11 Oct

Vers une union de la gauche plurielle derrière l’écologiste Anne Vignot aux municipales à Besançon

Anne Vignot le 17 mars 2019 sur le plateau de Dimanche en politique (©f3fc)

Comme aux dernières élections municipales de 2014, la gauche partira unie à Besançon en 2020. Le candidat du Parti socialiste Nicolas Bodin a indiqué qu’il se retirait de la course à la mairie pour rejoindre l’union EELV-PCF-Génération(s). Un ralliement qui renforce la tête de liste Anne Vignot, d’Europe Ecologie-Les Verts. Besançon sera d’ailleurs l’une des seules grandes villes de France avec un tel rassemblement dès le premier tour.

Il ne manque plus qu’un vote des militants, étape qu’on nous décrit comme « très formelle ».

Le Parti socialiste n’aura donc pas de tête de liste aux prochaines municipales de 2020 à Besançon. Un petit tremblement de terre dans une ville dirigée par le PS et son ancêtre la SFIO de 1953 à 2017, quand l’actuel maire Jean-Louis Fousseret rallie Emmanuel Macron et quitte le parti à la rose.

Si Jean-Louis Fousseret ne se représente pas, une bonne partie de son actuelle majorité se retrouvera donc unie derrière Anne Vignot, actuelle adjointe en charge du développement durable et de l’environnement.

Le Parti socialiste, qui avait désigné comme tête de liste Nicolas Bodin, rejoint les rangs de l’union déjà formée par les écologistes, les communistes, les partisans de Benoît Hamon de Génération(s) et l’association A gauche citoyens. L’actuel adjoint en charge de l’urbanisme l’a lui même confirmé sur le réseau social twitter:

Ce vendredi matin sur France Bleu Besançon, Nicolas Bodin affirme « se mettre au service d’Anne Vignot », prenant acte du « risque de morcellement de la gauche » et de l’influence « moins importante » du PS.

Depuis plusieurs mois, les différentes composantes de l’actuelle majorité municipale (à l’exception du groupe LREM, qui lui sera représenté par le député Eric Alauzet aux élections) discutaient ensemble. Le PS a un temps quitté la table des négociations, avant donc de ravaler ses ambitions.

D’après nos informations, plusieurs points programmatiques ont été validés, de même que le nombre de candidats pour chacune des composantes. La place de numéro 2, à laquelle pourrait prétendre le parti socialiste, ne serait pas forcément revendiquée par le PCF.

Les principales figures de ces partis seront présentes au lancement de campagne d’Anne Vignot ce samedi au Kursaal à Besançon.

 

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