22 Nov

Un léger tremblement de terre secoue les Pyrénées du côté de l’Andorre

La terre a à nouveau tremblé dans les Pyrénées. Dans la nuit de jeudi à vendredi, un séisme de magnitude 3,8 sur l’échelle de Richter s’est produit à 5h41. L’épicentre de la secousse a été localisé à 25km d’Andorre-La Vieille (en Andorre).

©emsc-csem

Un séisme faible, de magnitude 3,8 s’est produit dans la nuit de jeudi à vendredi dans la chaîne des Pyrénées sans affecter de communes ou d’habitants de la région, a annoncé vendredi le Bureau central sismologique français.

L’épicentre de cette secousse a été localisé à 68km à l’ouest de la ville catalane espagnole de La Seu d’Urgell, près d’Andorre, et enregistré à 5H41 locales.

La secousse a été ressentie par les habitants d’Andorre. L’un d’entre eux, se trouvait à une 20 aine de kilomètres de l’épicentre. Il témoigne : « Le lit a bougé, comme si quelqu’un sautait dessus ».
Mais, il n’y a aucun dégât signalé à cette heure.

Les Pyrénées sont secouées plusieurs fois par an par des séismes de faibles intensités. Le 3 avril, dans la même zone des Pyrénées, un tremblement de terre d’intensité légèrement supérieure s’était produit. Là encore sans faire de dégât.

Dans le passé, d’importants séismes se sont produits dans les Pyrénées :

  • 03/03/1373 – Ribargoza (LAS BORDAS) – Intensité épicentrale : 8-9
  • 21/06/1660 – Bigorre (BAGNERES-DE-BIGORRE) – Intensité épicentrale : 8-9
  • 19/11/1923 – Val d’Aran (VIELLA) – Intensité épicentrale : 8

La chaîne est considérée comme une zone à risque. A Lourdes, le centre des risques majeurs permet de mieux comprendre et appréhender le phénomène de l’activité sismique.

La France a connu plusieurs épisodes sismiques ces dernières semaines, près de Pau (magnitude 3,8), à Strasbourg (3,1), dans les Deux-Sèvres (3,7) , le Puy-de-Dôme (3,7) et dans la vallée du Rhône, le 11 novembre, où une importante secousse de magnitude 5,4 a provoqué de nombreux dégâts en particulier au Teil (Ardèche), ville de 8.500 habitants proche de Montélimar (Drôme).

Avec AFP

20 Nov

Pyrénées espagnoles : Cerler, Candanchú, Panticosa et Baqueira Beret avancent le début de leur saison de ski au 23 novembre

Cerler, Candanchú, Panticosa en Aragon et Baqueira Beret dans le Val d’Aran avancent le début de la saison de ski au samedi 23 novembre. Après les dernières chutes de neige, plusieurs ouvertures de domaines skiables sont avancées mais seulement côté espagnol. 

©Baqueira Beret
19/11/2019

Le week-end 16-17 novembre d’Astún et d’Aramón Formigal ont lancé la saison de ski en Espagne. 4 autres stations donnent à leur tour le top départ, dès ce samedi. Trois en Aragon et une dans la Val d’Aran.

Les chutes de neige de ces dernières semaines, ainsi que les basses températures enregistrées, ont favorisé cette ouverture précoce. Les canons à neige fonctionnent déjà depuis plusieurs jours pour produire de la neige artificielle qui s’ajoute au manteau neigeux naturel déjà conséquent.

Cela fait 10 ans que la station de  Candanchú n’avait pas ouvert fin novembre. Un démarrage réussi pour  Formigal qui ouvre pur son deuxième week-end de la saison en proposant 100km de piste.

Après l’ouverture de la station ce week-end des 23 et 24 novembre, Cerler et Panticosa seront fermés en semaine – du 25 au 29 novembre – pour continuer à conditionner le nombre maximum de pistes et à rouvrir le 30 novembre prochain.

Enfin la station de Baqueira Beret annonce également son ouverture dès ce samedi. Le domaine aranais bénéficie d’un bon cumul de neige. On peut d’ailleurs s’en rendre compte sur la vidéo de promotion publiée sur les réseaux sociaux.

Côté français, la station de Porté-Puymorens, annonce pour son deuxième week-end de la saison l’ouverture d’un troisième secteur.


Les fondeurs prendront la direction du Val d’Azun du Somport et du Pont d’Espagne au-dessus de Cauterets pour glisser sur la neige fraîche récemment damée.

04 Nov

VIDEO – Les images rares d’un gypaète barbu prenant un bain rafraîchissant dans les Pyrénées espagnoles

Gypaète barbu
©Philippe Clément

Apercevoir un gypaète barbu est rare et difficile, assister à son bain, l’est encore plus. C’est ce qu’a pourtant réussi à capter Javier Barrio de Pedro, un agent du Parc national d’Ordesa dans les Pyrénées aragonaises.

La vidéo a été dévoilée par « El Diario del Alto Aragon« . Un gypaète barbu, surnommé le casseur de pierres, a été filmé fin août dans le vasque du canyon d’Anisclo, alors qu’il prenait « avec un certain contentement » un bain dans le parc national du Mont Perdu et d’Ordesa.

Le rapace est le plus rare d’Europe. Sa population réussit à progresser grâce à un suivi scientifique important en France et en Espagne. En 50 ans, le nombre de couples dans le Parc Nationale des Pyrénées est passé de 3 à 4 couples à 14 couples en 2016.

05 Août

VIDEO – A la découverte des Pyrénées… en train

Petit train d’Artouste
©MaxPPP / EMPORTES JEAN-MICHEL

Il existe de multiples façons de découvrir le massif des Pyrénées. Et parmi, les moyens mécaniques le train est une des variantes qui attire un grand nombre de touristes. Nous sommes montés à bord du petit train d’Artouste, du funiculaire du Pic du Ger et du train du Val de Nuria. Des ascensions spectaculaires.

Le petit train d’Artouste est le plus haut train d’Europe. Il circule à pus de 2000m sur 12kms de voie. 100 000 visiteurs grimpent à son bord chaque année pour un voyage extraordinaire. Construit sur un aplomb vertigineux, il a été façonné dans les année 20 par l’homme. Un voyage réalisé par Thierry Sentous et Marc Raturat.

Le funiculaire du pic du Ger offre un tout autre point du vue et une ascension rapide. Les 600m de dénivelé sont avalés en moins de 10 minutes pour le visiteur. Depuis le sommet à 951m d’altitude, la vue sur la cité mariale de Lourdes est imprenable.

Le train à crémaillère de Nuria en Espagne transporte chaque année 300 000 voyageurs. Il relie la vallée à l’ancien ermitage, transformé depuis en hôtel et à la station de ski en hiver. A la belle saison, c’est le point de départ de nombreuses randonnées.

La balade se décline avec ailleurs dans les Pyrénées, en particulier avec le petit train jaune dans les Pyrénées-Orientales. Au départ de Villefranche de Conflent, il emmène les voyageurs sur le plateau cerdan.

26 Avr

Ski en station dans les Pyrénées : Arcalis en Andorre et La Masella en Espagne jouent les prolongations

©Capture images webcam

Le ski en station, ce n’est pas tout à fait terminé. Les stations d’Arcalis en Andorre et de la Massella en Cerdagne espagnole prolonge la saison. Et la météo leur donne raison. des chutes de neige conséquentes se sont produites cette dernière semaine. Les conditions pour profiter des pistes sont donc excellentes.

Pour les amateurs de ski de printemps, il n’est pas encore temps de ranger les skis. A quelques heures de Toulouse ou encore de Montpellier, les pistes sont encore ouvertes.
Le domaine Ordino-Arcalis est ouvert jusqu’au dimanche 28 avril. Avec 230cm de neige en haut des pistes, l’enneigement est encore conséquent. Et les dernières chutes de neige font la promesse de neige fraîche et poudreuse. Attention au hors piste car le risque d’avalanche est encore bien présent.

En Cerdagne, Espagne, la station de la Masella prolonge la saison jusqu’au 1er mai. 23 pistes et 6 remontées mécaniques seront en fonction. Avec 182 jours d’ouverture, la saison 2018-2019, sera une des plus longue pour la station espagnole.

©Image webcam 26/04/2019

16 Avr

La spectaculaire vidéo d’un snowborder pris dans une avalanche dans les Pyrénées

Avalanche dans le Val d’Aran
©Capture d’images

La vidéo a été enregistrée le 13 avril, par une belle journée ensoleillée et de neige fraîche dans le val d’Aran dans les Pyrénées espagnoles. Un snowborder a réussi à « flotter » sur une avalanche dans une pente extrêmement raide. L’histoire se termine bien. Les images font froids dans le dos.

Pour l’adepte de snow free ride qu’est Aitor Aranbalza, Bilbao, installé dans le val d’Aran depuis 8 ans, où il se consacre à l’enseignement du snowboard, ce ride a été la « descente de sa vie ». En effet, pris dans une avalanche il explique qu’il a réussi à flotter sur la neige mais qu’il a eu très peur.

Les images, enregistrées par ses deux compagnons  samedi dernier, le 13 avril, expliquent qu’ils ont vu leur camarade Aitor commencer à descendre sur son snowboard et qu’une grande avalanche de plaques se déclenche sous ses pieds.

Pendant 20 secondes, Aitor est parvenue à se maintenir à la surface de l’avalanche et à s’en sortir indemne. Comme il le dit lui-même, « l’avalanche d’hier m’a presque enterré, mais j’ai réussi à flotter dessus et tout n’était que frayeur ».

Ce jour là, le risque avalanche était évalué à 2 sur 5. Pourtant le danger était bien réel.

09 Avr

Pyrénées : un randonneur à ski français retrouvé mort dans le Val d’Aran après une chute de 150m

©Guardia Civil

Ce lundi 8 avril, le corps sans vie d’un randonneur français de 59 ans a été retrouvé par la Guardia Civil dans le Val d’Aran, en Espagne. Il aurait fait une chute de 150m qui s’expliquerait par les mauvaises conditions météorologiques.

La disparition du randonneur avait été signalé le 7 avril. Le quinquagénaire était seul. Il avait quitté son refuge le matin pour se rendre à l’Artiga de Lin dans les Pyrénées aragonaises. Il devait signaler son arrivée. 

Des recherches ont été engagées dès le lundi. Un  hélicoptère a été dépêché sur les lieux. Selon France Bleu, ce sont les traces dans la neige laissées par le randonneur qui ont permis de retrouver le corps. Un sac à dos et des skis non loin du lieu de l’accident.

Les conditions climatiques difficiles ont compliqué le rapatriement du corps par hélicoptère.

03 Déc

Il fait trop chaud : la saison de ski tarde à démarrer dans les Pyrénées

Webcam Cauterets
3/12/2018

 

Le mercure est élevé. Trop élevé en altitude et pour la saison. Les activités autour de la neige sont mises à mal. Le début de la saison est pour plusieurs stations de ski des Pyrénées à nouveau repoussé de plusieurs jours.

Ce n’es pas la première fois que les Pyrénées sont confrontées à une météo trop chaude pour démarrer début décembre la saison de la glisse. Cette année, c’est du moins le scénario qui se profile. Les chutes de neige ont été rares et toujours suivies de périodes de grande douceur qui ont annulé (ou presque) les chutes de neige. Autre conséquence, l’impossibilité de fabriquer de la neige artificielle qui peut constituer jusqu’à 60% du manteau neigeux.

La station de Piau-Engaly dans les Pyrénées a annoncé ce lundi, le report de son ouverture prévue initialement le 5 décembre. Cauterets et Peyragudes repoussent pour la deuxième fois et annonce le 15 décembre comme prochaine échéance.

Même régime de disette dans les Pyrénées-Atlantiques; la Pierre Saint-Martin est dans l’impossibilité d’ouvrir pour le week-end de l’Immaculada.

En Espagne également chez les stations du groupe Aramon Formigal Panticosa

Plusieurs domaines partiellement ouverts
C’est le cas de Porte-Puymorens, Font-Romeu Pyrénées 2000. Baqueira Beret et les stations andorranes se sont lancées. Mais leur manteau neigeux va être impacté par cette semaine de douceur.

23 Nov

Pyrénées : faute de neige, les stations de ski des Angles (PO) et d’Arcalis (Andorre) reculent leur ouverture

Station des Angles le 2 novembre 2018
©Les Angles village facebook

Les flocons tombent sur les Pyrénées. Mais ce n’est pas suffisant, pour confirmer le lancement de la saison ce samedi 24 novembre aux Angles, dans les Pyrénées-Orientales et à Vallnord-Arcalis en Andorre, comme initialement prévu. Les premières glisses sont reportées au 1er décembre.

Les deux stations ont communiqué il y a quelques heures pour annoncer qu’elles renonçaient à l’ouverture prévue pour ce week-end. Arcalís avait initialement envisagé une date de lancement le 17 novembre, et avait déjà reporté la semaine dernière mais gardait espoir d’ouvrir ce samedi 24.

La station catalane des Angles est confrontée aux mêmes difficultés. Elle devait être la première station française à ouvrir. Mais c’était sans compter sur la station de Porté-Puymorens qui a joué les précurseurs en proposant un week-end de glisse le 11 et 12 novembre. Mais qui a aussi renoncé à ouvrir entre temps. Les équipes techniques scrutent le ciel et espèrent un abaissement significatif de l’isotherme pour pouvoir produire de la neige.

La neige manque en bas de domaine

Dans son communiqué, la station andorrane évoque un manque de neige à basse altitude. Par ailleurs, la production de neige artificielle n’a pas été suffisante en raison de l’élévation de la température et de l’humidité. Comme souvent ce sont les bas de domaines qui sont insuffisamment enneigés.

Une grande majorité de stations de ski mise sur le 1er décembre

Cette année, il n’y aura pas de véritable ouverture en novembre. Le domaine espagnol de la Molina prévoit ce 24-25 novembre une ouverture partielle de son domaine avec un tarif unique de 10 euros. Et la station de la Massana, toujours en sierra de Cadi en Espagne fait tourner depuis déjà quelques semaines ses remontées mécaniques.
Côté français, le lancement de la saison est annoncé pour le 1er décembre. A condition toutefois que les conditions météorologiques le permettent.

 

 

13 Nov

Avec 15 naissances en 2018, la population des bouquetins des Pyrénées se porte bien

©Parc National des Pyrénées

Les nouvelles sont bonnes pour les bouquetins des Pyrénées. Quatre ans après les premières réintroductions, la population s’accroît a un bon rythme. 15 cabris sont nés en 2018. Il y a désormais 190 individus dans le Parc National des Pyrénées.

Le noyau de Cauterets en plein essor

Les bouquetins espagnols se sont parfaitement implantés dans ce secteur. Depuis leur arrivée, des naissances ont été enregistrées chaque année. En 2018, 15 cabris ont vu le jour. Un chiffre en léger recul par rapport à 2017 où 21 naissances avaient été recensées. Dans un communiqué le Parc National des Pyrénées évoque un hiver 2017 long et pluvieux qui a pu contrarier les reproductions dans le noyau Gavarnie-Gèdre,, où il n’y a eu aucune naissance, et limiter celles du noyau de Cauterets.

Environ 190 bouquetins vivent sur le territoire du Parc National des Pyrénées

Sur les deux noyaux Cauterets et Gavarnie-Gèdre, ce sont un peu moins de 200 individus qui peuplent le territoire. Pour rappel, les premiers bouquetins venus d’Espagne ont été relâchés en juillet 2014. Alors que les derniers bouquetins sur le versant français avaient disparu sur la vallée de Cauterets en 1910, la dernière femelle des bouquetins pyrénéens était morte à Ordesa en 2000.

Le retour du bouquetin dans les Pyrénées est la concrétisation d’un  programme engagé depuis de nombreuses années par le Parc National des  Pyrénées et le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises. Le plan de restauration de l’espèce a donc été élaboré en collaboration avec l’Espagne et Andorre et devrait s’étaler sur plusieurs années.

La population s’accroît chaque année

49 cabris, tous issus, des femelles lâchées en 2014 et 2015 sur Cauterets, sont nés depuis 2015.
En 2015, il y a eu une seule naissance. L’étagne était arrivée pleine de la sierra de de Guadarrama. En 2016, 12 cabris ont vu le jour. 2017 avec 21 naissances a été la meilleure année pour les naissances. En 2018, léger recul avec 15 nouveaux individus.
La survie d’une population nécessite la présence de 200 individus.