La Terre a une nouvelle fois tremblé, ce mercredi 7 octobre, dans les Pyrénées. La secousse de magnitude 3,2 sur l’échelle de Richter a été suivie de plusieurs répliques.
Les Hautes-Pyrénées sont habituées à subir plusieurs fois par an de petits tremblements de terre, la plupart du temps sans conséquence matérielle et humaines. Cela a été le cas, ce mercredi 7 octobre. L’épicentre de la secousse se situe non loin de Tarbes à 11km de Bagnères-de-Bigorre dans le Haut Adour. Son intensité est évaluée à 3,2 sur l’échelle de Richter. Elle a été enregistrée à 9h40, indique le Réseau National de Surveillance Sismique(RéNaSS).
La secousse a été suivie de plusieurs répliques de magnitude moindre. Pour l’heure, il n’y aucun témoignage de cet événement. Ni aucun dégât signalé.
Les Pyrénées sont une des zones du territoire français où l’activité sismique est la plus importante
Chaque année une trentaine de secousses sont enregistrées sur la zone des Pyrénées, notamment dans la Bigorre et le Béarn-Soule. Ils dépassent rarement la magnitude 2 sur l’échelle de cotation d’intensité de l’échelle de Richter, qui compte 9 niveaux. 9 étant le plus fort.
PLusieurs séismes destructeurs se sont déjà produits en particulier celui de 1660, qui a ravagé la ville de Bagnères-de-Bigorre, ou encore plus récemment ceux d’Arette, 1967, et d’Arudy, 1980.
Le versant espagnol des Pyrénées n’est pas épargné par l’activité sismique. Mercredi 2 octobre plusieurs secousses se sont produites en Espagne, dans le secteur de Pampelune.
Cette activité sismique est la conséquence de la confrontation deux plaques tectoniques : la petite plaque Ibérie (qui coïncide grosso-modo, pour sa partie émergée, avec la péninsule ibérique), et l’immense plaque Eurasie. Cela explique l’existence d’un réseau de surveillance dédié à la chaîne de montagnes.