Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Alors que les pentes de la vallée d’Aure ne sont toujours pas blanchies, les vacanciers profitent des installations thermoludiques de la vallée. A Saint-Lary, le centre a vu sa fréquentation grimper de 30%.
Les vacances de Noël s’achèvent alors que le manque de neige s’est fait cruellement sentir dans les Pyrénées. Pour autant, pas de déprime du côté des vacanciers qui ont su trouver à défaut de journées complètes sur les pistes des alternatives pour se distraire et profiter de la montagne. Parmi celles-ci, le bain dans les eaux chaudes des centres thermoludiques.
A Saint-Lary, la fréquentation de Sensoria augmenté de 30% par rapport à la même période l’an dernier. Même constat, dans la vallée du Louron à Balnéa où certaines journées la fréquentation a grimpé à 2900 visiteurs.
Maria Laforcade et Emmanuel Fillon sont allés à la rencontre de vacanciers heureux :
On connaît Alexis Righetti et son appétence pour les défis extrêmes. Après l’Endron, le Valier, le Carlit, le Canigou ou encore le Montcalm, c’est l’Arbizon (2831m) qui a été conquis par le rider Alexis Righetti et son acolyte Dimitri. Il en a fait une vidéo impressionnante.
Faire l’Arbizon est un classique pour les randonneurs amateurs de haute-montagne. Mais en vélo, c’est une autre histoire. Il faut d’abord hisser le vélo tout au long des 1400m de dénivelés. Puis se lancer dans une descente vertigineuse et particulièrement technique.
Rien de ne fait plus peur à Alexis Righetti qui nous régale une fois de plus de beaux paysages et nous fait frissonner au fil de son ride. Notons les belles images de drones qui permettent d’être dans l’ambiance arérienne du sommet.
Le pass Pyrénées2Vallées c’est le nouvel outil de l’Office Communautaire Aure Louron à destination des vacanciers . Ce pass à pour vocation de faciliter la vie des touristes séjournant dans les vallées voisines du Louron et d’Aure. C’est un moyen de paiement qui permet de profiter de bons plans. Une première dans les Pyrénées françaises mise en route pour l’été.
Des réductions, des lots à gagner en plus d’être une carte sécurisée de paiement. C’est la promesse faite par ce nouveau pass proposée aux touristes en visite dans les vallées pyrénéennes d’Aure et du Louron (65). Après une version hivernale, le pass a été décliné a version estivale.
La formule permet notamment de profiter des offres promotionnelles sur plus de 65 activités, commerçants ou restaurateurs. Desoffres exclusives destinées aux détenteurs du passou des remises immédiates de 10% à 15%.
Après avoir créditer sa carte via une plateforme sécurisée, le vacanciers et sa famille sont en mesure de profiter des diverses activités proposées sans s’encombrer du chéquier ou de la carte bancaire. Le pass suffit. Le solde est restitué à la fin de séjour.
Le pass a été développé par la startup PayinTech spécialisée dans les technologies de paiement notamment pour le développement du tourisme sous forme de bracelets ou de cartes tout en un.
Les vallées d’Aure et du Louron, ce sont 4 stations de ski ou de loisirs nature, le Parc National des Pyrénées, deux réserves naturelles, 4 centres thermoludiques, un centre thermal….
Les chutes de neige rendent délicates les conditions de circulation sur les routes de montagne. Difficultés encore plus grande en vallée d’Aure en raison de la présence de camions se dirigeant vers le tunnel d’Aragnouet Bielsa pour rejoindre l’Espagne. La route est bloquée depuis ce vendredi matin depuis 7h.
Cet hiver et pour la première fois, les 4 stations de ski des vallées d’Aure et du Louron (Saint-Lary Soulan, Peyragudes, Piau-Engaly et Val Louron) proposent un pass de 8 jours consécutifs qui proposera aux skieurs de profiter des 4 domaines.
Jusqu’à présent, les quatre stations vantaient leurs avantages respectifs dans un esprit concurrentiel. Changement d’état d’esprit et offre nouvelle pour le skieur dés cet hiver avec ce service inédit proposé par l’Office du tourisme communautaire. Le pass « Pyrénées 2 Vallées », c’est une autre façon de consommer le ski. Les vacanciers pourront ainsi découvrir, sans s’inquiéter des forfaits, des 247km de pistes de ce secteur des Pyrénées. Ainsi, les 4 domaines peuvent se positionner en concurrent potentiel de « Granvalira » en Andorre (210km) ou celles des stations du groupe Aramon en Aragon (200km).
Autre avantage, le pass donne un accès illimité à Ludéo (situé à Loudenvielle), à la piscine municipale de Saint-Lary-Soulan, au parking d’Orédon et au télésiège des Myrtilles à Val Louron ;
Modalités pratiques
La carte sera vendue 20 euros dans les offices de tourisme (Saint-Lary Soulan, Loudenvielle, Arreau, Vielle-Aure, Maison de Peyragudes, Sarrancolin, Piau-Engaly ou Bordères-Louron) et sur les sites internet des stations. Le client aura le choix entre un envoi postal ou un retrait de celle-ci sur place. Seules les journées skiées seront payées par prélèvement bancaire en fin de mois et bénéficieront de réductions de l’ordre de 10% (pendant les vacances scolaires) et de 15% (hors vacances scolaires) par rapport au prix de vente en caisse sur chacune des stations.
Le Parc National des Pyrénées a été créé il y a juste 50 ans. Il est l’un des 10 parcs nationaux français et le troisième à voir le jour en 1967. Pour jeter cet anniversaire le parc a décidé d’organiser une grande randonnée traversant tout le parc d’ouest en est. Nous avons suivi la 4è et la plus haute de ces étapes reliant Cauterets au cirque de Gavarnie.
Les gardes-moniteurs du Parc national des Pyrénées e quelques randonneurs privilégiés ont réalisé durant cinq jours de randonnées, d’Urdos en vallée d’Aspe à Saint-Lary en Vallée d’Aure une traversée du territoire du parc à l’occasion des 50 bougies du parc. Ils sont passés de refuge en refuge avec l’idée d’élargir le rayonnement du parc, expliquer leur métier et transmettre leur passion pour la nature et ses merveilles.
A chaque étape des animations étaient organisées : des anciens gardes venus parler leurs missions, les secours en montagne..
Pour le grand public, une grande journée festive est organisée samedi 26 août à Saint-Lary Soulan avec une multitude d’animations autour de la montagne, du terroir et du sport.
Dans sa dernière création vidéo Mathieu Stanic, propose un voyage sublime dans le Parc National d’Ordesa (Espagne) à la conquête du Mont Perdu et dans la réserve naturelle du Néouvielle pour l’ascension du pic éponyme. Immersion dans une nature sauvage mise en valeur par les images de drone.
Mathieu Stanic a pris pour terrain de jeu, les Pyrénées, tout d’abord parce qu’il les connait, il a vécu pendant plusieurs années à Saint-Lary et aussi parce qu’il est amoureux de ces paysages bruts et sauvages. Par son métier, la réalisation de film, il sait comment mettre en valeur les beautés naturelles. Sa dernière création en est l’illustration poétique. Le spectateurs a les yeux remplis de merveilles superbes, sculptées au grès du relief, pures au grès des ambiances et des lieux. Car la chaîne des Pyrénées est riche de territoires très différents les uns des autres, comme le montrent les images du film tourné sur les deux versants (français et espagnols) entre vallée d’Aure et Aragon.
Le réalisateur a d’autres projets notamment l’ascension du Pic Aneto et du Vignemale. Les vidéos issues des randonnées seront publiées sur différentes plateformes et sur les réseaux sociaux où le public est largement invité à donner son avis sur les films. Car ce qui compte aussi pour Mathieu c’est le retour du public sur ses créations. Un artiste à suivre sur sa page Facebook.
Equipement de la réalisation : un drone de loisirs, un boîtier photo avec un stabilisateur.
Dans les villages pyrénéens, même en hiver, la vie fourmille. Entre les personnes âgées, les éleveurs et ceux qui travaillent dans les stations de ski ou sur les installations hydroélectriques, la vie y est parfois rude. Direction les vallées d’Aure et du Louron dans les Hautes-Pyrénées.
Que se passe-t-il dans les Pyrénées quand on n’est pas sur les skis ? Toute une vie qu’ignorent totalement les touristes, et qui gardent pourtant les montagnes vivantes.
Immersion dans ce chapelet de petits villages qui jalonnent la vallée d’Aure et du Louron, dans les Hautes-Pyrénées, derrière leurs habitants, et leurs professions montagnardes. Parfois elles gravitent autour des stations de ski et des touristes, mais avec des activités à des années lumière du skieur. Exemple type à Soulan, le tout petit village qui préexistait à St Lary-Soulan, la station de ski, dans la vallée d’Aure.
Plus il y a de la neige, plus les skieurs sont contents, et plus les facteurs, les infirmières et les boulangers ambulants se décarcassent pour arriver jusqu’à leurs patients/clients souvent enfouis dans la neige dans ces petits villages d’altitude. ce sont essentiellement des personnes âgées, voire très âgées.
Nous suivons Cécile, une aide à domicile. Nous, on appellerait ça une randonnée pleine neige; elle c’est sa mission : réussir à atteindre ses vieux habitants qui l’attendent. Et elle y met sacrement du coeur, et des jambes et elle est tellement appréciée qu’elle fait partie des familles qu’elle visite. Comme une fille de la maison. Des Céciles, il en faudrait 10 fois plus dans ces coins de Pyrénées où les vieux sont de plus en plus livrés à eux même, faute de postulant aux métiers d’aide à domicile, vital, et trop mal payé.
Nous allons à Aulon, rencontrer une chevrière qui a monté sa « fabrique de laine mohair » il y a trente ans, et qui transmet ces jours-çi une « entreprise d’avenir »à une jeune. Aulon, petit village d’altitude qui fait souvent parler de lui pour ses « célèbres » avalanches, et sa route régulièrement coupée. C’est dans ce splendide bout du monde que Christiane a monté sa chèvrerie il y a trente ans; les skieurs et les touristes sont ses alliés, et l’essentiel de sa clientèle. Ce qui fait qu’aujourd’hui, cette pionnière « inconsciente » ou visionnaire, celle qui « élevait 3 chèvres » dans les Pyrénées, d’il y a trente ans peut transmettre une entreprise saine, et totalement avant-gardiste dans le domaine environnemental à une jeune…parisienne!
Dans les Hautes-Pyrénées, tout au fond de la vallée du Louron, au pied de la montagne, la centrale hydroélectrique de la SHEM, (société hydro electrique du Midi) turbine l’eau de la montagne depuis 88 ans. Des générations y sont passées; un village d’altitude a même existé, avec école de montagne intégrée.
Aujourd’hui ils sont encore 15; et de précurseur pour l’irrigation, cette centrale est aujourd’hui, malgré son âge, à la pointe des énergies nouvelles, en produisant son électricité « propre ».
Douze des quatorze couples qui vivent dans le Parc National des Pyrénées couvent leur oeuf. Une bonne nouvelle pour l’avenir de cette espèce, fragile et menacée. Il semble que les rapaces aient trouvé des conditions de vies idéales pour construire « leur nid ».
Il faut savoir que le nombre de naissance chez les gypaètes barbus est faible. En moyenne, un couple donne 1 jeune à l’envol tous les 3 ans. Ce qui fait de ces douze couples en couvaison une excellente nouvelle pour le maintien de la population dans les Pyrénées.
Les oiseaux vivent plus de trente ans, mais ils ne commencent à vivre en couple qu’à partir de 6 ou 7 ans et ce n’est qu’alors qu’ils entament les cycles de reproduction qui durent 10 mois. Quand à l’oeuf il faut entre 52 et 53 jours de couvaison pour éclore. Les naissances sont attendues pour le mois de mars. 4 mois seront nécessaires avant que le gypaéton ne puisse prendre son envol.
4 couples vivent en vallée d’Aspe (Pyrénées-Atlantiques) et 3 autres en vallée d’Aure (Hautes-Pyrénées). En tout ce sont quatorze couples qui sont suivis par la Ligue de Protection des Oiseaux des Pyrénées en partenariat avec le Parc National des Pyrénées. Un quinzième couple a également été détecté par les gardes moniteurs dans le Béarn.
A Saint-Lary, comme partout dans les Pyrénées, la neige est tombée en quantité en quelques jours à peine. C’est bien entendu une bonne nouvelle pour la station. Mais cela implique la mise en oeuvre d’un gros travail de sécurisation des pistes. Le risque avalanche est encore élevé. La station s’organise.
Dans les Pyrénées, il est fréquent de passer en quelques jours, d’un déficit notoire de neige, à de grosses quantités. Mais avec les importants cumuls, c’est tout un travail de sécurisation du domaine skiable qu’il faut mettre rapidement en route et qui mobilise une équipe d’artificiers. C’est la condition pour pouvoir un maximum de pistes en toute sécurité.
A Saint-Lary, les tirs déclenchement des avalanches ont débuté dès lundi et doivent se poursuivre ce mardi matin. Dans les conditions d’enneigement actuels, ils sont indispensables. En attendant, le retour du beau temps prévu mercredi, les pisteurs s’activent.