13 Juin

Les livres des 24 Heures du Mans 2018 : « 24 Heures du Mans. 1951-1957 : Le triomphe de Jaguar », de Christian Papazoglakis (dessins) et Denis Bernard (scénario).

Présentation de l’éditeur

24 Heures du Mans, 1957. Suite à un incroyable concours de circonstances, Jaguar obtient sa 5ème victoire au Mans avec quatre de ses fameuses Type D en tête de la course.
Suite à cet exploit, un journaliste s’entretient avec « Lofty » England, directeur technique et sportif de Jaguar, pour revenir sur l’histoire de la marque : de l’abandon du nom SS (peu judicieux au sortir de la Seconde Guerre mondiale) pour Jaguar aux débuts dans la compétition automobile jusqu’aux premières gloires…

 

Christian a répondu à quelques questions, un peu submergé par la foule d’amateurs de BD qui l’assiégeait !

BG : Comment est née cette BD ?

CP : Elle fait partie d’une série qui revisite la légende des 24 Heures du Mans.

BG : De façon chronologique ?

CP : Pas forcément. Les sujets sont tellement variés. On joue sur la nostalgie et le souvenir. Cela peut être un pilote, une marque, une époque donnée. En s’attaquant à Jaguar, on aurait pu penser que le jeune public n’allait pas s’y intéresser. C’est un peu loin, oublié. En fait, on constate que ce n’est pas le cas. Le mythe de Jaguar dépasse les générations.

BG : D’autres projets ?

CP : Oui, le sujet est pratiquement inépuisable et on fait en sorte que les lecteurs ne se lassent pas. Chaque dessinateur a sa propre patte et sa personnalité. Il n’y a pas de consigne d’uniformité, au contraire. On pense même remonter plus loin dans le temps, dans les années avant-guerre. On réfléchit à un triptyque. Le plus compliqué pour l’éditeur, c’est de trouver des dessinateurs disponibles.

BG : Merci, bonne dédicaces !

 

 

 

 

 

11 Juin

Les livres des 24 Heures du Mans 2018… Mickey, ambassadeur des 24 heures du Mans auprès des petits…

Le journal de Mickey aux 24 Heures du Mans pour la cinquième année consécutive !

L’ACO a trouvé un excellent porte parole des 24 Heures du Mans auprès du jeune public de 7 à 14 ans :  Mickey !

Le journal du même nom a réalisé un hors-série tiré à 45.000 ex comportant des jeux, des infos pratiques, comme cette double page intitulée « Au coeur de la course », un portait du jeune pilote Rebellion justement intitulé « Thomas Laurent, le surdoué », ou encore des gags pour apprendre et s’amuser. Le numéro sera distribué sur le circuit pendant l’événement mais aussi dans les écoles du Mans.

Autre façon de faire participer le jeune public : 12 enfants et leurs familles ont été sélectionnés pour participer à l’événement les 16 et 17 juin.
Un Mickey géant (3 m de haut) au volant d’un bolide sur mesure participe à la Parade en ville organisée en ville vendredi 15 juin, au même titre que les pilotes des 24 Heures du Mans 2018 !

L’ACO a multiplié les animations à destination de ses jeunes spectateurs sur le site même, dans l’enceinte du circuit.
Une Kid zone destinée aux 3-12 ans leur est réservée dans la Fan Zone, sous la surveillance des parents.
Au programme : Espace VIP Baby, Espace Kappla, Château gonflable, Remorque Multi-activité, le critérium du jeune conducteur, un stand de maquillage. Cette zone est sous la surveillance des parents. A noter une animation spéciale kids sur la ligne droite des stands, le vendredi 15 juin de 10h à 19h.
Dans la Zone expérience, un espace « loisirs » permettra aux plus de 12 ans de découvrir le monde de l’automobile comme si on y était avec des simulateurs de course, un Pit Stop en réalité virtuelle, des casques oculus ou encore un batak challenge.

Les enfants ont bien d’autres occasions d’approcher leurs idoles, comme à lors des dédicaces dans la pit-lane, le mardi. Ou lors de la fameuse parade des pilotes ! Ces petites filles se précipitent pour se faire dédicacer leur T-Shirt !!

Et plus loin, elles/ils pourront découvrir des voitures… à leur taille !

 

 

 

 

 

04 Juin

L’esprit de Lewis – Tome 1 de Santini et Richerand

Présentation de l’éditeur :

Lewis Pharamond est un jeune écrivain en plein deuil. Bouleversé par la mort récente de sa mère, il traverse l’Angleterre pour s’installer à Childwickbury, le manoir de son enfance où il espère pouvoir écrire son premier roman d’inspiration gothique. Mais hanté par le chagrin, il n’arrive pas à écrire une ligne… Bientôt, des phénomènes étranges se produisent… et une nuit, la responsable de ces événements apparaît. Elle se nomme Sarah, fantôme dune Française à la beauté remarquable. Au fil des jours, Lewis et Sarah apprennent à se connaître, et en échange d’une promesse d’amour éternel, le fantôme offre au jeune homme le don de l’écriture. Un acte qui ne sera pas sans conséquences pour Lewis…

Notre avis :

Cette BD est le premier tome d’une histoire en deux parties avec pour personnage principal Lewis Pharamond, jeune écrivain en plein deuil.

Avant de parler du contenu, parlons de cette couverture ! Elle est absolument sublime. Le dessin est superbement mit en valeur avec ces reflets dorés.

Cette BD aborde le thème du deuil et du syndrome de la page blanche d’une manière plutôt étrange à travers un trait de crayon qui ne laisse pas indifférent. Cette histoire est à la fois terrifiante et fascinante. Elle n’a rien de joyeuse et le dessin est bien là pour nous le rappeler.

Le personnage principal, Lewis, est des plus torturés qui soit. Il vit très mal son deuil et le faite de ne pas trouver l’inspiration. Sa rencontre avec Sarah va complètement le transformer pour le meilleur et peut être pour le pire.

L’histoire peut paraître assez folle par moment. Les hallucinations de Lewis sont très spectaculaires. Il y a une double page en particulier qui m’a fasciné de par la richesse du dessin. On plonge totalement dans l’univers de cette histoire.

Dès qu’il rencontre Sarah, l’histoire devient plus intéressante et change complément de rythme. Le personnage de Lewis se transforme complètement d’un extrême à l’autre y compris dans sa relation avec Sarah.

J’ai beaucoup aimé le respect à travers le dessin de cette époque victorienne avec un décor très riche et sophistiqué en même temps. La force de cette BD réside dans le dessin. J’ai eu l’impression de plonger un peu dans l’univers de Tim Burton par moment. Cette BD m’a fait aussi pensé au film « La dame en noir » de James Watkins à cause de cette ambiance très sombre et gothique.

Le second tome permettra sûrement d’approfondir un peu plus la relation entre Sarah et Lewis qui nous réserve encore de sombres surprises. De nombreuses questions restent en suspens à la fin de ce premier acte.

Editions : Soleil, Collection Métamorphose – Date de parution : 18 Octobre 2017 – 72 pages

© Amandine Gazeau

24 Mai

« En rose et noir », tome 26 des aventures de Mélusine

Présentation de l’éditeur :

La journée a plutôt mal commencé pour Mélusine. D’abord il y a ce nain chevauchant un dragon qui surgit du sol du château et qui accuse Mélisande, la cousine fée de Mélusine, de voler l’or des nains ! Et qui, pour se rembourser, repart avec quelques-uns des plus beaux chandeliers du château… Ensuite, il y a l’arrivée à l’école de sorcellerie d’un nouvel élève venu d’Afrique, spécialiste en sorts à partir de grigris, amulettes et fétiches divers, et que ses condisciples accusent de n’être qu’un imposteur incapable de faire de la vraie magie. Il y a enfin la visite totalement inattendue de Kaspar, le père de Mélusine, qui lui annonce son prochain divorce… et la disparition de sa mère ! Mélusine va enquêter et partir sur les traces de sa mère… et découvrir le terrible secret de ses parents qui pourrait bien mener à une guerre entre sorciers et fées !

Notre avis :

Voici une BD qui m’a rappelée mon enfance. C’est une sorcière que les moins de 20 ans ne connaissent surement pas. Cette bande dessinée est apparue dans le célèbre magasine « Le journal de Spirou » en 1992. Depuis 1995, 26 albums sont parus aux éditions Dupuis avec toujours le même dessinateur, Clarke.

N’ayant pas lu tous les précédents tomes, je n’ai pas été trop perdue dans celui-ci. Il y a des références aux précédents tomes mais elles n’empêchent pas de comprendre ce qu’il se passe.

Ici Mélusine va être confrontée au divorce de ses parents mais surtout à la disparition de sa mère. Elle va se lancer à sa recherche avec sa cousine qui est une fée, Mélisande. Ce personnage a été mon préféré. Elle est très drôle. Elle ne se rend pas compte de ce qu’elle fait ou dit et de l’impact que cela peut avoir. Elle apporte de la légèreté aux scènes un peu sous tension.

Un nouveau personnage fait son apparition, Mathys, un jeune marabout. Avec son père ils ont du quitter leur pays et ils se sont installés dans une maison qu’ils louent. Ces personnages font référence à un sujet très actuel, celui des migrants. Mélusine va aider Mathys à s’intégrer dans l’école.

On va de péripéties en péripéties dans ce nouveau tome. Mais surtout nous avons le droit à une révélation de taille pour Mélusine qui va changer beaucoup de choses pour la suite.

Je ne me suis pas ennuyée dans ce tome. Le dessin est superbe. J’ai vraiment retrouvée la Mélusine de mon enfance sur le début du tome. Elle est toujours prête à défendre les autres, son caractère est toujours très affirmé. Mais vers la fin on se rend compte qu’elle a grandit et que l’auteur a choisi de s’adapter à ce public qui a grandit avec mais aussi à la société actuelle. Ce fût au début une surprise pour moi mais je me suis dit que Mélusine s’adapte à son époque et donc reste très actuelle avec les thématiques abordées.

Le prochain tome s’annonce très intéressant avec la dernière page. Mélusine va voir son petit monde bouleversé…

Editions : Dupuis – Date de parution : 4 Mai 2018 – 48 pages

© Amandine Gazeau

19 Mai

« Plein phare sur » Fred Campoy, reçu par Aurélie Bambuck dans 9h50 le matin !

UNE VIE AVEC ALEXANDRA DAVID-NEEL – Tome 2

Scénario : FRED CAMPOY
Dessin : Mathieu BLANCHOT, FRED CAMPOY
Couleur : Mathieu BLANCHOT, FRED CAMPOY
Paru le 01 Fevrier 2017

Présentation de l’éditeur

Le plus grand explorateur du XXe siècle est une femme…

Première femme à être entrée dans la ville de Lhassa en 1924, Alexandra fête ses 100 ans. Rêvant toujours de voyager à travers l’Europe et la Russie, elle entame
pourtant une longue et sereine agonie, veillée par Marie- Madeleine. Au cours de ces 17 jours, le présent et le passé s’entremêlent, allant de l’épisode de Lhassa jusqu’à son enfance difficile, en passant par sa découverte du musée Guimet de Paris où elle passait d’innombrables heures à étudier l’hindouisme et le bouddhisme.

18 Mai

« Michel Vaillant, le rêve du Mans » !

Qui ne connaît pas le célèbre pilote Michel Vaillant… Son créateur, le génial Jean Graton, a fait apparaître son héros aux Les 24 Heures dans 13 albums… Jusqu’à ce que la réalité rejoigne la fiction… Cette aventure incroyable méritait bien un film ! C’est ce qu’a réalisé Frédéric de Brabant avec le film documentaire « Michel Vaillant, Le rêve du Mans ».

Il était présenté le jeudi 17 mai 2018 au cinéma Grand Action (5, rue des Ecoles, 75005 Paris), devant une salle archi comble de fans et de journalistes.

Ce film a une histoire peu banale. C’est d’abord l’histoire d’une passion : celle des bandes dessinées de Michel Vaillant, et aussi celle de la mythique course des 24 Heures du Mans.

C’est aussi et surtout l’histoire de la rencontre de Philippe Graton (fils de Jean Graton, créateur de Michel Vaillant, et talentueux scénariste de la nouvelle série) et du cinéaste Frédéric de Brabant.

Au départ, de l’aveu des protagonistes de cette aventure cinématographique, il n’y avait pas de projet de film, ni bien sûr le moindre budget de réalisation. Deux fous de course automobile ont cependant décidé de filmer les moments forts de la course 2017, lors de laquelle deux Vaillante-Rebellion (n°13 et n°31) étaient engagées. Ce sont ces quelques heures de films qui ont donné naissance à ce documentaire passionnant.

Des documents d’archives et des extraits d’albums de Michel Vaillant complètent à merveille cette aventure, entre rêve et réalité.

On y apprend l’origine de la passion de Jean Graton, découvrant au passage un de ces premiers dessins réalisé à l’âge de 8 ans, où le futur grand dessinateur représente son papa « en train de réparer sa moto ». On y voit aussi – non sans émotion – des photos d’archives, où le petit Jean Graton découvre la première fois, en 1937, les 24 Heures du Mans en compagnie de son père. Une expérience qui le marquera à vie. Plus tard Jean Graton restera très proche de cet univers et cultivera de véritables amitiés avec des pilotes de légende, dont l’immense Jacky Ickx !

Au fil du documentaire, on voit aussi défiler les principaux protagonistes de l’aventure Vaillante-Rebellion : les pilotes (Bruno Senna, Nicolas Prost, Julien Canal, Nelson Piquet Jr., Mathias Bèche), le vice-président de Rebellion Racing (Calim Bouhadra), le constructeur de la mythique Oreca 07 (Hugues de Chaunac), Gérard Neveu (directeur général du WEC), des journalistes spécialisés, des collecteurs et passionnés. Chacun apporte son témoignage et son expérience. Tous semblent réunis par leur passion commune pour la course et en particulier pour l’univers incomparable de Michel Vaillant.

Le documentaire entre ensuite dans le vif du sujet. On découvre la première présentation officielle de la Vaillante-Rebellion, dévoilée sous les crépitements des flashes des photographes, puis l’arrivée des voitures au Mans pour la célèbre séance du pesage lors de laquelle une foule subjuguée se presse. La voiture de la BD existe donc « en vrai » !

L’action se déplace dans le stand Rebellion. On assiste aux séances chronométrées de changements de pilotes et de ravitaillements. L’horlogerie de précision Vaillante-Rebellion ne laisse au hasard.

Vient alors l’incroyable récit de la course, avec ses innombrables rebondissements. Cette partie du documentaire pourrait être un thriller, tant la tension et le suspense sont palpables. Le facteur humain, associé aux mécaniques de précision – pilotes, ingénieurs et mécaniciens – est magnifiquement bien rendu. Aucune mise en scène, nul besoin de « surjouer » ou de scénariser. Le fil des événements réels est à lui seul aussi hallucinant et palpitant qu’un album de Michel Vaillant.

« Tout peut arriver au Mans » rappelle Gérard Neveu.

Les scénarios les plus fous se déroulent sous les regards incrédules ou fascinés des acteurs et spectateurs de leur propre récit. Tous les éléments d’une dramaturgie existent dans la matière même du sujet.

La fin de la course, ponctuée d’innombrables rebondissements, déjoue les pronostics les plus invraisemblables.

Nous la laisserons découvrir – sans rien spoiler – aux spectateurs de ce magnifique documentaire qui ne connaîtraient pas encore le résultat de la course et des suivantes.

La projection, longuement applaudie, a été suivie d’une séance de dédicaces de Philippe Graton et Frédéric de Brabant. L’occasion aussi de croiser quelques personnalités, telles que Gérard Neveu, directeur général du championnat du monde d’Endurance (WEC), qui nous a confié avoir réellement apprécié ce film.

©Bob Garcia

 

 

 

 

 

11 Mai

Les super-héros de DC-Comics : des BD… aux LEGO® !

DC Comics (abréviation de « Detective Comics ») fait partie du conglomérat Time Warner.

Véritable institution dans le monde de la bande dessinée, DC Comics est aussi l’une des principales maisons d’édition américaines de comics qui détient plusieurs filiales, notamment Vertigo, plutôt dédiée au fantastique et Wildstorm plutôt dédiée à la science-fiction et aux aventures de super-héros plus modernes.

L’origine de DC Comics remonte à l’année 1934 lorsque Malcolm Wheeler-Nicholson, un ancien major de l’armée américaine devenu auteur pour des pulps, fonde la société National Allied Publications. En février 1935 est publié le premier numéro de New Fun Comics qui propose des comics inédits, ce qui alors le démarque des autres comic books dans lesquels on ne trouve que des rééditions de comic strips.

En avril 1938 DC qui publie le premier numéro d’Action Comics, qui va révolutionner le monde la bande-dessinée américaine car Superman, le premier super-héros, y fait son apparition.

C’est ensuite dans le 27e numéro de Detective Comics, en 1939, qu’apparaît Batman créé par Bob Kane et Bill Fingern.

Suivront toute la série de super-héros tels que Green Lantern, Flash, Wonder Woman,

DC Comics traverse une crise dans les années 80, mais grâce au génie de nouveaux scénaristes tels qu’Alan Moore, qui revisitent les personnages emblématiques, la revue connaît un nouvel essor.

Le grand public redécouvre les héros de DC Comics grâces aux BD et aux films.

Aujourd’hui, un passionné de Lego, Nathan Sawaya, recrée les personnages et leurs univers dans l’exposition présentée The Art of the Brick: DC Super Heroes à l’Espace Chapiteaux de La Villette, à paris, et promet : « Cette exposition LEGO® des super-héros, destinée aux fans et à toute la famille, utilise plus de 2 millions de briques pour ses sculptures gigantesques inspirées de l’univers DC Comics : Batman™, Superman™, Wonder Woman™, Le Joker™… Laissez-vous emporter par tous ces super-héros et super-vilains à travers une série de décors immersifs et d’animations pour petits et grands. »

Amandine Gazeau et Bob Garcia se sont laissés emportés pour « Lire délivre » !

Retour en images :

Les couvertures mythiques de DC Comics reproduites en briquettes !

   

    

    

   

    

    

    

    

    

Les fans retrouveront aussi leurs héros favoris, réalisés en grandeur nature et dans leur « environnement » avec une débauche de briquettes multicolores !

L’exposition propose encore d’innombrables réalisations et trouvailles… pour finir par une visite de la Batcave, où l’on trouve la mythique Batmobile réalisée avec près de 500.000 briquettes !!

De quoi donner envie aux petits comme aux grands de (re)découvrir la richesse et l’inventivité des bandes dessinées de DC Comics qui tapissent les murs de l’exposition…

 

©Bob Garcia

©Amandine Gazeau

 

 

03 Mai

La vie de Jacky Ickx, pilote de légende, en BD !

L’incroyable destin de Jacky a déjà fait couler beaucoup d’encre ! Le pilote belge de légende, sextuple vainqueur des 24 Heures du Mans, méritait bien une BD, lui qui figurait déjà dans de multiples albums de la série « Michel Vaillant ». Une réussite !

Jacky Ickx – Tome 1 – Le Rainmaster

Auteurs : 

Vincent Dugomier (Scénario) /

Jean-Marc Krings (Dessin) /

Bertrand Denoulet (Couleurs)

Date de parution : 30 Novembre 2016

Présentation de l’éditeur

Fils d’un grand journaliste sportif et frère du plus jeune pilote d’avion au monde, Jacky Ickx montre très vite qu’il a lui-aussi de l’essence dans le sang. À seize ans à peine, il participe à ses premiers championnats. En trial d’abord, puis en tourisme, en courses d’endurance et en monoplace, Jacky cultive un éclectisme et une polyvalence qui le rendront invincible sur tout type de circuit. Évoluant en F2 en 1967, il fait sensation sur le circuit de Nurbürgring en surclassant la plupart des F1 malgré son manque de puissance. Quelques années plus tard, dans une édition des 24 Heures du Mans restée mythique, son « départ marché » et sa victoire finale le feront entrer définitivement dans la légende…

Grâce à ce diptyque 100% belge de la collection Plein Gaz, découvrez la vie de Jacky Ickx, probablement l’un des pilotes automobiles les plus célèbres de tous les temps, renommé à la fois pour son palmarès, sa belle gueule et son comportement de gentleman.

Plus d’info sur le site glenatbd.com !

Jacky Ickx, le plus grand pilote belge, a côtoyé le célèbre « pilote de papier » Michel Vaillant !

Le 1er janvier 2015, Jacky Ickx, fêtait ses 70 ans.

A cette occasion, le journal belge Le Soir rendait hommage à ce pilote belge hors pair au palmarès impressionnant, surnommé « Monsieur Le Mans » en raison de ses 6 victoires aux 24 Heures du Mans.

Le Soir propose alors à ses lecteurs une collection de 6 doubles albums de Jean Graton reprenant l’intégrale des aventures BD de Jacky Ickx aux côtés de Michel Vaillant. Chaque tome est enrichi d’une reproduction sur papier à dessin de ses plus belles voitures et d’un bonus de 8 pages de Daniel Couvreur, Jean-François Lauwens et Thierry Wilmotte avec des photographies d’époque inédites.

Ces ouvrages, publiés en quantité limitée, sont désormais des « collectors » que les fans s’arrachent… quand ils ont la chance de les trouver !

Plus d’info sur l’excellent site bedeteque.com !

02 Mai

Un célèbre vampire et le harcèlement scolaire…

Présentation de l’éditeur :

Comme chaque matin de la semaine, Dracula va à l’école. Mais c’est avec une boule au ventre car certains de ses camarades de classe, de gros balourds, n’arrêtent pas de l’embêter. Certes, quelques-unes de ses particularités font de lui un garçon différent mais est ce une raison suffisante pour qu’il subisse ce harcèlement constant ? Comment y remédier ? Un soir, il franchit le pas et en parle à son papa…

Notre Avis :

C’est un coup de cœur plein d’émotion que je partage avec vous !

Je ne suis pas une grande fan de BD. Je n’en lis quasiment jamais par manque d’intérêt. Quand j’ai vu la couverture de celui ci, elle a piquée ma curiosité à cause du dessin. Les histoires de vampires m’attirent depuis toujours. Mais ce qui a fait que j’ai eu envie de la lire c’est la quatrième de couverture…

Dracula n’a pas toujours été un grand méchant vampire, il a aussi été un petit garçon qui va à l’école. Mais sa différence va attirer l’attention de ses camarades. Il va subir les moqueries des enfants de son âge. Ce petit garçon va endurer sa souffrance seule. Il se refuse à en parler jusqu’au jour où ce sera la confrontation de trop…

Cette BD aborde le thème du harcèlement scolaire. C’est quelque chose dont on entend beaucoup parler depuis plusieurs années suite à des affaires comme celle de Marion Fraisse .

On ressent toute la souffrance de ce petit garçon qui en plus d’être différent physiquement est aussi le premier de sa classe. Les auteurs on réussit à retranscrire en dessin et en mot à la perfection la manière dont cela se passe. J’ai été beaucoup touché par ce petit garçon. On se demande comment il va faire pour s’en sortir.

Quand il trouve enfin le courage de parler, tout change pour lui.

Cette BD s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux parents. Un passage avec le père montre aux parents qu’ils peuvent se sentir coupable de n’avoir rien vu mais qu’il ne faut pas en rester là. La libération de la parole est très bien montrée.

Cette BD m’a beaucoup touchée de part le sujet et la manière dont il est abordé. Le dessin est aussi très beau, très doux et traduit les sentiments parfois mieux que les mots.

Elle est à mettre entre toutes les mains pour sensibiliser les enfants et les parents à ce phénomène qui gangrène les cours de récréation.

 

« Chaque jour Dracula » par Loic Clément et Clément Lefèvre chez Delcourt Jeunesse. Parue le 25 Avril.

© Amandine Gazeau