Ils sont 41 cabris de l’année à avoir été dénombrés sur le territoire du Parc National des Pyrénées. Une telle croissance démographique est le signe sans conteste que le bouquetin venu d’Espagne s’est parfaitement adapté.
41 mais certainement plus
Car le cabri n’est pas toujours facile à observer. C’est le bilan des observations effectuées par les gardes du Parc National des Pyrénées depuis le 4 mai dernier. En effet, le pelage cryptique (couleur proche de celle du milieu naturel) des petits et leur localisation en haute-altitude, leur mère cherchant un peu de fraîcheur, rendent difficile leur observation.
Un bon cru qui atteste d’une population en pleine santé. De jeunes femelles seulement âgées de 2 ans ont été observées suivies d’un petit. L’âge des étagnes gestantes étant habituellement de 3 ans pour une première reproduction.
A ce jour :
- 25 cabris sur le secteur de Cauterets (10 lâchers en 2014/ 2015),
- 12 cabris sur le secteur de Luz Saint Sauveur – Gavarnie (4 lâchers en 2016/17),
- 3 cabris en vallée d’Aspe (4 lâchers),
- et même 1 cabri en Espagne, un groupe de 3 femelles s’étant installé dans la vallée du Rio Ara.
Plus il y aura de bouquetins, plus la population sera viable
La politique de réintroduction se poursuit. Les défenseurs de la nature peuvent y contribuer en parrainant un bouquetin. L’argent récolté permet de financer la capture d’animaux en Espagne et de les réintroduire dans le massif des Pyrénées en apportant une diversité génétique essentielle au bon développement des groupes.