04 Juin

L’esprit de Lewis – Tome 1 de Santini et Richerand

Présentation de l’éditeur :

Lewis Pharamond est un jeune écrivain en plein deuil. Bouleversé par la mort récente de sa mère, il traverse l’Angleterre pour s’installer à Childwickbury, le manoir de son enfance où il espère pouvoir écrire son premier roman d’inspiration gothique. Mais hanté par le chagrin, il n’arrive pas à écrire une ligne… Bientôt, des phénomènes étranges se produisent… et une nuit, la responsable de ces événements apparaît. Elle se nomme Sarah, fantôme dune Française à la beauté remarquable. Au fil des jours, Lewis et Sarah apprennent à se connaître, et en échange d’une promesse d’amour éternel, le fantôme offre au jeune homme le don de l’écriture. Un acte qui ne sera pas sans conséquences pour Lewis…

Notre avis :

Cette BD est le premier tome d’une histoire en deux parties avec pour personnage principal Lewis Pharamond, jeune écrivain en plein deuil.

Avant de parler du contenu, parlons de cette couverture ! Elle est absolument sublime. Le dessin est superbement mit en valeur avec ces reflets dorés.

Cette BD aborde le thème du deuil et du syndrome de la page blanche d’une manière plutôt étrange à travers un trait de crayon qui ne laisse pas indifférent. Cette histoire est à la fois terrifiante et fascinante. Elle n’a rien de joyeuse et le dessin est bien là pour nous le rappeler.

Le personnage principal, Lewis, est des plus torturés qui soit. Il vit très mal son deuil et le faite de ne pas trouver l’inspiration. Sa rencontre avec Sarah va complètement le transformer pour le meilleur et peut être pour le pire.

L’histoire peut paraître assez folle par moment. Les hallucinations de Lewis sont très spectaculaires. Il y a une double page en particulier qui m’a fasciné de par la richesse du dessin. On plonge totalement dans l’univers de cette histoire.

Dès qu’il rencontre Sarah, l’histoire devient plus intéressante et change complément de rythme. Le personnage de Lewis se transforme complètement d’un extrême à l’autre y compris dans sa relation avec Sarah.

J’ai beaucoup aimé le respect à travers le dessin de cette époque victorienne avec un décor très riche et sophistiqué en même temps. La force de cette BD réside dans le dessin. J’ai eu l’impression de plonger un peu dans l’univers de Tim Burton par moment. Cette BD m’a fait aussi pensé au film « La dame en noir » de James Watkins à cause de cette ambiance très sombre et gothique.

Le second tome permettra sûrement d’approfondir un peu plus la relation entre Sarah et Lewis qui nous réserve encore de sombres surprises. De nombreuses questions restent en suspens à la fin de ce premier acte.

Editions : Soleil, Collection Métamorphose – Date de parution : 18 Octobre 2017 – 72 pages

© Amandine Gazeau