22 Nov

Deux tremblements de terre modérés se sont produits près de Lourdes

©Rénass

Dans la nuit de mercredi à jeudi, deux secousses considérées comme modérées se sont produites entres Lourdes et Laruns aux alentours de 22h30. Deux séismes de magnitude 3. Aucun dégât n’a été constaté.

La première secousse s’est produite à 22h26, puis deux minutes plus tard à 22h28 la terre a tremblé pour la deuxième fois. Deux séismes mineurs dont les épicentres se trouvaient à 18 km de Lourdes et 25 km de Gan à seulement quelques kilomètres d’écart.

L’activité sismique dans les Pyrénées s’est poursuivie. En effet, dans la même nuit, deux autres secousses ont eu lieu dans les Pyrénées. A 2h51, près d’Andorre la Veille (magnitude 2,4) et à 3h55, près de Tarbes (magnitude 1,7).

Le 13 novembre deux séismes d’une magnitude de 3,2 puis de 3, ont été ressentis dans le Béarn.

 

 

13 Nov

Avec 15 naissances en 2018, la population des bouquetins des Pyrénées se porte bien

©Parc National des Pyrénées

Les nouvelles sont bonnes pour les bouquetins des Pyrénées. Quatre ans après les premières réintroductions, la population s’accroît a un bon rythme. 15 cabris sont nés en 2018. Il y a désormais 190 individus dans le Parc National des Pyrénées.

Le noyau de Cauterets en plein essor

Les bouquetins espagnols se sont parfaitement implantés dans ce secteur. Depuis leur arrivée, des naissances ont été enregistrées chaque année. En 2018, 15 cabris ont vu le jour. Un chiffre en léger recul par rapport à 2017 où 21 naissances avaient été recensées. Dans un communiqué le Parc National des Pyrénées évoque un hiver 2017 long et pluvieux qui a pu contrarier les reproductions dans le noyau Gavarnie-Gèdre,, où il n’y a eu aucune naissance, et limiter celles du noyau de Cauterets.

Environ 190 bouquetins vivent sur le territoire du Parc National des Pyrénées

Sur les deux noyaux Cauterets et Gavarnie-Gèdre, ce sont un peu moins de 200 individus qui peuplent le territoire. Pour rappel, les premiers bouquetins venus d’Espagne ont été relâchés en juillet 2014. Alors que les derniers bouquetins sur le versant français avaient disparu sur la vallée de Cauterets en 1910, la dernière femelle des bouquetins pyrénéens était morte à Ordesa en 2000.

Le retour du bouquetin dans les Pyrénées est la concrétisation d’un  programme engagé depuis de nombreuses années par le Parc National des  Pyrénées et le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises. Le plan de restauration de l’espèce a donc été élaboré en collaboration avec l’Espagne et Andorre et devrait s’étaler sur plusieurs années.

La population s’accroît chaque année

49 cabris, tous issus, des femelles lâchées en 2014 et 2015 sur Cauterets, sont nés depuis 2015.
En 2015, il y a eu une seule naissance. L’étagne était arrivée pleine de la sierra de de Guadarrama. En 2016, 12 cabris ont vu le jour. 2017 avec 21 naissances a été la meilleure année pour les naissances. En 2018, léger recul avec 15 nouveaux individus.
La survie d’une population nécessite la présence de 200 individus.

Pyrénées : le Béarn secoué par deux petits tremblements de terre

©Rénass

Deux petits tremblements de terre se sont produits aux alentours de 3h du matin en Béarn. Les deux événements de magnitude 3,2 et 2, 7 ont été validés par les sismologues du Rénass. Aucun dégât n’a été signalé pour l’heure.

La terre a tremblé deux fois dans la nuit de lundi à mardi dans les Pyrénées. Le premier séisme a eu lieu vers 3h16 du matin.  Sa magnitude indique 3,2 sur l’échelle de Richter et son épicentre a été enregistré dans un secteur proche de Laruns à 5km de profondeur. Quelques minutes plus tard, aux alentours de 3h30 une deuxième secousse de magnitude 2,7 s’est produite dans le même secteur.

Les habitants ont senti la terre tremblé mais aucun secours ni dégât n’ont été répertoriés.

Dans les Pyrénées, les petits tremblements de terre sont récurrents. Les derniers événements enregistrés datent du 27 octobre 2018, non loin d’Arette et de Gimont dans le Gers.

12 Nov

C’est dans les Pyrénées que les températures ont le plus augmenté ces 50 dernières années

EG / France 3 Occitanie

Si les effets du changements climatiques se voient sur l’ensemble de la planète, dans les Pyrénées, l’impact est encore plus marqué. En effet, la température moyenne des Pyrénées a augmenté de 30 % de plus que la moyenne mondiale ces cinquante dernières années.

Ce lundi 12 novembre, l’Observatoire Pyrénéen du Changement Climatique réuni à Saragosse (Espagne) publie le rapport sur « Le changement climatique dans les Pyrénées : impacts, vulnérabilités et adaptation ». Ce travail est la synthèse de plus de cent scientifiques de référence, français, espagnols et andorrans. Et le bilan est alarmant.

Les Pyrénées sont en surchauffe

Alors que la moyenne mondiale a déjà enregistré une augmentation de +0,85°C ces dernières 50 années, selon le GIEC, le massif pyrénéen a pour sa part subi un réchauffement de +1,2°C. Une projection parle même d’une hausse de 1 à 7 degrés d’ici la fin du siècle.
Cette augmentation subite du thermomètre est 30% plus élevée que la hausse de la moyenne mondiale.

En 35 ans, la moitié des glaciers de la chaîne on déjà disparu

Effets collatéraux de cette évolution, l’impact sur les glaciers qui subissent immédiatement la hausse du thermomètre et qui disparaissent à vue d’oeil. La moitié d’entre eux a fondu sur une période de 35 années. Une tendance qui se confirme dans d’autres études et rapport de glaciologues qui parlent de disparition complète des glaciers d’ici 2050. A lire dans l’étude de Pierre René, de l’Association pyrénéenne de glaciologie.

L’arrivée des oiseaux migrateurs plus précoces de 10 jours par rapport aux années 60

Et comme il fait de plus en plus chaud, les oiseaux qui effectuent des migrations entre les hémisphères nord et sud arrivent plus tôt sur la chaîne. L’étude montre que la période de leur arrivée est désormais avancée de plus 10 jours environ par rapport au calendrier des années 60.

Face à ce constat, les experts de l’Observatoire du changement climatique ont dressé une liste de 10 évolutions auxquelles il va falloir s’adapter et se prémunir.

    • Des phénomènes climatiques extrêmes : la population comme les professionnels devront tenir compte et s’adapter à la hausse des vagues de froid, de chaleur, des
      périodes de sécheresse extrême ou encore des pluies torrentielles.
    • Augmenter la sécurité face aux risques naturels
    • Affronter la pénurie d’eau et les sécheresses
    • Garantir la qualité des eaux superficielles et souterraines
    • Maintenir l’attrait touristique des Pyrénées
    • Faire face aux changements au niveau de la productivité et de la qualité des cultures et saisir les opportunités émergentes
    • Prévoir des changements irréversibles du paysage
    • Envisager l’éventuelle perte de biodiversité et les modifications des écosystèmes
    • S’adapter aux déséquilibres entre l’offre et la demande énergétique
    • Faire face à une propagation de maladies et de parasites

Lire ici le dossier complet.

09 Nov

Pyrénées : la hausse du prix du carburant inquiète (aussi) les stations de ski

©France 3 Occitanie

Les skieurs ne sont pas encore sur les pistes, et les dameuses attendent les prochaines chutes de neige. Des dameuses qui ont besoin de carburant pour fonctionner. Les stations de ski des Pyrénées s’inquiètent, leur budget carburant risque d’exploser.

Les automobilistes appellent à manifester le 17 novembre pour protester contre la hausse rapide du prix du gas-oil. Ils sont inquiets, mais ils ne sont pas les seuls. L’équilibre budgétaire déjà fragile des stations de ski pourrait se trouver mis à mal.
Des mesures sont déjà prises pour économiser au maximum la consommation de carburant. Mais malgré tous les efforts, la facture va augmenter. Et augmenter considérablement.

Au Grand Tourmalet, la facture carburant pour le travail de damage représente une part importante du budget.

« C’est une nuit à 2.500 euros de carburant sur une nuit de damage donc une augmentation sur une saison complète de 150.000 euros ce qui porte le budget total à 450.000 euros », indique Guilhem Richard
Station du Grand Tourmalet.

Si des mesures ne sont pas prises, le carburant va peser lourd dans les comptes. Reportage de Régis Cothias et Emmanuel Fillon :

08 Nov

Avalanches : le club alpin de Toulouse organise une conférence pour mieux comprendre les risques et les limiter

Capture image vidéo

Avec l’arrivée de l’hiver et de la neige débutent les activités sportives ou de loisirs comme la marche en raquette ou le ski de randonnée. Deux activités soumises au risque d’avalanche. Le 1er décembre le Club Alpin de Toulouse organise une conférence sur les méthodes pour limiter les dangers suivie de la projection d’un film sur les avalanches.

Les dangers de la montagne augmentent en hiver en raison, notamment, du déclenchement d’avalanches. Un risque dont les randonneurs et les skieurs ont du mal à se protéger. Le nombre d’accidents croît avec l’engouement pour découvrir une montagne sauvage, non préparée et sécurisée, hors des domaines skiables.

Or, une bonne connaissance de la neige, un équipement et un comportement adaptés permettent de réduire le danger.

Afin de répondre à la demande grandissante des pratiquants de la montagne en hiver, le Club Alpin de Toulouse organise une demi-journée pour en savoir plus sur les avalanches.

Au programme :

  • Une conférence de Philippe Descamps et Olivier Moret : « Avalanches, comment réduire les risques ». Il proposé une approche concrète basée sur des leçons d’accidents. Des outils simples, des exemples et des méthodes adaptées aux attentes de chacun : du débutant à l’expert.
  • La présentation de balises de détresse et traqueurs : sports connectés, comment allier sécurité et partage d’expérience.
    Interventions : Nelly Lachaud et Jean Muller responsables du développement des activités Kinéis.
  • La projection du film de Sandra Ducasse et de Francisco Taranto « Voies féminines« . Nous découvrirons la trajectoire inspirantes et singulières, de trois femmes passionnées d’escalade et de montagne, dans ce film tourné dans la vallée de Chamonix et dans le massif du Mont-Blanc, avec également des images d’archives réalisées dans différents pays.

Lieu du rendez-vous : CLS 11 rue Hermès, Parc thechnologique du Canal à Ramonville Saint-Agnes
Entrée : 10 euros par personne pour participation aux frais de réservation de la salle

 

 

Vidéo – Comment la station de ski de Porté-Puymorens se prépare à ouvrir ses pistes ?

©France 3 Occitanie

La neige est arrivée dès le mois de novembre sur les Pyrénées. La station de Porté-Puymorens dans les Pyrénées-Orientales en profite pour proposer un week-end ski aux plus impatients, quelques jours avant le lancement de la saison prévu dans une grande majorité de stations de la chaîne le 1er décembre.

C’est la deuxième année consécutive que Porté-Puymorens ouvre ses pistes avant toutes les autres stations françaises. Une opération séduction pour les skieurs impatients. Et c’est pour le samedi 10 et dimanche 11 novembre. 4000 amateurs de glisse sont attendus. Une façon pour la station de faire parler d’elle.
L’ouverture des deux pistes demandent de travailler la neige avec précaution car la couche est encore fine.

Geoffrey Berg et Pascal Dussol se sont rendus place :

10 km de pistes vous attendent de la Mine à la Vignole à un tarif  23€ la journée, ou 40€ le week-end. 
Les commerces loueurs et restaurateurs seront également opérationnels.

06 Nov

Suite aux dernières chutes de neige, la station de Porté-Puymorens lance la saison de ski dans les Pyrénées dès ce samedi

Capture image vidéo

La saison de ski dans les Pyrénées débute dès ce samedi 10 novembre et ce sera à Porté-Puymorens, une des stations de ski des Pyrénées-Orientales. La neige est tombée en quantité suffisante pour permettre ce premier week-end d’ouverture.

Avec cette ouverture prématurée, Porté-Puymorens sera la première station des Pyrénées à accueillir des skieurs sur ses pistes. Une annonce faite sur les réseaux sociaux lundi 5 novembre.

Le 30 novembre devrait suivre la station des Angles, dans les Pyrénées Orientales également, puis le 1er décembre les domaines skiables principaux de la chaîne.

Une ouverture d’un week-end
Porté-Puymorens va ouvrir tout le week-end sur la base d’un forfait à 40 euros pour les deux jours. Deux secteurs au minimum seront ouverts. La station est une habituée des ouvertures prématurées. Son emplacement et son altitude (1600m – 2500m) lui permettent de bénéficier d’un bon enneigement.

05 Nov

En vidéo : la neige est de retour dans les stations de ski des Pyrénées

©Maxppp / Thierry GACHON

Après quelques jours de douceur, c’est le retour des conditions hivernales en montagne. Les chutes de neige sont en cours dans les Pyrénées. Une nouvelle qui ravit les professionnels du ski en pleine préparation pour la prochaine ouverture de la saison de ski.

Les stations de ski n’hésitent pas à publier des images de chutes de neige. Des images qui peuvent également ravir les non skieurs.

Pour les amateurs de glisse, la saison doit démarrer le 1er décembre si les conditions d’enneigement sont réunies. Et c’est bien parti.

Côté français

Côté espagnol

La limite pluie-neige doit descendre à 1500m

26 Oct

Chutes de neige : des cols des Pyrénées fermés à la circulation pour le week-end

MaxPPP WEA

En raison de l’arrivée de la neige sur les Pyrénées, plusieurs cols de la chaîne seront fermés à la circulation à partir de ce vendredi. Attention aux chaussées glissantes et pensez aux équipements spéciaux si vous prenez les routes de montagne ce week-end.

La neige est annoncée sur la chaîne des Pyrénées. Elle pourrait tomber jusqu’à basse altitude. La préfecture des Hautes-Pyrénées organise la fermeture de quelques cols et routes d’altitude pour le week-end pour des raisons de sécurité.

Voici la liste des voies qui seront fermées :

  • RD918 – Col du Tourmalet : fermeture le vendredi 26 octobre à partir de 17h
  • RD925 – Col de Balés : fermeture le vendredi 26 octobre à partir de 17h, réouverture début semaine prochaine suivant les conditions météorologiques
  • RD929 – Route des Lacs : fermeture le vendredi 26 octobre à partir de 20h, réouverture début semaine prochaine suivant les conditions météorologiques
  • RD918 – Col d’Aspin : restera ouvert ce week-end sur le département des Pyrénées Atlantiques – Col d’Aubisque : fermeture le vendredi 26 octobre, à partir de 16h.
  • RD 105 sera fermée à la circulation à compter du samedi 27 octobre à 8h.

Les conditions climatiques devraient s’améliorer en début de semaine prochaine. Routes et cols seront rouverts à la circulation.

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