12 Avr

Ma fille voulait mettre son doigt dans le nez des autres par Maxime Gillio

Présentation de l’éditeur:

« Je vois Gabrielle, ma fille, m’observer de son regard indéchiffrable. Pourquoi ce livre ? Après tout, c’est notre passé, sa vie, mes sentiments. Il ne concerne qu’elle et moi, pourquoi l’exposer aux yeux de tous ? Parce que nous en avons besoin. Parce que nous devons guérir de cet amour contrarié et nous retrouver. Je n’écris pas un livre sur l’autisme, encore moins un guide ou un mode d’emploi, j’offre les souvenirs que je nous ai volés. L’histoire banale d’un père et d’une fille ». Chaque jour, les chiffres concernant l’autisme nous alertent. 650 000 cas en France… Si chacun est différent, la souffrance de l’enfermement est, pour eux comme pour leurs proches, commune. Une souffrance que Maxime Gillio tente de contourner avec la force de ses mots, sincères et émouvants.

Notre avis:

Beaucoup d’entre vous connaissent Maxime Gillio en tant qu’auteur de romans noirs, pour ma part je l’ai découvert en tant que père. Un papa aimant, qui avec « Ma fille voulait mettre son doigt dans le nez des autres », nous fait un cadeau: une déclaration d’amour à sa fille, Gabrielle, autiste.

Ce récit, cette déclaration d’amour à sa fille, mais aussi à son épouse (en filigrane au fil des pages), n’est pas un livre sur l’autisme: comment le gérer ou que sais-je dans cette veine… non ce récit est « juste » un moyen que Maxime a trouvé  pour dire à sa fille combien il l’aime et il nous en a fait cadeau.

Cet amour que chaque parent ressent, pas un amour qui se voudrait différent parce que Gabrielle est autiste, non. Cet amour simple d’un père pour sa fille. Certes, le récit est émaillé de combats, mais pas de victimisation,  simplement le constat de l’inadaptation chronique de notre société et de notre système éducatif face à des enfants qui n’entrent pas dans les cases dites de la « normalité ». 

Il y a de la tendresse, de l’amour, de la sincérité, beaucoup de sincérité dans la narration de Maxime. Il nous offre un peu de son intimité, partage avec nous ses joies et ses peines, ses douleurs aussi. Pas de pathos, pas de phrases larmoyantes, en revanche des émotions et beaucoup de pudeur.

L’amour d’un père ou d’une mère est, le plus souvent, inconditionnel pour son (ses) enfant(s), qu’il soit dit « normal » ou handicapé ou malade… C’est aussi ça le message de Maxime, il n’est pas un père extraordinaire parce que Gabrielle souffre de ce handicap. Il est un père exceptionnel comme chaque père qui donne de l’amour à ses enfants, comme chaque père qui donne de son temps pour ses enfants, comme chaque père qui aide son enfant à construire son avenir. Un papa aimant, tout simplement.

Le récit terminé, Maxime a ajouté une nouvelle écrite pour un recueil caritatif « Asperger mon amour ». Bouleversante, cette nouvelle raconte l’arrivée au Collège de Pauline, atteinte d’Asperger. Une plongée dans son quotidien, son maelström d’émotions, ses difficultés face à des ados cruels…

Maxime, merci pour ce cadeau que tu fais aux lecteurs de ton récit. J’espère qu’un jour Gabrielle et toi vous vous retrouverez comme quand elle te scrutait les narines….

Chez Pygmalion, paru le 22 mars 2017- 185 pages

© Ophélie Cohen

07 Avr

Le Rocker en pantoufles par Nadine Monfils

Présentation de l’éditeur :

En Normandie, à Dives-sur-Mer, dans le magnifique petit village d’art de Guillaume le Conquérant, va se dérouler une intrigue très troublante. Elvis Cadillac, ze sosie belge et bedonnant du King, est invité avec sa chienne Priscilla à venir chanter à l’enterrement d’un fan d’Elvis Presley. Or, la veille, il a pris en stop un étrange personnage qui n’est autre que… le mort ! Dives-sur-Mer est alors plongée dans la stupeur après la découverte des cadavres de deux jeunes filles, sauvagement assassinées, dans une bouée-balise en mer. Le mystérieux auto-stoppeur d’Elvis est-il lié à ces crimes affreux, inspirés de l’oeuvre de Lewis Carroll Alice à travers le miroir ? Dans cette petite ville, chacun a ses secrets…
Un polar pimenté d’humour noir, sur les pas des peintres et écrivains célèbres qui se sont inspirés de la Côte Fleurie. À déguster avec un p’tit Calva, bien sûr !

Notre avis :

Depuis longtemps j’entendais parler de Nadine Monfils. Mais comme beaucoup je ne peux pas lire les livres de tout le monde !

Je savais que son style était proche de celui de Stanislas Petrosky dont le dernier livre a été un immense coup de cœur. Donc du coup je me suis lancé dans son petit dernier !

Nadine fait revenir son personnage d’Elvis Cadillac comme dans son précédent roman. Ne l’ayant pas lu j’ai eu peur d’être un peu perdue mais en faite non ! Il y a des références aux précédents mais rien qui empêche le lecteur de lire ce livre.

Le livre commence avec une scène un peu étrange mais qui m’a accroché de suite. Elvis prend en stop une personne plutôt étrange. Il y a de suite comme un brin de mystère qui s’installe. Cela se confirme par la suite quand on sait que c’est la personne dont Elvis va à l’enterrement.

Il va donc mener l’enquête dans ce petit village de Normandie si joliment décrit par Nadine Monfils.

La mort de ce personnage va faire remonter à la surface d’autres morts auxquelles il semble lié. Elvis va donc mener l’enquête dans le petit village de Dives sur mer.

Dans ce livre il y a de nombreux personnages. Il faut être attentif pour ne pas se perdre. Ils sont tous très intéressant et bien décrits. Mais ce qui est le plus intéressant, ce sont les lieux. L’auteure a attachée beaucoup d’importance pour les décrire. Ce petit village m’a beaucoup fait rêver et j’ai très envie d’aller le voir en vrai. On sent que l’auteure le connaît parfaitement car à travers cette histoire c’est une visite du patrimoine et de son histoire auxquelles nous avons droit.

Ce qui m’a aussi beaucoup marqué dans ce livre c’est le langage. On a le droit au patois local mais aussi aux expressions belges ! Cela m’a beaucoup plus. Ça donne un petit côté sympathique, drôle à ce livre et on apprend aussi.

L’histoire est construite de manière intéressante. Il n’y a que le lecteur qui connaît tous les éléments pour répondre aux différentes questions qui se posent. On soupçonne chaque personnage mais l’auteure arrive à nous surprendre !

Je ne m’en suis pas rendue compte de suite mais j’étais captivée par cette histoire. Les chapitres sont courts donc on va très vite en retenant son souffle jusqu’à la fin !

La plume de l’auteure m’a séduite. C’est à la fois drôle mais aussi très beau sur certains passages. Il y a quelques réflexions sur la vie, sur notre manière de voir les choses qui m’ont beaucoup plu.

Ce fut une belle lecture et une belle découverte. J’ai adorée l’univers de Nadine Monfils avec son personnage d’Elvis Cadillac. Ce polar sans prétention remplit sa mission et nous fait passer un bon moment de lecture.

Chez Fleuve Editions. Paru le 8 Mars 2018 – 224 pages

© Amandine Gazeau

06 Avr

Rebellion Racing affiche ses ambitions !

Prologue FIA WEC, Castellet : conférence de presse de Rebellion Rcaing, menée par Calim Bouhadra, entouré des pilotes (Gustavo Menezes, Thomas Laurent, Mathias Beche) et des partenaires de Rebellion (Oreca/Hugues de Chaunac et TVR/Les Edgar).

L’ambition de Rebellion est de devenir la meilleure équipe privée dans la catégorie reine LMP1 et « pourquoi pas essayer de concurrencer l’unique LMP1 constructeur de la saison 2018-2019: Toyota ».

Affaire à suivre dans un beau livre en préparation, quoi doit sortir à l’occasion des 24 Heures du Mans 2018 : « Rebellion Racing aux 24 Heures du Mans »…

 

05 Avr

Prologue FIA WEC au circuit Paul Ricard avec Rebellion Racing !

Prologue FIA WEC au circuit Paul Ricard du Castellet.

Chaque voiture fait l’objet d’un contrôle technique pointu et précis, devant répondre aux exigences de la réglementation.

Ici, avec la R13 n°1 de Rebellion Racing !

Bientôt un livre sur la saga de Rebellion Racing, la petite équipe Suisse qui joue dans la cours des grands avec un budget 17 fois inférieur… et qui gagne !!

Les premiers temps comparatifs avec les autres équipes seront connus à l’issu du WE…

 

Prologue FIA WEC avec Toyota au circuit Paul Ricard !

Cette saison, « Lire délivre »/France 3 vous emmène sur les circuits de légende.

Pour commencer : direction le mythique circuit Paul-Ricard du Castellet !

Les plus grands pilotes de WEC (World Endurance Championship) s’y donnent rendez-vous les 6 et 7 avril 2018 lors du « prologue », pour les essais officiels d’avant-saison du Championnat du Monde d’Endurance FIA (WEC).

Ce matin lors du point presse Toyota, nous avons pu rencontrer les pilotes les plus rapides du monde dans la discipline reine : le LMP1.

Sur nos photos, dans l’ordre : Mike Conway, Anthony Davidson, José Maria Lopez et Sebastien Buemi (interviewés par notre collègue Jean-Philippe Doret).

Circuit Paul Ricard : Les Seigneurs de la F1, de Daniel Ortelli

Le célèbre circuit Paul-Ricard du Castellet fait peau neuve pour accueillir le premier Grande Prix de Formule 1 le 24 juin 2018. Un événement ! si l’on pense qu’il n’y a pas eu de Grand Prix de F1 en France depuis 2008 !

Gilletta Edition profite de l’occasion pour présenter un beau livre « Circuit Paul Ricard : Les Seigneurs de la F1 », sorti le 1er mars 2018. De Daniel Ortelli, de Daniel Ortelli, avec la contribution de Bernard Asseta, de Bernard Cahier et de Paul-Henri Cahier pour les photographies.

Présentation de l’éditeur

Alors que le circuit Paul-Ricard se prépare à accueillir de nouveau un Grand Prix de France de Formule 1, 28 ans après la dernière édition, ce livre propose de faire l’inventaire détaillé, grâce à de nombreuses interviews exclusives, de tout ce qui a contribué à transformer le premier circuit moderne de F1 en un circuit de légende du sport auto et moto, capable de se réinventer à échéances régulières. La première partie, illustrée par de nombreuses photos d’époque, revient sur l’histoire à rebondissements du circuit Paul-Ricard, depuis les premiers coups de pelle et de bulldozer dans la garrigue provençale, par le génial inventeur du pastis. La seconde partie est un retour en texte et en images sur les 14 éditions du GP de France de F1au Castellet, de 1971 à 1990, et leurs dix vainqueurs… dont huit champions du monde de F1 !

Biographie de l’auteur

Né à Cannes dans une famille de garagistes et de pilotes, Daniel Ortelli a assisté à son premier GP de F1 à l’âge de dix ans, sur le circuit Paul-Ricard, puis il est devenu journaliste à l’Agence France Presse (AFP), couvrant notamment des Jeux olympiques (Albertville, Sydney) et des Coupes du monde de football 1998, 2002) et de rugby (1999). En charge de la rubrique sport auto/moto de l’AFP (2006- 2016).