25 Août

Avec 41 naissances ce printemps, le bouquetin des Pyrénées ne s’est jamais aussi bien porté

Ils sont 41 cabris de l’année à avoir été dénombrés sur le territoire du Parc National des Pyrénées. Une telle croissance démographique est le signe sans conteste que le bouquetin venu d’Espagne s’est parfaitement adapté.

Femelle suitée.
Copyright Jean-Paul Crampe

41 mais certainement plus
Car le cabri n’est pas toujours facile à observer. C’est le bilan des observations effectuées par les gardes du Parc National des Pyrénées depuis le 4 mai dernier. En effet, le pelage cryptique (couleur proche de celle du milieu naturel) des petits et leur localisation en haute-altitude, leur mère cherchant un peu de fraîcheur, rendent difficile leur observation.

Un bon cru qui atteste d’une population en pleine santé. De jeunes femelles seulement âgées de 2 ans ont été observées suivies d’un petit. L’âge des étagnes gestantes étant habituellement de 3 ans pour une première reproduction.

A ce jour :

  • 25 cabris sur le secteur de Cauterets (10 lâchers en 2014/ 2015),
  • 12 cabris sur le secteur de Luz Saint Sauveur – Gavarnie (4 lâchers en 2016/17),
  • 3 cabris en vallée d’Aspe (4 lâchers),
  • et même 1 cabri en Espagne, un groupe de 3 femelles s’étant installé dans la vallée du Rio Ara.

Plus il y aura de bouquetins, plus la population sera viable
La politique de réintroduction se poursuit. Les défenseurs de la nature peuvent y contribuer en parrainant un bouquetin. L’argent récolté permet de financer la capture d’animaux en Espagne et de les réintroduire dans le massif des Pyrénées en apportant une diversité génétique essentielle au bon développement des groupes.

29 Mar

Pyrénées : les bouquetins vont faire leur retour dans le Béarn le 11 avril

Le Bouquetin ibérique n’avait plus été vu en Béarn à l’exception du passage de deux mâles Arfi et Rico en 2016.
©Sylvain Doussine/ Parc national des Pyrénées

Le plan de réintroduction du bouquetin dans les Pyrénées se poursuit. Le 11 avril, des bouquetins ibériques seront lâchés dans le Haut-Béarn sur une initiative pilotée par le Parc national. L’objectif : créer un quatrième noyau sur le massif. Et à terme, généraliser la présence des caprinés.

Le lâcher doit se dérouler dans la commune d’Accous dans le haut-Béarn le 11 avril 2019 à 10h30. Comme les fois précédentes des bouquetins capturés en Espagne en Sierra de Guadarrama seront libérés sous les yeux du public. Ce sera le retour de l’animal en vallée d’Aspe, d’où il avait disparu depuis le Moyen Age. Ce lâcher est le premier pas vers la création d’un nouveau noyau. Le nombre de bouquetins concernés ne sera connu que le 2 avril.

Il existe 3 autres noyaux. Deux dans les Hautes-Pyrénées, basés dans les secteurs de Cauterets et Luz-Gavarnie sur le territoire du parc national avec environ 140 individus. Un autre en haute-Ariège dans le secteur d’Ustou, sur le territoire du parc régional avec 80 individus environ.

La viabilité d’une population dépend entre autres de son nombre estimée à 200 animaux.

Devenir parrain permet de lâcher plus d’animaux

La Parc National des Pyrénées fait un appel à contribution pour financer les réintroductions. La capture, le transport coûtent cher. Aussi, pour soutenir, l’opération, chacun, chacune peut faire un don par l’intermédiaire d’une plateforme. Ce don ouvre une réduction fiscale. Chaque parrain est invité à assister au lâcher de son filleul.

19 Mai

Première naissance de l’année chez les bouquetins dans le Parc National des Pyrénées

Elsa et son jeune cabri âgé de quelques jours ©Jean-Paul Crampe / PNP

Elsa et son jeune cabri âgé de quelques jours
©Jean-Paul Crampe / PNP

Moins d’un an après son lâcher sur les hauteurs de Cauterets, le bouquetin Elsa a donné naissance au premier cabri de l’année dans le Parc national des Pyrénées. La maman et le bébé se portent bien. C’est le signe de la bonne adaptation des bouquetins ibériques sur leur nouveau territoire. D’autres naissances sont attendues.

Les bouquetins ibériques réintroduits dans les Pyrénées vont bien. Leur bonne adaptation ne fait plus aucun doute. Après Chiva née en Mai 2016, c’est un nouveau cabri qui vient d’ouvrir le carnet rose de la famille des bouquetins ce printemps.

Elsa âgée de 8 ans est arrivée en juin dernier a donné naissance à un cabri dans le massif Peguère-Barbat, vers 2000m d’altitude aux environs du 13 mai. Le sexe du nouveau né n’est pas encore déterminé. Le ventre arrondie de plusieurs femelles laisse présager d’autres naissances.

La population implantée dans cette partie du massif des Pyrénées compte déjà une soixantaine d’individus. Deux autres noyaux existent, l’un dans l’Ariège où une soixantaine d’animaux ont été lâchée. Une naissance avait également eu lieu au printemps dernier.

Un troisième noyau vient d’être créé sur les hauteurs de Gavarnie. Une dizaine de bouquetins ibériques y a pris pied en avril dernier.

La colonisation du bouquetin ibérique semble bien partie. En complément des naissances naturelles, d’autres animaux de la Sierra de Guadarrama en Espagne sont attendus dans les prochains jours.

02 Mai

11 bouquetins supplémentaires pour les pyrénées ariégeoises

6ème lâcher de bouquetins dans les Pyrénées ariégeoises ©Julien Aït El Mekki

6ème lâcher de bouquetins dans les Pyrénées ariégeoises
©Julien Aït El Mekki

Mardi 26 avril 11 bouquetins venus d’Espagne ont été relâchés dans le Parc Naturel des Pyrénées Ariégeoises au-dessus d’Aulus-les-Bains. Les 5 femelles et 6 mâles viennent ainsi compléter le noyau ariégeois de la population.

Le plan de réintroduction du bouquetin dans les Pyrénées a repris au mois d’avril pour l’année 2016. Un premier lâcher a été réalisé à Gèdre sur le territoire du Parc National des Pyrénées dans les Hautes-Pyrénées. Mardi 26 avril, c’était au tour de l’Ariège avec un 6ème lâcher dans cette zone au lieu-dit Coumebière, près de l’Etang de Lers.

11 animaux, 5 femelles et 6 mâles font désormais partis de la population des bouquetins ariégeois. Ils étaient environ 60 avant ce dernier apport. En fin de soirée le camion en provenance d’Espagne a apporté les 11 caisses. Celles-ci ont été transportées à main d’hommes sur environ 300m. Dans une ambiance humide, les cages ont été ouvertes en même temps. Les animaux se sont rués dehors pour retrouver le plus vite possible leur liberté et prendre pied sur le nouveau territoire. Ils se sont vite mis à l’abri des regards dans la forêt.

©Julien Aït El Mekki

©Julien Aït El Mekki

Au moins deux autres lâchers sont prévus en public cette année.

Pour en savoir plus sur la population et le suivi des bouquetins un site internet leur est dédié.

12 Avr

VIDEO – Instants choisis dans la vie des bouquetins

Bouquetin ©Fédération des chasseurs d'Ariège

Bouquetin
©Fédération des chasseurs d’Ariège

Si vous croisez des bouquetins lors de vos promenades en montagne, il est fort à parier que vous les observiez dans l’une des situations du film…tout en étant plus éloigné. Grâce à ces images, publiées par la Fédédation de chasseurs de l’Ariège, on a la preuve que le bouquetin ibérique a le pied, ou plutôt le sabot montagnard et qu’il apprécie les estives pyrénéennes.

Ce sont donc des instants privilégiés en immersion dans le monde des bouquetins. Ils ont pris leur marque dans le cirque de Cagateille depuis juillet 2014. Et semblent s’être parfaitement adaptés à leur nouvel environnement. Ils sont une 60 aine d’individus en Ariège. Dans les Hautes-Pyrénées, deux noyaux ont été crées, le premier au-dessus de Cauterets, une soixantaine d’animaux y vit, et tout récemment au-dessus de Gavarnie. 6 animaux ont été relâchés le 8 avril.

CONSULTEZ ICI LE DOSSIER SUR LE BOUQUETIN

14 Mar

Une chaîne vidéo pour en savoir plus sur le retour du bouquetin dans les Pyrénées

Bouquetins dans les Hautes-Pyrénées ©Parc National des Pyrénées

Bouquetins dans les Hautes-Pyrénées
©Parc National des Pyrénées

Le Parc national des Pyrénées et le Parc naturel des Pyrénées ariégeoises proposent une chaîne vidéos Youtube commune autour de la réintroduction et du suivi des bouquetins dans les Pyrénées. Grâce aux vidéos, on a l’impression d’être proches des animaux et d’accompagner l’agent chargé du suivi.

C’est une mine d’information pour tous ceux qui s’intéressent de prés ou de loin au suivi de la population des bouquetins ibériques lâchés sur le versant français des Pyrénées. Deux noyaux on été créés l’un dans le Parc National des Pyrénées sur les hauteurs de Cauterets, le second le Parc Naturel de l’Ariège dans le Couserans au-dessus d’Ustou.

On part sur le terrain avec les agents du Parc, dont le travail en suivant chaque animal à la trace est de constater si la réintroduction se déroule bien. Comment les animaux s’adaptent à leur nouvel environnement ? Le contrôle des naissances ? La formation de la communauté ? Autant de questions à se poser pour étudier le bon développement de la population du bouquetin ibérique de Sierra Guarrama dans les Pyrénées.

Le bouquetin réinvestit donc le massif plus d’une dizaine d’années après en avoir disparu. Le 6 janvier 2000, la mort du dernier individu à Ordesa dans le Haut Aragon marquait l’extinction de Capra p. pyrenaica dans les Pyrénées.

Actuellement, une centaine d’animaux fait à nouveau partie du paysage pyrénéen. Le printemps dernier 3 naissances ont même été recensées. Un troisième foyer d’animaux devrait voir le jour en avril prochain vers Gavarnie Gèdre.

Voir toutes les vidéos publiées par les agents des Parcs

Ici, suivez les agents du parc national dans les Hautes-Pyrénées

10 Mar

En avril 2016, une dizaine de bouquetins ibériques sera lâchée sur les hauteurs de Gavarnie-Gèdre

©Parc National des Pyrénées

©Parc National des Pyrénées

Le Parc National des Pyrénées poursuit sa politique de réintroduction des bouquetins. Le site de Gavarnie-Gèdre devrait accueillir une dizaine de nouveaux individus le 8 avril 2016 pour former un nouveau noyau de population. 63 bouquetins évoluent actuellement sur le territoire du Parc.

Un dizaine d’individus lâchés sur un deuxième lieu de réintroduction

Les lâchers de bouquetins dans le PNP se sont jusqu’à présent déroulés au lieu dit le Clot sur les hauteurs de Cauterets. Un nouveau foyer sera donc créé depuis Gavarnie-Gèdre en avril prochain, lors du redémarrage du plan de réintroduction de 2016. 10 bouquetins venus de Sierra de Guadarrama (Espagne) viendront peupler les hauteurs de Luz Saint-Sauveur (Gèdre).
Avec ce nouveau lieu, un autre territoire sera progressivement investi par l’espèce qui pourra à terme se mélanger avec la soixantaine d’individus qui circulent au-dessus de Cauterets et vers l’Espagne. L’objectif étant de favoriser la mixité et la pérennisation de la population qui pour être viable doit compter environ deux cents animaux.
D’autres lâchers devraient suivre en fonction des financements trouvés.

VOIR ICI LE DOSSIER COMPLET SUR LE BOUQUETIN DES PYRENEES

12 Jan

Pitou, le bouquetin ibérique a été retrouvé mort dans les Pyrénées Espagnoles

Pitou ©Jean-Paul Crampe / PNP

Pitou
©Jean-Paul Crampe / PNP

Le Parc National des Pyrénées vient d’annoncer le décès de Pitou, un bouquetin mâle, un des spécimens venus d’Espagne et relâchés dans les Hautes-Pyrénées dans le cadre du plan de réintroduction de l’espèce dans le massif.

Agé de 10 ans, Pitou avait la bougeotte. Entre octobre 2014 et Décembre 2015, il s’est éloigné  de ses congénères pour s’établir en Espagne, en Aragon dans la vallée de Canfranc.

C’est à la mi-décembre que les signaux de son collier GPS ont alerté les agents du suivi de l’espèce. Il n’y avait plus de déplacements détectés. Les agents espagnols se sont rendus sur place pour constater le décès de l’animal. Dècès dont on ne connaît pas le cause à ce jour.

Deux décès et un disparu

C’est le bilan du plan de réintrodcution du bouquetin au dessus de Cauterets. L’animal appelé Sumo,  a trouvé la mort dans une avalanche au cours de l’hiver 2014. Quant à Chico, sa trace a été perdue depuis le printemps 2015. Compte tenu de ce dernier événement, le taux de survie du bouquetin issue de la Sierra de Guadarrama et introduite au dessus de Cauterets affiche 95% de réussite.
A ce jour, la population de bouquetins ibériques présente au Parc national des Pyrénées compte 61 individus dont 23 mâles.

Les prochaines étapes du plan bouquetin dans les Pyrénées

Les prochains lâchers auront lieu au printemps 2016. L’objectif étant d’atteindre les 200 animaux pour garantir le développement de la population. Un autre foyer de bouquetin a été crée en Ariège, dans le Parc Naturel des Pyrénées Ariégeoises. Il est composé d’une cinquantaine d’individus et semble s’adapter parfaitement à son environnement. Le plan bouquetin prévoit la création d’un troisième noyau au printemps 2016 dans la vallée de Saint-Sauveur.

► Lire le dossier sur  le bouquetin des Pyrénées

11 Déc

Printemps 2016, des bouquetins seront lâchés dans la vallée de Luz Saint- Sauveur (Gèdre)

Jaim au repos le 9 novembre 2015 ©Jean-Paul Crampe / Parc National des Pyrénées

Jaim au repos le 9 novembre 2015
©Jean-Paul Crampe / Parc National des Pyrénées

Le plan de réintroduction des bouquetins dans le massif des Pyrénées se porte bien. En dix-huit mois, 63 bouquetins sont venus peupler les hauteurs de Cauterets. Une cinquantaine d’animaux circule dans le Couserans Ariégeois. En 2016, un troisième noyau sera créé dans la vallée de Luz Saint-Sauveur.

La colonisation du bouquetin ibérique dans les Pyrénées françaises semble être sur la bonne voie. La centaine d’individus, réparties actuellement en deux noyaux Cauterets (site du Clôt -Hautes-Pyrénées) et Ustou (cirque de Cagateille – Ariège) se porte bien et s’est parfaitement adaptée à son nouvel environnement. L’opération de parrainage des bouquetins a permis l’arrivée d’Amie, Julia et Lila, trois bouquetins
ibériques supplémentaires en 2015 et se poursuit pour la bonne continuité du repeuplement des bouquetins dans les Pyrénées.

Pas de réintroduction sans suivi

Dans les Hautes-Pyrénées, trente-huit femelles et vingt-cinq mâles, constituent désormais un noyau d’individus qui sont surveillés par les agents du Parc national ds Pyrénées, grâce notamment à des systèmes de localisation GPS installés sur les individus avant le lâcher. Tous les individus sont facilement identifiables grâce à des marques visuelles (codification couleur individuelle : colliers et/ou tags auriculaires) excepté la petite Chiva née en mai dernier. La surveillance visuelle des gardes permet entre autres d’étudier et de surveiller les comportements des animaux et de contrôler leur bonne adaptation. Aux dernières nouvelles des groupes de mâles, se sont constitués dès la fin de l’été 2015. Les bouquetins se sont principalement déployés sur les massifs de Péguère, du Barbat et du Piarrouy.

Rut Pédro et Léna ©Jean-Paul Crampe / Parc National des Pyrénées

Rut Pédro et Léna ©Jean-Paul Crampe / Parc National des Pyrénées

Prochaine étape du plan, l’introduction de nouveaux individus en vallée de Luz Saint-Saveur

Les indicateurs de bonne santé de la jeune population en place permettent d’envisager la création d’un deuxième foyer dans les Hautes-Pyrénées. Dès le printemps 2016, sur une zone favorable de la vallée de Luz Saint- Sauveur, près de Gèdre sera déterminée afin d’accueillir de nouveaux bouquetins venus d’Espagne. L’objectif étant de créer un autre foyer susceptible à moyen terme d’entrer en connexion avec le noyau de Cauterets et ainsi de favoriser la mixité et la pérennisation de la population qui pour être viable doit compter environ deux cents animaux.

Tous les articles sur le suivi des bouquetins dans les Pyrénées.

 

29 Sep

Bouquetins du Parc national des Pyrénées : 4 de plus et ce n’est pas fini !

Lâcher du 25 mai au Pont d'Espagne ©Laurent Nedelec Parc National des Pyrénées

Lâcher du 25 mai au Pont d’Espagne ©Laurent Nedelec Parc National des Pyrénées

Samedi 26 septembre 4 femelles bouquetins arrivées d’Espagne ont été lâchées au Clôt au-dessus de Cauterets sous les yeux ébahis de leurs parrains et marraines. Les animaux ont rejoint en quelques secondes les barrières rocheuses et plus haut leurs congénères.

Le 26 septembre au Clôt, près de Cauterets (Hautes-Pyrénées)

Il s’agissait du 7ème lâcher de bouquetins ibériques dans cette partie des Pyrénées au coeur du Parc National. Une dizaine d’animaux était attendue en provenance d’Espagne, mais ils ne se sont pas laissés capturer dans un premier temps. Ce sont donc 4 animaux au lieu de 10 qui sont arrivés en provenance de la sierra de Guadarrama.

Quatre femelles et quatre mâles devraient arriver d’ici la fin du mois d’octobre. La population devrait alors atteindre 60 individus.

L’achat de ces nouveaux animaux a été financé par les généreux donateurs. Il étaient plus de quatre-vingt à avoir assister à la remise en liberté de leur bouquetin.
L’opération de financement participatif se poursuit. Chaque donateur peut défiscaliser en partie le montant de son don. L’argent récolté permet d’acheter des bouquetins qui une fois capturés en Espagne sont réintroduits dans le Parc national des Pyrénées.

Avant que la population ne soit considérée comme viable, il faudra d’autres animaux. En effet, le seuil de viabilité de la population est estimé à 200 individus.

En savoir plus sur le bouquetin des Pyrénées.