy Monribot.

Le cheval de trait présente de nombreux avantages, un plus grand respect des sols moins compactés et plus vivants, ainsi que des pieds de vigne car si cela vient à bloquer le cheval de trait s’arrête alors que le tracteur risque d’arracher le cep.

Quant à savoir si le résultat se fait sentir dans la bouteille, Aymeric de Gironde, directeur général du château Troplong Mondot en est convaincu.

Le fait de travailler nos sols avec les chevaux permet à la vigne de s’enraciner un peu plus profondément et un peu plus rapidement et donc d’exprimer avec plus de précision et de puissance l’originalité de son terroir et l’individualité de la parcelle d’où elle vient », Aymeric de Gironde directeur Général de Troplong Mondot.

Si le coût est 30% plus cher (il faut aussi mettre dans la balance qu’il y a moins de pieds abîmés à remplacer), la démarche s’analyser en tout cas de manière globale et sur le long terme.

Un retour aux méthodes ancestrales qui fait de plus en plus d’émules.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Jean-Pierre Magnaudet, Xavier Granger, et Emmanuel Cremese, suivi de l’éclairage de Frédéric Lot :

28 Mar

Open Château Piron 2018 : la paire Marniesse/Bordas remporte le tournoi de dégustation

Denis Marniesse remporte pour la 3ème fois l’Open Château Piron, le  tournoi de dégustation.  Une lutte palpitante avec de jeunes et brillants étudiants de KEDGE et des sommeliers étoilés des plus belles tables girondines.

Soixante équipes étaient inscrites pour remporter le trophée et des invitations de prestige chez Claude Darroze.

Ce que nous avons réussi cette année, c’est d’intégrer complètement le vote électronique dans le tournoi : les vins et les scores étaient révélés à chaque étape du jeu. Toujours dans notre idée de faire de la dégustation un véritable sport. Pour le plus grand plaisir des joueurs et une dynamique sportive sans égal » Xavier Boyreau, organisateur.

Au final , c’est la paire Marniesse / Bordas, équipe du club d’oenologie langonnais Le Tire Bouchon Attitude (l’un des meilleurs clubs de dégustation de France) qui a décroché ce précieux Trophée.

PODIUM FINAL :
> 1 : Equipe 19 – MARNIESSE / BORDAS
> 2 : Equipe 28  – KEDGE CROSET / DELBARRE
> 3 : Equipe PRO 57  – LE MENN / REDON

PRIX DU JURY (accords mets et vins)
> Equipe 27 – DUSSANS / COURSEAU

CLASSEMENT AMATEUR
> 1 : Equipe 19 – MARNIESSE / BORDAS
> 2 : Equipe 28  – KEDGE CROSET / DELBARRE
> 3 : Equipe 13  – IPC BELLISI / TANG

LE CLASSEMENT GRANDES ECOLES

1er : Equipe 28  – KEDGE CROSET / DELBARRE
2ème : Equipe 13  – IPC  BELLISI / TANG
3ème : Equipe 32  – KEDGE  BYRNE / SPURGEON

Echarpe rouge (meilleure équipe sur les vins rouges) :
– Equipe KEDGE CROSET / DELBARRE
Echarpe blanche (meilleure équipe sur les vins blancs)
– Equipe KEDGE BYRNE / STURGEON

27 Mar

Des chauves-souris dans les vignes pour tenter d’éviter les pesticides

Côté châteaux vous en avait déjà parlé avec le Domaine Emile Grelier, précurseur sur la conduite de la vigne en biodiversité dans le Nord Gironde. Confirmation avec cette semaine la LPO qui a annoncé que les chauves-souris contribuent à lutter contre le ver de la grappe et pourraient ainsi devenir une alternative à certains pesticides.

Test pour nourrir une chauve-souris © LPO Aquitaine

Sur 23 parcelles de vignes étudiées en Gironde, une étude menée par la LPO Aquitaine, Eliomys et l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), montre que « les chauves-souris augmentent leur activité de chasse en présence des ravageurs ». Cette observation a été confirmée par des analyses génétiques de leur guano (excréments).

« Ces résultats attestent donc de façon formelle, et pour la première fois, la capacité des chauves-souris à se nourrir d’eudémis et de cochylis », des papillons ravageurs de la vigne qui, en cas d’infestation, « contraignent les viticulteurs à l’emploi d’insecticides », ont indiqué dans un communiqué les trois organismes et le Comité interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) qui a financé cette étude, réalisée de mai à octobre 2017.
« Ca a été un peu une surprise. Nous avons trouvé 19 des 22 espèces connues en Gironde. On ne s’attendait pas à ce qu’autant d’espèces de chauves-souris fréquentent la vigne, qui n’était pas jusque-là connue pour sa biodiversité. On n’imaginait pas la vigne comme un milieu attractif pour les chauves-souris. Par contre, l’activité dans le vignoble est inférieure à d’autres habitats plus naturels comme les haies », a expliqué  Yohann Charbonnier, chargé de mission scientifique à la LPO Aquitaine.
Maintenant qu’il a été prouvé que les chauves-souris contribuent à lutter contre le ver de la grappe, reste à savoir lors d’une prochaine étude s’il est financièrement avantageux pour les viticulteurs de favoriser l’activité de ces chiroptères. « Est-ce que les chauves-souris mangent assez de ravageurs pour limiter l’utilisation de pesticides? », s’interroge M. Charbonnier.
Le ver de la grappe provoque des blessures et des pertes de grains de raisin, les chenilles de la deuxième génération perforant ces grains.
AFP

26 Mar

Lausanne rejoint le réseau des Capitales de Grands Vignobles

Lentement, mais sûrement. Nos amis Suisses n’ont pas loupé le changement d’heure pour annoncer et devenir avec  Lausanne la 10e ville du Réseau des Capitales de Grands Vignobles. Bravo à eux. 

Lausanne et le vignoble de Lavaux © visitelausanne.ch

Lausanne, quatrième plus grande ville de Suisse, devient la 10ème ville à rallier le réseau des Capitales de Grands Vignobles. Elle rejoint ainsi Adélaïde, Bilbao/Rioja, Bordeaux, Mayence/Rheinhessen, Mendoza, Porto, San Francisco/Napa Valley, Valparaiso/Casablanca Valley et Vérone.  

C’est un grand honneur de rejoindre ce prestigieux réseau. Nous sommes impatients de partager nos connaissances, notre histoire et notre expertise avec nos collègues du Réseau des Capitales de Grands Vignobles », Natacha Litzistorf, représentante de Lausanne.

Ce Réseau est le seul à relier les vignobles de la « Vieille Europe » et du « Nouveau Monde » pour favoriser les échanges commerciaux, touristiques et pédagogiques entre membres et promouvoir ces destinations d’excellence. 

 « C’est avec beaucoup d’enthousiasme et d’amitié internationale que nous accueillons Lausanne, représentant le canton de Vaud, dans notre réseau. Leur vin, leur histoire, leur expérience en matière d’œnotourisme sont de classe mondiale et tout le réseau bénéficiera du partage des connaissances qui découlera de leur adhésion » Mario Agliati, président du Réseau. 

 PLUS DE MILLE ANS D’HISTOIRE COMMUNE ENTRE LAUSANNE ET LE VIN 

C’est une jolie prise que celle de Lausanne. Cette ville charmante au-dessus du lac Léman, incarne la région viticole vaudoise dont l’histoire remonte au 11ème siècle. 

Vaud produit plus de 200 cépages et abrite la variété iconique Chasselas, avec une production également partagée entre les rouges et les blancs. Le vignoble de Lavaux, entre Lausanne et Montreux, est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. 

« LA PLUS BELLE REGION VITICOLE DU MONDE » SELON FORBES 

 Selon le magazine Forbes, c’est la « plus belle région viticole du monde »; elle offre  de nombreuses salles de dégustation, chambres d’hôtes et autres hébergements. Ce qui en fait une région les plus oenotouristiques au monde.

Tous les 25 ans s’y déroule la « Fête des Vignerons » pour célébrer les vins de la région, la prochaine aura lieu en 2019. Ce festival, de18 jours, accueille pas moins de 300 000 visiteurs. 

25 Mar

Les vignobles Clément Fayat achètent le château Aney en Haut-Médoc

Dans la série mercato des châteaux, voici une nouvelle vente, celle du château Aney en appellation Haut-Médoc que viennent d’acquérir les Vignobles Clément Fayat.

Le © château Aney vienbt compléter les propriétés détenues par la famille Fayat

Les Vignobles Clément Fayat qui possèdent déjà Château La Dominique, Château Fayat,Château Clément-Pichon  (65 ha au total) viennent d’acquérir le Château Aney, en appellation Haut-Médoc, auprès de la famille Raimond.

Située sur la commune de Cussac-Fort-Médoc, Cette propriété, située  à Cussac-Fort-Médoc en Gironde ,représente 15 hectares, 60% en cabernet sauvignon et 40% en merlot.

Une nouvelle corde à l’arc de la famille Fayat qui va compléter l’offre (250000 col produits) et notamment va étoffer la production du Château Clément Pichon, cru bourgeois – Haut-Médoc, acquis par la famille en 1976.

24 Mar

Vivien Laporte remporte le 4e marathon de Bordeaux, chapeau l’artiste

Vivien Laporte s’est adjugé le 4e Marathon de Bordeaux ce soir en 2h32mn alors que David Gosse a remporté  lui le semi marathon de Bordeaux.

Vivien Laporte franchissant la ligne d’arrivée

Quelques 2500 coureurs disputaient ce soir les presque 42 kms du marathon en grande partie sous la pluie, et l’exploit n’en est que plus beau.

C’est  Vivien Laporte qui a remporté l’épreuve reine le marathon en 2h32, alors que David Gosse a gagné de son côté le semi marathon de Bordeaux. Le parcours passait cette année encore à travers quelques châteaux en ville comme Pape Clément ou devant Haut-Brion et la Mission Haut-Brion.

Plus de 20000 coureurs avaient pris le départ du marathon et du semi-marathon (14000 pour le semi) en début de soirée, certains réalisaient la course en relais…

Le podium du marathon avec Vivien Laporte © Arielle Piazza ville de Bordeaux

Alain Juppé a tenu à  « dédier ce marathon à la mémoire de toutes les victimes » du terroriste de Carcassonne et de Trèbes et « tout particulièrement en la mémoire du Lieutenant-Colonel Arnaud Beltrame : l’exemple du devoir, de générosité qu’il vient de nous donner est extraordinaire. C’est un acte d’héroïsme comme on en voit peu. Je crois que la Nation toute entière lui doit admiration et reconnaissance ». Un moment de recueillement et une minute de silence ont été observés ce soir sur les quais de Bordeaux en leur mémoire.

23 Mar

En attendant les primeurs, le château Malartic-Lagravière et la famille Bonnie nous donnent un avant-goût…

Les primeurs approchent à grands pas ! Cette année, le château Malartic-Lagravière aura la joie d’accueillir les châteaux de Pessac-Léognan. Jean-Jacques Bonnie n’a pas résisté à donné ses premières impressions sur ce millésime 2017, de bonne facture mais marqué par le gel du printemps au niveau de la quantité.

Jean-Jacques Bonnie du © château Malartic-Lagravière s’exprime sur le millésime 2017

Ce millésime, un peu particulier à cause du gel de printemps, offre un fruit éclatant et des aromatiques superbes. Il a nécessité beaucoup de soins et d’attention et nous sommes plutôt fiers du résultat ! », Jean-Jacques Bonnie

« Un grand millésime en blancs, qui sont séveux, complets, avec de belles tensions et aromatiques. En rouges, probablement une révélation car, malgré les petits volumes, les Malartics montrent un très beau fruité, une rondeur et une fraîcheur, enrobée de tanins veloutés. Une belle longueur en finale pour un équilibre global très impressionnant », selon le co-propriétaire du château Malartic-Lagravière.

22 Mar

« A la table du roi » : Versailles et 18 autres résidences royales défendent les traditions culinaires

Que mangeaient les souverains européens ? 19 châteaux-musées et résidences royales, dont Versailles, célèbreront en 2018 la gastronomie et les traditions culinaires de onze pays européens, de l’Autriche au Portugal, de la Belgique à la Hongrie.

Intitulée « A la table du roi » et organisée par le réseau des Résidences royales européennes (35 millions de visiteurs par an), cette opération prendra des formes diverses d’un lieu à l’autre: exposition, journée d’étude, banquet, dégustation, ateliers….

A Versailles, par exemple, l’ananas sera très tendance: originaire du Brésil, le « fruit roi » était cultivé par les jardiniers royaux et fréquemment servi à la table du souverain français. Mais il a été aussi « une source d’inspiration pour les arts décoratifs » et apparaît souvent sur les tissus et la vaisselle. Une journée d’étude lui sera consacrée le 22 juin prochain. Une deuxième journée, le 28 septembre, s’intéressera à la place du vin dans les cours d’Europe.
Le 8 octobre, également à l’initiative du château de Versailles, les grands chefs étoilés travaillant avec les résidences royales européennes se réuniront pour rendre hommage à la « haute cuisine européenne » avec des plats inspirés de menus historiques.
Ces menus sont justement évoqués dans un parcours thématique (avec audioguide en 7 langues) dans les grands Appartements de Versailles à partir d’avril.
Le parcours suit l’évolution des repas vers moins de rituel, plus de simplicité et de convivialité. Peu à peu s’installent des modes bourgeoises, du souper solennel de Louis XIV, seul à table, à ceux de Louis XVI où pour la première fois, la reine est conviée. Les menus sont interminables, la viande omniprésente, certains légumes – asperges, pois, concombres, artichauts – très recherchés.
Des rencontres avec les jardiniers de Trianon seront également proposées au public. Un autre potager célèbre, celui du Palais Het Loo (Pays-Bas) sera aussi ouvert aux visiteurs. L’ananas sera aussi à l’honneur au Palais de Sintra (Portugal) où il est cultivé sous serres.
Le Château royal de Varsovie organise des dégustations de mets anciens, selon les recettes remontant à l’époque de la reine Bona Sforza qui introduisit des aromates et légumes jusque là inconnus.
L’association des Résidences royales européennes (www.europeanroyalresidences.eu) regroupe 25 institutions gérant 80 palais dans une quinzaine de pays.
AFP

21 Mar

A la Cité du Vin, la nouvelle exposition temporaire « Le Vin & la Musique, accords et désaccords »

Après « Bistrot ! De Baudelaire à Picasso », après la « Géorgie, berceau de la viticulture » et en attendant Porto comme vignoble invité à l’automne, voici « Le Vin et la Musique, accords et désaccords », l’exposition temporaire à voir et à écouter d’urgence à la Cité du Vin de Bordeaux. Epicuriens, historiens et mélomanes vont communier ensemble dans une ambiance de baccanales, de ballets et de bals populaires.  

Ces expositions temporaires sont des rendez-vous culturels et patrimoniaux de grande envolée musicale et de grande qualité patrimoniale. Vous allez ainsi découvrir les liens parfois étroits ou discordants entre le vin et la musique à travers les âges…

« Le triomphe de Bacchus » 1624 – Nicolaes Cornelisz Moeyaert © JPS

La Cité du Vin vous convie du 23 mars au 24 juin à sa nouvelle exposition temporaire « Le Vin & la Musique, accords et désaccords ».

Vous allez ainsi pouvoir découvrir plus de 150 œuvres issues de collections françaises et européennes, de la Renaissance à la fin du XIXsiècle, prêtées par la Bibliothèque Nationale, par le Louvre, le Château de Versailles, le Musée Pablo Picasso ou d’autres Musées internationaux.

Laurence Chesneau-Dupin, directrice de la culture à la Cité du Vin © JPS

C’est un instrument de musique, une basse de viole réalisée par Collichon à Paris en 1689, qui a la particularité d’être ornée d’une tête de Bacchus, ce qui était  extrêmement rare, il n’y en a que 4 au monde de connues avec cette représentation, » Laurence Chesneau-Dupin directrice de la culture à la Cité du Vin

« Le cortège du boeuf gras », vers 1640. Prêt du Musée Picasso © JPS

« Le Vin et la Musique sont vraiment intimement liés dans la vie quotidienne et pas seulement chez les élites et dans les opéras, mais aussi dans la rue:  les gens chantaient, dansaient et faisaient de la musique, et ici on a un bon exemple avec le cortège du boeuf gras qui était le cortège de la confrérie des bouchers de Paris », continue Laurence Chesneau-Dupin.

A travers 6 sections thématiques (Dyonisos: triomphes et cortèges bachiques; danse: bacchanales, ballets, bals populaires; amour et ivresse; figures de caractère et allégories; concerts et tables galantes; banquet, tavernes et cabarets) la richesse des liens entre la musique et le vin va vous être dévoilée, à travers un parcours sonore et visuel, qui mêle peinture, musique et scène.

Il y aura aussi des temps forts (événements, spectacles, ateliers, visites et animations) durant ces 3 mois, tout autour de l’exposition:

« On va trouver des temps de rencontres et de conférences, notamment avec Florence Gétreau la commissaire de l’exposition », commente Mélanie Parie, Chargée de la Programmation Culturelle,

Mélanie Paris Chargée de la Programmation Culturelle à la Cité du Vin © JPS

« mais aussi des temps de concerts avec le conservatoire de Bordeaux autour de Lully et Rameau, un concert aussi dans le cadre de la Fête de la Musique dans l’Auditorium de la Cité du Vin, et aussi un concert avec la Clique des Lunaisiens avec Arnaud Marzorati, qu’on aura la chance d’accueillir sur la chanson française. »

Karine Marchadour, responsable de la médiation culturelle complète : « dans cette scène, on investira le temps des vacances  avec une malle aux trésors qui sera proposée pour les enfants;  ils pourront se mettre en scène dans l’exposition en rebond avec les oeuvres présentes autour d’eux et avec un accessoire un chapeau ou quelque chose… »

Cette exposition est réalisée sous forme d’une déambulation joyeuse entre toutes ces peintures des écoles françaises, hollandaises ou européennes, des partitions de musiques et de nombreux petits « livres d’airs sérieux et à boire. » 

Pour tout connaître de la programmation culturelle de La Cité du Vin jusqu’à juin.
A noter : les 23 et 24 mars, la radio France Musique s’installera dans l’auditorium de La Cité du Vin pour 2 jours d’émissions en direct et en public.

Le Vin et la Musique, accords et désaccords, l’exposition temporaire du 23 mars au 24 juin à ne pas louper. Prix d’entrée 8€

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer, Eric Delwarde, Françoise Dupuis et Emmanuel Cremese :