13 Nov

Avec 15 naissances en 2018, la population des bouquetins des Pyrénées se porte bien

©Parc National des Pyrénées

Les nouvelles sont bonnes pour les bouquetins des Pyrénées. Quatre ans après les premières réintroductions, la population s’accroît a un bon rythme. 15 cabris sont nés en 2018. Il y a désormais 190 individus dans le Parc National des Pyrénées.

Le noyau de Cauterets en plein essor

Les bouquetins espagnols se sont parfaitement implantés dans ce secteur. Depuis leur arrivée, des naissances ont été enregistrées chaque année. En 2018, 15 cabris ont vu le jour. Un chiffre en léger recul par rapport à 2017 où 21 naissances avaient été recensées. Dans un communiqué le Parc National des Pyrénées évoque un hiver 2017 long et pluvieux qui a pu contrarier les reproductions dans le noyau Gavarnie-Gèdre,, où il n’y a eu aucune naissance, et limiter celles du noyau de Cauterets.

Environ 190 bouquetins vivent sur le territoire du Parc National des Pyrénées

Sur les deux noyaux Cauterets et Gavarnie-Gèdre, ce sont un peu moins de 200 individus qui peuplent le territoire. Pour rappel, les premiers bouquetins venus d’Espagne ont été relâchés en juillet 2014. Alors que les derniers bouquetins sur le versant français avaient disparu sur la vallée de Cauterets en 1910, la dernière femelle des bouquetins pyrénéens était morte à Ordesa en 2000.

Le retour du bouquetin dans les Pyrénées est la concrétisation d’un  programme engagé depuis de nombreuses années par le Parc National des  Pyrénées et le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises. Le plan de restauration de l’espèce a donc été élaboré en collaboration avec l’Espagne et Andorre et devrait s’étaler sur plusieurs années.

La population s’accroît chaque année

49 cabris, tous issus, des femelles lâchées en 2014 et 2015 sur Cauterets, sont nés depuis 2015.
En 2015, il y a eu une seule naissance. L’étagne était arrivée pleine de la sierra de de Guadarrama. En 2016, 12 cabris ont vu le jour. 2017 avec 21 naissances a été la meilleure année pour les naissances. En 2018, léger recul avec 15 nouveaux individus.
La survie d’une population nécessite la présence de 200 individus.