14 Jan

La traversée hivernale de Paris en « anciennes »… et en livres

Et pour aller plus loi, un magnifique coffret sur l’histoire de Mercedes Benz…

Coffret Mercedes Benz, collectif, Glénat, 26/10/2022

Présentation de l’éditeur

L’étoile à trois branches de Mercedes-Benz, née de la fusion de Daimler et Benz en 1926, est aujourd’hui synonyme d’innovation, de performance et de perfection technique aux premiers rangs de l’automobile de luxe. C’est assurément au cours de la seconde moitié du XXsiècle que Mercedes achèvera de fonder son prestige. Ce coffret exceptionnel est un hommage à la marque à l’étoile. Il retrace toute son histoire et passe en revue l’intégralité des Mercedes de route produites de 1945 à aujourd’hui et nous raconte l’extraordinaire histoire d’AMG, devenue en quelques décennies le préparateur officiel « Hautes performances » de la marque. Des années 70 à nos jours, AMG n’a eu de cesse de revisiter les modèles du catalogue Mercedes afin d’en améliorer les performances, remportant sur son chemin victoires sur victoires en compétition. Retrouvez la 300 SL avec ses légendaires portes papillon, les actuels modèles surpuissants du préparateur AMG, en passant par les sublimes berlines 220 à ailerons, les élégants roadsters SL ou encore les luxueuses Classe S…
Une véritable saga d’exception pour un constructeur hors-norme.

 

19 Nov

39ème salon du livre du Touquet : remise du prix Polartifice 2022 à Max Monnehay pour « Je suis le feu »

Je suis le feu, Max Monnehay, Seuil, Collection Cadre Noir

Présentation de l’éditeur

La Rochelle, mois de juillet. Une femme est retrouvée égorgée chez elle face à son fils de dix ans, qu’un bandeau et un casque audio ont préservé de l’intolérable spectacle. C’est la deuxième en l’espace de trois mois et les flics n’ont pas la moindre piste.
Le commissaire Baccaro va alors faire appel à Victor Caranne, psychologue carcéral et oreille préférée des criminels multi-récidivistes de la prison de l’île de Ré. Mais le tueur est une ombre insaisissable qui va bientôt faire basculer la ville dans la psychose.
Avec cette deuxième enquête de Victor Caranne, Max Monnehay confirme qu’elle a gagné sa place auprès des grands maîtres du thriller.
Max Monnehay est née en 1980 à Beauvais. Elle est l’auteure de plusieurs romans et nouvelles, parmi lesquels Corpus Christie, Prix du premier roman 2006 et Géographie de la Bêtise, publié au Seuil. Somb en 2020, prix Transfuge du meilleur espoir polar, initiait les aventures de Victor Caranne.

©Bob Garcia
©Images Isabelle Gosselin

18 Nov

39ème salon du livre du Touquet : rencontre avec Dominique Thomas

La carcasse du bon secours, Dominique Thomas, Alain Adijès éditions

Présentation de l’éditeur

1975. À Bon Secours, ville frontière entre la Belgique et la France, le jeune Denis croise la route de Fernand Bachelard, dit « Atlas », géant de son état, légende nationale, objet de fascination et de désir pour tout le voisinage. Cette brève rencontre marque l’imaginaire du petit garçon, qui ne sait pas encore qu’il deviendra lui aussi un géant, une carcasse solitaire, une anomalie de la nature. Cinquante ans plus tard, Denis nous raconte les amours impossibles de ceux qui, comme Fernand, sont nés « trop grands ».

©Bob Garcia

 

30 Juin

Le Mans Classic 2022 : Michel Vaillant, les histoires courtes tome 2, Seventies

Présentation de l’éditeur

Michel Vaillant, créé en 1957 par Jean Graton, n’a pas encore révélé tous ses secrets ! Car le célébrissime patron de la BD automobile a publié, en marge de ses albums, de nombreuses et indispensables histoires courtes… Porsche 917, Ferrari 512, Lola Ford, Parnelli-Offy, McLaren, Ford Capri, BMW 3.O. CSL, Camaro… Les Vaillante affrontent dans ce recueil de récits Seventies la crème des voitures de course dans les épreuves phares de l’époque. Mais pas seulement, car Michel et Steve, attentifs aux jeunes pilotes en devenir, vont même créer une écurie « Michel Vaillant » afin de permettre à de jeunes pilotes belges de courir… dans la réalité ! Ces histoires brèves de Michel Vaillant et Steve Warson, plus que de simples fictions, sont des reportages, des témoignages, de toute une formidable époque du sport automobile. Vous pensiez que votre collec’ de Michel Vaillant était complète ? Pas totalement !

Biographie de Jean Graton

Né à Nantes, le 10 août 1923, Jean Graton publie son premier dessin à l’âge de 8 ans dans le quotidien belge «Le Soir». Très tôt forcé à se débrouiller seul, dès 16 ans, il entre au chantier naval. C’est un travail éprouvant et, en 1947, il quitte Nantes pour Bruxelles, avec l’idée de vivre de son don: le dessin. Il collabore au journal «Les Sports», tout en suivant les cours du soir de publicité.

Entre 1952 et 1954, il débute dans le 9e Art avec quelques «Belles Histoires de l’Oncle Paul» dans le magazine «Spirou». Il publie ensuite sa première histoire brève, «La Première Ronde» dans le journal «Tintin» en 1953. Il réalise également toute une série de récits complets se déroulant dans le milieu sportif et dont quelques-uns seront même repris dans l’ouvrage intitulé «Ça, c’est du sport!» paru au Lombard en 1957. Parallèlement, il lui arrive de collaborer de temps en temps au magazine féminin de BD «Line».

En 1957, Jean Graton crée le célèbre et sympathique pilote automobile «Michel Vaillant». Celui-ci ne vivra d’abord que quelques courts récits avant de faire l’objet, en 1959, d’un premier album «Le Grand Défi». Cette série, dont les 30 premiers titres furent publiés au Lombard, fait partie des classiques de la bande dessinée franco-belge. En 1982, Jean Graton crée sa propre maison d’édition où il poursuit, avec son fils Philippe, la publication de ses bandes dessinées.

Si de nouvelles aventures du plus célèbre pilote de course automobile de la BD continuent à paraître chaque année, un grand nombre de lecteurs ont émis le souhait de reconstituer une collection complète de la série incluant les nombreux travaux inédits ou devenus introuvables. D’où l’idée de «Michel Vaillant — L’Intégrale» éditée par Le Lombard. Une intégrale chronologique, impeccablement carénée, véritablement exhaustive et augmentée de dossiers pointus retraçant l’Histoire de la compétition automobile des années 1950 à nos jours.

Par ailleurs, en collaboration avec son épouse, Jean Graton a également créé «Les Labourdet», une série parue dans le magazine «Chez Nous» en 1967 et 1970 et qui a été éditée en trois albums au Lombard. Il a aussi donné naissance à «Julie Wood», une championne de moto. Graton a réuni ses trois héros, Michel Vaillant, Julie Wood et Steve Warson, dans l’épisode «Paris-Dakar» de la série «Michel Vaillant».

Notre avis :

Cet album fait suite à « Histoires courtes 1, Origines » consacré aux histoires courtes publiées par Jean Graton principalement dans le Journal de Tintin dans les années 1950-1960, agrémentées d’un « appareil critique » signé par Denis Lapière.
On retrouve dans ce deuxième volume tous les éléments qui ont fait le succès de la saga Vaillant : la famille, la compétition et l’entreprise Vaillante. Les 24 Heures du Mans, épreuve reine de l’endurance, sont toujours présentes en filigrane… « Seventies » est un formidable témoignage historique où l’on retrouve les figures emblématiques du monde de l’automobile mais aussi le climat et la folie d’une époque révolue. Les passionnés de course automobile comme les amateurs de belles histoire y trouveront leur compte. Une réussite.

Vivement la suite !

Le Mans Classic 2022 nous offre la chance de voir courir sur le mythique circuit de la Sarthe, quelques uns des modèles emblématiques des « Seventies » dans le plateau 6. Du rêve à la réalité…

© Amandine Gazeau, Bob Garcia

16 Mar

Retromobile 2022, des voitures et des livres insolites

 

Retromobile est le rendez-vous des passionnés, des collectionneurs et des amateurs d’automobiles… avec des exposants qui ne manquent parfois pas d’humour… Vincent et Piou-Piou sont les respectables créateurs de la Bédégnoire, cette insolite voiture-baignoire qui est dotée d’un moteur mono cylindre 2 temps et qui peut atteindre la vitesse respectable de 50 km/h !

Mais malgré sa dénomination, peut-on la classer parmi les caisses à savon ?

Une autre photo de la Bédégnoire

La Bédégnoire n’est pas la seule voiture insolite de cette édition… Outre les voitures amphibies datant du précambrien, les voitures à hélice et autre auto-plume semblant sorties de l’imagination de Jules Verne, on remarque la Microcar Mopetta, la « plus petite voiture cabrio du monde » est vendue pour la somme modique de 25.000 euros. Avis aux amateurs !

 

La Microcar Mopetta

 

Mais il existe bien d’autres « microcars », tel que ce modèle Messerschmitt KR 175, exposé aussi sur le salon…

… et qui fait la couverture de l’étonnant ouvrage « Microcars stories » de Jan de Lange, aux éditions Drivers…

© Amandine Gazeau & Bob Garcia

04 Déc

Angers BD 2021 : remise des prix des bibliothèques du Département de Maine-et-Loire

Sélection adulte :

Blanc autour de Wilfrid Lupano et Stéphane Fert chez Dargaud (alm

Radium Girl de Cy chez Glénat

Cabone et Silicium de Mathieu Bablet chez Ankama

Sélection jeunesse :

Lightfall de Tim Probert chez Gallimard (lauréat 2021)

Yojimbot de Sylvain Repos et Noire chez Dargaud

Le Cinérève de Anne Didier, Catherine Duval et Roland Garrigue chez Casterman

 

03 Mar

Blake et Mortimer T25 La Vallée des Immortels 1 – Menace sur Hong Kong T26 La Vallée des Immortels 2 – Le millième bras du Mékong Scénario : Yves Sente, Dessins : Teun Berserik & Peter van Dongen

 

Yves Sente, Blake et Mortimer au fil du temps : à propos de La Vallée des Immortels

Cette année 2020 est celle d’une double célébration pour la saga dessinée du capitaine Francis Blake et du professeur Philip Mortimer. Tout d’abord, le 70e anniversaire de la sortie en album du premier tome du Secret de l’Espadon, l’aventure fondatrice. Et il y a vingt ans, paraissait La machination Voronov, deuxième album après la relance de la série en 1996, et première histoire écrite par Yves Sente.

Parmi les scénaristes ayant œuvré sur Blake et Mortimer depuis bientôt un quart de siècle – citons donc ses très estimés confrères Jean van Hamme, Jean Dufaux, Jaco van Dormael, Thomas Gunzig et bientôt José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental – Yves Sente occupe une place bien à lui. Celle d’avoir inscrit ses histoires dans une continuité temporelle par rapport à celles du père fondateur Edgar-Pierre Jacobs. Ainsi Le Bâton de Plutarque précédait-il Le Secret de l’Espadon, tout en faisant écho au diptyque Les Sarcophages du Sixième Continent, qui racontait notamment la première rencontre entre les deux héros, alors au sortir de l’adolescence.

Les deux tomes de La Vallée des Immortels ne font pas exception à la règle, car situés chronologiquement entre Le Secret de l’Espadon et Le Mystère de la Grande Pyramide. Un exercice de haute voltige, pour lequel Yves Sente démontre une nouvelle fois la parfaite maîtrise de son sujet. En deux décennies, peut-être n’a-t-il même jamais autant possédé son art, tissant une intrigue asiatique à entrées multiples incluant enjeux politiques entre Hong Kong, Taiwan et la Chine, les origines de l’empire chinois, une vallée légendaire et le Philip Mortimer inventeur.

Alors que ces intrigues multiples s’imbriquent à divers degrés au fil des deux tomes de La Vallée des Immortels, il est un personnage qui avance masqué, au sens propre comme au figuré : le colonel Olrik. Yves Sente lui a réservé l’un des plus beaux tours de force de l’histoire : au fil de l’histoire, la Némésis de Blake et Mortimer ne rencontre jamais ses meilleurs ennemis à visage découvert !

Mais la richesse de La Vallée des Immortels va bien au-delà de la savante imbrication de ses intrigues. La contrée qui donne son titre à ces deux tomes n’est pas sans rappeler les tribulations préhistoriques de Philip Mortimer dans Le Piège diabolique. La pièce d’arbalète issue de la naissance de l’empire chinois et l’Espadon sont en outre deux variations sur un même thème cher à la littérature de science-fiction : celui de l’arme absolue.

Au fil de ce diptyque à tiroirs, les dessinateurs Teun Berserik et Peter van Dongen, pour leur premier Blake et Mortimer, sont au parfait diapason de leur scénariste. Et promettent un avenir brillant. Leur aisance dans le dessin des engins volants ouvre de belles perspectives pour l’arc scénaristique fantastique de la saga de Blake et Mortimer. Nul doute qu’Yves Sente doit déjà y penser… Comme à des retrouvailles à venir avec son complice André Juillard, pour une huitième aventure en commun.

©Jean-Philippe Doret

Blake et Mortimer

T25 La Vallée des Immortels 1 – Menace sur Hong Kong

T26 La Vallée des Immortels 2 – Le millième bras du Mékong

Scénario : Yves Sente

Dessins : Teun Berserik & Peter van Dongen

2 x 56 pages

Editions Blake et Mortimer

 

01 Déc

Polar’Osny prend son envol !

Il n’aura fallu qu’une première édition en 2018 à la dynamique équipe du salon Polar’Osny pour trouver ses marques.

La deuxième édition, qui s’est déroulée le samedi 30 novembre 2019 a remporté un véritable succès, salué tant pas les nombreux visiteurs que par les auteurs.

Polar’Osny proposait cette année un programme inventif et riche, comprenant des rencontres scolaires, des conférences…

des expositions, ainsi qu’un concert-conférence « Jazz et polar » animé par le groupe « Harlem Nocturne » donné devant une salle comble et enthousiaste le vendredi 22 novembre au château de Grouchy.

Le salon du polar a également vu la remise du prix « Osny & Clyde » récompensant la meilleure couverture de polar, remis à Sacha Erbe, et la remise du prix « Enquêtes et faits » récompensant le meilleur polar ou la meilleure étude portant sur des faits divers réels. Ce prix, établi en partenariat avec l’association « Enquêtes et faits divers » a été remis à Bob Garcia pour son polar « Corpus delicti ».

L’équipe de Polar’Osny réfléchit déjà à l’acte III, qui devrait se dérouler en fin novembre 2020…

On fait confiance à Isabelle Bourdial (auteur et fondatrice du projet) pour fédérer autour d’elle de nouvelles forces vives et proposer une troisième édition pleine de nouveautés attirant toujours plus de public !

Plus d’infos ici !