04 Sep

Survol de Barèges-Tourmalet, La Mongie, Campana et Néouvielle en parapente

Capture d'écran

Capture d’écran

Le parapente ce n’est pas votre truc. Vous préférez le plancher des vaches. On comprend mais ce n’est pas pour autant une raison de vous priver des superbes panoramas que cela procure. Alors voici une vidéo, tournée mi août lors d’un vol en parapente bi-place au dessus de Barèges-Tourmalet, La Mongie, Campana et Néouvielle. Prenez un grand bol d’air.

Une vidéo que l’on doit à Christophe Castagné lors d’un vol réalisé le 11 août 2015. Il nous régale également de splendides photographies prises dans le secteur du Pic du Midi. Des photos à admirer sur sa page Facebook, dont voici un superbe exemplaire.

Pic du midi ©Christophe Castagné

Pic du midi ©Christophe Castagné

03 Sep

En vidéo : instants de vie d’un cabri bouquetin dans les Pyrénées Ariégeoises

Capture d'écran - Cabri Ariège

Capture d’écran – Cabri Ariège

Il saute, il joue, il tête, il grimpe… les activités favorites d’un des deux jeunes cabris bouquetin né dans les Pyrénées Ariégoises au printemps 2015 ont été captées par les agents du Parc Naturel. Le jeune cabri est plein d’énergie…. il explore son nouveau territoire sous l’œil attentif de sa maman.

Le cirque de Gagateille, en Ariège, compte une cinquantaine de bouquetins dont deux cabris nés sur place. Dans la vidéo, mise à disposition, par le Parc Naturel, le jeune animal a été approché et filmé en compagnie de sa mère. On le voit en train de jouer, de téter ou de s’élancer sur les barres rocheuses avec vivacité et entrain. La présence de jeunes est essentielle pour la cohésion des hardes de bouquetins. Les deux naissances sont un signe encourageant de la bonne adaptation des bouquetins venus d’Espagne.

Le plan de réintroduction fait une pause. D’autres lâchers sont envisagés au printemps 2016.


Des images d’un cabri bouquetin des Pyrénées… par france3midipyrenees

Voir ici tous les articles sur le bouquetin dans les Pyrénées.

Pourquoi certains parkings des Pyrénées sont-ils payants ?

Le Pont d'Espagne au dessus de Cauterets attire plus de 500 000 visiteurs par an ©MaxPPP

Le Pont d’Espagne au dessus de Cauterets attire plus de 500 000 visiteurs par an©MaxPPP

Certains sont étonnés, d’autres abondent, le fait de payer sa place de parking pour accéder à un site naturel n’est pas toujours compris. Stationner sur le parking du Puntas au pied du Pont d’Espagne est payant. Un prix forfaitaire qui permet à son gestionnaire, le Parc National des Pyrénées, d’assurer l’entretien des installations proposées au public.

5,50 €, c’est le prix à payer par véhicule pour pouvoir stationner sur le parking du Puntas au pied du Pont d’Espagne aux portes du Parc National des Pyrénées pendant une journée.

Pourquoi le parking est-il payant ?

L’idée est de limiter le nombre de véhicules qui stationnent en montagne et qui apportent de la pollution. La mise en place d’un système est issue de la volonté de re-naturaliser les sites remarquables, parfois des sites d’altitude.Il y a 30 ans on trouvait des véhicules jusqu’au chalet du Clot. Avec le parking actuel, les voitures sont cantonnées en un seul lieu organisé pour recevoir les 1800 véhicules jours présents au plus fort de la saison estivale soit 80 000 véhicules par an.
Afin de limiter les nuisances tout en développant le tourisme des navettes permettent de relier Cauterets et le Pont d’Espagne.

A quoi sert l’argent encaissé ?

En payant sa place de parking, le visiteur finance également l’accès au site protégé et aux installations qu’il va trouver tout au long de son parcours. L’entretien des structures d’accueil, des remontées, des sentiers et des aires aménagées pour la public sont incluses dans le prix. C’est la  rançon du succès. Le site reçoit 500 000 visiteurs par an. Des randonneurs plus ou moins avertis et habitués à marcher dans des zones natures de montagne qu’il faut accompagner dans leur appréhension du lieu.

Voici le reportage de Régis Cothias et Jean-Yves Bascands

 

 

01 Sep

Suivi du bouquetin dans les Hautes-Pyrénées : le jeune cabri Chiva en pleine forme

Le jeune cabri Chiva, photographiée le 25 août par Jean-Paul Crampe ©PNR

Le jeune cabri Chiva, photographiée le 25 août par Jean-Paul Crampe©PNR

Les 48 bouquetins qui constituent la population dans le Parc National des Pyrénées se portent bien. Tout particulièrement Chiva, tel est son nom, le cabri conçu et né dans le Parc. Le cabri, a désormais 3 mois et demi. Il s’est révélé être de sexe féminin et fait preuve d’une excellente vitalité. Premier signe de réussite du plan de réintroduction du bouquetin ibérique dans les Pyrénées françaises.

Des nouvelles de Chiva

Chiva (petite chèvre en espagnol) est née le 15 mai 2015. Son comportement observé par les équipes du suivi des bouquetins montre qu’elle est en parfaite santé. Un expert espagnol a relevé que son pelage est beaucoup plus épais que chez les cabris des sierras dont Isis sa mère est originaire. Il est vrai que Chiva supporta une importante chute de neige le lendemain même de sa naissance. sa vitalité se traduit par des comportements ludiques avec les autres femelles du groupe.

Une seule naissance en 2015 dans les Hautes-Pyrénées

Cela s’explique par  le petit nombre de femelles réintroduites en 2014 dans la période couvrant la durée nécessaire au cycle de reproduction (seulement quatre en âge de reproduction). Les 22 femelles lâchées en 2015 ont fait qu’il était trop tard en saison pour espérer d’elles de nouvelles naissances. Tous les espoirs se portent donc sur le printemps 2016.
Actuellement, 48 bouquetins, peuplent le Parc National des Pyrénées.

Les autres informations sur le suivi du bouquetin ibérique dans les Pyrénées

Orages : quand la foudre frappe l’Astazou près de Gavarnie

Capture écran vidéo

Capture écran vidéo

Les Hautes-Pyrénées comme les 7 autres départements de Midi-Pyrénées étaient en alerte orange pour risques de violents orages. Sur les Hautes-Pyrénées, les orages se sont déchaînés en début de soirée. Trombe d’eau, chute de grêle et aussi foudre, comme on peut le voir sur cette courte vidéo.

Le phénomène est très court mais d’une rare intensité. De violents orages se sont abattus sur Tarbes et sur les Hautes-Pyrénées provoquant de nombreuses inondations. Environ 150 interventions des sapeurs pompiers ont été réalisées. Aucun blessé signalé n’est à cette heure ci. Plusieurs maisons ont dû être évacuées et leurs toitures bâchées, en raison des conséquences de la grêle et du vent, notamment à Arné et à Bazordan. Les services du Département ont de leur côté, dû intervenir à plusieurs endroits pour dégager des arbres tombés sur les routes. En montagne, des orages localement très forts ont eu lieu. La foudre est tombée comme on le voit sur la vidéo postée par sur la page Facebook de Gite Oxygène Gavarnie sur l’Astazou en soirée.

En Midi-Pyrénées, on déplore un mort et de nombreux dégâts matériels notamment dans le Tarn et Garonne. Retrouvez ici le suivi de cet épisode orageux.

31 Août

Un deuxième bouquetin né dans les Pyrénées Ariégoises

Cabri ©Déjà grand, il broute et tète encore un peu

Cabri ©Déjà grand, il broute et tète encore un peu

C’est la deuxième naissance de la saison. Le jeune bouquetin a été observé avec sa mère en train de brouter sur les pentes herbeuses. Ils sont désormais une cinquantaine de bouquetins à circuler aux alentours du cirque de Gagateille en Ariège.

Mercredi 26, août, un jeune bouquetin a été observé par les gardes du Parc Naturel des Pyrénées ariègoises. Il a été observé pendant quelques heures alors qu’il broutait en compagnie de sa mère. Déjà grand, il broute et tète encore un peu.  La période estivale et l’automne sont cruciaux pour les cabris puisqu’ils doivent faire assez de réserves pour affronter l’hiver.

Il s’agit de la deuxième naissance observée dans cette partie des Pyrénées. Les cabris ont été conçus sur le versant français. L’adaptation des bouquetins ibériques semble être positive. En tout avec les différents lâchers, la population de bouquetin s’élève à une cinquantaine d’individus en Ariège.

Voir tous les articles sur le bouquetin des Pyrénées

 

27 Août

Séance vertige à l’entraînement avec Kilian Jornet

@Kilian Jornet

@Kilian Jornet

Les performances du sportif cerdan Kilian Jornet sont connues dans le monde entier. Sa passion pour la montagne il l’a forgée dans les Pyrénées. Aujourd’hui, il parcourt les montagnes du monde entier à le recherche de sensation et de découverte. Dans la vidéo, on le voit lors d’une séance d’entraînement dans les Alpes suisses dans la descente du Täschhorn. Une vidéo impressionnante et vertigineuse. Accrochez-vous !

D’autres vidéo son disponibles  sur con compte facebook.

Kilian Jornet, l’extraterrestre du trail

Kílian Jornet i Burgada est un sportif professionnel espagnol, spécialiste de ski-alpinisme, alpinisme, ultra-trail et course en montagne. Il a décroché plusieurs médailles aux championnats du monde de ski-alpinisme, notamment en course verticale. Il a été trois fois champion du monde de skyrunning, vainqueur des ultra-trails les plus prestigieux tels que l’UTMB, la Western States 100 ou le Grand Raid. En alpinisme, il est l’auteur de plusieurs records d’ascension comme le mont Blanc et le mont McKinley (6 194 m). Considéré comme l’un des plus grands coureurs à pied en montagne de tous les temps, il est parfois surnommé « l’extraterrestre du trail » en raison de ses capacités physiques exceptionnelles.

Il publie sur Instagram, Facebook, Youtube. Et il posède un compte twitter sur lequel on peut suivre ses pérégrinations.

Comme ici en Norvège en juillet 2015

25 Août

Les funambules de Pyrenaline s’attaquent au record de France de saut pendulaire depuis le téléphérique du Pic du Midi

Capture d'écran "Mont Rebei project"

Capture d’écran « Mont Rebei project »

Après avoir battu le record du monde de saut pendulaire en mai dernier au Mont Rebei en Espagne, les membres de l’équipe Pyrenaline font reculer les limites de l’impossible. Ils vont tenter le record de France de saut pendulaire depuis un téléphérique, celui du Pic du Midi.

En Mai 2014, avec 2 autres équipes le team Rock&Rope (Ukraine) et le team High Jump (Espagne), les Pyrenaline avaient battu le record du plus long saut pendulaire depuis les falaises de Mont Rebei en Espagne. Ils ont réalisé un saut de 330 mètres de pure chute libre pour une chute globale de 425 mètres. Le film dont voici le teaser a été réalisé sous le nom de Mont Rebei project.


The Mont Rebei Project : au cœur du record du… par adrenaline

Cette fois, c’est un record de France dans la catégorie saut pendulaire depuis un téléphérique. Un câble entre le Taoulet (gare téléphérique intermédiaire à 2.341 mètres) et le Pic du Midi (2.877 mètres). La corde du jumper est accrochée au câble donnant ainsi au saut une trajectoire pendulaire.

L’installation du câble et du matériel est prévue du lundi 31 août au mercredi 2 septembre. Les sauts devraient démarrer le  jeudi 3 septembre et se poursuivre le vendredi 4 et samedi 5 septembre de 17 heures à 21 heures, si les conditions le permettent.

Les toulousains de Pyrenaline s’étaient faits connaître pour leur traversée sur une slackline entre les deux parois de la brèche de Roland dans les Pyrénées ou plus récemment au Pic du Midi.

Insolite : le panorama du Pic du Midi tel que vous ne le verrez jamais

Pic du Midi @L'Héliograff

Pic du Midi @L’Héliograff

En plus d’être jolie, la photo de Patrick Couchou Meillot, offre une vue absolument improbable sur l’un des dômes du Pic du Midi. Ce n’est pas une illusion d’optique mais une réalisation de photo montagne. Etonnant non ?

Dans la vie, Patrick Couchou Meillot est infirmier et sapeur-pompier volontaire à Lourdes. Et quand il a un peu de temps, il s’adonne à sa passion, la photographie dans les Pyrénées qu’il a à portée de main. L’une de ses photographies nous a tapé dans l’oeil pour son côté improbable. La photo que vous avez sous les yeux a été prise au sommet du Pic du Midi le 18 juillet 2015. Ce jour là, il ne faisait pas très beau et on ne voyait pas grand chose du panorama. C’est de là qu’est venue l’idée de ce photo montage par superposition d’images.

Pour partager une passion, rien de tel qu’une page Facebook. Notre photographe a créé la page « L’héliograff » un néologisme tirant ses sources de « Hélios » (le soleil) et Gaphen (écriture), soit écrire avec le soleil où l’on retrouve des clichés inspirés de la vie courante mais qui montrent la réalité de façon différente, comme cette photo par exemple.

Intervention à Gavarnie de l'hélicoptère de la sécurité civile ©L'Héliograff

Intervention à Gavarnie de l’hélicoptère de la sécurité civile ©L’Héliograff

 

 

24 Août

1200 arrivants au Grand Raid des Pyrénées, les palmarès

Ligne de départ GRP2015 ©Grand Raid des Pyrénées

Ligne de départ GRP2015©Grand Raid des Pyrénées

2296 coureurs ont finalement pris le départ du Grand Raid des Pyrénées qui s’est déroulé le week-end dernier au départ de Vieille-Aure. 1200 d’entre eux sont allés jusqu’au bout de leurs parcours et ont passé la ligne d’arrivée tous circuits confondus.

L’événement sportif du Grand Raid des Pyrénées vient de s’achever. Les conditions météorologiques ont été un peu compliquées. Le risque d’orages important a été pris en compte par les organisateurs qui ont décidé de modifier les parcours de courses dans l’après-midi de samedi pour éviter l’ascension le Pic du Midi.

Les podiums

Julien Courbet remporte le 160 en 26h’00’48. Il devance  Nahuel Passerat et Yannick Gourdon qui finissent ensemble à la seconde place en 26h31’33. Chez les femmes la première place est pour Jocelyne Pauly (Xiberotarrak) en 30h12’47 suivent Nastercia Silvestre (POR) 32h09’00 et Marcia Zhou (Hong-Kong) : 34h23’45. La totalité du palmarès est à consulter ici.

Pierre Saucy arrive en tête sur le 120 km en 21h15’46. Il devance de quelques secondes Frédéric Laxalde, 21h16’22 et le breton Mael Prigent 21h19’35. Hillary Gerardi (That’s Fine Track Club) en 26h14’31 bat la haut-garonnaise  Martine Latger (Blagnac – 31)  26h57’20 et Carole Duhart (Spuclasterka – 29) en 26h58’39. Le palmarès complet est ici.

Sur le 80 km, c’est Maxime Cazajous (Team Mizuno / Givrés de Nay – 64) qui monte sur la plus haute marche du podium avec un temps de  10h11’28 devant Thomas Galpin (CA Balma / Team Running Olivan – 31) 10h26’33 et Adrien Seguret (Oxsitis / Odlo – 12) 10h33’58.
Claire Dubes s’impose en 12h50′, suivie de Estelle Carret en 13h00 et Brunilde Girardet en 13h23′ pour les féminines.
Voir tous les résultats, ici.

Revivez ci-dessous les premières minutes du 120km au départ de Piau-Engaly

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