Municipales: un sondage place l’écologiste Anne Vignot largement en tête à Besançon

Anne Vignot le 17 mars 2019 sur le plateau de Dimanche en politique (©f3fc)

A deux mois du scrutin, Europe Ecologie-Les Verts est en bonne voie pour décrocher la mairie de Besançon. C’est le principal enseignement d’un sondage Ipsos-Stéria pour l’Est Républicain et France Bleu. L’écologiste Anne Vignot, à la tête d’un rassemblement EELV-PS-PCF-Génération(s), est 34% d’intentions de vote au premier tour. Elle devance largement le député de la majorité Eric Alauzet (23%). Ludovic Fagaut (Les Républicains), à 15%, et Jacques Ricciardetti (Rassemblement national), à 10%, sont en position de se maintenir au second tour.

A gauche, l’union fait la force. Soutenue par son parti, Europe Ecologie-Les Verts, mais aussi le Parti socialiste, le Parti communiste et Génération(s), l’écologiste Anne Vignot arrive largement en tête d’un sondage réalisé par Ipsos Steria pour l’Est Républicain et France Bleu.

A LREM, la division se paye cash

Avec 34% des intentions de vote, l’actuelle adjointe à l’environnement devance de 11 points un autre élu de la majorité municipale sortante, Eric Alauzet, également député LREM. Ce dernier, testé à 23%, pâtit de la division du parti présidentiel. La candidature dissidente d’Alexandra Cordier, soutenue par le maire sortant Jean-Louis Fousseret (qui ne se représente pas), recueille 6% des intentions de vote.

Derrière les deux premiers, le candidat Les Républicains Ludovic Fagaut (15%) et le candidat du Rassemblement national Jacques Ricciardetti (10%) sont en position de se maintenir au second tour. On se dirigerait donc vers une quadrangulaire Vignot-Alauzet-Fagaut-Ricciardetti.

La France insoumise ne profite pas du contexte social

Distancée, la liste France insoumise de Claire Arnoux confirme le recul du mouvement de Jean-Luc Mélenchon avec les européennes de l’an dernier. Avec 6%, elle se situe au niveau de la liste LREM dissidente d’Alexandra Cordier. En franchissant la barre des 5%, ces deux listes seraient en position de fusionner avec une des quatre listes directement qualifiées au second tour.

Le régionaliste Jean-Philippe Allenbach (3%), Nicole Friess de Lutte ouvrière (2%) et Karim Bouhassoun de Bisontines-Bisontins (1%) arrivent derniers de ce sondage, réalisé du 8 au 11 janvier auprès de 601 personnes inscrites sur les listes électorales.

Pour faire bouger ces rapports de force, les candidats devront convaincre les indécis. D’après Ipsos-Steria, 14% des électeurs certains d’aller voter le 15 mars n’ont pas encore choisi leur bulletin.