11 Fév

Vivement la guerre qu’on se tue, de Vincent Courcelle-Labrousse (Slatkine & Cie)

Ce jeudi 10 février 2022, Slatkine & Cie organisait un vernissage de sortie du livre « Vivement la guerre qu’on se tue » de Vincent Courcelle-Labrousse dans les salons du restaurant « Les Noces de Jeannette » à Paris.

Vincent Courcelle-Labrousse a pu échanger avec un public nombreux. Un cocktail somptueux et un excellent trio de musiciens de jazz swing accompagnaient les convives dûment vaccinés et contrôlés par le personnel du restaurant.

Voici la présentation de l’éditeur :

Le roman noir de la justice française.
1977, le monde de la justice est divisé.
Roger Gicquel, présentateur sur TF1, ne cesse de répéter une phrase qui marquera les mémoires : « La France a peur ». L’affaire du tueur Patrick Henry défraie alors la chronique. Sa non-condamnation à mort déclenche la fureur de la Chancellerie qui remet en service des magistrats issus de Vichy et de l’Algérie française pour réactiver la peine capitale.
À travers cette fiction, qui s’appuie sur des faits réels, Vincent Courcelle-Labrousse dénonce le cynisme et la violence exercés au sein de la magistrature. Il pose la question de l’application de la loi, et du changement
de paradigme qui s’est opéré dans les années soixante-dix dans l’institution judiciaire.
Un roman sans appel.

©Bob Garcia

 

 

21 Nov

Salon du livre du Touquet 2021 – Entretien avec Nicolas Lebel, lauréat du prix Polartifice

Salon du livre du Touquet : entretien avec Nicolas Lebel, lauréat Polartifice 2021 pour « Le Gibier »

Présentation de l’éditeur

Trente ans après la chute de l’apartheid, les Furies, déesses du châtiment, viennent à Paris initier leur danse macabre. Qui sont-elles venues venger ?
La journée du commissaire Paul Starski commence assez mal : son épouse demande le divorce, son chien adoré est mourant et une prise d’otages l’attend dans un appartement parisien. L’âme morose, il se rend sur place avec sa coéquipière, la glaciale et pragmatique Yvonne Chen, et découvre les corps d’un flic à la dérive et d’un homme d’affaires sud-africain. Tous les indices accusent Chloé de Talense, une brillante biologiste. Starski n’ose y croire : Chloé était son grand amour de jeunesse. Afin de prouver son innocence, le commissaire prend l’enquête à bras le corps – et certainement trop à coeur –, tandis que les meurtres se multiplient. Car l’étau se resserre autour de la biologiste qui semble être le gibier d’une chasse à courre sanglante lancée à travers la capitale. Starski prend peu à peu conscience que rien n’arrêtera les tueurs. Pire, qu’à fureter au-delà des évidences, il vient peut-être lui-même d’entrer dans la Danse des Furies…

Notre avis

Un démarrage sur les chapeaux de roues accroche le lecteur, au point de ne plus pouvoir lâcher le livre. Difficile de classer ce roman tant il combine avec brio les styles : roman noir, enquête policière, thriller… le tout teinté d’humour. Une vraie réussite, tant sur le fond que sur la forme.

Bob Garcia

10 Oct

« Apocryphe, qu’est-ce que la vérité ? » de René Manzor

« Apocryphe, qu’est-ce que la vérité ? » de René Manzor

Présentation de l’éditeur

Jérusalem. An 30.

Un petit garçon regarde avec rage

son père agoniser sur une croix.

Son nom est David de Nazareth,

et ceci est son histoire.

Un adolescent en quête

de justice et de vérité,

Une fresque épique, violente et émouvante,

un thriller biblique à couper le souffle

relecture stupéfiante

de l’histoire officielle.

Biographie de l’auteur

René Manzor est scénariste, réalisateur, et écrivain. En seulement deux romans, René Manzor s’est imposé comme un des nouveaux noms du thriller français, et a reçu pour Celui dont le nom n’est plus (Kero, 2014) le Prix Cognac du polar Francophone .

Notre avis

En fin d’ouvrage, l’auteur prévient que « Ce livre est une œuvre de fiction. Même s’il est inspiré en partie de faits réels et qu’il évoque certaines personnes ayant existé, il reste cependant un roman noir. »

Pour moi, il est beaucoup plus que cela. On peut aussi le lire comme un thriller et un péplum, une quête spirituelle et un « road trip » biblique.

Mettre en scène les péripéties du fils de Jésus n’a rien d’évident. C’est même un sujet franchement « casse gueule ». Comment ne pas tomber dans les clichés et les poncifs. Pourtant, ici, tout sonne juste, tout semble réel ou du moins plausible.

Les scènes de bataille, comme la description des mœurs au début de l’ère chrétienne semblent sortir de textes d’époque. La vie d’un esclave ne vaut pas le prix de la lame qui lui tranche la gorge à la moindre contrariété. Le « pacificateur » roman ne fait pas dans la dentelle. Âmes sensibles s’abstenir.

Le récit est captivant et sans temps mort. Les personnages sont attachants et parfaitement bien campés.

On se laisse emporter par ce souffle épique doublé d’une quête spirituelle. René Manzor interpelle le lecteur sur ses propres croyances, et sur la genèse du judéo-christianisme.

Les thèmes de la repentance et du pardon sont au centre de cette fresque flamboyante.

Le tout est servi par une écriture soignée, cinématographique, sans faille.

Du bel ouvrage.

Ne passez pas à côté de ce livre, il vous fera voyager loin dans le temps, dans des contrées miraculeuses… et au fond de vous-mêmes.

Un véritable coup de cœur !

 

©Bob Garcia

08 Oct

Heimaey de Ian Manook

Présentation de l’éditeur:

Quand Jacques Soulniz embarque sa fille Rebecca à la découverte de l’Islande, c’est pour renouer avec elle, pas avec son passé de routard. Mais dès leur arrivée à l’aéroport de Keflavik, la trop belle mécanique des retrouvailles s’enraye. Mots anonymes sur le pare-brise de leur voiture, étrange présence d’un homme dans leur sillage, et ce vieux coupé SAAB qui les file à travers déserts de cendre et champs de lave… jusqu’à la disparition de Rebecca. Il devient dès lors impossible pour Soulniz de ne pas plonger dans ses souvenirs, lorsque, en juin 1973, il débarquait avec une bande de copains sur l’île d’Heimaey, terre de feu au milieu de l’océan.
Un trip initiatique trop vite enterré, des passions oubliées qui déchaînent des rancœurs inattendues, et un flic passionné de folklore islandais aux prises avec la mafia lituanienne.

Notre avis:

C’est en voyage que m’a transporté Ian Manook avec son dernier roman Heimaey. Un voyage dans l’Islande des légendes et des croyances, dans l’Islande aux mille et un visages, des pentes volcaniques aux landes d’herbes fraîches, des villages de pêcheurs aux pistes caillouteuses, dans l’Islande dont le feu brûle sous la glace

Très vite, dès les premières pages, je me suis sentie happée sur cette île fascinante, où la terre et la mer font jeu égal dans la vie des habitants, et que Ian décrit avec poésie:

« Le magma noir en décor à d’improbables tropiques. Un écrin calciné pour une eau lumineuse, d’un vert laiteux de jade sous un ciel d’acier brossé. Tout autour la laideur fascinante de la lave à l’odeur de pierre brûlée et, au milieu, l’attirance hypnotique d’une eu de céramique courue d’un duvet de vapeur. »

Les descriptions des lieux sont magistrales, au point d’en avoir eu parfois le souffle coupé et d’être transportée sur l’île au travers des yeux des personnages.

Il parle de la terre et de la mer comme un homme amoureux, avec tendresse ou avec fougue, mais toujours avec la force des images qu’il utilise:

« La mer est une maîtresse trompeuse qui prend les hommes et les bateaux par le ventre, même les plus solides, et les engloutit. Les autres marins du monde disent que le vent sème la tempête, mais les Islandais le savent: c’est du gouffre de la mer que surgit la tempête. De ses entrailles. Du fond vengeur que leurs chaluts raclent et pillent. Les tempêtes sont des vengeances. Des sursauts de bête qu’on assassine. »

« Les tempêtes sont des vengeances »… La vengeance… Thème en fil rouge de ce roman. Quand Soulniz se rend en Islande avec sa fille, c’est pour se rapprocher de cette enfant avec laquelle il n’avait plus aucun contact. C’est pour lui faire découvrir ces lieux où il est devenu adulte, ces lieux qui l’ont fasciné. Ce qu’il ne sait pas, c’est que dans ce passé adulé, la vengeance gronde.

Outre ce sentiment qui ronge quiconque le ressent, Ian Manook nous raconte la crise financière en Islande et son impact sur la population, y compris ceux que l’on aurait pu penser être protégés. Il évoque cette terre de légendes mais aussi de coutumes; la quasi absence d’homicides, comme dans beaucoup de pays nordiques, l’ouverture aux autres si différente de ce que l’on connaît en France. Il nous parle de l’addiction aux réseaux sociaux pour les habitants de cette île coupée du reste du monde. Il décrit le paradoxe entre la beauté de l’île, ses coutumes ancestrales et l’hyper exploitation de ses ressources naturelles ainsi que la barbarie de la pêche intensive. Enfin il nous parle des relations pères/filles qui peuvent être parfois difficiles mais aussi du sentiment de culpabilité quand, dans la mort, nous sommes celui qui reste. Tant de sujets qui sont développés, fouillés, argumentés et illustrés, démontrant ainsi à quel point Ian connaît ce pays qui semble lui être cher.

Sur la construction du roman et des chapitres, j’ai retrouvé avec plaisir la « manook touch », un titre suivi des derniers mots du chapitre. Un style original que j’avais beaucoup aimé en découvrant Yeruldelgger.

Enfin, je ne pouvais clore cette chronique sans vous parler d’un personnage: Simonis. Je ne vous dirais pas qui il est, ni son rôle dans l’intrigue pour ne pas gâcher votre découverte, toutefois, il m’aura souvent fait sourire… parce que si Simonis est lituanien, sa façon de s’exprimer en usant et abusant de proverbes, m’a laissé de lui l’image d’un Maître Yoda moderne, même si, in fine, il est loin d’en avoir la sagesse.

Heimay n’est pas un coup de cœur pour l’intrigue, qui bien que prenante et bien construite n’est pas, pour moi, la force de ce roman. Mon coup de cœur, parce qu’il existe bel et bien, va à la plume remarquable de Ian, à cette capacité qu’il a de nous faire voyager sans quitter notre canapé, à cet amour qu’il glisse dans ses mots, à la poésie qu’il distille entre ses lignes.

Paru le 26 septembre 2018 chez Albin Michel, 464 pages.

@Ophélie Cohen

03 Mai

Power par Michael Mention

Présentation de l’éditeur:

« Ici, comme dans les autres ghettos, pas d’artifice à la Marilyn, ni de mythe à la Kennedy. Ici, c’est la réalité. Celle qui macère, mendie et crève. »

1965. Enlisés au Vietnam, les Etats-Unis traversent une crise sans précédent : manifestations, émeutes, explosion des violences policières. Vingt millions d’Afro-Américains sont chaque jour livrés à eux-mêmes, discriminés, harcelés. Après l’assassinat de Malcolm X, la communauté noire se déchire entre la haine et la non-violence prônée par Martin Luther King, quand surgit le Black Panther Party : l’organisation défie l’Amérique raciste, armant ses milliers de militants et subvenant aux besoins des ghettos. Une véritable révolution se profile. Le gouvernement déclare alors la guerre aux Black Panthers, une guerre impitoyable qui va bouleverser les vies de Charlene, jeune militante, Neil, officier de police, et Tyrone, infiltré par le FBI. Personne ne sera épargné, à l’image du pays, happé par le chaos des sixties.

Notre avis:

J’écris toujours mes chroniques à l’instinct, guidée par l’émotion du moment. Les mots sortent seuls pour refléter mon ressenti, pas besoin de réfléchir, le livre me guide. Pour « POWER » c’était impossible. J’ai dû la rédiger avant pour être certaine de ne rien oublier et surtout réussir à vous livrer une chronique à la hauteur de ce livre.

J’ai lu beaucoup de roman dans ma vie: de la blanche, de la noire, du bon et du moins bon, de la passionnante comme des décevantes, et de ma vie de lectrice, je pense que « POWER » est la plus grande claque littéraire que j’ai prise.

Écrit avec les tripes, ce roman se lit avec les tripes. Michaël a su m’emporter dans les sixties, au cœur d’une Amérique déchirée. De la naissance du Black Panther Party en passant par l’explosion de la soûl et du Funk, de la guerre du Vietnam aux hippies sans oublier Armstrong sur la Lune ou encore le tueur en série « Le Zodiac », tout les événements marquant de cette décennie ont été évoqués.

J’ai eu souvent le sentiment de vivre en direct certains des moments de l’ Histoire relatés dans le roman. De lire les discours de Martin Luther King ou de Bobby Kennedy, de lire leurs assassinats j’en avais la chair de poule tant Michaël a su donner vie, par la magie de ses mots et sa qualité d’écriture, à l’histoire de son roman.

Documenté, précis, rempli de références historiques (Jeux Olympiques de Mexico…), musicales (une playlist de folie), POWER est un saut dans le temps.

J’ai pensé aux films « Détroit » ou encore « J.Edgar », j’ai senti la poussière, le tabac froid, la puanteur des ghettos, la drogue, la peur des habitants de ces quartiers en proie aux émeutes… J’ai entendu les cris de chagrins des mères, les détonations des armes, les ronronnements des buicks, les crissements de pneus…

Dans la première partie de son roman, Michaël Mention plante le décor, évoque la mort de Malcolm X, la naissance du black power et du Black Panther Party:

« De Fanon ils ont gardé la révolution.

De Malcolm, ils ont gardé la rage.

De King, ils ont gardé la mesure.

Du Che, ils ont gardé l’anti-impérialisme […] »

Dans la seconde partie, il nous invite à suivre les destins croisés de trois personnages:

Charlène, en recherche de repères et d’identité, aspirée par ses idéos.

Tyrone, enfant du ghetto qui accepte de travailler pour le FBI et infiltrer les Black Panther pour sortir de prison.

Neil, jeune flic, personnage complexe qui ne comprend plus l’Amérique dans laquelle il vit.

Leur évolution, leurs espoirs, leurs déceptions, leurs désillusions, « POWER » est aussi leur histoire.

« POWER » est un grand roman, plein d’humanité. Il relate non seulement les années soixante aux Etats-Unis mais il est également très actuel. Sur l’ensemble du récit, l’évolution des mouvements politiques mais aussi la radicalisation de certains personnages vers les extrêmes rappelle ce qui se passe dans notre société aujourd’hui: la montée des haines raciales, l’intolérance, la peur de la différence.

« POWER » est un chef d’œuvre, admirablement bien écrit, qui, je n’en doute pas, sera un grand succès littéraire,et peut être même plus…
L’écriture est tellement visuelle qu’il ferait aussi un très grand film.

Vous l’avez compris, ce roman est plus qu’un coup de cœur. Il est inclassable.

Laissez vous tenter et plongez au cœur de « POWER ».

Chez Stéphane Marsan éditeur, paru le 04 avril 2018, 464 pages.

@Ophélie Cohen

14 Fév

Chorale, de Nick Gardel

chorale

Présentation de l’éditeur:

Un magasin qui explose, un mitraillage à la Kalashnikov, une sirène recherchée, un gang sanguinaire, Peter, Jean-Édouard et Lorelei sont des habitués du chaos. Quand leurs extraordinaires aptitudes pour les ennuis s’entrecroisent, cette troupe soudée par l’amitié prend la route à bord d’une vieille DS qui en a vu d’autres. Mais jusqu’où peut conduire l’amitié ?

Notre avis:

On dit qu’un roman choral est un genre qui sait rendre un livre vivant et offrir une richesse littéraire particulière, grâce à la diversité de style de chaque personnage.

« Chorale » l’est assurément!

Les personnages de Nick ont effectivement tous leur style, ils sont hauts en couleurs (sauf dans les vêtements), ont de fortes personnalités et leur auteur leur a créé un univers à leur image, sur mesures, dans lequel ils s’épanouissent pleinement.

Dans « Chorale » j’ai retrouvé avec joie JED, sa DS et sa sirène. Une Loreleï qui s’est étoffée depuis « fourbi étourdi » (éditions Caïman)!

J’ai fait la rencontre de Peter Raven (présent dans des romans précédents du même auteur), Aykut l’étrange « Monsieur Aspirateur » mais aussi Vasquez et sa Ghislaine, incarnation mentale d’une vieille prof qui m’a tellement fait penser à Carmen Cru (Fluide Glacial si vous ne connaissez pas).

Tous ces personnages ont pris vie dans un roman où le thème central est l’amitié: jusqu’où sommes nous prêts à aller par amitié?

Une histoire profondément humaine, des recherches, un road trip en DS, des retrouvailles, et une Ophélie émue et la larme à l’œil.

Une ode à l’amitié que ce roman noir:

« Parce que si Aykut et Loreleï ne sont pas là pour justifier un petit peu ce que je suis, j’ai peur de chopper le vertige devant le vide ».

D’ailleurs Nick a glissé un clin d’œil à ses amis auteurs Michael Fenris et Sandrine Destombes.

J’avais adoré la plume de Nick dans « fourbi étourdi », ce style à la Audiard (dont je ne suis pourtant pas fan) ou à la Desproges.

Un univers qui détonne dans un monde où le classicisme est davantage la règle, un monde où le commercial et le grand public sont plus recherchés, parce qu’ils s’expriment en espèces sonnantes et trébuchantes…

De mon côté j’adhère totalement à l’univers Gardel et exit le classicisme.

« Chorale » est pour ma part plus abouti que « fourbi étourdi », peut-être parce qu’il y a plus de Gardel dedans. Et j’ai eu un coup de cœur pour ce roman. Sans doute parce que le thème, et la manière dont il est traité font échos chez moi, ou parce que je suis sensible à cette plume et à ce style.

Si vous cherchez une intrigue de fou passez votre chemin, Nick fait dans la finesse, dans la mise en avant de la richesse de notre belle langue, dans l’humour noir et avec des personnages qui pourraient être vos potes tant ils sont vivants dans ses romans.

« L’être humain est une pâte à pain. Un mélange aussi improbable que l’eau et la farine, travaillé à la main pour devenir un tas rebondi n’attendant qu’un peu de chaleur pour gonfler. Sauf que dans le cas présent, ce sont les habitudes qui vous pétrissent, les rituels qui vous malaxent jusqu’à ce que vous deveniez une boule élastique, prête à prendre mollement la forme qu’on lui donnera »

Merci Nick… Chorale va m’accompagner un moment…

« Chorale » de Nick Gardel, paru le 04 septembre 2017.

© Ophélie Cohen

22 Mai

« Quartier du livre, le Ve se livre », rencontre avec Ghislain Gilberti !

Présentation de l’éditeur :

« La dynamique du chaos », éditions Ring

Gys, un jeune homme au passé agité, va jusqu’à l’impensable pour oublier sa séparation. Rapidement, il cède à l’ivresse nerveuse des transgressions aux côtés de ses trois amis de la « Génération Nada » : avec eux, il écumera bars et clubs de tous les excès, en quête d’une vie nouvelle. Il ignore qu’au loin, un train fou fonce déjà sur lui. Le monstre d’acier s’appelle Séverine. Roman noir, foudroyant, impitoyable, sans aucun filtre, pervers et contre tous, Dynamique du Chaos fait l’effet d’un coup de tonnerre lors de sa mise en ligne sur internet en 2004 avec plus de 100 000 téléchargements et un torrent de commentaires de lecteurs jetés à corps perdus dans cette aventure radicale. Aujourd’hui publié pour la première fois sans censure et en édition papier, ce texte sauvage raconte la chute libre d’un homme sur fond de drogues, de sexe, d’abus en tout genre et l’amour passionnel, irrationnel, d’un homme pour une femme. Dans son art de la torsion, le virtuose Gilberti repousse les limites du soutenable par une obsession suprême inavouée : tenter de retrouver une forme originelle de pureté métaphysique et romanesque. Héritier français de William Burroughs, Ghislain Gilberti a connu l’enfer de la polytoxicomanie lourde avant de devenir tireur de précision pour l’armée de terre. Auteur des best-sellers Le Festin du Serpent (Pocket) et Le Baptème des ténèbres (édition poche La Mécanique générale à paraître en 2017), guéri, il est aujourd’hui père de deux enfants. Ghilsain Gilberti a 39 ans et vit à Belfort.

Héritier français de William Burroughs, Ghislain Gilberti a connu l’enfer de la polytoxicomanie lourde avant de devenir tireur de précision pour l’armée de terre. Auteur des best-sellers Le Festin du Serpent (Pocket) et Le Baptème des ténèbres (édition poche La Mécanique générale à paraître en 2017), guéri, il est aujourd’hui père de deux enfants. Ghislain Gilberti a 39 ans et vit à Belfort.